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"Votre cerveau sous LSD, c'est du jazz expérimental" (article)

FlyGuizou

Glandeuse pinéale
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23 Mar 2017
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Petit post juste pour faire partager cet article très intéressant sur les découvertes neurologiques récentes à propos du LSD et du cerveau. Plus les possibilité du produit pour soigner les dépressions/maladies psychiques.
Le site est bien connu, donc peut-être l'avez vous déjà lu, mais au cas où cela vous intéresse, ça serait dommage de louper ça :)
Enjoy !

https://motherboard.vice.com/fr/art...mene-notre-cerveau-a-la-limite-du-chaos-total
 

Acacia

𝓥𝓪𝓹𝓸𝓾𝓻𝓸𝓾𝓼 𝓢𝓱𝓪𝓭𝓮𝓼蒸気の色合い
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25 Mai 2017
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Impressionnant le pouvoir de quelques centaines de microgrammes d’une molécule sur notre pauvre cerveau !
Merci pour le partage
 

amicale_du_pc

Holofractale de l'hypervérité
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3 Fev 2015
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FlyGuizou a dit:
Petit post juste pour faire partager cet article très intéressant sur les découvertes neurologiques récentes à propos du LSD et du cerveau. Plus les possibilité du produit pour soigner les dépressions/maladies psychiques.
Le site est bien connu, donc peut-être l'avez vous déjà lu, mais au cas où cela vous intéresse, ça serait dommage de louper ça :)
Enjoy !

https://motherboard.vice.com/fr/art...mene-notre-cerveau-a-la-limite-du-chaos-total

cette lecture m'a amené à penser que "la rive du chaos" comme condition sqn de la criticalité ne couvre pas toute la spécificité du LSD25 pck'elle propose une menace.

Il y a des phases de grande harmonie dans l'expérience du LSD25. L'harmonie doit être privilégiée par un protocole médical.
 

FlyGuizou

Glandeuse pinéale
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23 Mar 2017
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cette lecture m'a amené à penser que "la rive du chaos" comme condition sqn de la criticalité ne couvre pas toute la spécificité du LSD25 pck'elle propose une menace.

Il y a des phases de grande harmonie dans l'expérience du LSD25. L'harmonie doit être privilégiée par un protocole médical.

Bonne remarque :)
Par rapport à mon ressenti du LSD: la criticalité me fait penser à ce faible équilibre entre émotions agréables (harmonie) et émotions désagréables (peur, angoisse...). La bascule semble se faire assez rapidement sous l'effet de cette molécule, souvent lié à un élément déclencheur (qu'il soit physique ou psychique). C'est comme si on marchait sur la corde raide "criticalité" et on peut soit pencher d'un côté ou de l'autre, ou vaciller entre les deux. Et de part cette criticalité et bien tout prend des proportions énormes.
On conseil souvent de ne pas consommer du L lorsque l'on ne se sent pas bien psychologiquement, je pense que tout le monde est d’accord pour dire que c'est une règle de base. Les schémas de boucle mental dans lesquels nous sommes coincés lorsque l'on broie du noir pourrait facilement empirer, à mon sens, sous LSD. OU cela pourrait complétement aider à basculer de l'autre côté de la corde, et ça ça serait vraiment chouette, mais effectivement ça nécessiterait un protocole.
Dans tous les cas, cela reste très intéressant que l'on commence à comprendre le mécanisme du cerveau sous L, sans en enlever la part spirituel, qui pour moi pourrait très bien marcher main dans la main avec la part scientifique.
 

amicale_du_pc

Holofractale de l'hypervérité
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Quand le LSD était un atout dans la panoplie médicale en psychiatrie pédiatre des bonnes familles


hallucinogen.jpg
 

R2d2

Elfe Mécanique
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18 Mar 2018
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Plus je lis sur la consommation de psychédélique, plus je me dis que ça revient a jouer avec le feu, le feu étant sa propre chimie cérébrale.
Au moins ça permet de réfléchir, de se poser les bonnes questions (motivation, raisons, balance risques/bienfaits etc).
De parler de façon plus approfondie avec la personne pressentie comme setter. C était hier.. question herbe ou pas ...et j ai pu opposer que bof le mélange avait pas l air top et pas toujours conseille. Ajoutons à ça que la dernière fois que j ai fumé, y a pas très longtemps, j ai passe 3 hrs à paranoier, ai fini par téléphoner à un proche en pleine nuit pour lui faire part du fait que j étais en crise de parano et que j arrivais pas à en sortir.... moment de solitude.
Tout ça pour dire que le fait de lire le forum est extrêmement utile pour une personne qui se pose plein de questions.
 
D

Deleted-1

Invité
Ah le moment de solitude....le principal intérêt du trip se joue selon moi à ce moment là si tu veux réfléchir à toi et à tes faiblesses (tes peurs), et pas à l'amour universel en kiffant tes potes.

Le moment de solitude c'est le passage obligé pour commencer à endurer ses angoisses, ses souvenirs d'abandon, c'est un rite de passage indispensable pour s'initier à soi-même. Sans traverser et dépasser sa solitude, tu ne fait que effleurer ce que le trip peut te montrer.

Par contre au delà de cette limite, tu ne peux plus dire que tu ne savais pas, et généralement tu baddes bien comme il faut le temps de retrouver quelques illusions sur toi, sur les gens et sur le monde en général.

C'est aussi le moment où tu commences (à peine) à penser par toi-même, au lieu de ne faire que répéter ce que tu entends autour de toi, enfin ça débloque pas mal de chose en toi, pour le meilleur comme pour le pire...
 

R2d2

Elfe Mécanique
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18 Mar 2018
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376
Rires réfléchir à l amour universel en kiffant mes potes, mdr non très peu pour moi.
Après je crois pas non plus qu il faille attendre trop de la prise de substances, ça fait un moment que je pense par moi même^^.
Enfin il faut pas non plus s illusionner sur ses motivations : j ai envie d essayer mue par une énorme curiosité (et après on dira que c est pas un vilain défaut?) mais je crois pas tellement, sur un one shot, aux grandes révélations... faudrait il pour cela qu il y de grandes révélations à avoir...
Enfin peut être est ce l occasion d apprendre quelques trucs sur soi?
 
D

Deleted-1

Invité
On peut surtout apprendre que l'on ne sait rien...enfin c'est ce que j'ai compris au final, en me rendant compte que jamais on ne pense par soi-même, ou alors je met au défi quiconque dira le contraire de me proposer une pensée innovante qu'il aurait inventé au fond de sa tête. C'est là qu'il faut faire la distinction entre pensée nouvelle et réflexion. Si on réfléchit tous les jours un savoir collectif en répétant ce qui se sait déjà, quasiment jamais on invente de nouvelles pensées, au mieux on créé un concept, une idée qu'on réalise par la suite, mais là encore on se rend vite compte que son idée n'est pas si innovante parce qu'elle est déjà pensée par de nombreuses personnes dans l'ère du temps (exemple de l'invention du moteur diesel simultanément par un anglais et un allemand, c'est dingue !).

Sinon il y a bien des révélations sous trip, mais le piège de l'ego serait de se les attribuer. Pour moi l'intérêt du trip aujourd’hui est d'analyser l'idée de l'idée de l'idée (afin de se connaitre), et ensuite voir qui a déjà pensé ça dans des connaissances culturelles en tout genre, et comprendre qu'on a fait une synthèse de différents savoirs, produisant alors de nouveaux points de vue, mais là encore ça n'est pas penser par soi-même. L'autre jour j'entendais qu'Einstein pour penser par lui-même devait s'isoler des semaines durant avant de pouvoir commencer à penser, et non plus réfléchir ce qui était déjà connu (t'imagine l'effort intellectuel pour dépasser la gravité de Newton ancré dans tous les esprits, et révolutionner la vision commune du temps en y combinant l'énergie et la masse, mais là encore de nombreux travaux sur la mécanique quantique et la physique des particules étaient déjà entamés, ce qui a aidé Einstein d'une manière ou d'une autre).

Vis à vis du one shot, j'y ai longtemps cru, et ce fut ma pire erreur (celle qui m'a bien poussé dans l'addiction quand j'attendais l'ultime révélation en étant toujours déçu au point de recommencer, trop jeune et pas assez renseigner pour comprendre ça à l'époque)
 

Kethrope

Glandeuse pinéale
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26 Août 2015
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Très bon article, belle justesse dans la conclusion:

Il est humiliant et étonnant tout à la fois de savoir que l'équation qui explique pourquoi un violon Stradivarius produit des sons si raffinés est la même que celle qui décrit la répartition des taches d'un léopard ou le modèle des ondes stationnaires qui émergent à la surface de votre cerveau.

La plus élaborée création humaine n'est-elle pas dérisoire face à la plus infime création du cosmos ?

Sinon, THIS


Elle explique qu'il faudra davantage de preuves expérimentales pour prouver les effets thérapeutiques du LSD, mais que les données préliminaires sont encourageantes ; elles montrent qu'une personne dépressive possède une dynamique cérébrale spécifique que l'on pourrait modéliser comme une boucle dont elle ne parvient pas à sortir. En prenant des drogues psychédéliques, le patient pourrait explorer "de nouveaux chemins neuronaux" et accéder à de nouveaux états mentaux.

[size=medium]"Nous avons vu qu'il existe une différence entre un cerveau sous LSD et un cerveau sous placebo : le premier s'approche très près de la criticalité", ajoute la chercheuse. "Une maladie comme la dépression fait l'inverse, c'est-à-dire qu'elle éloigne le cerveau de la criticalité ; ce dernier se trouve alors coincé sur une certaines combinaison d'harmoniques, comme un musicien qui rejouerait perpétuellement le même morceau. Ce musicien ne peut jamais improviser correctement car il utilise perpétuellement les mêmes notes, de la même façon. Si nous pouvions ramener le cerveau plus près de son point critique, là où le musicien peut utiliser tout son répertoire, alors cela pourrait l'aider à s'affranchir de la dynamique dont il est prisonnier. Nous comptons explorer cette hypothèse dans un futur proche."[/size]

Etant un gros dépressif se "soignant" à l'acide depuis 3 ans je plussoie à 200%, je guilemette parce que c'est tout aussi ravageur que c'est thérapeutique, j'ai mis du temps à l'admettre par paresse mais l'on ne change qu'en surface si les trips ne s'accompagnent pas de bonnes résolutions et de discipline derrière. Pour vraiment grandir, il faut garder bien en tête comme le disait le poète, que c'est notre drame d'avoir en nous cohabitant, de la fange et des firmaments... et les feux les plus ardents allumés sous transe s'éteignent s'ils ne sont pas entretenus. 

Mais ce concept de boucles négatives et d'état "critical" de conscience, ça me paraît tout à fait ça: l'acide c'est l'équilibre, l'androgynie, l'élégance, la quasi-flippante efficacité d'une pensée comme placée hors du temps, et la mélancolie c'est le brassage permanent des scories du passé, comme une foutue vache ruminant son fourrage... 

On pourrait se laisser à penser que si l'on s'enchaîne dans des boucles négatives, on peut sans doute aussi se fortifier par des boucles vertueuses.
 
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