Auto-mutilation

C'est pas con du tout, c'est exactement ce que je fais pour arrêter, et en général avec du temps ça marche .
 
Pour stopper les TOC, je précnise 150mg de DMXE en IM dans la fesse, toute les 2h.

Tu seras tellement disso que t'auras oublié tes dents et le reste de ton corps, du coup problème réglé.
 
Para le forum t'attaque en justice pour conseil de produits, exercice illégal de la médecine et incitation à la consommation.
Ah et humour vraiment pourrave aussi.
 
LA CHAIR ET LE SANG
La première fois que j'ai quitté une fille je reçois le dimanche soir:
"J'ai fait une connerie"

J'ai cherché à savoir ce quelle avait fait sans réponses.
Alors je suis allé la voir elle était toute faible toute pâle et surtout toute ensanglantée.

C'est comme ça que j'ai passé la nuit suivante, 
après avoir fait une liste des végétaux du coin qui sont utile pour la résolution des plaies 
suite à d'intenses recherches sur internet, 
j'ai couru les parcs à la recherche de plantes:

astringentes (qui resserre les tissus) 

émollientes (qui adoucit la peau) et 

cicatrisantes (qui favorise la division des cellules)

Pour réaliser une potion avec toute les espèces récoltés.

J'ai aussi volé des aloès verra.

Il est 8h je n'ai pas dormis je vais la rejoindre à l'école.
Et là je la vois au loin embrasser un bon collègue.
O shit 
Bon elle a eu le temps de trouver quelque d'autre en un week end, c'est cool mais je vais pas la lâchée comme ça je l'aime trop.

Je m'approche, on est en retard en cours alors elle m'emmène dans les toilettes pour me montrer ses signatures de guerre.

Ou la 

Elle voulait ressemblait à Tigrou j'aurais du apporter du miel a la place.

Bon je sort ma potion mon coton mes aloès et je joue au docteur un peu comme ça vient en faisant le possible pour rester crédible.

Je me retourne vers elle qui est en train d'enlever son Jean (oui cette folle a mis un Jean)
Mon cœur bat plus fort d'un coup je vois sa culotte pour la première fois.
Je reste silencieux et j'applique d'abord la potion
Puis l'Aloès.

Grosse connerie parce que on s'est précipité en classe une fois terminé, et là où l'astringence aurait séché le sang, l'aloès a mêlé la plaie (réouverte par le gel) avec le jean.

À la pause on se rejoint pour voir l'état et impossible d'enlever le pantalon sans enlever les cicatrices.

Et ben je peut vous assurer que c'est la DERNIÈRE fois quelle s'est mutilée  HÉHÉHÉHÉHÉHÉ

La morale de l'histoire :
Tu peut te faire mal autant que tu veut.
Mais on peux te faire encore plus mal sans même le vouloir.
 
Oh merde c'est triste ces histoires de coeur brisé si ça fait mal a deux personnes en plus c'est deux fois pire, j'espère que ca va mieux
 
Tu l'as quittée alors que tu "l'aimes trop"?
J'ai du mal à suivre.
 
Je m'y connais pas trop mais l'amour m'a rarement semblé logique.
J'ai été en couple une fois, je ne ressentais pas vraiment d'amour contrairement a elle, et c'est pourtant elle qui a rompu et le plus souffert... enfin si c'est logique enfait
 
Etonnamment, entre deux nausées, j'ai eu un fou rire sur ce topic. ^^

J'ai envie de dire que si on se retrouve tous ici c'est qu'il y a bien une raison et que finalement je ne suis pas vraiment surpris...
 
Qu'entends-tu par là?...
 
Grosse connerie parce que on s'est précipité en classe une fois terminé, et là où l'astringence aurait séché le sang, l'aloès a mêlé la plaie (réouverte par le gel) avec le jean.

Pour de vrai, vous n'avez pas pensé à utiliser... des pansements ? :-s
 
L'amour c'est comme un foyer. Quand il y'a des braises on peut l'entretenir et en profiter.

Je l'ai quitté parce que je supportais pas qu'elle m'ignore pour papillonner. 
Maintenant on se voit de temps en temps.

Oui, deux cerveaux et on a pas penser a mettre des pansement.
 
Tombée par hasard sur cette petite étude ethnographique de forums d'auto-mutilation :


Les précédents modèles de traitement thérapeutique des pratiques d’automutilation étaient basés sur des approches psycho-médicales individualistes, qui tendaient à isoler et à stigmatiser les personnes pratiquant diverses blessures auto-infligées comme les coupures ou les brûlures. Dès le début des années 2000, l’apparition de communautés en ligne consacrées à cette pratique, qui se développent de façon spectaculaire au cours de la première décennie du XXIe siècle, présente aux individus une diversité de groupes qu’ils peuvent rejoindre et dans lesquels ils peuvent évoluer au cours de leurs carrières d’automutilation. Ces groupes proposent à leurs membres un ensemble de normes et de valeurs alternatives concernant l'automutilation, ce qui leur permet de définir et de « normaliser » leur pratique, d’obtenir du soutien, ou encore d’avoir accès à une gamme de techniques pour lutter contre elle. Dans cet article, nous examinons les différentes manières dont les personnes participent à ces communautés en ligne, les rapports entre mondes en ligne et face-à-face, et les effets que produit Internet sur l'automutilation. Nous concluons par une discussion sur les effets instrumentaux et expressifs des groupes de soutien à destination des personnes qui s’automutilent et la façon dont ces groupes contribuent à « normaliser » ce comportement et à favoriser un moral passage au sens de Gusfield.

Ce qui m'a le plus intéressé, c'est dans les parties 1 et 3, la discussion autour de la régulation de tels forum : le risque d'émulation, de compèt' entre les membres. Y'a des parallèles à faire avec nos règles autour de l'apologie, des live TR...
Et partie 2, un passage sur une stratégie de normalisation qui consiste à médicaliser la pratique de l'AM en la présentant comme une maladie, une addiction. Les personnes qui souscrivent à cette stratégie ont une position plutôt passive par rapport à leur pratique, "je le fais parce que je n'ai pas le choix", alors que d'autres stratégies peuvent consister à revendiquer un choix et à apprendre à en user.
 
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