Bobby Tchang
Glandeuse Pinéale
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Bonjour tout le monde! Il est enfin temps de vous partager une expérience qui fut mienne.
Date : mardi 23 octobre 2012
Produit : 25I-NBOME
Dose : 600µ, sublingual
Pour le set et setting, tout était parfait (enfin je le croyais ainsi) : un pote venait de recevoir des buvards de 25I-NBOME, dosé à 1200µ / l'unité, on fait une soirée pour les essayer dans la maison de ses parents (qui n'étaient pas là naturellement), loin, dans la banlieue parisienne, genre pas beaucoup d'habitants, la campagne quoi. C'est une maison où on a déjà fait des soirées sous LSD absolument magnifiques, enfin bref un bon endroit pour essayer cette nouvelle substance quoi
Ce soir, on est 7 à la soirée : Deux gars et une fille qui ne vont rien prendre (appelons les garçons B et C car ils sont décisifs dans ce qui va se passer dans cette soirée), l'hôte, un autre pote, ma copine de l'époque et moi. Nous sommes donc 7 en tout et 4 à prendre le produit. ---> première erreur, gros gros décalage.
Alors on gobe le produit vers 23h30 (élément important aussi) quand les 3 qui n'allaient rien prendre n'étaient pas encore arrivés. Par mesure de précaution, je décide de prendre la moitié du buvard, car j'avais fait un an plutôt un très très violent bad trip au LSD où j'ai voulu me tuer (j'en ferais un TR aussi!) enfin bref peur de retomber dans ce bad trip alors on divise la dose par deux. On laisse bien pendant 20 minutes sous la langue, ça l'anesthésie pas mal, c'est bizarre. Et pendant une demi-heure, on a enchainé les joints, en mode vraiment violent, une herbe vraiment très forte, enfin bref groooosse fonsdée dans la gueule quoi.
Nos 3 compères arrivent vers 23h50, ça me fait trop plaisir de revoir B car c'est un ancien pote que je n'avais pas vu depuis longtemps, on parle de souvenirs qu'on a vécu ensemble, on rigole pas mal, bonne ambiance dans la baraque. Ca fume toujours à balle.
Petit récapitulatif : prise du produit à 23h30, les potes arrivent à 23h50, et de 23h30 à 00h00 on fume comme des lards.
Vers 00h00, j'étais entrain de parler avec mon pote B et puis d'un coup gros trou noir, j'ai une grosse grosse montée de chaleur, j'entends sa voix qui résonne dans mon crane. Je vais dans la cuisine, j'essaie de comprendre ce qu'il se passe. Je me dis que le produit monte. Et violemment. Je ne m'attendais pas du tout à ça. J'appelle ma copine, et lui dit que je me sens mal et que j'ai besoin de m'aérer. Alors on sort (je suis pied nu et torse poil évidemment, en octobre, mais je ne sentais pas du tout le froid). On va se poser sur un banc un peu plus loin, et je déphase (ou phase, plutôt). On rigole un petit peu de cette montée surprenante, elle a plus ou moins ressenti la même chose. On décide de revenir à la maison pour motiver des gens à aller se caler plus loin car il y'a un très bel étang avec des canards, des cygnes
mais pendant ce petit retour 40 secondes même pas, je ressens quelque chose de bizarre, une étrange sensation du style (ça peut pas s'arrêter là)...
Finalement, seuls B et C (qui n'ont rien pris) décident de bouger. Donc on entame la descente vers le point d'eau, et c'est dans une toute petite ruelle, et la résonance est monstrueuse. Elle me perturbe grandement. Soudain, ma copine s'arrête, montre le mur du doigt, et me dis "regarde comment il bouge le mur!" et là je le regarde deux secondes, et me rends compte que je commence à avoir des hallucinations visuelles vraiment forte, et pas des bonnes hallus: c'était malsain. Le mur se transformait en bulles, mais très très bizarrement. Très "virtuel". Donc je lâche un faux rire (ça m'a mis encore plus mal) et je continue mon chemin.La parano monte.
Lorsqu'on arrive près de l'étang, je dis à mes deux potes "wah, je commence vraiment à être à balle d'hallus". Et là C me dis une phrase qui m'a encore plus fait baddé : "t'inquiètes des hallus tu vas en avoir."
On arrive à l'étang, C jète des cailloux dans l'eau, et moi ça me met encore plus mal à l'aise, du style "mais pourquoi il fait ça? je comprends pas!" alors je prends ma copine à l'écart (chose que j'ai horreur de faire, car si tu as quelque chose à dire tu le dit et voilà. mais là je pouvais vraiment pas, et ça m'a encore fait plus peur.), et je lui dit qu'il faut qu'on parte, qu'on aille autre part mais sans eux, car je commence vraiment à péter un câble dans ma tête. Elle me demande comment on va leur dire, et je lui réponds "t'inquiètes", tout en ne sachant pas comment j'allais gérer ce soucis, mais il fallait vraiment qu'on bouge.
Alors on revient vers mes potes, et je leur dis qu'on va rentrer à la maison en fait (en espérant qu'il reste à l'étang, mais non en fait...) (alors qu'on y est depuis 3 minutes même pas...). Donc on bouge tous, et c'était vraiment malsain comme situation car mon pote C me regardait, il savait qu'il y avait quelque chose de bizarre, et moi je savais qu'il savait, et on savait tous que je savais qu'il savait et c'était vraiment putain de glauque. Au bout d'un moment je craque et leur dit : "bon les gars je me sens mal la, avec ma copine on va aller marcher". Mon pote B me réponds : "pas de problème, vous avez de l'eau, à manger?" "oui oui t'inquiètes pas!" "ok, si t'as un problème t'hésite pas à appeler hein" (merci mec d'ailleurs, ça m'a vite fait rassuré
)
Donc on commence à marcher, et elle me dit : "qu'est-ce qu'il y a? pourquoi tu te sens mal? décris moi ce que tu ressens" et j'étais absolument incapable de répondre. Je pétais juste un plomb, gros gros bad trip, tous mes sens en alerte, le coeur qui bat la chamade, de violentes hallucinations visuelles, sensorielles et auditives, enfin bref hardcore. Je lui dis qu'on va aller à la forêt et que ... et que je sais pas.
On arrive à la forêt vers minuit et demi; et là s'ensuit un heure et demi de bad, allongé dans l'herbe, à péter un plomb, arracher des touffes d'herbes, trembler. Les arbres me faisaient atrocement peur, mes hallus les déformaient horriblement. Ma copine essayait de me calmer, mais rien à y faire. D'un coup je me lève, je hurle de toutes mes forces, d'une manière vraiment démentielle, ma copine à très peur pour moi. Je lui dis que j'en ai RAS LE C** D'ETRE BLOQUE DANS CETTE BOUCLE DE M****, alors on bouge marcher. (je lui ai même demandé d'appeler les pompiers pour qu'ils me donnent un benzo ou quoi, mais heureusement, heureusement elle m'a dis "mais t'es pas sérieux quand même?".)
On commence à marcher dans la forêt, et là elle m'arrête et me demande de repartir en arrière car la forêt la met mal à l'aise dans le noir. Alors on va se poser à une table de pic-nic , et la torture continue. Au bout d'un moment, j'ai une pensée qui me fait sourire, mais la puissance du nbome reprend aussitôt le contrôle. J'étais perdu. Perdu dans la matrice virtuelle de ce produit. Aucun échappatoire. Les hallus étaient chimiques, c'était vraiment dégueulasse. Ma copine me demande si c'est pas encore fini, parce que là ça va faire bien 3 heures que je bad. Et 3 heures, c'est long. Surtout quand tu es à balle d'hallucinogène. Je lui réponds que non.
J'en ai marre. Je veux rentrer à la maison. On entame la marche, je sens que la puissance du bad se calme un peu, mais je badde toujours. On arrive chez mon pote vers 3h15, je lui demande si je peux me caler dans un pieux, et il a tout de suite compris que ça n'allait pas, et me montre la chambre de sa mère. Mes hallus sont toujours aussi violentes, et je supporte pas regarder les autres personnes présentes, je me sens coupable, leur regard accusateur me perfore l'esprit.
Avec ma copine on va se poser dans la chambre. Je tremble. Je mets un peu de musique (les Doors, haha.). Les solos de guitare de Krieger et la voix de Morrison me mettent d'autant plus mal. Très très psyché. Au bout de 30 minutes, durant lesquelles j'étais allongé à coté de ma copine, perdu dans mes pensées les plus profondes, les plus dures, les plus terrifiantes, je m'aperçois que ma douce s'est endormi. Et sur le coup, ça me fait rire. Comment est-ce possible de dormir, alors que tu es perché à un hallucinogènes? Avec beaaaaaucoup d'hallus?
Mais le bad retombe. Comment faire pour en sortir? LA BOUCLE. IL FAUT SORTIR DE LA BOUCLE. mais je. non. Je peux pas sortir. Je tente de me résonner : "tu es en Bad trip, tu as déjà vécu ça. Il faut que tu attendes". Et là, je trouve enfin la clé pour sortir du bad trip : "ok, il faut que j'attende. Mais pourquoi pas rire pendant cette attente?"
Et immédiatement le bad s'évapore. Je ris. Je ris à en pleurer. Je réveille ma copine, la prends dans mes bras. Je suis enfin sorti de ce bad trip!!!
La fin de soirée se passera avec elle, dans la chambre, à parler de tel ou tel sujet. De la vie. Avec le sourire aux lèvres.
Conclusion : j'ai baddé pendant 4 heures, avec un produit qui m'a énormément surpris (et pas dans le bon sens). Montée très agressives à mon goût. chaleur, tachycardie, angoisse, parano.
En fait c'était vraiment un cauchemar parce que tout ce qu'il se passait me faisait badder de plus en plus. (le regard des gens, mes réactions, ce qu'ils me disaient). TOUT me renforçait dans mon bad. A chaque fois que je regardais l'heure sur l'ipod de ma copine, je me disais "ça fait exactement X que je badde!" car j'ai commencé à badder à partir de 00h00 pile... je vous raconte pas l'horreur de ça. " son IPod est synchronisé avec mon bad! c'est un signe que c'est la fin! merde!"
Enfin bref, le soleil brille toujours, et les oiseaux continuent de chanter!
Merci d'avoir pris la patience de lire ce TR.
Date : mardi 23 octobre 2012
Produit : 25I-NBOME
Dose : 600µ, sublingual
Pour le set et setting, tout était parfait (enfin je le croyais ainsi) : un pote venait de recevoir des buvards de 25I-NBOME, dosé à 1200µ / l'unité, on fait une soirée pour les essayer dans la maison de ses parents (qui n'étaient pas là naturellement), loin, dans la banlieue parisienne, genre pas beaucoup d'habitants, la campagne quoi. C'est une maison où on a déjà fait des soirées sous LSD absolument magnifiques, enfin bref un bon endroit pour essayer cette nouvelle substance quoi

Ce soir, on est 7 à la soirée : Deux gars et une fille qui ne vont rien prendre (appelons les garçons B et C car ils sont décisifs dans ce qui va se passer dans cette soirée), l'hôte, un autre pote, ma copine de l'époque et moi. Nous sommes donc 7 en tout et 4 à prendre le produit. ---> première erreur, gros gros décalage.
Alors on gobe le produit vers 23h30 (élément important aussi) quand les 3 qui n'allaient rien prendre n'étaient pas encore arrivés. Par mesure de précaution, je décide de prendre la moitié du buvard, car j'avais fait un an plutôt un très très violent bad trip au LSD où j'ai voulu me tuer (j'en ferais un TR aussi!) enfin bref peur de retomber dans ce bad trip alors on divise la dose par deux. On laisse bien pendant 20 minutes sous la langue, ça l'anesthésie pas mal, c'est bizarre. Et pendant une demi-heure, on a enchainé les joints, en mode vraiment violent, une herbe vraiment très forte, enfin bref groooosse fonsdée dans la gueule quoi.
Nos 3 compères arrivent vers 23h50, ça me fait trop plaisir de revoir B car c'est un ancien pote que je n'avais pas vu depuis longtemps, on parle de souvenirs qu'on a vécu ensemble, on rigole pas mal, bonne ambiance dans la baraque. Ca fume toujours à balle.
Petit récapitulatif : prise du produit à 23h30, les potes arrivent à 23h50, et de 23h30 à 00h00 on fume comme des lards.
Vers 00h00, j'étais entrain de parler avec mon pote B et puis d'un coup gros trou noir, j'ai une grosse grosse montée de chaleur, j'entends sa voix qui résonne dans mon crane. Je vais dans la cuisine, j'essaie de comprendre ce qu'il se passe. Je me dis que le produit monte. Et violemment. Je ne m'attendais pas du tout à ça. J'appelle ma copine, et lui dit que je me sens mal et que j'ai besoin de m'aérer. Alors on sort (je suis pied nu et torse poil évidemment, en octobre, mais je ne sentais pas du tout le froid). On va se poser sur un banc un peu plus loin, et je déphase (ou phase, plutôt). On rigole un petit peu de cette montée surprenante, elle a plus ou moins ressenti la même chose. On décide de revenir à la maison pour motiver des gens à aller se caler plus loin car il y'a un très bel étang avec des canards, des cygnes

Finalement, seuls B et C (qui n'ont rien pris) décident de bouger. Donc on entame la descente vers le point d'eau, et c'est dans une toute petite ruelle, et la résonance est monstrueuse. Elle me perturbe grandement. Soudain, ma copine s'arrête, montre le mur du doigt, et me dis "regarde comment il bouge le mur!" et là je le regarde deux secondes, et me rends compte que je commence à avoir des hallucinations visuelles vraiment forte, et pas des bonnes hallus: c'était malsain. Le mur se transformait en bulles, mais très très bizarrement. Très "virtuel". Donc je lâche un faux rire (ça m'a mis encore plus mal) et je continue mon chemin.La parano monte.
Lorsqu'on arrive près de l'étang, je dis à mes deux potes "wah, je commence vraiment à être à balle d'hallus". Et là C me dis une phrase qui m'a encore plus fait baddé : "t'inquiètes des hallus tu vas en avoir."
On arrive à l'étang, C jète des cailloux dans l'eau, et moi ça me met encore plus mal à l'aise, du style "mais pourquoi il fait ça? je comprends pas!" alors je prends ma copine à l'écart (chose que j'ai horreur de faire, car si tu as quelque chose à dire tu le dit et voilà. mais là je pouvais vraiment pas, et ça m'a encore fait plus peur.), et je lui dit qu'il faut qu'on parte, qu'on aille autre part mais sans eux, car je commence vraiment à péter un câble dans ma tête. Elle me demande comment on va leur dire, et je lui réponds "t'inquiètes", tout en ne sachant pas comment j'allais gérer ce soucis, mais il fallait vraiment qu'on bouge.
Alors on revient vers mes potes, et je leur dis qu'on va rentrer à la maison en fait (en espérant qu'il reste à l'étang, mais non en fait...) (alors qu'on y est depuis 3 minutes même pas...). Donc on bouge tous, et c'était vraiment malsain comme situation car mon pote C me regardait, il savait qu'il y avait quelque chose de bizarre, et moi je savais qu'il savait, et on savait tous que je savais qu'il savait et c'était vraiment putain de glauque. Au bout d'un moment je craque et leur dit : "bon les gars je me sens mal la, avec ma copine on va aller marcher". Mon pote B me réponds : "pas de problème, vous avez de l'eau, à manger?" "oui oui t'inquiètes pas!" "ok, si t'as un problème t'hésite pas à appeler hein" (merci mec d'ailleurs, ça m'a vite fait rassuré

Donc on commence à marcher, et elle me dit : "qu'est-ce qu'il y a? pourquoi tu te sens mal? décris moi ce que tu ressens" et j'étais absolument incapable de répondre. Je pétais juste un plomb, gros gros bad trip, tous mes sens en alerte, le coeur qui bat la chamade, de violentes hallucinations visuelles, sensorielles et auditives, enfin bref hardcore. Je lui dis qu'on va aller à la forêt et que ... et que je sais pas.
On arrive à la forêt vers minuit et demi; et là s'ensuit un heure et demi de bad, allongé dans l'herbe, à péter un plomb, arracher des touffes d'herbes, trembler. Les arbres me faisaient atrocement peur, mes hallus les déformaient horriblement. Ma copine essayait de me calmer, mais rien à y faire. D'un coup je me lève, je hurle de toutes mes forces, d'une manière vraiment démentielle, ma copine à très peur pour moi. Je lui dis que j'en ai RAS LE C** D'ETRE BLOQUE DANS CETTE BOUCLE DE M****, alors on bouge marcher. (je lui ai même demandé d'appeler les pompiers pour qu'ils me donnent un benzo ou quoi, mais heureusement, heureusement elle m'a dis "mais t'es pas sérieux quand même?".)
On commence à marcher dans la forêt, et là elle m'arrête et me demande de repartir en arrière car la forêt la met mal à l'aise dans le noir. Alors on va se poser à une table de pic-nic , et la torture continue. Au bout d'un moment, j'ai une pensée qui me fait sourire, mais la puissance du nbome reprend aussitôt le contrôle. J'étais perdu. Perdu dans la matrice virtuelle de ce produit. Aucun échappatoire. Les hallus étaient chimiques, c'était vraiment dégueulasse. Ma copine me demande si c'est pas encore fini, parce que là ça va faire bien 3 heures que je bad. Et 3 heures, c'est long. Surtout quand tu es à balle d'hallucinogène. Je lui réponds que non.
J'en ai marre. Je veux rentrer à la maison. On entame la marche, je sens que la puissance du bad se calme un peu, mais je badde toujours. On arrive chez mon pote vers 3h15, je lui demande si je peux me caler dans un pieux, et il a tout de suite compris que ça n'allait pas, et me montre la chambre de sa mère. Mes hallus sont toujours aussi violentes, et je supporte pas regarder les autres personnes présentes, je me sens coupable, leur regard accusateur me perfore l'esprit.
Avec ma copine on va se poser dans la chambre. Je tremble. Je mets un peu de musique (les Doors, haha.). Les solos de guitare de Krieger et la voix de Morrison me mettent d'autant plus mal. Très très psyché. Au bout de 30 minutes, durant lesquelles j'étais allongé à coté de ma copine, perdu dans mes pensées les plus profondes, les plus dures, les plus terrifiantes, je m'aperçois que ma douce s'est endormi. Et sur le coup, ça me fait rire. Comment est-ce possible de dormir, alors que tu es perché à un hallucinogènes? Avec beaaaaaucoup d'hallus?
Mais le bad retombe. Comment faire pour en sortir? LA BOUCLE. IL FAUT SORTIR DE LA BOUCLE. mais je. non. Je peux pas sortir. Je tente de me résonner : "tu es en Bad trip, tu as déjà vécu ça. Il faut que tu attendes". Et là, je trouve enfin la clé pour sortir du bad trip : "ok, il faut que j'attende. Mais pourquoi pas rire pendant cette attente?"

La fin de soirée se passera avec elle, dans la chambre, à parler de tel ou tel sujet. De la vie. Avec le sourire aux lèvres.
Conclusion : j'ai baddé pendant 4 heures, avec un produit qui m'a énormément surpris (et pas dans le bon sens). Montée très agressives à mon goût. chaleur, tachycardie, angoisse, parano.
En fait c'était vraiment un cauchemar parce que tout ce qu'il se passait me faisait badder de plus en plus. (le regard des gens, mes réactions, ce qu'ils me disaient). TOUT me renforçait dans mon bad. A chaque fois que je regardais l'heure sur l'ipod de ma copine, je me disais "ça fait exactement X que je badde!" car j'ai commencé à badder à partir de 00h00 pile... je vous raconte pas l'horreur de ça. " son IPod est synchronisé avec mon bad! c'est un signe que c'est la fin! merde!"
Enfin bref, le soleil brille toujours, et les oiseaux continuent de chanter!
Merci d'avoir pris la patience de lire ce TR.