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Timidité + bad + psychés = ?

Sunder

Elfe Mécanique
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22 Déc 2014
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Bonjour a tous, je vais essayer d’être le plus court possible tout en étant le plus précis sur ma situation

Depuis gamin, j'ai toujours été d'un naturel plutôt timide. Issu d'une famille qui gagne bien sa vie, je n'ai jamais été vraiment attiré par cet "avantage". Au contraire j'ai été attiré par le mouvement punk en entrant au lycée et de ses idées libertaires et anti-capitalistes. Ce sera le début de ma prise de conscience du monde dans lequel nous vivons.

Puis deux ans plus tard, une période de deux semaines m'a complètement chamboulé. Alors que je suis en vacances avec ma mère, j'apprend que ma copine de l'époque m'a trompé avec un mec beaucoup plus vieux. On était ensemble depuis 8 mois. On en était a la moitié de notre relation à ce moment là et croyez-moi, j'aurai du la plaquer tout de suite.
3 jours plus tard, je suis de retour dans ma ville, je m'explique avec elle, et le soir-même je vais a l'anniversaire d'une amie. Ce soir la fut mon premier contact avec la drogue "dure" : mon premier carton, mais ne contenait pas de LSD car je me souvient d'un goût très chimique et dégueulasse qui a persisté une bonne heure après. Toujours est-il que je n'ai pas badé ce soir-là. Puis vint la rentrée, j'arrivais en 1ere S dans le meme lycée que ma copine pour la seconde année consécutive. Et à ce moment la, jme suis mis a fumer des joints tous les jours. Pourquoi ? Je n'en sais rien. Pour oublier le mal qu'elle m'avait fait sans doute, puisque le soir en rentrant chez moi, sobre, je pensais qu'à ça.

S'ensuivit une boucle infernale, durant laquelle je la voyais tous les jours, en renforçant mes sentiments amoureux sans le vouloir, en fumant de plus en plus, me faisant fuire la réalité pour cause de défonce. Notez qu'à cette époque, la weed ne me faisait pas de mal, dans le sens ou le fait d'être défoncé me relaxait et je me sentais bien
En même temps, je rencontrais des gens qui fumaient énormément (c'est pas nouveau, la drogue change les relations sociales). Et quelques-uns qui touchaient aux prods. J'essayais la MDMA 6 mois après. A partir de la, ma consommation de drogue sera a peu près : 2-3 prises de prods par mois (LSD, MD "seulement") et joints tous les jours (au moins 6 jours/semaine)
Puis 2 mois après, elle me quitte. Je n'arrivais pas a l'oublier. Je la côtoyais toujours autant (lycée oblige) et j'en apprenais toujours plus sur les saloperies qu'elle avait fait dans mon dos. J'étais détruit, je perdais petit a petit mes potes du lycée a force d'etre avec mes potes du squat ou j'allais.

Puis vinrent les grandes vacances. N'arrivant pas a l'oublier, je continuais de voir mon ex. On aime les gens qui nous détruisent après tout. On se rabibochait petit a petit, et a la fin des grandes vacances on sortait a nouveau ensemble (j'ai complètement craqué quand j'y repense avec du recul) On est resté un mois ensemble et elle me quitta a nouveau. Énervé contre elle et déjà déçu une première fois, je pensais réussir a l'oublier rapidement. Erreur, ca fait pile un an aujourd'hui, et ca m'arrive encore de m'en mordre les doigts.
Désespéré, j'ai perdu mes repères, je la voyait encore tous les jours dans un lycée que je ne connaissait qu'avec elle. Toute l'année, je me suis senti seul
A noter qu'avec la rentrée, et déterminé a ne pas foirer mon bac, j'ai limité les joints le plus possible. Je suis aussi rentré en internat pour être cadré et travailler sérieusement en dehors des cours.
La rentrée scolaire fut aussi le moment où lorsque je fumais, je me sentais dans ma bulle, en mode "analyse totale de ce qui se passe autour de moi" et où j'ai commencé a être "associable". La prise de prods augmenta légèrement également et je commença a bouger en teuf.

Janvier 2015 : plus de joints entre les cours, mais les effets négatifs se font sentir de plus en plus quand je fume : stress, sensation de souffle court, paranoïa, asociabilité. Jme rendait compte, et c'est un point a souligner, que même sobre je galérait a converser dans le sens où la drogue était un sujet qui me passionnait de plus en plus et pour lequel je voulais faire mes expériences pour les partager. Problème : je commençais a ne plus avoir d'autre sujets de conversation..
Résultat : au lycée je reçu une réputation de drogué, et chaque jour, je voyais des gens que je connaissais, que je considérais comme de simples potes, qui détournait le regard a chaque fois que je les apercevais. Mon sentiment de solitude grandissais énormément au point que vers mars-avril, je ne venait au lycée que pour avoir mon bac, que j'ai fini par avoir en juillet (avec mention, s'il vous plaît !)

Tout ceci étant dis, j'en vient a mon problème actuel. Ce sentiment de solitude n'a pas disparu, j'essaie de faire abstraction au fait que je ne sais jamais réellement de quoi parler avec les gens dont je ne suis pas TRES proche, c'est a dire quasiment tout le monde..
Je suis rentré en 1ère année de fac de psycho il y a une semaine, et je dois dire que ce "handicap" n'est vraiment pas commode quand on se retrouve dans un environnement propice a des nouvelles rencontres.
Je ne fume plus de joints (officiellement depuis 4 mois, officieusement depuis 2 semaines) mais les deux dernières expériences ont été tellement désagréables que je ne veux plus du tout fumer. Je pourrais en parler plus en détail mais je ne suis même pas sur de ce que j'ai vécu et ressentis ce soir-là.
Je n'ai pas vu mon ex depuis 2 mois et clairement c'est pas dommage. Je n'ai pas gardé contact avec qui que ce soit (à 2-3 exceptions près) du lycée, et je fais une pause sur les prods depuis un mois.

Je veux que ca s'arrange, mais j'ai l'impression de trop penser pour ça. Je ne vis plus les relations sociales que j'ai, je les pense, et croyez moi c'est horrible. Je stresse en permanence quand je suis seul en dehors de chez moi, j'ai le sentiment que les gens me "perçoivent" bizarrement. J'ai souvent l'envie de partir dans une autre ville pour tout recommencer, redémarrer a zéro dans mes relations et ne plus risquer de croiser quelqu'un que je connais avec qui le courant ne passe pas
Le pire c'est que je n'arrive pas a déterminer la cause réelle de ce mal-être

Je sais pas ce que je dois penser de ça, mais il n'y a qu'avec un tout petit coup dans le nez (genre une bière, ou un shot) que je me sens bien et où je peux parler tranquillement avec tout le monde sans sentiment de paranoïa ou en pensant trop. Sans ça j'arrive pas a être sur la même longueur d'onde que les autres

Donc voila, j'ai conscience que je ne me trouve pas sur doctissimo, mais sur ce site-là j'aurai juste reçu des "bien fait sale drogué" ou autre, donc je préfère publier sur ce site où j'estime que les gens sont plus ouverts et où ils connaissent ce sujet vaste et complexe qu'est la drogue et ses problèmes
Toute aide est la bienvenue, mais le fait de mettre tout ça a plat fait déja du bien. Je rééditerai ce post si je dois rajouter quelques détails
Merci d'avance a ceux qui prendront la peine de répondre
Peace
 

Serum Phi

Alpiniste Kundalini
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Tu considères la drogue comme une cause, une conséquence, un détail de ce mal être ?
 

Sunder

Elfe Mécanique
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Je pense que c'est un des engrenages qui a fait que. Depuis mon premier carton, quelle que soit la molécule qu'il y avait dessus, j'ai noté que mon rapport avec la fume était devenu différent dans la sensation qu'elle me procurait, ma manière de voir les choses par la même occasion, et également le fait de me mettre a penser, penser, penser tout ce qui m'entoure

Une cause c'est sur, mais une conséquence je ne pense pas, a part les joints je n'ai pas le sentiment de m'etre déja dit : il FAUT que je tape, jme sens pas bien
Enfin un détail non, depuis ce carton, ca parait fou, mais ya pas un jour ou je ne pense pas au moins une fois au mot LSD
 

Agone

Elfe Mécanique
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24 Nov 2014
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Ce parcours me rappelle quelque chose... Je trouve que la weed force a l'introspection, et du coup avec les choses que t'a vecu avant, t'oblige a ressasser encore et encore. Apres je sais pas se que tu fait de ta vie, mais si tu reste a glander chez toi ou a geeker, c'est propice au idées noires selon moi (meme si j'aime le faire). Y'a un mec qui a dit (Theodore Monod je crois) :"il faut combattre le pessimisme de la pensée par l'optimisme de l'action". Pour se remettre de trucs comme ca, j'ai rien trouvé de mieux que de me barrer changer de region me faire de nouveau potes, tout en gardant les vieux qui m'enervait un peu mais que j'adore qd meme ^^
Trouve de nouvelles passions autre que la drogue of course, ca garde l'esprit occupé ou plonge toi a fond dans les etudes, ou dans le mix vu que t'as l'air d'aimer la teuf.
Apres je parle d'apres mon vecu, je ne dit pas que ce soit la solution.
En esperant ne pas avoir été trop con-descendant.
 

Virgule

Neurotransmetteur
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Ca me rappelle mon parcours de lycée sur certains points aussi haha!
T'as probablement pas de problème avec la drogue. T'as l'air d'être quelqu'un qui se fixe des règles et des limites tout seul, continue et tu feras sûrement pas trop d'excès par la suite.
Par contre si tu veux pas garder d'amertume par rapport à tout ça, tu devrais peut-être essayer de pardonner (en pensée) à ton ex-copine. Enfin je suis pas dans ta tête, c'est toujours difficile de juger d'une situation comme ça. Du coup, je risque de me gourer complètement dans ce que je vais te dire, mais parfois l'envie de recommencer ailleurs c'est plus dû à la perception de soi par rapport aux autres, qu'aux autres eux-mêmes, à la situation... d'ailleurs tu dis que tu as l'impression qu'ils ont une perception étrange de toi. Tu as peut-être besoin, toi, de te percevoir différemment, de laisser aller les sentiments de honte liés à la trahison de ton ex (?)
 

Agone

Elfe Mécanique
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Hormis le fait de pardonner a ton ex copine, je plussoie Virgule
 

Mr.G

Holofractale de l'hypervérité
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Non mais pardonner ou pas.

Le tout c'est de passer outre ça et ne plus avoir de sentiment de haine, de honte, etc.

C'est arrivé, ça fait partit du passée. Maintenant j'avance car il n'y a pas de raison que ça recommence.


Après on se battit des défenses psychologiques quand on est blessé de la sorte. Le tout c'est de ne pas érigé de mur trop haut. Le mieux est de pouvoir installer un pont levis, de pouvoir sortir, rentrer dans son château sans devoir construire et déconstruire des murs.

Ensuite tu dit que tu as besoin de drogue pour te sentir bien, tel que l'alcool. C'est un problème que rencontre beaucoup de gens.
Je connais très peux de gens qui n'ont pas besoin d'au moins une petite bière pour se sentir un peu opérationnel. Et les personnes qui ne le font pas ont souvent des activités physique et ou culturel, avec des emplois qui les gratifie, avec souvent des parcours de vie assez clean.

Il n'y a rien d'étonnant a ce qu'un adulescent est besoin de s'affirmer et qu'il se sentent un peu dans sa bulle. C'est plus des problèmes de constructions de ta conscience qu'un problème de drogue.

Tu as jusque 25ans approximativement, même un peu plus, pour finir de construire ta psyché.
 

Sunder

Elfe Mécanique
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Merci pour vos réponses les gars ! :grin:

Je trouve que la weed force a l'introspection, et du coup avec les choses que t'a vecu avant, t'oblige a ressasser encore et encore. Apres je sais pas se que tu fait de ta vie, mais si tu reste a glander chez toi ou a geeker, c'est propice au idées noires selon moi (meme si j'aime le faire). Y'a un mec qui a dit (Theodore Monod je crois) :"il faut combattre le pessimisme de la pensée par l'optimisme de l'action". Pour se remettre de trucs comme ca, j'ai rien trouvé de mieux que de me barrer changer de region me faire de nouveau potes, tout en gardant les vieux qui m'enervait un peu mais que j'adore qd meme ^^
Trouve de nouvelles passions autre que la drogue of course, ca garde l'esprit occupé ou plonge toi a fond dans les etudes, ou dans le mix vu que t'as l'air d'aimer la teuf.

Alors par rapport a l'introspection de la weed, jsuis content de voir que jsuis pas le seul à penser ça, car je l'ai pas énoncé mais ya aussi ca : je passe beaucoup de temps lorsque justement je bade, a faire de l'introspection et échafauder tout un tas de théorie sur ma personnalité, mon rapport aux autres, les solutions a tout ça, les causes aussi (et beaucoup du mal-être par rapport a la weed soit dit-en passant), etc...
Le souci c'est que pour avoir discuté vite fait (mais alors très vite fait) avec mon oncle de l'introspection, il m'a dit que c'était une étape, soit, mais que fallait que ça aboutisse à un travail a faire sur soi. Sauf que jsais pas comment ca marche ni ce qu'il faut faire ni rien. Donc bon. Après le coté introspection diminue en ce moment vu que je ne fume plus mais est toujours présent
Le coup de trouver une occupation est une idée que j'ai eu ya a peu près 2 mois. Et ca marche plutôt bien, mes études m'interessent, je vais reprendre le sport grâce à l'université, j'essaie de sortir, voir des gens que je n'ai pas vu depuis longtemps, et justement je me suis mis au mix (comme quoi ^^) de psytrance progressive qui est un style de musique qui prend de plus en plus de place dans ma culture perso

Ca me rappelle mon parcours de lycée sur certains points aussi haha!
Faut croire que c'est quelque chose qui touche plus de monde qu'on croirait ^^

T'as probablement pas de problème avec la drogue. T'as l'air d'être quelqu'un qui se fixe des règles et des limites tout seul, continue et tu feras sûrement pas trop d'excès par la suite.

Du coup, je risque de me gourer complètement dans ce que je vais te dire, mais parfois l'envie de recommencer ailleurs c'est plus dû à la perception de soi par rapport aux autres, qu'aux autres eux-mêmes, à la situation... d'ailleurs tu dis que tu as l'impression qu'ils ont une perception étrange de toi. Tu as peut-être besoin, toi, de te percevoir différemment, de laisser aller les sentiments de honte liés à la trahison de ton ex (?)

Pour les limites, il faut. J'ai l'avantage d'être quelqu'un de raisonnable et de lucide sur bien des points
En effet, tu le souligne, j'ai pas une perception de moi qui est géniale.. Après est-ce qu'il s'agit de honte je ne sais pas. Quand j'ai eu ma période de paroxysme avec la beuh, j'ai eu une sorte de phase où j'avais l'impression de tout réapprendre. C'était la période ou les ennuis avec mon ex commençait a vraiment être importants. Beaucoup au début, puis de moins en moins mais j'ai toujours ce sentiment parfois sur des trucs totalement anodins. C'est un peu complexe à expliquer, mais toujours est-il que j'y ai pensé pas mal de fois et que je me suis dis qu'a coté de tout ça, le contact social ne pouvais pas s'apprendre. Il n'y a pas de schéma de socialisation, et c'est à peu près a partir de cette période que j'ai doucement commencé a galérer avec les gens (surtout sous fume, mais je pense que ça c'est répercuté sur la vie quotidienne). Et genre deux mois après j'étais célibataire
Après c'est hypothétique, ca fait partie de ce que je disais plus haut par rapport aux analyses plus ou moins introspectives que je me faisait et je ne sais pas si c'est la cause, ou si ca en fait partie ou quoi (un sacré bordel quoi qu'il en soit...)


C'est arrivé, ça fait partit du passée. Maintenant j'avance car il n'y a pas de raison que ça recommence.

Le plus dur c'est l'acceptation, on vit avec notre passé, et si on arrive pas à se défaire d'une personne c'est la merde..

Après on se battit des défenses psychologiques quand on est blessé de la sorte. Le tout c'est de ne pas érigé de mur trop haut. Le mieux est de pouvoir installer un pont levis, de pouvoir sortir, rentrer dans son château sans devoir construire et déconstruire des murs.

Qu'est ce que tu entend par un pont-levis ? J'ai un peu de mal a me représenter la chose, ce serai comme quelqu'un qui est dur comme la pierre avec un mental d'acier mais qui a un coeur en guimauve ? (métaphore du soir bonsoir)

Ensuite tu dit que tu as besoin de drogue pour te sentir bien, tel que l'alcool. C'est un problème que rencontre beaucoup de gens.
Je connais très peux de gens qui n'ont pas besoin d'au moins une petite bière pour se sentir un peu opérationnel. Et les personnes qui ne le font pas ont souvent des activités physique et ou culturel, avec des emplois qui les gratifie, avec souvent des parcours de vie assez clean.

Il n'y a rien d'étonnant a ce qu'un adulescent est besoin de s'affirmer et qu'il se sentent un peu dans sa bulle. C'est plus des problèmes de constructions de ta conscience qu'un problème de drogue.

Tu as jusque 25ans approximativement, même un peu plus, pour finir de construire ta psyché.

Bon au moins tu me rassure sur le plan de la bière. Je vais pas rentrer dans le détail mais je pense que l'Homme a besoin d'états modifiés de conscience pour vivre bien, que ce soit les drogues, le sport ou l'art comme tu l'a dit, ou autres (j'ai pas d'autres exemples en tête, mais c'est un peu le type de réflexion que je me tourne dans la tête tous les jours, bref passons)

Par rapport a la construction de la conscience, c'est possible, même probable, mais coupler ça avec les drogues ne fais pas bon ménage je pense. Pourquoi, je ne sais pas, mais la problématique est de savoir comment faire avec ou rattraper la casse s'il y a lieu... Or comme je l'ai dis plus haut je ne sais pas comment marche un travail sur soi ni comment, au final, avancer en passant outre
 

Mr.G

Holofractale de l'hypervérité
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4 Sept 2011
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Qu'est ce que tu entend par un pont-levis ? J'ai un peu de mal a me représenter la chose, ce serai comme quelqu'un qui est dur comme la pierre avec un mental d'acier mais qui a un coeur en guimauve ? (métaphore du soir bonsoir)

Certaine personnes sont très introverti, derrière un mur. D'autre sont extraverti, devant leurs murs.
Mais savoir être l'un et l'autre, savoir s'affirmer quand il faut, savoir quel sont ses défauts, ses forces.

Quelqu'un d'extraverti n'est pas forcément conscient de ce qu'il fait, un introverti en étant trop conscient de lui même peut oublier ou même se voiler la face.
 

Mervin

Sale drogué·e
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29 Juin 2012
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Déjà tu fais bien de lâcher le pilon. Quand ça commence à faire psychoter, en général ça va pas en s'arrangeant et ça peut avoir un impact super négatif sur tes rapports sociaux.
Genre t'as l'impression que tout le monde juge tes moindres fais et gestes, que les gens parlent dans ton dos, donc tu te sens comme une merde, ça amplifie la parano etc.
Sale cercle vicieux. Vécu pour ma part, au lycée.

Après si être un peu timide c'est dans ta nature faut l'accepter aussi. Sert à rien de nager à contre courant. Puis ça attire plein de meufs les mecs un peu fermés. Ca fait genre myyystérieuuuxx…^^ Faut pas la jouer autiste (Redding) non plus quoi^^


Puis pour ta copine, ben j'espère que ça va passer. Quand tu rencontreras une fille que t'aimeras encore plus, ça te semblera loin tout ça…

Elles nous en font baver hein, ce serait plus simple si on était tous pédés^^
 

Poulinos

Holofractale de l'hypervérité
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Salut Seb57.

Je te comprends quand tu dis que tes principaux sujets de conversation sont focalisés sur la drogue. Ya une période ou j'étais dans le même cas de figure et encore un peu maintenant mais j'essaie de plus en plus d'éviter le sujet car sinon on me prends pour un putain de drogués ! Surtout que j'ai un point de vue assez "geek" de la drogue. J'ai appris beaucoup sur ce forum et sur internet donc j'ai quelques connaissances dans le domaine alors qu'en général, quand j'en parle avec d'autres en soirée, je me rends compte que les gens ne savent pas vraiment ce qu'ils prennent, comment ca marche...

Tu vas voir que cela changera au fur et à mesure. Je venais souvent sur forum, et j'étais un peu "impressionné" quand je lisais des Tr sur des Psychés que je ne connaissais pas. J'étais aussi très curieux et je me suis pas mal informé sur des sites comme erowid. Et lors de mes premières prises, j'étais tout excité et en même temps inquiet de ce que cela pouvait bien me faire. Et maintenant que je connais tout cela, je me suis un peu lassé. Alors au début, j'racontais mes expériences aux potes et aux gens en soirée mais ce dont je ne rendais pas obligatoirement compte, c'est que parler de drogue, c'est un peu tabou et puis après t'as une putain de réput' de merde qui te colle à la peau. Bon j'me suis quand même un peu calmé et maintenant je ne parle plus beaucoup de ça, a part à certaines personnes en qui j'ai confiance ou sinon quand j'suis un peu bourré (l'alcool est un vrai sérum de vérité avec moi). Il faut juste faire attention à pas trop dire de conneries en société.
 

Sunder

Elfe Mécanique
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Certaine personnes sont très introverti, derrière un mur. D'autre sont extraverti, devant leurs murs.
Mais savoir être l'un et l'autre, savoir s'affirmer quand il faut, savoir quel sont ses défauts, ses forces.

Je vois a peu près ce que tu veux dire, mais ca nécessite de se connaître je suppose ? (concept qui m'est également étranger..)

Déjà tu fais bien de lâcher le pilon. Quand ça commence à faire psychoter, en général ça va pas en s'arrangeant et ça peut avoir un impact super négatif sur tes rapports sociaux.
Genre t'as l'impression que tout le monde juge tes moindres fais et gestes, que les gens parlent dans ton dos, donc tu te sens comme une merde, ça amplifie la parano etc.
Sale cercle vicieux. Vécu pour ma part, au lycée.

Bah pour le coup c'est ça, exactement ça. Mais ce que j'aimerais savoir c'est si ses sentiments de parano, si ce cercle vicieux commence à cause d'un élément déclencheur extérieur ou bien a cause de la consommation en elle-même ? (personnellement je pense que les deux sont impliqués, mais jme trompe peut être)

Je te comprends quand tu dis que tes principaux sujets de conversation sont focalisés sur la drogue. Ya une période ou j'étais dans le même cas de figure et encore un peu maintenant mais j'essaie de plus en plus d'éviter le sujet car sinon on me prends pour un putain de drogués ! Surtout que j'ai un point de vue assez "geek" de la drogue. J'ai appris beaucoup sur ce forum et sur internet donc j'ai quelques connaissances dans le domaine alors qu'en général, quand j'en parle avec d'autres en soirée, je me rends compte que les gens ne savent pas vraiment ce qu'ils prennent, comment ca marche...

Oui moi c'est la même chose, les gens stigmatisent, ils ne connaissent pas donc on est soumis a des préjugés a la con. Ca semble impensable a l'heure actuelle qu'on puisse consommer une/des drogue(s) juste pour le plaisir ou expérimenter sans qu'il y ai d'addiction (a part la beuh qui commence a se démocratiser petit à petit, et encore)
Par contre le coté "geek" tu entend quoi ? L'aspect physiologique ? Psychique ? Moléculaire ?
 

Sue

Elfe Mécanique
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Il dit "geek" parce que c'est pas courant d'avoir autant de connaissances sur la drogue.
Quand je parle de RC avec des noms bizarrres, les gens me regardent bizarrement, pour eux la drogue c'est la coke, l'héroïne, et le haschich.

La fumette, ça fait ressortir ce qu'il y a au fond de toi, et ça l'amplifie. Quand tu fumes beaucoup, ça peut faire remonter des peurs profondes, primitives, et tu peux partir dans des délires paranoïdes.
Mais j'ai trouvé l'astuce pour fumer quand même : je m'en bat les couilles vu que j'ai déjà de tels comportements à l'origine :weed:
 

Mervin

Sale drogué·e
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Seb57 a dit:
Bah pour le coup c'est ça, exactement ça. Mais ce que j'aimerais savoir c'est si ses sentiments de parano, si ce cercle vicieux commence à cause d'un élément déclencheur extérieur ou bien a cause de la consommation en elle-même ? (personnellement je pense que les deux sont impliqués, mais jme trompe peut être)

J'aurais tendance à dire les deux aussi.
Mais disons que le pilon créé un effet de larsen avec des évènements qui devraient pas avoir vraiment d'impact sur toi. Ou à peine.
Enfin c'est comme ça que je le vois.
Une fois on était partis à 3 en vacances. Moi, ma copine et une autre meuf. On fumait pas mal. Au bout de quelques jours, ma copine croyait que moi et l'autre meuf on conspirait contre elle,
qu'on montait des plans pour lui faire je ne sais quoi. On plaisantait là dessus avec la fille en question, donc ça a du déclencher le truc, mais ce qui n'était qu'une blague a viré à la parano.^^

Enfin ouais ça illustre bien ce côté feedback. Ca fait tourner le truc en boucle et il s'amplifie petit à petit en se nourrissant d'éléments un peu ambiguës, infondés ou sortis de leur contexte.

C'est comme ça que je me le représente quoi^^

Y'a pas mal de gens qui ont ce type d'effets après quelques temps de conso.
 

Biquette

Modo vache qui rend chèvre
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Je vois a peu près ce que tu veux dire, mais ca nécessite de se connaître je suppose ? (concept qui m'est également étranger..)

Bah pour le coup c'est ça, exactement ça. Mais ce que j'aimerais savoir c'est si ses sentiments de parano, si ce cercle vicieux commence à cause d'un élément déclencheur extérieur ou bien a cause de la consommation en elle-même ? (personnellement je pense que les deux sont impliqués, mais jme trompe peut être)

Et pourquoi pas un élément déclencheur intérieur ? C'est là qu'il est essentiel de faire l'effort de se connaître... Par des méthodes aussi diverses que l'introspection, mais également en se forçant à l'extraversion - briser la routine facilite l'extraversion !
 

Sunder

Elfe Mécanique
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22 Déc 2014
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282
Mais disons que le pilon créé un effet de larsen avec des évènements qui devraient pas avoir vraiment d'impact sur toi. Ou à peine.
Enfin c'est comme ça que je le vois.
Une fois on était partis à 3 en vacances. Moi, ma copine et une autre meuf. On fumait pas mal. Au bout de quelques jours, ma copine croyait que moi et l'autre meuf on conspirait contre elle,
qu'on montait des plans pour lui faire je ne sais quoi. On plaisantait là dessus avec la fille en question, donc ça a du déclencher le truc, mais ce qui n'était qu'une blague a viré à la parano.^^

Effectivement, c'est pas impossible
Punaise c'est vraiment parti loin dans ce cas-là !

Enfin ouais ça illustre bien ce côté feedback. Ca fait tourner le truc en boucle et il s'amplifie petit à petit en se nourrissant d'éléments un peu ambiguës, infondés ou sortis de leur contexte.

C'est sensé, ça rejoint l'idée de cercle vicieux. Dans tous les cas c'est un genre de parano quoi

Et pourquoi pas un élément déclencheur intérieur ? C'est là qu'il est essentiel de faire l'effort de se connaître... Par des méthodes aussi diverses que l'introspection, mais également en se forçant à l'extraversion - briser la routine facilite l'extraversion !

C'est quoi l'extraversion ? C'est ce forcer a devenir extraverti en gros ?
Par rapport a la routine je m'en rend compte ! Depuis que je suis rentré a l'université jme sens globalement mieux, j'ai rencontré quelques personnes sympa, j'en ai revu d'autres (y compris que j'avais pas envie de voir m'enfin on peut pas tout avoir). D'ailleurs aujourd'hui j'ai badé un moment car j'ai rencontré une fille très sympa, par l'intermédiaire d'un pote.. sauf que c'était mon ex tout craché physiquement ><' Dans ce genre de cas faire abstraction reste la meilleure solution.. ^^

EDIT : En revanche j'ai été vite rattrapé par mon coté passionné des drogues, car quand j'y pense ça a été un sujet récurrent aujourd'hui.. Je dis pas que j'aimerais m'en défaire vu que je voudrai travailler la dedans si possible dans quelques années (plus précisément dans la recherche sur la médecine psychédélique) mais c'est chiant de constater que même auprès des gens qui en prennent de temps en temps, ça la fout mal d'en parler quand c'est pas leur sujet de prédilection a eux
 

Loadz

Elfe Mécanique
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Tout ça, c'est le mode de vie. Tu vois, t'as repris les cours, et il y a déjà des améliorations.
Tout est lié. Le fait que tu parles de drogue n'est pas le problème. Le fait que tu n'es pas forcément beaucoup de discussion n'est pas le problème.

Le problème, c'est que tu ressasses tout ça sans cesse. Que tu psychotes dessus. Que ton environnement, celui que tu vois tous les jours, reste le même et ne change pas.
Du coup, chaque jour, c'est un retour à zéro : tu repenses à tout ça, paranoïa etc. Ca devient une boucle infernale, et c'est très dur d'en sortir.
Le joint peut bousiller quelqu'un à la longue, j'en ai fais les frais aussi. Les phases de déréalisation, dépersonnalisation, parano, c'est pas un mythe, malheureusement.

Tu parles de déménagement, recommencer tout dans une autre ville. Si je peux te donner un conseil : fais-le quand tu en a l'occasion.
C'est un gros changement, une grosse perte de repère (mais ces repères, étaient-ils bénéfiques ?), mais c'est une occasion de repartir du bon pied. Et avec de la volonté, ça marche !

Je te souhaite du courage et de réussir à remettre ton mental d'attaque. Changer de routine, ça peut tout changer, vraiment.
Peut-être qu'on se recroisera à l'occasion, si tu te rappelles de qui je suis Seb. ;)
 

Sunder

Elfe Mécanique
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Le problème, c'est que tu ressasses tout ça sans cesse. Que tu psychotes dessus. Que ton environnement, celui que tu vois tous les jours, reste le même et ne change pas.

Très bien trouvé

Tu parles de déménagement, recommencer tout dans une autre ville. Si je peux te donner un conseil : fais-le quand tu en a l'occasion.
C'est un gros changement, une grosse perte de repère (mais ces repères, étaient-ils bénéfiques ?), mais c'est une occasion de repartir du bon pied. Et avec de la volonté, ça marche !

Si jme démerde, jme taille en bretagne (c'est à dire a l'autre extrémité de la france eheh) pour ma seconde ou ma 3eme année de fac. J'y crois au retour a zéro et j'ai bien l'intention dle mettre en place. Changer de repères c'est exactement ce que je cherche

J'ai lu le sujet que tu as mis en lien, j'ai l'impression de me retrouver dans énormément de points et c'est presque intéressant de constater que ces symptômes sont vraiment très répandu quand on y regarde de plus près et que la plupart du temps ils se ressemblent d'un individu à l'autre.
C'est vraiment après ça qu'on voit que le cannabis c'est vraiment pas une drogue douce au final, c'est un puissant psychédélique qu'il ne faut pas prendre à la légère. Et je pense que comme toute substance psychédélique, lorsqu'on décide de l'immiscer dans son quotidien, ça ne peut pas bien se passer sur le long terme...
 

Loadz

Elfe Mécanique
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Tout dépend ce que tu veux dire par "long terme". En fait, c'est surtout l'abus qui provoque tout ça. Mais consommer de manière raisonnée et sans excès, tu peux faire ça toute ta vie (avis perso, je peux me tromper). C'est toujours les excès qui tuent, au final. Il ne faut pas abuser des bonnes choses. :p

Yes viens en Bretagne, j'ai déménagé là haut aussi, on y est bien :D
Si ça se fait envoie moi un petit message, que j'te fasse découvrir un peu ;)
 
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