Psychonaut

Version complète : Est-on moins créatif·e sans drogue ?
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(18/07/2023 00:57)forêt a écrit : [ -> ]j'ai l'impression d'avoir perdu ma creativité. Ça reviendra sans doute dans deux semaine ou quatres...enfin j'espère.
c'est revrssible j'en suis sur, mais es ce que ce ne serrais pas réelle, perso quand j'ais commencer je fumais et hop j'avais des idées qui fusais, mais à force d'abuser un coté "stoned bizzarre" avais pris le dessus......  apres l'autre phase c'est le joint qui fait autant d'éffet qu'une clope.
forêt a écrit :Et le cannabis rend tout ca (qui est tres toxique) ...
Ah la ces oeuvres d'arts infinies qui défilent dans ma tête... Maintenant que j'ai arrêté (oui je sais après 48h on peut pas vraiment dire qu'on a arrêté mais j'me conditionne) j'ai l'impression d'avoir perdu ma creativité. Ça reviendra sans doute dans deux semaine ou quatres...enfin j'espère.


Ne doute pas sur ta capacité de création, ça reste toujours là, quelque part dans ton cerveau. Une fois que les neurones dédiés à ta pratique se remettrons en route, tu redeviendra créatif comme dans le passé.
Le truc badant c'est que sans beuh faut la travailler la créativité. Depuis que j'ai arrêté j'ai l'impression d'avoir tout le temps la tête vide, et que je dois aller chercher super loin en moi-même pour trouver des idées nouvelles, et plus généralement cet état de flow poétique où les concepts se combinent à volonté
Citation :Le truc badant c'est que sans beuh faut la travailler la créativité. Depuis que j'ai arrêté j'ai l'impression d'avoir tout le temps la tête vide, et que je dois aller chercher super loin en moi-même pour trouver des idées nouvelles, et plus généralement cet état de flow poétique où les concepts se combinent à volonté

Au risque de sembler cliché je ne sais pas a quel point l'inspi de la beuh est illusoire.

Le THC et les autres noid psychoactifs remplissent mon imaginaire de scénarios de ouf type SF ou Horreur ou juste des tranches de vies bien bordéliques , bref la fiction que j'aime .

Un peu la meme pour la sensibilité quand j écris de la poésie ou fait du bruit .

Certes ça viens plus vite avec les cannabinoides, mais j'ai l'impression qu'en me creusant suffisamment la tête, mes idées créatives sont similaires sobres ou sous THC etc, ça me met juste plus de temps a les chercher sobre .

Ou peut-être qu'a partir d'un certain nombre d'expériences avec une drogue ca y est elle a ouvert ce qu'elle pouvait dans notre psyché @forêt , tu les oublies les idées que tu avais sous cannabis ? Perso ça fait partie du peu de chose dont je me rappelle facilement pas très utile, mais j'ai tendance à prendre les *pauses* ou réductions de ma consommation pour justement mettre en oeuvre ces fantasmes cannabiques .
Bah comme tu dis faut se creuser la tête, et parfois beaucoup. Ca a le mérite d'être moins brouillon au moins.
(18/07/2023 18:26)Acacia a écrit : [ -> ]mais j'ai tendance à prendre les *pauses* ou réductions de ma consommation pour justement mettre en oeuvre ces fantasmes cannabiques .

une autre solution trouver par filousky du forum psychoactif: il se tape des quelques semaines avec de la beuh faible en thc (si ça existe encore) genre 7% je crois, ça permet de fumer,  tout en baissant ça tolérance, et en prime pas de manque avec des inssomnie, traznspiration et rève chelou, inconvenien , faut autoproduire car avec les carrotte au cbd, faut autoproduire, enfin dans l'absolue faut autoproduire!

la seul solution c'est l'autoproduction
(18/07/2023 18:26)Acacia a écrit : [ -> ]ou fait du bruit.

C'est quoi le bruit ? Tu fais un peu de musique ?
(18/07/2023 21:01)Mr Sandman a écrit : [ -> ]
(18/07/2023 18:26)Acacia a écrit : [ -> ]ou fait du bruit.

C'est quoi le bruit ? Tu fais un peu de musique ?
si tu veux on s'y lmet à deux et je fais l'odeur!

je veux bien que ce soit moi qui prorte le masque du demon de jc cette fois.
Perso, je peux en parler de l'inspiration et du manque d'inspiration. Je suis toujours sur le 1er chapitre de mon livre.

Je rapelle, je suis chez ma mère depuis bientôt 2 mois, donc j'ai juste fumé très occasionnellement du bedo (mais c'était réservé à mes longues ballades sportives). Donc dans mon cas precis bedo n'a été utile pour l'inspiration.

Et on a les idées plus claires, c'est "juste" la ritaline qui m'aide à focus.

Par contre je vais reprodder, mais de façon homéopathique, j'arrive pas à passer du côté sobre de la force, tout comme vous.

Mais je persiste, ceux qui pensent que le côté "nootropique" du bedo ou d'autre chose, c'est de la branlette mentale.

On est 100% productif sain.

Le reste c'est des vues de l'esprit, des chimères, un refuge psychologique.
Citation :C'est quoi le bruit ? Tu fais un peu de musique ?

Oui mais j'appelle ça du bruit car je m en veux de toujours avoir été nul à chier en la matière malgré entrainement bien que je sois loin d etre pro de l autodiscipline ...

A 11 ans j ai eu la guitare électrique de mon père mais j'ai fait l'atrocité de la massacrer sur mon sol en plein *bad* de 3-HO-PCP y'a quelques années... j y repense souvent avec tristesse c'était une vielle guitare électrique a l ancienne en bois clair abimé Ibanez ... et des stickets rigolos

Oui j'ai réussi a éclater le corps d'une guitare électrique ca rend puissant le PCP

Mais j ai toujours eu + d'affinité naturelle pour les claviers .

En ce moment je m'amuse un peu sur garage band mais j ai du mal a m écouter pourtant j adore la noise et l'indus et le black je devrais pas etre difficile ...

C'est plus thérapeutique qu'artistique en vrai mes sons récents parlent de ma période sombre de dépression abus de benzo et dissos principalement et pétage de câbles genre casser cette pauvre guitare de papa ;(

https://miprocine.bandcamp.com/album/let...-go-to-bed

C une ref au son des Cure et a mes insomnies le titre de l album . Le titre Illisible c'est Imovane (zopiclone) 38mg'nMornin Coffe ^^"

*Don´t mock me I'm a just another lost teen on benzos and weed seeking paradise in Acids*
Cool la 1e track
(18/07/2023 20:49)Biquette a écrit : [ -> ]Bah comme tu dis faut se creuser la tête, et parfois beaucoup. Ca a le mérite d'être moins brouillon au moins.

Je crois que c'est un peu une illusion la créativité et les prods, fin, perso j'ai toujours eu que des idées au mieux moyennes sous prods. mes moments eureka ont toujours été sobres (mais est ce qu'ils ont pas été amenné par quelque chose de non sobre avant ? mystère). En tout cas, je me sens plus créatif sobre.
D'accord pour les idées moyennes, voire carrément nazes des fois. Parfois brillantes. Pas d'accord pour l'illusion, les 3/4 de mes notes sur mon tel viennent de flashs créatifs sous prods. Je suis juste dans un autre état de conscience avec les pensées qui fusent, qui mélangent des choses éloignées. Quand je suis sobre j'ai l'impression d'avoir l'encephalogramme plat - d'ailleurs on me fait souvent la remarque que je m'amène pas beaucoup de conversation, en effet c'est parce que j'ai pas grand chose qui me passe par le crâne.

L'illusion pour moi c'est justement la sensation d'eurêka, où tu crois avoir eu une révélation, puis quand tu reviens dessus sobre ça paraît plus aussi bien. Mais ça ne veut pas dire que je n'ai pas fait preuve de créativité pour amener cet eurêka.

Peut-être que c'est juste mon cas après. Ca fait tellement d'années que je m'exerce plus sur ces choses là, forcément j'ai l'impression de devoir aller chercher super loin. L'ébullition mentale sous prod fait juste remonter à la surface des idées que j'ai déjà, juste ça vient tout seul quoi
Pour moi ce que les prod changent à la créativité c'est la facilité et la vitesse avec laquelle j'arrive avec une idée, mais ça ne semble pas changer leur qualité, contenu je veux dire, je l'exécuteront mieux sobre (l'idée) .

Comme tu dis Biquette les prod ca fait surtout faire remonter que des choses qu'on a déjà en sois ...

Sinon, pour écrire par exemple, parfois, je vais avoir 0 idée et me mettre a écrire du n'importe quoi sans plan, et c'est l'acte d écrire + mes premières phrases semi random qui suffisent a m'inspirer !
Ah ça pour l'exécution je suis d'accord, quoiqu'un petit peu de cannabis ou d'alcool ça m'aide bien à me lâcher pour jouer de la musique avec d'autres gens.
Pour ma part, ça dépend des substances, mais les idées vont de manière générale être plus nombreuses. Sans être forcément meilleures en moyenne. Mais à condition de noter ou s'en souvenir et de faire le tri sobre ensuite, ça peut en effet fournir des idées intéressantes.

Sous psyché (et parfois disso, mais plus rare) je vais souvent être attentif à certains détails que je remarque moins, que ce soit dans mes propres créations ou dans d'autres créations. Ce qui peut me pousser à prendre en compte de nouveaux paramètres auxquels je ne prêtais pas attention précédemment.

@Acacia, franchement c'est propre ton son, le 1er morceau en particulier est bien sympa (écouté que les 4 premiers). Question bête, c'est quoi snociscape ? :D
Merci du retour Biquette et Foret ça fait plaisir ^^

Euh une faute de frappe sur *SonicScape* , je crois même pas que ce soit un vrai mot anglais, plus un néologisme entre Sonic de *sonor* et Landscape *Paysasage sonore* ?
(18/07/2023 18:26)Acacia a écrit : [ -> ]tu les oublies les idées que tu avais sous cannabis ? Perso ça fait partie du peu de chose dont je me rappelle facilement pas très utile, mais j'ai tendance à prendre les *pauses* ou réductions de ma consommation pour justement mettre en oeuvre ces fantasmes cannabiques .

Non, je ne les oublies pas, j'ai une très bonne mémoire sous prod en général.
Par contre mes idées que je vis littéralement sous bedo n'ont plus la même saveur sans. Ca peut être de bonnes ou de mauvaise idée, sous hashish ça fait comme un film dans lequel je serais plongé corps et âme. Et une fois redescendu je rentre plus dans le film.
En parlant de film ça me fait pareil quand j'en regarde un justement ; sous hashish je suis plongé dedans, sans j'ai du mal a me focus sur l'histoire. Par contre sans hash j'ai une meilleur analyse du scénario.
(19/07/2023 00:01)Acacia a écrit : [ -> ]C une ref au son des Cure et a mes insomnies le titre de l album . Le titre Illisible c'est Imovane (zopiclone) 38mg'nMornin Coffe ^^"

Pour l'instant c'est justement ma préféré. Elle me fait penser à du BOC dans la vibe. En tout cas j'aime bien le côté expérimental de tes tracks.
(19/07/2023 00:01)Acacia a écrit : [ -> ] https://miprocine.bandcamp.com/album/let...-go-to-bed

Je trouve ça chouette. Je n'ai pas tout écouté, mais celle ci oui. Je dirais que c'est "weird" dans le budget n sens que je lui attribue, et c'est vachement plus apaisant que tous les trucs cools que j'ai encore en tête après une nuit de non sommeil.
"Le terme tachypsychie provient des mots grecs « tachy », qui signifie rapide et « psyche » qui signifie âme. Il s'agit non pas d'une maladie, mais d'un symptôme psychopathologique caractérisé par une accélération anormale du rythme de la pensée et des associations d'idées créant un état de surexcitation "
L'état de base de n'importe quel PCP-head donc :D
bbas les stims heads aussi!
(19/07/2023 09:34)Biquette a écrit : [ -> ]D'accord pour les idées moyennes, voire carrément nazes des fois. Parfois brillantes. Pas d'accord pour l'illusion, les 3/4 de mes notes sur mon tel viennent de flashs créatifs sous prods. Je suis juste dans un autre état de conscience avec les pensées qui fusent, qui mélangent des choses éloignées. Quand je suis sobre j'ai l'impression d'avoir l'encephalogramme plat - d'ailleurs on me fait souvent la remarque que je m'amène pas beaucoup de conversation, en effet c'est parce que j'ai pas grand chose qui me passe par le crâne.

L'illusion pour moi c'est justement la sensation d'eurêka, où tu crois avoir eu une révélation, puis quand tu reviens dessus sobre ça paraît plus aussi bien. Mais ça ne veut pas dire que je n'ai pas fait preuve de créativité pour amener cet eurêka.

Peut-être que c'est juste mon cas après. Ca fait tellement d'années que je m'exerce plus sur ces choses là, forcément j'ai l'impression de devoir aller chercher super loin. L'ébullition mentale sous prod fait juste remonter à la surface des idées que j'ai déjà, juste ça vient tout seul quoi

C'est surement très personnel ouais. Après c'est aussi quelque chose qui s'entraine la "créativité" a mon sens. L'avantage des prods chez moi, c'est d'oser plus en ayant une plus faible inhibition, mais pareil je pense que ça se travaille (en tout cas j'en ai l'imrpession pour moi)
A l’époque où je prenais de la codéine j’écrivais de meilleurs dialogues. Et j’ai écris de chouettes poésies sous zolpidem. Parfois, en retournant mentalement dans le headspace de ce dernier, j’écris des trucs qui s’en rapprochent. Ça me rend bien plus fièr·e.
Ecrire sous downer aussi c'est un cheat code ... que ce soit opi, alcool ou benzo chez moi ...
Juste avec l'alcool et les benzo ça peut etre difficile de se relire ^^
Je pense que chaque produit a son utilité dans le processus créatif mais il faut apprendre à s'en servir quoi.

Je sais que j'ai déjà noté des trucs franchement intelligents sous psyché mais il fallait que je développe le reste de la pensée une fois sobre pour que ça ressemble à quelque chose de vraiment intéressant.
Je sais aussi que si je prend mon appareil photo pendant un trip je vais obligatoirement en ressortir 3/4 photos vraiment sympa que j'aurais jamais faites sobre. Pareil avec la penture, parfois les étoiles s’alignent (bon ok c'est rare mais ça arrive).
Je sais que sous zolpi ou forte dose de benzo ça brise beaucoup de barrière chez moi mais il faut réécrire le lendemain pour que ce soit compréhensible le lendemain.
Mais pour moi le top (si on peut vraiment dire ça) c'est les fameuses "rêveries opiacés", sans déconner si j'étais scénariste ou écrivain je serais surement jamais à court d'idées.

Bref comme d'hab faut voir ça comme des outils et apprendre à s'en servir/ les apprivoiser. SI tu y arrives tu deviens une sorte de Stephen King 2.0 j'imagine.
Puisque c'est devenu le sujet du moment :

"D’une manière tout à fait conventionnelle, le cannabis me provoque une sensation physique agréable, une certaine euphorie, et surtout une accélération de la pensée, qu’on nomme paraît-il tachypsychie. Ce mélange a tendance à donner lieu à une certaine inspiration artistique, dans tous les domaines ; cependant, elle s’oriente pour ainsi dire toujours dans une direction spécifique, celle du grotesque. Pas de l’élégance baroque, ni même du kitsch assumé, mais bien dans la surenchère continuelle, dans l’excès sans fin qui s’aventure sans vergogne au-delà des frontières de l’écœurant. Une sorte de comedia dell’arte où les archétypes récurrents sont de l’ordre du nazi pédophile qui torture des chatons trisomiques. La boîte à outils narrative et stylistique se limite plus ou moins à la caricature, au crescendo de crescendos, et à l’absurde sans subtilité. Les bons jours, il peut y avoir un sens caché plus profond, mais celui-ci est inévitablement que “IL N’Y A PAS DE SENS CACHÉ, HAHAHA !” … Hilarant, n’est-ce pas ?

D’une manière assez évidente, cette forte compulsion au burlesque sied assez peu à l’usage dans le cadre d’une relation sexuelle. Cependant, le caractère profondément agréable de l’ivresse cannabique décuple très bien les plaisirs masturbatoires, donnant ainsi tout son sens à l’expression “branlette intellectuelle”. Le résultat, selon la dose, a tendance à être un peu déroutant, continuant sans surprise dans le domaine de l’érotisme tous les travers auxquels on peut s’attendre. L’orgie spectaculaire d’une multitude de corps androgynes difformes s’y étale comme un Kajuraho conçu par Sade.

L’ivresse cannabique me donne un goût immodéré pour le trop : trop de syllabes dans les mots-valise façonnés à la volée, trop de très dispensables adjectifs antéposés avant chaque nom (et trop de pléonasmes), trop de parenthèses et de propositions incisées dans chaque phrase, trop de double-sens et de parodies nases à base de paronomases, trop de phrases dans chaque paragraphe, trop de paragraphes dans chaque chapitre, jamais assez de chapitres pour donner un début d’intrigue à ces romans qui finissent inévitablement avortés aux premiers stades fœtaux. Je les conserve parfois quelque temps dans des bocaux de formol, pour les observer avec un mélange de honte et de dégoût, avant de finir par m’en débarrasser."
J’peux j’peux j’peux fractionner la discussion sur le rôle des drogues dans l’inspiration ? :3
Dans mon infinie bonté je t'y autorise
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