Microtubule
Glandeuse Pinéale
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N'ayant testé que du naturel, je me suis finalement mis dans la tête de tester cette substance, car les effets décrits sur la musique me semblaient plus qu'alléchants. J'ai découvert cette molécule sur cette communauté, où j'ai pris toutes les infos pour être le plus rassuré possible (bah ouais parce que prendre X gellules çà fait un peu suicide médicamenteux quand même).
Je suis donc passé en pharmacie pour demander une boîte E****x 20mg/cp (et c'est marrant comment je pense qu'ils sont de plus en plus au courant des dérives car elle m'a regardé de haut en bas avant de me sortir un petit "Vous êtes au courant qu'il faut respecter scrupuleusement les doses ?" alors que je ne pense vraiment pas avoir la gueule du parfait camé ...) et je l'ai laissé traîné un bon bout de temps sur mon bureau, en attendant le moment adéquate pour la tester. J'ai tout de même fait le jour même un petit test allergique à base de 3-4 pillules, histoire de pas avoir de surprises.
Le temps passe, partiels, vacances et reprise du semestre. L'occasion se propose hier soir puisque mon pote avec qui j'ai fait toutes mes 1ères me convie dans son stud' étudiant. Ses enceintes étant pétées, je lui en avance un dock Bose. A la base c'était censé être une petite soirée weed tout ce qu'il y a de plus tranquille mais au final je lui avais parlé du DXM un peu de temps avant et il m'a proposé qu'on prenne çà le soir même. Ni une, ni deux, après mon accord, il achète sa boîte de médoc'.
J'arrive chez lui vers 21h15, on se pose, discutailles ...
22h20 : on allume le 1er pet, on bouffe quelques apéros, pas de picole cependant.
22h50 : on étale nos gellules (15 pour moi soit 300 mg pour mes 65 kg , 18 pour lui soit 360 pour ces 76 kg). Je lui fais la remarque qu'il a pas fait son test allergique mais bon, il a déjà commencé à gober les pills 3 par 3 avec l'ice-tea. Je l'imite du coup, 1 par 1 pour ma part.
23h00 : on se matte le bluray d' "Un jour sur la terre" histoire de voyager tranquillement en attendant la montée (et de se taper des barres aussi).
23h45 : mon pote sent qu'il commence à partir, il sait pas décrire le truc, "c'est nouveau" qu'il me dit. Pour ma part, rien de bien folichon à part les effets du pet. On arrête le DVD du coup et on commence à mettre de la zic planante. Je le vois dans son monde et je l'envie. Il essaye de me décrire la montée, à base de chaleur et de pression au niveau de la tête, d'engourdissement.
00h30 : ok, il est parti, mais pas comme je m'y attendais. De ce que j'avais lu, je m'imaginais que c'était assez introspectif et pas propice à la fête, or à la fin de sa montée il me sort un "mec, j'suis libéré" avec un putain de grand smile, remue sa tête sur la musique et me prend dans ses bras. Quelques temps plus tard il vit sa musique, déborde d'énergie. Il m'explique qu'il comprend ce que j'ai voulu dire quand je lui ai dit qu' "apparemment c'est une expérience formidable avec la musique". Perso, pas de grand changements pour ma part, une petite montée à un moment qui m'a fait espérer, mais aussi vite redescendue. Je me force à pas redrop, mais je peux pas m'empêcher de rouler un 2e joint. J'ai finit de rouler, mais un truc m'empêche de l'allumer. Je sens que çà monte, doucement, lointain, mais çà monte. 10 minutes se passent, çà grandit. La musique commence à me prendre, je ferme les yeux et c'est parti ... Une sensation étrange me prend aux mandibules et enveloppe petit à petit ma tête, je commence à avoir chaud. Je vois mon pote qui vit son truc, je me lève et nous voilà tous les deux à danser plus que bizarrement sur la musique, en se disant à intervalles régulières que c'est assez malade.
Je ferme les yeux et je danse au milieu des étoiles, elles m'encerclent.
01h00-02h00 : Je me suis rassis, quelque chose m'y a poussé. La partie déplaisante commence à faire surface : Un endroit me gratte dans le haut du dos, je me débarrasse de ce tracas déplaisant rapidement. Oui mais non, voilà que cette démangeaison localisée commence à s'étendre à partir de l'épicentre comme une gangrène et bientôt je lutte pour ne pas me gratter jusqu'au sang. Je garde çà pour moi, je me dis que çà va passer, qu'il faut que je surpasse çà. Ce que je fais. La musique aide : c'était comme une bataille entre les sensations positives de la musique contre les démangeaisons. J'arrive à oublier le négatif en fermant les yeux et en voyageant dans le monde qui s'offre à moi : chaque nouveau morceau m'envoie dans un univers différent. Un morceau je suis dans une ville futuriste débordante de réalité et de détails, le morceau suivant je me retrouve dans des profondeurs terrestres entouré de lave. J'en viens même à voir un vol d' "Horloges coucou" devant moi ... assez space.
On en redécouvre des musiques qu'on avait un peu zappé avec le temps et qui là pour le coup nous ont apporté un délice sensoriel.
Le délire continue un bon bout de temps comme çà, et comme comme pour les champis ou les très grosses soirées weed, je me souviens même pas du 10ème de ce que je vis, chaque instant effaçant le précédent, et çà me frustre.
Mais y a toujours ces démangeaisons qui refont surfaces quand une track se termine. Je me revois en train de gratter ma tête comme un forcené. J'ose même pas imaginer à plus haute dose ...
03h00 : Mon pote redescend petit à petit, moi j'ai toujours une bonne perche. Je suis pas fatigué, mais mon corps est bien retourné, je le sens. On s'allume des clopes sur des zics bien détente.
03h45 : Extinction des feux, je me couche avec quelques zic dans le casque découvertes ici car je suis toujours sous effet, les démangeaisons disparaissent petit à petit.
10h00 : Réveil assez confus, j'ai la tête qui tourne, je me dis que je suis encore sous le truc, mais un tour dans la salle d'eau me fait vite reprendre prise et la gueule de bois que je redoutais n'est au final pas si violente que çà. Mon pote c'est la même sauf qu'il a un peu mal à la tête.
BILAN : Franchement sympa, des effets vraiment spécifiques. Je me souviens qu'à un moment j'avais l'impression d'avoir un mélange de tout ce que j'ai pu tester avant ç-à-d les discussions stupides de l'alcool, le smile de la weed, les voyages des champis et les effets corporels du N2O. Mais çà m'a assez retourné, je sais pas si je vais y retoucher de si tôt, et franchement les démangeaisons m'ont un peu filé le blues.
Du coup question : Est-ce systématique ? J'entends par là que si on les a une fois, on les a à chaque prise ? Parce que mon pote de ce côté à rien eu, juste un peu le bid retourné (sans pour autant avoir des envies de rendre).
Et finalement, merci de m'avoir fait découvrir le DXM
Je suis donc passé en pharmacie pour demander une boîte E****x 20mg/cp (et c'est marrant comment je pense qu'ils sont de plus en plus au courant des dérives car elle m'a regardé de haut en bas avant de me sortir un petit "Vous êtes au courant qu'il faut respecter scrupuleusement les doses ?" alors que je ne pense vraiment pas avoir la gueule du parfait camé ...) et je l'ai laissé traîné un bon bout de temps sur mon bureau, en attendant le moment adéquate pour la tester. J'ai tout de même fait le jour même un petit test allergique à base de 3-4 pillules, histoire de pas avoir de surprises.
Le temps passe, partiels, vacances et reprise du semestre. L'occasion se propose hier soir puisque mon pote avec qui j'ai fait toutes mes 1ères me convie dans son stud' étudiant. Ses enceintes étant pétées, je lui en avance un dock Bose. A la base c'était censé être une petite soirée weed tout ce qu'il y a de plus tranquille mais au final je lui avais parlé du DXM un peu de temps avant et il m'a proposé qu'on prenne çà le soir même. Ni une, ni deux, après mon accord, il achète sa boîte de médoc'.
J'arrive chez lui vers 21h15, on se pose, discutailles ...
22h20 : on allume le 1er pet, on bouffe quelques apéros, pas de picole cependant.
22h50 : on étale nos gellules (15 pour moi soit 300 mg pour mes 65 kg , 18 pour lui soit 360 pour ces 76 kg). Je lui fais la remarque qu'il a pas fait son test allergique mais bon, il a déjà commencé à gober les pills 3 par 3 avec l'ice-tea. Je l'imite du coup, 1 par 1 pour ma part.
23h00 : on se matte le bluray d' "Un jour sur la terre" histoire de voyager tranquillement en attendant la montée (et de se taper des barres aussi).
23h45 : mon pote sent qu'il commence à partir, il sait pas décrire le truc, "c'est nouveau" qu'il me dit. Pour ma part, rien de bien folichon à part les effets du pet. On arrête le DVD du coup et on commence à mettre de la zic planante. Je le vois dans son monde et je l'envie. Il essaye de me décrire la montée, à base de chaleur et de pression au niveau de la tête, d'engourdissement.
00h30 : ok, il est parti, mais pas comme je m'y attendais. De ce que j'avais lu, je m'imaginais que c'était assez introspectif et pas propice à la fête, or à la fin de sa montée il me sort un "mec, j'suis libéré" avec un putain de grand smile, remue sa tête sur la musique et me prend dans ses bras. Quelques temps plus tard il vit sa musique, déborde d'énergie. Il m'explique qu'il comprend ce que j'ai voulu dire quand je lui ai dit qu' "apparemment c'est une expérience formidable avec la musique". Perso, pas de grand changements pour ma part, une petite montée à un moment qui m'a fait espérer, mais aussi vite redescendue. Je me force à pas redrop, mais je peux pas m'empêcher de rouler un 2e joint. J'ai finit de rouler, mais un truc m'empêche de l'allumer. Je sens que çà monte, doucement, lointain, mais çà monte. 10 minutes se passent, çà grandit. La musique commence à me prendre, je ferme les yeux et c'est parti ... Une sensation étrange me prend aux mandibules et enveloppe petit à petit ma tête, je commence à avoir chaud. Je vois mon pote qui vit son truc, je me lève et nous voilà tous les deux à danser plus que bizarrement sur la musique, en se disant à intervalles régulières que c'est assez malade.
Je ferme les yeux et je danse au milieu des étoiles, elles m'encerclent.
01h00-02h00 : Je me suis rassis, quelque chose m'y a poussé. La partie déplaisante commence à faire surface : Un endroit me gratte dans le haut du dos, je me débarrasse de ce tracas déplaisant rapidement. Oui mais non, voilà que cette démangeaison localisée commence à s'étendre à partir de l'épicentre comme une gangrène et bientôt je lutte pour ne pas me gratter jusqu'au sang. Je garde çà pour moi, je me dis que çà va passer, qu'il faut que je surpasse çà. Ce que je fais. La musique aide : c'était comme une bataille entre les sensations positives de la musique contre les démangeaisons. J'arrive à oublier le négatif en fermant les yeux et en voyageant dans le monde qui s'offre à moi : chaque nouveau morceau m'envoie dans un univers différent. Un morceau je suis dans une ville futuriste débordante de réalité et de détails, le morceau suivant je me retrouve dans des profondeurs terrestres entouré de lave. J'en viens même à voir un vol d' "Horloges coucou" devant moi ... assez space.
On en redécouvre des musiques qu'on avait un peu zappé avec le temps et qui là pour le coup nous ont apporté un délice sensoriel.
Le délire continue un bon bout de temps comme çà, et comme comme pour les champis ou les très grosses soirées weed, je me souviens même pas du 10ème de ce que je vis, chaque instant effaçant le précédent, et çà me frustre.
Mais y a toujours ces démangeaisons qui refont surfaces quand une track se termine. Je me revois en train de gratter ma tête comme un forcené. J'ose même pas imaginer à plus haute dose ...
03h00 : Mon pote redescend petit à petit, moi j'ai toujours une bonne perche. Je suis pas fatigué, mais mon corps est bien retourné, je le sens. On s'allume des clopes sur des zics bien détente.
03h45 : Extinction des feux, je me couche avec quelques zic dans le casque découvertes ici car je suis toujours sous effet, les démangeaisons disparaissent petit à petit.
10h00 : Réveil assez confus, j'ai la tête qui tourne, je me dis que je suis encore sous le truc, mais un tour dans la salle d'eau me fait vite reprendre prise et la gueule de bois que je redoutais n'est au final pas si violente que çà. Mon pote c'est la même sauf qu'il a un peu mal à la tête.
BILAN : Franchement sympa, des effets vraiment spécifiques. Je me souviens qu'à un moment j'avais l'impression d'avoir un mélange de tout ce que j'ai pu tester avant ç-à-d les discussions stupides de l'alcool, le smile de la weed, les voyages des champis et les effets corporels du N2O. Mais çà m'a assez retourné, je sais pas si je vais y retoucher de si tôt, et franchement les démangeaisons m'ont un peu filé le blues.
Du coup question : Est-ce systématique ? J'entends par là que si on les a une fois, on les a à chaque prise ? Parce que mon pote de ce côté à rien eu, juste un peu le bid retourné (sans pour autant avoir des envies de rendre).
Et finalement, merci de m'avoir fait découvrir le DXM
