Sleepless
Glandeuse pinéale
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- 22 Mai 2014
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Rapide présentation et mise en contexte : je suis un étudiant de 20 ans, je pèse 65 kg pour 1m75. Je consomme de façon plus ou moins régulière du cannabis depuis plusieurs années.
Hier soir, on prépare un royal avec mon frère à fumer avant d'aller se coucher. Comme je ne rentre que de temps en temps chez mes parents, c'est aussi le moyen pour nous de discuter un peu. On fume vers 23h30 en discutant, c'est agréable et je sens que le joint m'a bien posé, mon frère aussi. Au bout d'un moment on décide d'aller se coucher, il doit être minuit.
Je suis pas fatigué, alors je décide d'écouter de la musique. Le boom approche à grands pas, je me mets donc l'album de Crazy Astronaut qui est disponible sur deezer - et que vous pouvez mettre en musique de fond pour lire ce TR ce sera très adapté). Je connais quelques morceaux de lui, que j'adore, mais ils sont peu nombreux et les titres de l'album ne me disent rien. Je mets mon casque, lance l'album, m'allonge dans mon lit, dans le noir, et c'est parti. Je pensais juste écouter un peu de musique, mais je n'avais pas prévu que je m'étais embarqué dans un voyage incroyable.
Mes souvenirs sont assez flous, du coup je vais à la fois m'aider de l'album que je réécoute en écrivant ces lignes, et des notes que j'ai prises. Ma pensée défilait et au bout d'un moment je me suis dit qu'il fallait que je les note sinon je m'en souviendrai jamais. Voilà donc ce que j'ai écrit sur mon téléphone, que je vais essayer d'expliquer (je leur donne des numéros comme ça j'y fais référence avec dans la suite) :
"1) La trance de Crazy Astronaut n'est pas orange ou rouge elle est verte ou bleue comme la russie.
2) Voyage entre chaque morceau réveil.
3) Chaque son est différent.
4) Déconstruire la musique.
5) Les images des sons comme des graphiques.
6) Les visages.
7) La comète et les astéroïdes.
8) Absolute energy c'est le côté mainstream de crazy astronaut ou joyeux. C'est dark et desfois joyeux.
9) La 2. Les gouttes. Le remix de absolute!
10) Gonna rock ou le pull up tranceux.
10') Au début de gonna rock, il nous montre tous les jouets qu'il va utiliser pour nous détruire le cerveau.
11) Putain ya du BPM.
12) Le cheminement de la pensée n'est plus le même. Comme un arbre de possibilités à partir d'une même idée. Et un résultat différent en fonction de l'humeur.
13) Voilà, j'ai envie de prendre de l'acide."
L'intro de Breakdown me met directement dedans. Je suis emporté sans même m'en rendre compte, et j'ai vraiment pas le temps de comprendre ce qui m'arrive que le morceau se termine. Sur la fin, j'ouvre les yeux et me redresse, hébété, ayant l'impression de me réveiller (ça explique le n°2).
C'est sur F Killer que j'ai probablement tripé le plus. J'ai plongé dans la musique comme jamais, il n'y avait plus qu'elle. Les yeux fermés, chaque son se détache clairement des autres, et tout en ayant conscience du tout, je peux en choisir un et le suivre, il se présente à moi sous la forme d'un graphique ou de lignes de couleurs (n °3 + 5). Lorsqu'un son se répète mais avec un effet différent, son tracé reste le même mais avec des distorsions et des changements de couleurs. Mon corps s'agite lentement, ondule au rythme de la musique.
A partir de Rise Up commence la véritable déconstruction de la musique (n°4). Comme avant, j'ai conscience de tous les sons mais beaucoup moins du tout, je mefocalise sur certains qui m'obsèdent et tout le reste passe en arrière plan, en fond. Les bruits de gouttes (n°9) et les bruits "balle de ping pong" m'avait un peu fait ça sur F Killer, mais là ça devient incroyable, je vois la déconstruction se faire sous mes yeux, j'ai l'impression de voir comment et pourquoi chaque son a été choisi. Sur la fin de chanson, les sons deviennent très étranges, surtout les gouttes d'eau ; j'ai l'impression qu'il y en a des dizaines et je vois clairement la maîtrise de l'artiste qui les tisse entre eux. Mon esprit suit la vitesse des basses et du kick, va super vite, tout en prenant en compte tous les sons annexes, alors que mon corps se met en mode "méduse qui ondule" (merci Jherek pour l'expression). Le climax du morceau me rend juste fou. J'en veux encore.
Comme morceau suivant s'appelle Sate, que j'ai lu Safe, je m'attends à ce qu'il soit plus calme. En tout cas, le début est juste magique, avec les bruits "balle de ping pong" en fond. Et effectivement, elle est un peu plus calme sur le début… C'est un des morceaux qui m'a le plus marqué. Ce son qui accélère très progressivement, la rythmique dubstep, je suis entrainé, le morceau m'aspire dans son monde… j'ai des lumières qui s'agitent devant mes paupières. Une montée…. Hop des sons se rajoutent, petit à petit, encore une fois ce morceau est une leçon, un tutoriel. J'ai aussi des sortes de visions : je vois des visages collés les uns aux autres, formant un cercle, qui tournent (n°6 - je pense que mon inconscient a réactivé de clip de Escape, de Carbon Based Lifeforms). Et ensuite, le son prend la forme d'une comète qui se déplace dans l'espace et entre des astéroïdes, comme un shoot them up vu de derrière, et qui brille, fait des sauts et des mouvements en fonction du rythme. Certains passages sont extrêmement apaisants. Il construit une nappe sonore, puis la reprend en la fractionnant, en cassant le rythme, c'est génial. La comète s'évanouit dans l'espace, laissant le sample résonner dans mes oreilles.
Armagedon commence. Et là les visions reprennent. La ligne basse/kick m'apparaît comme une sorte de vaisseau qui se déplacerait très vite sur un rail, un peu comme un wagon dans un parc d'attraction, sauf qu'on est dans l'espace, que le rail est une ligne lumineuse, et que le wagon est une sorte de buffle avec les sourcils froncés. Là je suis sans doute au moment où la musique est totalement déconstruite, je n'ai quasiment plus conscience du tout, je ne saisis que des sons, et parfois le buffle m'apparaît lorsque la ligne mélodique repart après un break.
Arrive ensuite Vampire ( n°8 et 9). Je connais très bien Absolute Energy, je l'ai écoutée des dizaines de fois. Il ne me faut que quelques secondes pour comprendre que Vampire est l'originale (contrairement à ce que j'ai écrit, mais c'était clair dans ma tête à ce moment là^^). Et là je vis un truc de malade, puisque mon cerveau superpose au morceau que j'écoute celui que je connais, et c'est juste incroyable et très difficile à décrire. En tout cas, c'est à ce moment là que je me dis que Absolute Energy c'est "le côté mainstream" (bien grand mot hein) dans le sens où elle plus accrocheuse que Vampire, qui demande à être un peu plus apprivoisée. C'est aussi là que la réflexion sur les couleurs me vient. C'est un truc qu'on fait souvent avec Jherek, donner des couleurs aux sons, et les couleurs chaudes sont pour les sons "gentils" (genre le dub ou pas mal de morceaux de trance) alors que les couleurs froides sont plutôt pour les trucs méchants. Et là Vampire c'est clairement dark, donc vert et bleu. Le "comme la russie", bon… je sais pas trop^^ En tout cas, je vis un moment très intense, ma jambe bat la mesure, je m'agite dans mon lit, je pense que je vais le voir en août et que ça va être dingue, vu l'état dans lequel ça me met avec de l'herbe et tout seul chez moi, dans un casque.
J'en sors KO, et sur Slam je me repose un peu. Je me rends compte que les effets du joint retombent du coup… j'en reroule un petit parce que j'ai envie de continuer cette expérience incroyable. J'ai moins de souvenirs sur cette chanson parce que j'ai du me concentrer pas mal sur le roulage, qui m'a demandé pas mal d'efforts. Gonna rock termine alors que j'ai pas fini, du coup la première minute fournit un teaser très très alléchant, c'est là que j'écris n°10, parce que cette manière de lancer des lignes de sons puis de les arrêter ça m'a fait penser à des pulls up.
Je sors fumer et hop quand je reviens, appel de Jherek^^ Un des moments les plus épiques que j'ai passé au téléphone. J'explique : j'ai pris les notes sur un brouillon à destination de Jherek, me disant que même si je faisais une erreur de manip c'était pas grave s'il le recevait. Et je me connais bien, je lui ai effectivement envoyé, en lui disant juste après "j'expliquerai ce message demain". Sauf que lui, ayant en plus bu et fumé de son côté, n'a pas résisté et m'a appelé. S'ensuivit une conversation absurde ponctuée de fous rires tandis que je lui expliquai ce qui se passait^^ On finit par raccrocher.
Je m'allonge de nouveau et c'est reparti pour Gonna rock. C'est là que j'écris n°10'. C'est toujours une déconstruction et une leçon, mais là j'ai l'impression qu'il prend un malin plaisir à nous montrer et à nous prévenir : "hé regardez j'ai ça en stock ! Et ça aussi ! Et encore ça ! Mais pas tout de suite héhé". Et au fur et à mesure, tous les sons qu'il nous a laissés apercevoir se réunissent et boum, je suis en transe, tout mon corps frétille, ondule, mon visage balance de gauche à droite, j'adore ce son. C'est là, quasiment une heure après le début, que je note brillamment qu'il y a du BPM (n°11). Les effets du bédot sont montés en même temps que le morceau, c'est parfait, et lorsque ça se termine j'ai noté que le dernier morceau s'appelle Inferno…
J'ai pas grand-chose à dire sinon que là je suis parti vraiment en mode mental, j'ai cru comprendre comment fonctionnait le cerveau humain : n°12 explique le cheminement d'une idée en fonction des personnes et de l'humeur. En gros à partir d'une même idée, il existe une infinité de chemins menant à d'autres idées. C'est tout^^ Mais c'était brillant sur le coup.
Ensuite, Inferno m'emporte vraiment très très loin. Les sons en mode chant religieux me font tripper, et lorsqu'il se met à les déformer et à jouer avec eux je suis au summum de mon voyage. J'adore ce son, j'adore Crazy Astronaut, j'adore la trance, je veux aller au Boom. La dernière ligne de ma prise de notes résume bien mon état d'esprit : "Voilà. J'ai envie de prendre de l'acide".
Comme je suis encore défoncé, je me mate la fin d'un mix de Rodhad capté aux nuits sonores que j'ai découvert le jour même et qui est vraiment bien et que je vous conseille :
Si vous avez pas envie de tout regarder ou que la techno c'est pas votre truc, regardez au moins les 17 dernière minutes c'est vraiment puissant (mais encore plus si on a tout écouté avant 
.
Voilà voilà, alors quelques remarques conclusives.
-Ce TR est peut-être un peu confus, j'espère que c'est quand même agréable.
-La weed, c'est puissant. J'ai tendance, comme beaucoup de gens qui fument souvent je crois, à l'oublier parfois. J'avais lu quelques expériences assez incroyables avec de l'herbe et je me demandais comment c'était possible, et bah voilà. Set and setting, encore et toujours.
-Ensuite, en écrivant ça, je me demande quand même si je me suis pas tapé un petit retour d'acide… Comme j'en ai jamais eu je peux pas savoir mais en tout cas plusieurs moments étaient quand même super puissants.
-J'aimerai vraiment savoir dessiner parce qu'avec des mots c'est parfois difficile de décrire les visions que j'ai eu.
-Crazy Astronaut est un génie.
-Enfin, merci à Jherek pour son appel juste dans le bon timing on a vraiment beaucoup ri
Merci de m'avoir lu et hésitez pas à me dire si des choses ne vont pas, c'est mon deuxième TR
Hier soir, on prépare un royal avec mon frère à fumer avant d'aller se coucher. Comme je ne rentre que de temps en temps chez mes parents, c'est aussi le moyen pour nous de discuter un peu. On fume vers 23h30 en discutant, c'est agréable et je sens que le joint m'a bien posé, mon frère aussi. Au bout d'un moment on décide d'aller se coucher, il doit être minuit.
Je suis pas fatigué, alors je décide d'écouter de la musique. Le boom approche à grands pas, je me mets donc l'album de Crazy Astronaut qui est disponible sur deezer - et que vous pouvez mettre en musique de fond pour lire ce TR ce sera très adapté). Je connais quelques morceaux de lui, que j'adore, mais ils sont peu nombreux et les titres de l'album ne me disent rien. Je mets mon casque, lance l'album, m'allonge dans mon lit, dans le noir, et c'est parti. Je pensais juste écouter un peu de musique, mais je n'avais pas prévu que je m'étais embarqué dans un voyage incroyable.
Mes souvenirs sont assez flous, du coup je vais à la fois m'aider de l'album que je réécoute en écrivant ces lignes, et des notes que j'ai prises. Ma pensée défilait et au bout d'un moment je me suis dit qu'il fallait que je les note sinon je m'en souviendrai jamais. Voilà donc ce que j'ai écrit sur mon téléphone, que je vais essayer d'expliquer (je leur donne des numéros comme ça j'y fais référence avec dans la suite) :
"1) La trance de Crazy Astronaut n'est pas orange ou rouge elle est verte ou bleue comme la russie.
2) Voyage entre chaque morceau réveil.
3) Chaque son est différent.
4) Déconstruire la musique.
5) Les images des sons comme des graphiques.
6) Les visages.
7) La comète et les astéroïdes.
8) Absolute energy c'est le côté mainstream de crazy astronaut ou joyeux. C'est dark et desfois joyeux.
9) La 2. Les gouttes. Le remix de absolute!
10) Gonna rock ou le pull up tranceux.
10') Au début de gonna rock, il nous montre tous les jouets qu'il va utiliser pour nous détruire le cerveau.
11) Putain ya du BPM.
12) Le cheminement de la pensée n'est plus le même. Comme un arbre de possibilités à partir d'une même idée. Et un résultat différent en fonction de l'humeur.
13) Voilà, j'ai envie de prendre de l'acide."
L'intro de Breakdown me met directement dedans. Je suis emporté sans même m'en rendre compte, et j'ai vraiment pas le temps de comprendre ce qui m'arrive que le morceau se termine. Sur la fin, j'ouvre les yeux et me redresse, hébété, ayant l'impression de me réveiller (ça explique le n°2).
C'est sur F Killer que j'ai probablement tripé le plus. J'ai plongé dans la musique comme jamais, il n'y avait plus qu'elle. Les yeux fermés, chaque son se détache clairement des autres, et tout en ayant conscience du tout, je peux en choisir un et le suivre, il se présente à moi sous la forme d'un graphique ou de lignes de couleurs (n °3 + 5). Lorsqu'un son se répète mais avec un effet différent, son tracé reste le même mais avec des distorsions et des changements de couleurs. Mon corps s'agite lentement, ondule au rythme de la musique.
A partir de Rise Up commence la véritable déconstruction de la musique (n°4). Comme avant, j'ai conscience de tous les sons mais beaucoup moins du tout, je mefocalise sur certains qui m'obsèdent et tout le reste passe en arrière plan, en fond. Les bruits de gouttes (n°9) et les bruits "balle de ping pong" m'avait un peu fait ça sur F Killer, mais là ça devient incroyable, je vois la déconstruction se faire sous mes yeux, j'ai l'impression de voir comment et pourquoi chaque son a été choisi. Sur la fin de chanson, les sons deviennent très étranges, surtout les gouttes d'eau ; j'ai l'impression qu'il y en a des dizaines et je vois clairement la maîtrise de l'artiste qui les tisse entre eux. Mon esprit suit la vitesse des basses et du kick, va super vite, tout en prenant en compte tous les sons annexes, alors que mon corps se met en mode "méduse qui ondule" (merci Jherek pour l'expression). Le climax du morceau me rend juste fou. J'en veux encore.
Comme morceau suivant s'appelle Sate, que j'ai lu Safe, je m'attends à ce qu'il soit plus calme. En tout cas, le début est juste magique, avec les bruits "balle de ping pong" en fond. Et effectivement, elle est un peu plus calme sur le début… C'est un des morceaux qui m'a le plus marqué. Ce son qui accélère très progressivement, la rythmique dubstep, je suis entrainé, le morceau m'aspire dans son monde… j'ai des lumières qui s'agitent devant mes paupières. Une montée…. Hop des sons se rajoutent, petit à petit, encore une fois ce morceau est une leçon, un tutoriel. J'ai aussi des sortes de visions : je vois des visages collés les uns aux autres, formant un cercle, qui tournent (n°6 - je pense que mon inconscient a réactivé de clip de Escape, de Carbon Based Lifeforms). Et ensuite, le son prend la forme d'une comète qui se déplace dans l'espace et entre des astéroïdes, comme un shoot them up vu de derrière, et qui brille, fait des sauts et des mouvements en fonction du rythme. Certains passages sont extrêmement apaisants. Il construit une nappe sonore, puis la reprend en la fractionnant, en cassant le rythme, c'est génial. La comète s'évanouit dans l'espace, laissant le sample résonner dans mes oreilles.
Armagedon commence. Et là les visions reprennent. La ligne basse/kick m'apparaît comme une sorte de vaisseau qui se déplacerait très vite sur un rail, un peu comme un wagon dans un parc d'attraction, sauf qu'on est dans l'espace, que le rail est une ligne lumineuse, et que le wagon est une sorte de buffle avec les sourcils froncés. Là je suis sans doute au moment où la musique est totalement déconstruite, je n'ai quasiment plus conscience du tout, je ne saisis que des sons, et parfois le buffle m'apparaît lorsque la ligne mélodique repart après un break.
Arrive ensuite Vampire ( n°8 et 9). Je connais très bien Absolute Energy, je l'ai écoutée des dizaines de fois. Il ne me faut que quelques secondes pour comprendre que Vampire est l'originale (contrairement à ce que j'ai écrit, mais c'était clair dans ma tête à ce moment là^^). Et là je vis un truc de malade, puisque mon cerveau superpose au morceau que j'écoute celui que je connais, et c'est juste incroyable et très difficile à décrire. En tout cas, c'est à ce moment là que je me dis que Absolute Energy c'est "le côté mainstream" (bien grand mot hein) dans le sens où elle plus accrocheuse que Vampire, qui demande à être un peu plus apprivoisée. C'est aussi là que la réflexion sur les couleurs me vient. C'est un truc qu'on fait souvent avec Jherek, donner des couleurs aux sons, et les couleurs chaudes sont pour les sons "gentils" (genre le dub ou pas mal de morceaux de trance) alors que les couleurs froides sont plutôt pour les trucs méchants. Et là Vampire c'est clairement dark, donc vert et bleu. Le "comme la russie", bon… je sais pas trop^^ En tout cas, je vis un moment très intense, ma jambe bat la mesure, je m'agite dans mon lit, je pense que je vais le voir en août et que ça va être dingue, vu l'état dans lequel ça me met avec de l'herbe et tout seul chez moi, dans un casque.
J'en sors KO, et sur Slam je me repose un peu. Je me rends compte que les effets du joint retombent du coup… j'en reroule un petit parce que j'ai envie de continuer cette expérience incroyable. J'ai moins de souvenirs sur cette chanson parce que j'ai du me concentrer pas mal sur le roulage, qui m'a demandé pas mal d'efforts. Gonna rock termine alors que j'ai pas fini, du coup la première minute fournit un teaser très très alléchant, c'est là que j'écris n°10, parce que cette manière de lancer des lignes de sons puis de les arrêter ça m'a fait penser à des pulls up.
Je sors fumer et hop quand je reviens, appel de Jherek^^ Un des moments les plus épiques que j'ai passé au téléphone. J'explique : j'ai pris les notes sur un brouillon à destination de Jherek, me disant que même si je faisais une erreur de manip c'était pas grave s'il le recevait. Et je me connais bien, je lui ai effectivement envoyé, en lui disant juste après "j'expliquerai ce message demain". Sauf que lui, ayant en plus bu et fumé de son côté, n'a pas résisté et m'a appelé. S'ensuivit une conversation absurde ponctuée de fous rires tandis que je lui expliquai ce qui se passait^^ On finit par raccrocher.
Je m'allonge de nouveau et c'est reparti pour Gonna rock. C'est là que j'écris n°10'. C'est toujours une déconstruction et une leçon, mais là j'ai l'impression qu'il prend un malin plaisir à nous montrer et à nous prévenir : "hé regardez j'ai ça en stock ! Et ça aussi ! Et encore ça ! Mais pas tout de suite héhé". Et au fur et à mesure, tous les sons qu'il nous a laissés apercevoir se réunissent et boum, je suis en transe, tout mon corps frétille, ondule, mon visage balance de gauche à droite, j'adore ce son. C'est là, quasiment une heure après le début, que je note brillamment qu'il y a du BPM (n°11). Les effets du bédot sont montés en même temps que le morceau, c'est parfait, et lorsque ça se termine j'ai noté que le dernier morceau s'appelle Inferno…
J'ai pas grand-chose à dire sinon que là je suis parti vraiment en mode mental, j'ai cru comprendre comment fonctionnait le cerveau humain : n°12 explique le cheminement d'une idée en fonction des personnes et de l'humeur. En gros à partir d'une même idée, il existe une infinité de chemins menant à d'autres idées. C'est tout^^ Mais c'était brillant sur le coup.
Ensuite, Inferno m'emporte vraiment très très loin. Les sons en mode chant religieux me font tripper, et lorsqu'il se met à les déformer et à jouer avec eux je suis au summum de mon voyage. J'adore ce son, j'adore Crazy Astronaut, j'adore la trance, je veux aller au Boom. La dernière ligne de ma prise de notes résume bien mon état d'esprit : "Voilà. J'ai envie de prendre de l'acide".
Comme je suis encore défoncé, je me mate la fin d'un mix de Rodhad capté aux nuits sonores que j'ai découvert le jour même et qui est vraiment bien et que je vous conseille :
.Voilà voilà, alors quelques remarques conclusives.
-Ce TR est peut-être un peu confus, j'espère que c'est quand même agréable.
-La weed, c'est puissant. J'ai tendance, comme beaucoup de gens qui fument souvent je crois, à l'oublier parfois. J'avais lu quelques expériences assez incroyables avec de l'herbe et je me demandais comment c'était possible, et bah voilà. Set and setting, encore et toujours.
-Ensuite, en écrivant ça, je me demande quand même si je me suis pas tapé un petit retour d'acide… Comme j'en ai jamais eu je peux pas savoir mais en tout cas plusieurs moments étaient quand même super puissants.
-J'aimerai vraiment savoir dessiner parce qu'avec des mots c'est parfois difficile de décrire les visions que j'ai eu.
-Crazy Astronaut est un génie.
-Enfin, merci à Jherek pour son appel juste dans le bon timing on a vraiment beaucoup ri
Merci de m'avoir lu et hésitez pas à me dire si des choses ne vont pas, c'est mon deuxième TR
