S
Styloplume
Guest
Voilà mon premier essai vraiment concluant avec la caléa!
Depuis le dernier essai de caléa, de l'eau et du DXM ont coulé sous les ponts. J'ai effectué une extraction de cette saloperie, et maintenant j'ai un demi-pot de confiotte de cette liqueur odorante et amère comme pas permis. Je décide de retenter l'expérience le jour même où j'ai fini l'extraction.
Set: Chez moi, dans le calme après une journée un peu agitée. Mon voisin africain (résidence universitaire) a fait du bruit avec ses amis aujourd'hui. Le détail compte.
Setting: Tout ce bruit m'a embêté, pour être honnête. J'étais au téléphone avec Larry, et au plus fort du bruit, j'avais du mal à suivre la conversation au téléphone. Mon voisin a fait aujourd'hui pas mal de bruit, en tout, et je ne suis pas intervenu comme j'ai l'habitude de faire. Quand je passe le voir, pas de souci, il baisse le son, c'est vraiment pas un problème, il m'a bien dit de faire comme ça. Juste que là, le bruit c'était tous ses potes qui passaient par là et je me voyais pas les déranger.
Au moment de me coucher, je tends l'oreille pour vérifier qu'il n'y a plus du tout de bruit. En effet, c'est le genre de choses sur lesquelles j'ai tendance à psychoter. Et après cette journée, je me retrouve en mode surpsychoté, et ça ne me plaît pas du tout du tout. Faudra que je sois plus honnête avec mon voisin.
Donc, on y est, il lest 23:30, c'est parti pour gober cette horrible mixture d'extrait de caléa à la vodka. Heureusement, l'extraction est très concentrée: 3 cl semble une bonne dose pour tenter l'aventure, d'après mes recherches. Alors, j'y vais. Deux cuillères à soupe (15 ml chacune, normalement) que je verse dans un verre. Un mini-shot.
T'es prêt, mec? Allez, on y va.
Gloups. Ah! Beurk! Olé! C'est passé! Le goût est immonde, je tente de le calmer avec de l'eau. Hmm, une poire fait mieux l'affaire. En quelques dix minutes l'amertume est presque passée. Je ne vomis pas, j'ai juste une certaine chaleur dans l'estomac (sûrement la vodka). Bon, ça c'est fait.
Je me couche.
Je me relaxe.
Ah, on est bien. On est bien bien bien bien bien! Je me calme beaucoup. La paix. J'imagine que les benzodiazépines du genre Xanax doivent ressembler à ça.
À 23:53 je trouve à noter: Calme. Très calme.
Puis, je commence à m'agiter davantage. Le sommeil hypnagogique commence, tout plein d'images. Le plus marquant: une grosse femme noire que personne n'aime donne naissance à un bébé que personne n'aime. Je tente d'appliquer une tactique que j'appelle Loving Kindness: amour bienveillant envers tous. Il s'agit de trouver quelque chose de beau dans ce bébé, pour le transformer. C'est très difficile, mais j'y arrive un peu, en observant la peau de ses tempes, fine et douce. Je m'extasie devant cette peau, qui le sauve. Il est beau, ce bébé, en fin de compte.
Les images commencent à partir dans tous les sens, ça va vers l'érotique, je me sens assez excité, agité, enthousiaste. Wow. Mais je veux dormir! Je veux faire des vrais rêves!
Je finit par m'endormir, une bonne heure après la prise, je pense.
Les rêves
Le premier rêve est celui qui pulse le plus. Intense, vivace, sauvage, vrai. Il m'a secoué, hé hé.
Je vais droit en Afrique, au fond d'un bus, pour retrouver la Femme que j'aime. Et elle est là. Nous nous sommes retrouvés. Nous sommes promis l'un à l'autre. Pendant ce rêve, rien de sexuel, mais beaucoup d'érotisme dans les affects. Des gros sentiments, avec en plus l'impression nette qu'on doit faire la révolution, et ce sur deux niveaux. Il nous faut faire la révolution, d'une en Afrique, terre exploitée et miséreuse; et de l'autre, il nous faut faire la révolution des cœurs, la révolution de l'amour, pour que les gens s'aiment les uns les autres, enfin. Et tout celà doit passer par nous, couple idéal, représentatif, mascotte de cette double révolution en marche.
Ce premier rêve est le moins fourni en détail, et le plus chargé en souffle mystique.
Deuxième rêve. On traverse le sahara du nord-ouest au sud-est (sans toucher la Corse). Nous voilà à dos de chameaux, et ce qui me marque le plus c'est que le chemin est tracé sur le sol. C'est un câble noir posé sur le sable et qu'il suffit de suivre (l'histoire de dit pas pourquoi il ne s'ensable pas). Il existe un autre câble-chemin dans le genre, secret, connu des seuls touaregs. Une fois arrivé à destination, on regarde en arrière, on regarde la carte, pour constater celà. Quelque part on se demande si on va faire demi-tour. Et on décide de faire demi-tour, de suivre le câble pour aller à une oasis. (dans ma tête j'ai toujours l'image de cette carte du Sahara, avec les câbles noirs, les zones avec de la végétation, et les oasis)
Troisième rêve. Nous voilà arrivés à l'oasis. Nous rencontrons une femme noire, qui sort d'un combat pour ses droit. Elle a été victime d'une injustice, elle est devenue aveugle pour avoir manipulé du méthanol sans précaution (dans la journée je m'étais renseigné sur les dangers du méthanol qui est un additif à l'alcool à 90° que je compte utiliser pour une autre extraction). Bref, elle a été trompée par son chef blanc, et ensuite s'est battue avec opiniâtreté pour obtenir gain de cause. Dans la foulée, elle a fondé une association de femmes africaines qui luttent pour leurs droit. Je les vois, elles travaillent mais elles sont libres. J'observe cette femme leader avec beaucoup de respect et de considération. Je lui parle aussi, je ne comprends pas grand-chose à ce qu'elle dit, on n'a pas la même langue. Mais l'essentiel n'est pas là. L'essentiel, c'est le combat.
Quatrième rêve. Je suis toujours en Afrique, j'imagine, dans un kébab exotique, où la plupart des gens sont noirs (j'imagine), et où ce sont des femmes qui tiennent les affaires. Mais rapidement, on passe à l'arrière-boutique et aux lions en cage.
Cinquième rêve. Derrière le kébab, il y a une grande cage avec plein de lions. La cage disparaît, on est plus dans un jardin où vivent les lions. Des femmes s'en occupent, et leurs font des câlins, des papouilles. Je leurs dit: "Mais ces lions font aux moins trois mètres de longueur!" On me dit: "Oh, mais c'est rien, ils sont gentils comme tout." Et une femme de marcher à la rencontre de l'un d'entre eux, de lui faire un grand câlin, et le lion de se laisser cajoler par la femme. Moi j'hallucine.
Allez, Stylo, il est temps de te réveiller. Hop on note tout ça.
Bon, déjà ça valide toutes ces conneries de caléa. C'est une affaire qui roule maintenant. Je pourrais tenter trois cuillères à soupes, peut-être, mais en attendant j'ai le truc dans un format présentable et que je pourrai montrer à mes amis en manque de sensations fortes.
Les rêves se tiennent en globalité. Il faudra en causer avec Galaad, mais à priori le thème de l'Afrique et des Noires représentent tout l'aspect inconscient et dark side de ma psyché. Bien sûr, ça a été initié probablement par mon voisin et les voix fortes de ses amis Africains, mais alors pourquoi des femmes? J'ai vu, dans la journée, une seule femme noire, étudiante évidemment. Je l'ai croisée dans le couloir, elle était super jolie, et heu, c'est tout.
En tout cas, une chose est sûre, je me souviendrai de ce rêve. Et puis, il va falloir que je sois plus honnête avec mon voisin pour lui dire quand le bruit me gêne et tout. Je ne m'en fais pas trop pour ça.
Depuis le dernier essai de caléa, de l'eau et du DXM ont coulé sous les ponts. J'ai effectué une extraction de cette saloperie, et maintenant j'ai un demi-pot de confiotte de cette liqueur odorante et amère comme pas permis. Je décide de retenter l'expérience le jour même où j'ai fini l'extraction.
Set: Chez moi, dans le calme après une journée un peu agitée. Mon voisin africain (résidence universitaire) a fait du bruit avec ses amis aujourd'hui. Le détail compte.
Setting: Tout ce bruit m'a embêté, pour être honnête. J'étais au téléphone avec Larry, et au plus fort du bruit, j'avais du mal à suivre la conversation au téléphone. Mon voisin a fait aujourd'hui pas mal de bruit, en tout, et je ne suis pas intervenu comme j'ai l'habitude de faire. Quand je passe le voir, pas de souci, il baisse le son, c'est vraiment pas un problème, il m'a bien dit de faire comme ça. Juste que là, le bruit c'était tous ses potes qui passaient par là et je me voyais pas les déranger.
Au moment de me coucher, je tends l'oreille pour vérifier qu'il n'y a plus du tout de bruit. En effet, c'est le genre de choses sur lesquelles j'ai tendance à psychoter. Et après cette journée, je me retrouve en mode surpsychoté, et ça ne me plaît pas du tout du tout. Faudra que je sois plus honnête avec mon voisin.
Donc, on y est, il lest 23:30, c'est parti pour gober cette horrible mixture d'extrait de caléa à la vodka. Heureusement, l'extraction est très concentrée: 3 cl semble une bonne dose pour tenter l'aventure, d'après mes recherches. Alors, j'y vais. Deux cuillères à soupe (15 ml chacune, normalement) que je verse dans un verre. Un mini-shot.
T'es prêt, mec? Allez, on y va.
Gloups. Ah! Beurk! Olé! C'est passé! Le goût est immonde, je tente de le calmer avec de l'eau. Hmm, une poire fait mieux l'affaire. En quelques dix minutes l'amertume est presque passée. Je ne vomis pas, j'ai juste une certaine chaleur dans l'estomac (sûrement la vodka). Bon, ça c'est fait.
Je me couche.
Je me relaxe.
Ah, on est bien. On est bien bien bien bien bien! Je me calme beaucoup. La paix. J'imagine que les benzodiazépines du genre Xanax doivent ressembler à ça.
À 23:53 je trouve à noter: Calme. Très calme.
Puis, je commence à m'agiter davantage. Le sommeil hypnagogique commence, tout plein d'images. Le plus marquant: une grosse femme noire que personne n'aime donne naissance à un bébé que personne n'aime. Je tente d'appliquer une tactique que j'appelle Loving Kindness: amour bienveillant envers tous. Il s'agit de trouver quelque chose de beau dans ce bébé, pour le transformer. C'est très difficile, mais j'y arrive un peu, en observant la peau de ses tempes, fine et douce. Je m'extasie devant cette peau, qui le sauve. Il est beau, ce bébé, en fin de compte.
Les images commencent à partir dans tous les sens, ça va vers l'érotique, je me sens assez excité, agité, enthousiaste. Wow. Mais je veux dormir! Je veux faire des vrais rêves!
Je finit par m'endormir, une bonne heure après la prise, je pense.
Les rêves
Le premier rêve est celui qui pulse le plus. Intense, vivace, sauvage, vrai. Il m'a secoué, hé hé.
Je vais droit en Afrique, au fond d'un bus, pour retrouver la Femme que j'aime. Et elle est là. Nous nous sommes retrouvés. Nous sommes promis l'un à l'autre. Pendant ce rêve, rien de sexuel, mais beaucoup d'érotisme dans les affects. Des gros sentiments, avec en plus l'impression nette qu'on doit faire la révolution, et ce sur deux niveaux. Il nous faut faire la révolution, d'une en Afrique, terre exploitée et miséreuse; et de l'autre, il nous faut faire la révolution des cœurs, la révolution de l'amour, pour que les gens s'aiment les uns les autres, enfin. Et tout celà doit passer par nous, couple idéal, représentatif, mascotte de cette double révolution en marche.
Ce premier rêve est le moins fourni en détail, et le plus chargé en souffle mystique.
Deuxième rêve. On traverse le sahara du nord-ouest au sud-est (sans toucher la Corse). Nous voilà à dos de chameaux, et ce qui me marque le plus c'est que le chemin est tracé sur le sol. C'est un câble noir posé sur le sable et qu'il suffit de suivre (l'histoire de dit pas pourquoi il ne s'ensable pas). Il existe un autre câble-chemin dans le genre, secret, connu des seuls touaregs. Une fois arrivé à destination, on regarde en arrière, on regarde la carte, pour constater celà. Quelque part on se demande si on va faire demi-tour. Et on décide de faire demi-tour, de suivre le câble pour aller à une oasis. (dans ma tête j'ai toujours l'image de cette carte du Sahara, avec les câbles noirs, les zones avec de la végétation, et les oasis)
Troisième rêve. Nous voilà arrivés à l'oasis. Nous rencontrons une femme noire, qui sort d'un combat pour ses droit. Elle a été victime d'une injustice, elle est devenue aveugle pour avoir manipulé du méthanol sans précaution (dans la journée je m'étais renseigné sur les dangers du méthanol qui est un additif à l'alcool à 90° que je compte utiliser pour une autre extraction). Bref, elle a été trompée par son chef blanc, et ensuite s'est battue avec opiniâtreté pour obtenir gain de cause. Dans la foulée, elle a fondé une association de femmes africaines qui luttent pour leurs droit. Je les vois, elles travaillent mais elles sont libres. J'observe cette femme leader avec beaucoup de respect et de considération. Je lui parle aussi, je ne comprends pas grand-chose à ce qu'elle dit, on n'a pas la même langue. Mais l'essentiel n'est pas là. L'essentiel, c'est le combat.
Quatrième rêve. Je suis toujours en Afrique, j'imagine, dans un kébab exotique, où la plupart des gens sont noirs (j'imagine), et où ce sont des femmes qui tiennent les affaires. Mais rapidement, on passe à l'arrière-boutique et aux lions en cage.
Cinquième rêve. Derrière le kébab, il y a une grande cage avec plein de lions. La cage disparaît, on est plus dans un jardin où vivent les lions. Des femmes s'en occupent, et leurs font des câlins, des papouilles. Je leurs dit: "Mais ces lions font aux moins trois mètres de longueur!" On me dit: "Oh, mais c'est rien, ils sont gentils comme tout." Et une femme de marcher à la rencontre de l'un d'entre eux, de lui faire un grand câlin, et le lion de se laisser cajoler par la femme. Moi j'hallucine.
Allez, Stylo, il est temps de te réveiller. Hop on note tout ça.
Bon, déjà ça valide toutes ces conneries de caléa. C'est une affaire qui roule maintenant. Je pourrais tenter trois cuillères à soupes, peut-être, mais en attendant j'ai le truc dans un format présentable et que je pourrai montrer à mes amis en manque de sensations fortes.
Les rêves se tiennent en globalité. Il faudra en causer avec Galaad, mais à priori le thème de l'Afrique et des Noires représentent tout l'aspect inconscient et dark side de ma psyché. Bien sûr, ça a été initié probablement par mon voisin et les voix fortes de ses amis Africains, mais alors pourquoi des femmes? J'ai vu, dans la journée, une seule femme noire, étudiante évidemment. Je l'ai croisée dans le couloir, elle était super jolie, et heu, c'est tout.
En tout cas, une chose est sûre, je me souviendrai de ce rêve. Et puis, il va falloir que je sois plus honnête avec mon voisin pour lui dire quand le bruit me gêne et tout. Je ne m'en fais pas trop pour ça.