Bonjour à tous,
Je vais donc essayer de résumer ma première fois, que j'ai choisi de faire hier après-midi.
Pour situer, il s'agissait de 1,1g de McKennaii secs, ma première expérience avec autre chose que l'alcool en "produits modifiant la perception".
Le contexte: après-midi grisâtre, j'ai opté pour une forêt afin de pouvoir faire un blót en toute tranquillité et consommer les champignons sans tomber sur un passant. J'avais mangé un petit bol de salade verte deux heures avant, rient d'autre en 18h.
Suivant les conseils trouvés sur Psychonaut, j'ai apporté avec moi une couverture et des vêtements chauds, afin de ne pas risquer d'avoir froid, de l'eau, et une personne de confiance en cas de problème. Pour des raisons évidentes, je n'aborderai que les sujets personnels afin de ne pas causer de soucis à ladite personne (qui n'avait rien consommé).
0H00, j'avale les deux champignons, pesés secs à 1,27g. Le goût n'est pas si terrible, je finis même par apprécier, malgré un haut-le-cœur à la première bouchée. C'est entre la noisette, la levure de bière et le champignon de paris. Je suis détendu car ayant poussé moi-même ces derniers, je n'ai aucun doute concernant leur provenance, mais au dernier moment je décide d'alléger un peu la dose, et jette environs 0,1g, probablement plus pour me rassurer que pour voir une réelle différence... :tear:
0h05, je m'éloigne de quelques pas de mon amie, et profite de la montée pour faire mon blót rapidement. Ne voulant pas rester seul trop longtemps, j'abrège ce dernier pour retourner sur mes pas.
0H15, je ne me souviens plus du délai d'apparition des premiers symptômes, je passe rapidement sur Psychonaut afin de trouver ma réponse. 30 min, bon, j'ai encore du temps. Je m’allonge et tente de me calmer en regardant les feuilles tomber.
0h30, je commence à sentir ma tête un peu lourde, comme après quelques verres d'alcool. Un inconfort typiquement masculin survient alors... :tear: Je me demande si c'est un effet possible des champignons, n'ayant rien vu de tel sur le forum... (peut-être pour une raison). Mon amie se rend compte de mon inconfort, et pour résumer, quinze minutes plus tard, je suis de nouveau parfaitement détendu.
1h00, j'ai toujours cette impression d'ivresse, mais rien de nouveau, nous décidons donc de nous diriger vers Paris, afin de faire un tour au marché de Noël et à un petit bar sympa où j'ai mes habitudes. Mon amie me fait remarquer que je parle plus lentement, et je sors un mémorable "Cet animal qui ressemble à un tapir... Un tatou... je savais que c'était comme tapir, mais prononcé différemment... parce que c'est pas le même mot..." :smirk:
1h15, le train vient de nous passer sous le nez, 30 min jusqu'au prochain... je me sens absent, un peu distrait, et j'ai faim. Ne voulant pas faire disparaitre le peu d'effets ressentis, je résiste aux sucreries et je mâche une châtaigne crue ramassée en forêt (oui, je suis un homme des bois
).
1h45, le train est bondé, un léger malaise se développe... je n'aime pas la foule, et je me sens particulièrement oppressé. Je mets de la musique, et tente de me détendre.
2h15, le marché de Noël est encore plus peuplé que le train... Je suis assailli d'odeurs qui me frappent particulièrement, n'étant pas habituellement très réceptif à ces dernières... Je demande à mon amie de partir rapidement, car la foule est trop brusque et oppressante, ce que nous faisons.
2h45, nous sommes presque arrivés au bar, quand je ressens comme un mal de ventre, similaire au mal des transports... Décidément, le métro sous champi ne me réussit pas... Heureusement, l'air frais de la rue me requinque, bien que les odeurs soient là encore particulièrement présentes.
3H15, nous sommes assis au bar, discussion pseudo-philosophique et casse-croute, je me rends compte que je parle tout de même plus librement de mes convictions qu'en temps normal...
4H00, je ne ressens plus vraiment d'effet, sans doute juste des restes plus psychosomatiques qu'autre chose...
En conclusion:
Pour une première fois, c'était à la fois positif et négatif.
Le négatif, le peu d'effets ressentis. En bref, j'avais vraiment l'impression d'une ivresse "alcolique" sans les effets négatifs, mais ça restait très très léger, et j'ai réellement du mal à discerner les "vrais" effets du "psychosomatique"... Du coup, je me demande si c'est normal d'avoir si peu d'effets pour une dose de 1g, et si ma méthode de séchage est en cause (j'ai un four qui chauffe à 50°, j'ai fait sécher cette récolte pendant 12h par ce moyen).
Pour le positif, je me sentais tout de même plus calme et en paix avec moi même et mon environnement, et par moment mes sens étaient plus "forts", certaines lumières devenant très vives, idem pour les odeurs. Du coup, je n'ai pas peur de retenter l'expérience, si possible à plus forte dose afin de voir ce qu'on peut faire avec !
Des remarques, des questions, je serai heureux de partager !
Je vais donc essayer de résumer ma première fois, que j'ai choisi de faire hier après-midi.
Pour situer, il s'agissait de 1,1g de McKennaii secs, ma première expérience avec autre chose que l'alcool en "produits modifiant la perception".

Le contexte: après-midi grisâtre, j'ai opté pour une forêt afin de pouvoir faire un blót en toute tranquillité et consommer les champignons sans tomber sur un passant. J'avais mangé un petit bol de salade verte deux heures avant, rient d'autre en 18h.
Suivant les conseils trouvés sur Psychonaut, j'ai apporté avec moi une couverture et des vêtements chauds, afin de ne pas risquer d'avoir froid, de l'eau, et une personne de confiance en cas de problème. Pour des raisons évidentes, je n'aborderai que les sujets personnels afin de ne pas causer de soucis à ladite personne (qui n'avait rien consommé).
0H00, j'avale les deux champignons, pesés secs à 1,27g. Le goût n'est pas si terrible, je finis même par apprécier, malgré un haut-le-cœur à la première bouchée. C'est entre la noisette, la levure de bière et le champignon de paris. Je suis détendu car ayant poussé moi-même ces derniers, je n'ai aucun doute concernant leur provenance, mais au dernier moment je décide d'alléger un peu la dose, et jette environs 0,1g, probablement plus pour me rassurer que pour voir une réelle différence... :tear:
0h05, je m'éloigne de quelques pas de mon amie, et profite de la montée pour faire mon blót rapidement. Ne voulant pas rester seul trop longtemps, j'abrège ce dernier pour retourner sur mes pas.
0H15, je ne me souviens plus du délai d'apparition des premiers symptômes, je passe rapidement sur Psychonaut afin de trouver ma réponse. 30 min, bon, j'ai encore du temps. Je m’allonge et tente de me calmer en regardant les feuilles tomber.
0h30, je commence à sentir ma tête un peu lourde, comme après quelques verres d'alcool. Un inconfort typiquement masculin survient alors... :tear: Je me demande si c'est un effet possible des champignons, n'ayant rien vu de tel sur le forum... (peut-être pour une raison). Mon amie se rend compte de mon inconfort, et pour résumer, quinze minutes plus tard, je suis de nouveau parfaitement détendu.

1h00, j'ai toujours cette impression d'ivresse, mais rien de nouveau, nous décidons donc de nous diriger vers Paris, afin de faire un tour au marché de Noël et à un petit bar sympa où j'ai mes habitudes. Mon amie me fait remarquer que je parle plus lentement, et je sors un mémorable "Cet animal qui ressemble à un tapir... Un tatou... je savais que c'était comme tapir, mais prononcé différemment... parce que c'est pas le même mot..." :smirk:
1h15, le train vient de nous passer sous le nez, 30 min jusqu'au prochain... je me sens absent, un peu distrait, et j'ai faim. Ne voulant pas faire disparaitre le peu d'effets ressentis, je résiste aux sucreries et je mâche une châtaigne crue ramassée en forêt (oui, je suis un homme des bois

1h45, le train est bondé, un léger malaise se développe... je n'aime pas la foule, et je me sens particulièrement oppressé. Je mets de la musique, et tente de me détendre.
2h15, le marché de Noël est encore plus peuplé que le train... Je suis assailli d'odeurs qui me frappent particulièrement, n'étant pas habituellement très réceptif à ces dernières... Je demande à mon amie de partir rapidement, car la foule est trop brusque et oppressante, ce que nous faisons.
2h45, nous sommes presque arrivés au bar, quand je ressens comme un mal de ventre, similaire au mal des transports... Décidément, le métro sous champi ne me réussit pas... Heureusement, l'air frais de la rue me requinque, bien que les odeurs soient là encore particulièrement présentes.
3H15, nous sommes assis au bar, discussion pseudo-philosophique et casse-croute, je me rends compte que je parle tout de même plus librement de mes convictions qu'en temps normal...
4H00, je ne ressens plus vraiment d'effet, sans doute juste des restes plus psychosomatiques qu'autre chose...
En conclusion:
Pour une première fois, c'était à la fois positif et négatif.
Le négatif, le peu d'effets ressentis. En bref, j'avais vraiment l'impression d'une ivresse "alcolique" sans les effets négatifs, mais ça restait très très léger, et j'ai réellement du mal à discerner les "vrais" effets du "psychosomatique"... Du coup, je me demande si c'est normal d'avoir si peu d'effets pour une dose de 1g, et si ma méthode de séchage est en cause (j'ai un four qui chauffe à 50°, j'ai fait sécher cette récolte pendant 12h par ce moyen).
Pour le positif, je me sentais tout de même plus calme et en paix avec moi même et mon environnement, et par moment mes sens étaient plus "forts", certaines lumières devenant très vives, idem pour les odeurs. Du coup, je n'ai pas peur de retenter l'expérience, si possible à plus forte dose afin de voir ce qu'on peut faire avec !
Des remarques, des questions, je serai heureux de partager !