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[TR] Une lune de miel avec l'Acide

PurpleAlex

Matrice périnatale
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23 Août 2018
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18
[font=Helvetica, serif]Une lune de miel avec l'Acide[/font]


[font=Helvetica, serif][size=small]Ce récit raconte la première prise du produit par A. et B. lors d’un samedi après midi. Au cours de cette première expérience, A. sentira le besoin de prendre des notes concernant ses sensations. Pour ce qui est de B., il rédigea quelques notes, moins nombreuses, nous décidons donc de les nommer les « annexes ».[/size][/font]
[font=Helvetica, serif][size=small]Un texte au format normal comme actuellement sont des commentaires a posteriori du trip, de manière à fluidifier le récit. Le texte centré sera lui, une transcription directe des notes. Nous ajouterons en plus de cela des scans de certains pages pour y inclure les graphiques, dessins, ou tout simplement pour transmettre l’énergie du moment.[/size][/font]

[font=Helvetica, serif][size=small]A. et B. prennent le produit à 12h41. Cette heure va obséder A. pour tout le trip. Les deux premières pages sont rédigées dans l’heure suivant la prise. D’où la violence des traits. Il s’agissait au départ simplement d’une petite expérience. B. demande à A. s’il est capable d’écrire. A. a du mal à tenir le stylo, les sensations dans les doigts sont si fortes. Mais il se prend au jeu, et avec son carnet prend le rôle d’un docteur qui prescrit une dose à B.. Cependant l’écriture est un exercice extrêmement difficile, A. et B. tente d’écrire quelques mots. Le caractère chinois est celui du poisson, d’où les nombreux poissons sur le reste de la feuille.[/size][/font]
[font=Helvetica, serif][size=small]La seconde page est du même ordre. B. défi A. d’écrire Nietzsche sans faute. Bien sûr, c’est impossible. Plusieurs essaies sont fait, mais il faudra attendre une recherche internet pour réussir (Au passage, B. écrira quelque chose comme « Niedch », qui fonctionne du premier coup sur Google. Vous n’imaginez pas la surprise et la satisfaction de A, et de B. lors de cette révélation.[/size][/font]


[img=250x325]https://nsa39.casimages.com/img/2018/08/23//1808231046488018.jpg[/img] [img=250x325]https://nsa39.casimages.com/img/2018/08/23//180823104637465888.jpg[/img][/CENTER]


[font=Helvetica, serif][size=small]
Page 3 — « C’est en effet très difficile d’écrire et de juger la moindre chose. Les sensations sont si fortes que tout stimulus coupe le fil de la pensée. Des efforts extrêmes pour terminer. Mon comparse n’aide pas à la réflexion. Nombreux kaleidoscopes lorsque je ferme les yeux. Tremblements dans le corps, et dans la voix.Décrire les symptômes est sûrement ce que tout les consommateurs font. Mais le faire bien, scientifiquement. C’est là le point principal. Actuellement, écrire m’aide à avoir un courant de pensée plus ou moins stable. »
[/size][/font]


[font=Helvetica, serif][size=small]A ce moment, A. et B. arrivent sur le plateau et les vagues psychédéliques se sont sentir. Juste après avoir cru que les choses devenaient plus douces, avalanche de sensations. Il faudra un certain temps avant la reprise de l’écriture.[/size][/font]

[font=Helvetica, serif][size=small]« Le calme est revenu. Je ne suis pas inquiet des effets biologiques. [/size][/font][font=Helvetica, serif][size=small]Je ne sais pas si le temps est normal, seulement moi je suis inapte. Ou si il y a trop de choses à penser, trop peu d’opportunités de les saisir.[/size][/font][font=Helvetica, serif][size=small] »[/size][/font]

[font=Helvetica, serif][size=small]Page 4 — « B. croit que je suis avec lui dans la salle de bain. Tout processus ou pensée trop longues sont extrêmement difficiles à concrétiser. B. arrive à mâcher ([/size][/font][font=Helvetica, serif][size=small]des cookies[/size][/font][font=Helvetica, serif][size=small]), mais difficilement à avaler. Je m’en vais tenter l’expérience, mais ma bouche est si sèche…[/size][/font]

[font=Helvetica, serif][size=small]Annexe — « A. a un blocage pour manger le cookie. Moment d’absence, regard convulsif. Il me montre ses mains, il se passe quelque chose mais impossible d’expliquer. Il entend un bébé qui pleure au loin, surement des souvenirs de son enfance. »[/size][/font]

[font=Helvetica, serif][size=small]« J’ai réussi à manger. Il s’est écoulé beaucoup de temps depuis. Parfois l’impression que le contrôle et la communication se rétablissent. Je vais tenter de me mouiller le visage. Lors des actions faites tous les jours, l’instinct prend le pas, et le corps fonctionne en auto-pilote. Cela offre psychiquement un peu de répit. Cependant, la sensation des vagues psychédéliques est distinctement perceptible. Jusqu’ici, aucun effet psychologique ou physique négatif. Seulement un trop plein.[/size][/font]
[font=Helvetica, serif][size=small]Est-il au moins possible de ne pas décrire ses symptômes par écrit?[/size][/font][font=Helvetica, serif][size=small] »[/size][/font]

[font=Helvetica, serif][size=small]Annexe — « Les mots ne viennent pas. Il y a une avalanche de sensations, mais il est difficile d’en décrire une individuellement. Il n’y a pas de mal-être à proprement parler, mais les sens sont ultra réceptifs, donc ce surplus d’informations peut créer une gêne et une sensation de malaise. N’importe quel utilisateur est ([/size][/font][font=Helvetica, serif][size=small]gribouillage[/size][/font][font=Helvetica, serif][size=small]). Sensation d’écrire une phrase, mais la sensation est sans fin, comme si cette volonté se mêle à celle de la Pensée. »[/size][/font]

[font=Helvetica, serif][size=small]Page 5 — « Pensée toujours en continue, les phrases n’ont pas de point, et les choses sont en mouvement. »[/size][/font]


[font=Helvetica, serif][size=small]A. et B. ont prit l’habitude de faire de l’exercices lorsqu’ils sont ivres ensemble. Des abdos, des pompes… Avec ce genre de souvenir, B. débute une séance. A. veut fortement le suivre, mais le souvenir de finir très mal à la suite d’un exercice trop intense l’en retient. Cependant B. n’arrête pas, ce qui rend A. anxieux. Ne pouvant éviter la scène dans cette petite pièce, il se blottit dans le lit. B. continu ses exercices avec un casque pour écouter de la musique à haut volume.[/size][/font]

[font=Helvetica, serif][size=small]« B. me signale que ce que je croyais être des gémissements puissent être des hurlements… Ce journal que j’essaie de tenir pour le plus objectif possible semble être corrompu. Soudainement, B. et moi avons la sensation d’avoir parlé sans rien dire ([/size][/font][font=Helvetica, serif][size=small]depuis le début du trip[/size][/font][font=Helvetica, serif][size=small]), peut être juste des gémissements? Prise à 12h41. Sortie du plateau estimée à 17h41. Les consommateurs deviennent obnubilés par le produit, incapables de penser à autre chose que les effets. Comme à la rédaction de ces lignes (qui se déplacent d’elles même en devenant vertes au passage). La perception du temps est particulièrement étrange. Je suis conscient de ce que je fais et quand j’ai pris le produit. [/size][/font][font=Helvetica, serif][size=small]Mais la sensation de dissolution du moi dans l’instant rend toute anticipation ou toute mémoire impossible ou particulièrement ardue[/size][/font][font=Helvetica, serif][size=small]. J’aimerai pouvoir écrire quelque chose de plus qu’un cliché psychédélique. Mais cela me semble compromis. »[/size][/font]

[font=Helvetica, serif][size=small]Page 6 — « Pourquoi faut-il à ce point être obsédé par le produit? Est-ce que ce journal n’a pas pour but de définir la normalité? »[/size][/font]


[font=Helvetica, serif][size=small]En effet, en réfléchissant à son propre état, on chercher un point de référence. Il faut donc une norme, mais qu’elle est-elle sous acide? Faut-il se référer aux personnes ne consommant pas? Ou aux psychaunotes expérimentés?[/size][/font]

[font=Helvetica, serif][size=small]« B. très sérieux : « En fait, ça s’arrête jamais? ». Je sens être encore fortement drogué. Cependant mes sens sont moins à vif, je peux penser et écrire plus facilement. Je kiffe quoi.[/size][/font]
[font=Helvetica, serif][size=small]B. Apparemment fier de sa découverte de l’homme de la publicité et de la musique. »[/size][/font]


[font=Helvetica, serif][size=small]En fouillant ici et là, B. déniche un vieux magasine avec ce qui semble être une publicité. Il s’agit d’un homme, image du chef d’entreprise et du sérieux. B. l’observe intensément, puis, un déclic. Il fait bouger le personnage en pliant subtilement la feuille au rythme de la trance psychédélique qui passe dans la pièce. A. et B. auront pour toute la suite du voyage quelques absences avec le patron.[/size][/font]

[font=Helvetica, serif][size=small]« Le Patron[/size][/font][font=Helvetica, serif][size=small] »[/size][/font]
vsmi.gif


[font=Helvetica, serif][size=small]« Tentative de balade, non sans appréhension. »[/size][/font]

[font=Helvetica, serif][size=small]Annexe — « Il est 18h, et je me sens très bien. J’écris des choses sensées, parce que je suis sobre et tout à fait présentable à des yeux étrangers. Je pourrais très bien aller voir la police. »[/size][/font]


[font=Helvetica, serif][size=small]A. et B. partent ensuite découvrir le monde extérieur. A la première intersection A. est surpris par une forme de clignotant. Voyant qu’il y a trop de personnes au tour d’eux, A. se contente d’interloquer B. d’un « Mec, regarde. Quelle belle voiture… ». Mais le conducteur, à l’arrêt, semble heureux du compliment. Il fixe d’un grand sourire A. et B., ce qui ne les laisse pas indifférents. Ils accélèrent pour s’éloigner de la paranoïa. Cependant, quelques mètres plus loin, ils aperçoivent une personne avec une sorte d’engin, de véhicule? Deux roues montées d’une sorte de scelle de vélo. Le plus perturbant est que cet objet garde son équilibre et se déplace automatiquement. Le propriétaire se trouve un mètre en arrière, les yeux rivés sur son téléphone. [/size][/font]

[font=Helvetica, serif][size=small]A. : « Mec… Regarde devant… C’est quoi ce bordel? »[/size][/font]
[font=Helvetica, serif][size=small]B. : « On est d’accord? On vient de voir un mec promener son robot? »[/size][/font]

[font=Helvetica, serif][size=small]Les deux se dirigent ensuite vers un square aux alentours. A. profite du Brumisateur pour faire des mouvements étranges en se rafraichissant. Ils vont ensuite progressivement au fond du square, à la recherche d’un abris. En croisant une poussette vide sur la route (toujours sans explication), ils approchent d’une air de jeux :[/size][/font]

[font=Helvetica, serif][size=small]A. : « … On est entourés d’enfants là… »[/size][/font]
[font=Helvetica, serif][size=small]B. : « Ouais. »[/size][/font]
[font=Helvetica, serif][size=small]A. : « Et on est complètement sous acide. »[/size][/font]
[font=Helvetica, serif][size=small]B. : « Ouais… Hm. Faut qu’on bouge de là. »[/size][/font]

[font=Helvetica, serif][size=small]« Réussite de la balade. Petites rues annexes seulement. Le contact avec les gens est effrayant. On évite les regards, on retient les fous rires. On est allés dans un square, les effets de lumières rendent le paysage très beau, cependant on craint d’être repérés par une forme d’autorité vigilante. Malgré la faible anxiété omniprésente qu’entraine le contact avec autrui, on ne peut contenir le sentiment de beauté qui fleurit à chaque regard. »[/size][/font]

[font=Helvetica, serif][size=small]Page 7 — « Dégustation de piémontaise. Toutes les saveurs sont connues, mais tout est présent en même temps. La texture et la fraicheur. Nous sommes conscients de la redescente, mais l’euphorie et les sensations sont toujours très présentes. On se demande vraiment quand on reprendra pied et comment cela va se passer. Mais il y a une absence totale de négativité, nous ne sommes pas inquiets. Les hallucinations visuelles sont toujours présentes. Je vais rester chez B. ce soir.[/size][/font]

[font=Helvetica, serif][size=small]Clairvoyant ([/size][/font][font=Helvetica, serif][size=small]mot isolé sur la page[/size][/font][font=Helvetica, serif][size=small]). »[/size][/font]


[font=Helvetica, serif][size=small]A la suite de cela, A. et B. sentant les effets diminuer se disent qu’une bière en fin de trip pourrait être agréable, pour pouvoir discuter de tout cela tranquillement. Ils organisent les moindres détails, de l’ordre de la marche, à la façon d’interagir avec les autres. Cependant à cause d’un imprévu, la panique va atteindre A. et B..[/size][/font]

[font=Helvetica, serif][size=small]« La seconde sortie s’est mal passée. Tout allait selon le plan, nous avons réussi à récupérer de la bière. Mais un imprévu. La réalité. Incapable de trouver l’interrupteur ([/size][/font][font=Helvetica, serif][size=small]et suivi par un couple complètement sobre dans la même cage d’escalier[/size][/font][font=Helvetica, serif][size=small]), panique, ([/size][/font][font=Helvetica, serif][size=small]ratures[/size][/font][font=Helvetica, serif][size=small]), TROP. ([/size][/font][font=Helvetica, serif][size=small]A. et B. finissent par partir en courant dans l’escalier et les couloirs, le visage crispé, des gloussements hystériques[/size][/font][font=Helvetica, serif][size=small]). Tout peut déraper si vite. Imprévisible, la panique au coin de la rue, caché sous les feuilles de beauté. La panique de l’autre.[/size][/font]

[font=Helvetica, serif][size=small]Annexe — « Morale de l’histoire : Ne pas ouvrir la porte aux autres. Soit on est poli, soit on est fou. »[/size][/font]

[font=Helvetica, serif][size=small]« 20h44, toujours perchés. Cela fait maintenant 8h. Nous réalisons que toutes les sensations dans nos corps ne sont pas dues au produit. Ce n’est qu’une prise de conscience de ce qui était déjà là. Je m’emballe. C’est plaisant. »[/size][/font]

[font=Helvetica, serif][size=small]Page 8 — « Patron, merci pour tout. Est-ce que ça va vraiment durer jusqu’à 00h41? Je ne sais plus à propos de quoi écrire. Je vais dessiner B.. Trip artistique. Fort agréable.»[/size][/font]


[font=Helvetica, serif]A. et B. sur le lit perçoivent des hallucinations visuelles fortes. A. en discutant avec B., a le ciel dans son champs de vision périphérique. Celui-ci devient rose fluorescent. B. de son coté perçoit de nombreuses formes. Il décide d’analyser la géométrie divine qui se trouve sous le bureau. Il s’y installe. Voici le dessin de A.. Au moment de faire les cheveux de B., le stylo s’emballe.[/font]
[img=250x325]https://nsa39.casimages.com/img/2018/08/23//180823104640210509.jpg[/img][/CENTER]

Posé sur le lit, B. décide de rapporter en dessin la beauté de la scène qui -comme tant d'autre durant cette journée- est d'une beauté toute particulière. La fenêtre de l'appartement est ouverte, un flux d'énergie en découle, remplissant l'espace d'une atmosphère nouvelle, agréable, douce. Les couleurs sont légions, et avec chacunes, des sensations différentes.
[img=250x325]https://nsa39.casimages.com/img/2018/08/23//180823104643940589.jpg[/img][/CENTER]

Un petit moment plus tard, A. se trouve à son tour allongé sur le lit. B., qui est assis au fond de ce même lit, en a une vision toute particulière. Un cyclope, au nez protubérant dont même Cyrano serait jaloux, était allongé sur son lit. Étaient-ce simplement les effets hallucinogènes, ou bien une illusion d'optique liée à l'angle particulier dans lequel il se trouvait, peu-importe finalement.
[img=325x250]https://nsa39.casimages.com/img/2018/08/23//180823104647857300.jpg[/img][/CENTER]



[font=Helvetica, serif]Page 11 — « Est-ce qu’on a au moins abordé le sujet? Je crois que ça remonte. Les couleurs, les idées marchent plus. Un déclic, couleurs artificielles prennent le pas. Je sens le besoin d’écrire, mais ça ne vient pas.[/font]

[font=Helvetica, serif][size=small]([/size][/font][font=Helvetica, serif][size=small]Par B.[/size][/font][font=Helvetica, serif][size=small]) Une voix sourde résonne parmi les bruits ordinaires. Une tonalité électro/ trance lointaine y fait écho. Ils font la fête dans le train?[/size][/font]

[font=Helvetica, serif][size=small]([/size][/font][font=Helvetica, serif][size=small]De nouveau A.[/size][/font][font=Helvetica, serif][size=small]) 22h12. Impression que les effets ont presque disparus. Mais il y a toujours cette sensation diffuse, tiède, enivrante dans tout le corps. L’euphorie est toujours présente. »[/size][/font]


[font=Helvetica, serif][size=small]Page 12 — « [/size][/font][font=Helvetica, serif][size=small]Page de conclusion[/size][/font][font=Helvetica, serif][size=small] : Maintenant ça va. Ne pas écouter les élucubrations de l’autre énergumène, il ne sait pas que ça va mieux. Il ment, vraiment. Il s’enfonce. Ca va. CA VA. »[/size][/font]




[font=Helvetica, serif][size=small]A la suite de quoi A., qui est nargué par B. qui insiste sur le fait que la sobriété n’est pas complètement là, jettera le journal contre le mur, résigné. Plus tard.[/size][/font]

[font=Helvetica, serif][size=small]« ([/size][/font][font=Helvetica, serif][size=small]Une citation[/size][/font][font=Helvetica, serif][size=small]) « Le LSD, ça prend pas de place dans l’appart, mais ça prend de la place dans ta vie. »[/size][/font]

[font=Helvetica, serif][size=small]23h49, Quasiment redescendu, les effets sont diffus. C’est toujours là, on le sent au fond. »[/size][/font]




[font=Helvetica, serif][size=small]Dernier trip visuel de B., des formes géométriques qui se déplacent à la manière d’engrenages de lumière. « Il est temps. Le voyage s’arrête ».[/size][/font]

[font=Helvetica, serif]Page 13 — « J’ai l’impression que nous avons des symptômes post trip. Tout a été positif, du coup nous cherchons avec un peu de mélancolie les dernières effluves de trip en fermant les yeux. Un salut de la main, nous rentrons au pays. La fin d’un très beau et très intense voyage. Il n’était pas sans risque, et nous n’en revenons pas indemnes; nous avons laissé quelque chose et prit quelque chose d’autre au pays de lumière.[/font]
[font=Helvetica, serif][size=small]Salut à toi voyageur, je m’en vais retrouver la réalité.[/size][/font]


[font=Helvetica, serif][size=small]([/size][/font][font=Helvetica, serif][size=small]Par B.[/size][/font][font=Helvetica, serif][size=small]) J’suis d’accord, mais c’était quand même un peu fort. »[/size][/font]



[font=Helvetica, serif][size=small]C’était la lune de miel avec l’acide de A. et B.. Voici plusieurs questionnements qui auront fortement marqué ce trip. Je les laisse ici de nouveau pour conclure.[/size][/font]

[font=Helvetica, serif][size=small]-L’incapacité provient-elle d’une perte de moyen due à la drogue, ou d’un trop plein d’informations qui bloque la pensée?[/size][/font]
[font=Helvetica, serif][size=small]-Est-il possible de ne pas décrire ses symptômes? [/size][/font]
[font=Helvetica, serif][size=small]-Qu’elle est la norme sous acide? Les personnes ne consommant pas? Ou les psychaunotes expérimentés?[/size][/font]
[font=Helvetica, serif][size=small]-Contrairement à l'alcool, le LSD semble sans contraintes, sans effets néfastes. Cette vision ne le rend t-il finalement pas plus dangereux encore ?[/size][/font]
[font=Helvetica, serif][size=small]-Si l'on dit qu'il n'y a pas mieux que le premier trip, comment est-il possible d'aborder sereinement le second ?[/size][/font]
 

R2d2

Elfe Mécanique
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18 Mar 2018
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376
J aime ce récit assez atypique et onirique.
J ai l impression d avoir lu une nouvelle surréaliste.

Par contre, le fait que l on dise qu'il n'y a mieux que le premier trip n est pas gage de vérité. Ce serait comme dire qu en matière de sexe, il n y a pas mieux que la première fois.
Lors du premier trip, certes il y a l effet de surprise mais les fois suivantes, il y a le plaisir d apprendre a piloter le vol.

Le LSD plus dangereux que l alcool ?
Certes, sans doute, comme l alcool tout dépend de l usage qui en est fait.
Dire qu il est sans effets néfastes est une contre vérité, pas très RDR !
Il est potentiellement dangeureux pour l état psychique du consommateur, notamment a hautes doses, lors de trips trop rapprochés, dans un mauvais set and setting, etc.

Sa norme ? Pour être une personne expérimentée en trip sous acide, il faut avoir été un consommateur débutant. Un non consommateur n étant pas concerné par cette question.
 

amicale_du_pc

Holofractale de l'hypervérité
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@PurpleAlex
Je propose les réponses suivantes: on en dispose ou on jette.

-L’incapacité provient-elle d’une perte de moyen due à la drogue, ou d’un trop plein d’informations qui bloque la pensée?
le LSD25 n'a pas encore livré tous ses mystères contrairement aux autres produits de l'intox.

-Est-il possible de ne pas décrire ses symptômes?
perso j'ai bien été secret et muet avec ce que je savais. Ce n'est que aujourd'hui que j'extériorise mes souvenirs.

-Qu’elle est la norme sous acide? Les personnes ne consommant pas? Ou les psychaunotes expérimentés?
Les gentlemen expérimentés... qu'ils soient psychonautes ou non.

-Contrairement à l'alcool, le LSD semble sans contraintes, sans effets néfastes. Cette vision ne le rend t-il finalement pas plus dangereux encore ?
Tous les excès sont nocifs et pour les éviter il faut apprendre à laisser un fond de vin ou de bière dans le verre par exemple... Cette retenue ne vient pas de moeurs "précieuses" car Il faut apprendre même quand on aime péter (et roter)... C'est une question de volonté à l'écolage de la RDR. (PS: d'ailleurs faut péter. Le contraire est mauvais pour la santé)

-Si l'on dit qu'il n'y a pas mieux que le premier trip, comment est-il possible d'aborder sereinement le second ?
on se refait une virginité psychologique en espaçant ses trips pour une nouvelle lune de miel.
 

Acacia

𝓥𝓪𝓹𝓸𝓾𝓻𝓸𝓾𝓼 𝓢𝓱𝓪𝓭𝓮𝓼蒸気の色合い
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T’as une façon clairement originale de présenter ton récit, bien que la troisième personne me perturbe un peu mais bon c’est un choix . J’ai l’impression que tu recherches l’originalité, l’anti conformisme en effet tu le dis toi même tu ne veux pas écrire un cliché psychédélique. Pourquoi? Dans le sens où le L est un peu LE psychédélique de base mais en même temps tu semble chercher la difference ?
Aussi je serais très curieux de connaître ton dosage et les raisons qui t’ont poussé à expérimenter l’acide .
Ah oui et je ne pense absolument pas que le premier trip soit le meilleur, j’ai déjà entendu ça pour la MD mais jamais pour mes psychédéliques. Et si je prend mon experience personnelle, plus j’apprend comment agit une  molécule sur moi, plus je trouve quoi faire pour potentialiser mon voyage au maximum. Après l’acide je ne connais  ça en cadre festif donc bon...
 

amicale_du_pc

Holofractale de l'hypervérité
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3 Fev 2015
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7 792
Ah oui et je ne pense absolument pas que le premier trip soit le meilleur, j’ai déjà entendu ça pour la MD mais jamais pour mes psychédéliques

juste ! le 1er n'est pas tjs le meilleur même si il en a le POTENTIEL... si pour 1000 raisons possibles on amortit mal alors le 1er ne sera pas tjs le meilleur.

Avec la RDR on peut avoir le 1er trip à chaque trip (en espaçant les prises et... en se conditionnant avec la vitamine C... ah oui, j'y tiens)
 
D

Deleted-1

Invité
Sacré trip ! le dosage a du être élevé pour que vous soyez autant perché et aussi longtemps !

Ou alors dans une certaine synergie vous vous êtes mutuellement entrainé vers un délire puissant, d'où le fait de vous confronter à l'angoisse d'un excès de sens, d'une perte de repère nécessitant donc de retrouver du sens huhu..

Un trip intense et complet en quelque sorte.


PurpleAlex a dit:
[font=Helvetica, serif][size=small]
Page 3 — « C’est en effet très difficile d’écrire et de juger la moindre chose. Les sensations sont si fortes que tout stimulus coupe le fil de la pensée. Des efforts extrêmes pour terminer. Mon comparse n’aide pas à la réflexion. Nombreux kaleidoscopes lorsque je ferme les yeux. Tremblements dans le corps, et dans la voix.Décrire les symptômes est sûrement ce que tout les consommateurs font. Mais le faire bien, scientifiquement. C’est là le point principal. Actuellement, écrire m’aide à avoir un courant de pensée plus ou moins stable. »
[/size][/font]

L'exacerbation des sensations et des émotions suractive la pensée qui part dans tous les sens au détriment de la raison, cette dernière ne pouvant alors plus donner de logique à ce que l'on éprouve, ne pouvant plus donner de sens au contexte dans lequel on évolue. C'est d'ailleurs très intéressant de constater sous trip que sa pensée est grandement influencée par ses sens sensations, par ses ressentis se transformant en données imagées et verbales, selon ses émotions et son état humoral.

Mais la raison n'arrivant pas toujours à faire face (surtout quand on en a trop prit), c'est donc l'imagination qui appuie les délires de la pensée en envoyant l'esprit dans des contrées magiques. D'où le fait de parler de "pensée magique" lorsque l'on croit en ce que l'on voit, et Dieu sait que la drogue ne nous montre pas que la vérité, c'est le principe de base de la paranoïa que de raisonner logiquement et justement sur des bases de pensées fausses. Autrement dit, plus l'on ressent des perturbations au niveau de ses sensations, plus l'on aura tendance à poser des idées erronées sur ses ressentis, via son imagination qui nous fait croire un peu n'importe quoi (l'on peut rapporter cela au fait de rassurer son ego, qui sous trip se retrouve dans des situations parfois bancales).

Sinon c'est amusant de voir que vous abordez Nietzsche en prenant conscience de la perte de vos repères sensorimoteurs du fait d'un excès de sensations brouillant votre pensée, puisque Nietzsche a théorisé sur le fait que la pensée provenait du corps, de ses ressentis physiologiques (de ses affects que sont ses sensations et émotions se transformant en sentiment et en pensée).


PurpleAlex a dit:
[font=Helvetica, serif][size=small]-L’incapacité provient-elle d’une perte de moyen due à la drogue, ou d’un trop plein d’informations qui bloque la pensée?[/size][/font]
[font=Helvetica, serif][size=small]-Est-il possible de ne pas décrire ses symptômes? [/size][/font]

Je pense avoir répondu à la première question juste avant, pour ce qui est de ne pas décrire ses symptômes, dans le sens où ton esprit est "violé" par le produit à haute dose, t'as pas vraiment le choix que de chercher à décrire tes symptômes pour les appréhender, les comprendre et ainsi prendre du recul sur eux (tu as bien vu que tu ne maitrisais pas grand chose). Cela fait partie de mécanismes de défense comme la rationalisation ou l'intellectualisation qui permettent de ne pas se faire submerger par l'émotion quand la raison n'est plus à même de tenir l'esprit dans une logique rassurante, dans un état affectif stable où l'on s'y retrouverait (en gros l'ego a besoin d'être rassuré, et la raison et l'intellect (soutenus par l'imagination) sont ses armes favorites pour braver les passions et les affects bouillonnant en soi.

Bref si tu fais le mort ou le fou pendant le trip, pas besoin de décrire tes symptômes, si tu tiens à sauver ton esprit, t'es obligé de comprendre ce qui t'arrive pour donner du sens à ce que tu vis, sinon tu perds ton concept de soi, ton estime de soi, ta confiance en soi, et tu dérives dans une dissolution d'ego qui te mènera là où le trip en décidera. C'est un rude combat, et parfois il est préférable de s'avouer vaincu en acceptant le processus régressif du trip quitte à subir les affres du refoulement et du déni.



PurpleAlex a dit:
[font=Helvetica, serif][size=small]-Qu’elle est la norme sous acide? Les personnes ne consommant pas? Ou les psychaunotes expérimentés?[/size][/font]

Il n'y a pas de norme sous acide, à part le fait d'être "proportionnellement" défoncé selon la dose administrée. Tripper c'est sortir de la norme, s'en effrayer, et vouloir retrouver des normes, quitte à devoir s'en recréer quand on ne peut plus adhérer à quelques normes avec lesquelles on aurait définitivement rompu.

A partir de là à qui se référer ?

Je dirais d'abord à soi, ne serait-ce que pour tenter de comprendre en quoi la drogue a modifié sa relation à soi (à ses sens et affects), et au monde (ses sens et ses affects qui nous font interpréter la réalité différemment). A partir de là tu comprends que ta vision des choses et de toi même est modifiée, et que quelques variables liées à ton estime de soi vont éventuellement orienter ton concept de soi vers des directions de vie influencées par la culture inhérente à la prise de drogues. Après faut remettre tout ça dans son contexte, selon son âge, où l'on en est dans sa vie, etc.

Mais si t'es paumé, parce que la drogue ça égare, autant s'en référer à des gens sains et expérimentés pour s'y retrouver. Il faut raccrocher avec la réalité comme avec l'expérience du trip, donc faire le lien entre sobriété et défonce. Ensuite redéfinir sa norme selon ses ressentis, qui sont ÉVOLUTIFS, donc il est normale que ta norme, tes normes, évoluent au fil du temps.

Nos morales dépendent de nos affects, et en chamboulant nos affects nous chamboulons nos morales, c'est à dire nos valeurs (les normes). Les valeurs sont irrationnelles en tant qu'elles proviennent du corps, elles sont en nous et malgré nous d'après la façon dont nos parents et la société nous ont éduqué dans un environnement et un contexte donné. Un certain intérêt introspectif serait de chercher à comprendre ses valeurs morales pour comprendre qui l'on est, et d'ensuite se définir des principes éthiques sur des bases rationnelles. C'est à dire que l'on chercherait à s’accommoder de la réalité (intérieure comme extérieure) en tendant à se réaliser selon des actes en rapport à ses morales, aux exigences que l'on se fixerait pour se changer dans une perspective introspective. On en revient au travail sur son estime de soi, et à l'orientation que peut prendre son concept de soi, selon que l'on se dirige par ici ou par là, influencé par l'expérience du trip.


PurpleAlex a dit:
[font=Helvetica, serif][size=small]-Si l'on dit qu'il n'y a pas mieux que le premier trip, comment est-il possible d'aborder sereinement le second ?[/size][/font]

Compréhension et connaissance de soi dans la répétition d'actions que l'on s'appropriera au fil des expériences. La peur est un puissant moteur poussant à l'inaction ou au contraire à l'action, tout dépend ce que l'on fait de soi, l'important étant de se respecter en respectant le produit.
 

PurpleAlex

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Merci pour ton commentaire R2D2. Et en effet, il est intéressant d'apprendre à reconnaître et apprécier les effets. Je dois avouer que dans le cas de l'acide, c'est tellement fort qu'on a l'impression au départ qu'il ne peut pas y avoir plus, mais c'est une erreur de débutant j'imagine!

Ce qui donne l'impression d'être plus dangereux que l'alcool c'est le fait qu'il semble n'y avoir que des points positifs. Cela ne reste pas longtemps dans l'organisme, on semble découvrir de nouvelles choses et être constructif, ça coûte bien moins cher, ça donne pas mal au crâne ou envie de vomir... Et puis, le monde devient tellement beau et intéressant. Du coup le danger c'est la potentielle addiction qui suit j'imagine.

La question de la norme m'est venu car à force de réfléchir au produit, j'ai fini par me demander ce que je cherchais à trouver. Et en fait, c'était un système de référence, car étant la première fois, je ne sais pas où placer les effets et les sensations. Et justement, je me demandais si dans cet état ce qui peut ou doit servir de repère ça doit être d'autres utilisateurs ou l'état qu'on a avant d'en avoir prit.

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Amicale, lorsque je pose la question de la description je ne voulais pas dire nécessaire décrire objectivement. Pour le coup moi j'ai vraiment eu l'impression d'être complètement incapable de penser à autre chose, un sentiment bien étrange.
Et quand tu parles de virginité pour les trip, par curiosité, tu attends combien de temps? J'imagine que ça dépend des gens bien sûr, mais comme ça, j'aimerai bien savoir.

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Indica, j'avoue que le texte est un peu spécial. En fait c'est à la fois dû au délire du moment et à la façon dont il a été rédigé. Toute les parties qui sont "citées" sont des textes qui ont été rédigées directement pendant le trip. Alors tu imagines bien que déjà qu'écrire une simple phrase c'est ultra dur, alors à la troisième personne, impossible!
Pendant le trip j'ai inconscient commencé à écrire dans un objectif disons scientifique. Je voulais écrire quelque chose qui pourrait se rendre utile. A chaque fois que j'écris j'ai cette problématique en tête (et pas juste sous trip) : Comment rendre un texte vraiment utile? C'est pour ça que j'ai passé longtemps à me demander si ce que j'écrivais n'était pas juste un cliché.
Après, vu la façon dont on a écrit sous trip, je me suis dit que ça serait marrant d'accentuer le tout en rédigeant des parties supplémentaires à la troisième personne, pour donner le style d'un compte rendu d'expérience.

En ce qui concerne le choix d'en prendre c'est beaucoup moins sérieux haha. Je ne suis pas vraiment drogue en fait. J'ai testé plusieurs choses, mais la plus intéressantes des expériences que j'ai eu c'était avec un psychédélique. L'acide c'était un peu comme un truc à faire avant de mourir. Je ne suis pas intéresser par les autres produit mais celui là est spécial, il y a tout une culture avec. Et comme je suis dans cette culture depuis longtemps, avec la littérature absurde, la musique et les films psychédéliques... Quand j'ai eu l'occasion grâce à un ami que je salue, j'ai pas hésité. And I'll do it again, comme il dit.
Le dosage était complètement normal, je crois 100ug. J'ai eu une autre expérience récemment (je viens d'en faire un TR) qui n'avait rien à voir avec celle là. Et je me dis que ces produits en fait booste tellement le psychisme que ça peut devenir un feux d'artifice dans ta tête ou une transcendance contemplative seulement en fonction du mood que tu as au départ ou pendant. J'imagine que ce n'est plus vrai pour quelqu'un qui en prend tous les jours, mais dans mon cas, je n'ai eu que 2 trips.

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Laura, comme je viens de l'écrire du coup, c'était pas du tout fort! Je crois que quand on persiste dans le délire cette molécule peut amener bien loin, et ça c'est assez incroyable! En effet, on a tous les deux un comportement similaire, et on s'est boosté l'un l'autre. J'avoue que la même expérience avec quelqu'un en qui tu n'as pas confiance doit être terrifiant.

J'appuie ton commentaire sur la pensée rationnelle. Au cours d'une nouvelle expérience que j'ai faite entre temps, j'ai prit le temps à un moment d'essayer de développer un raisonnement. J'ai eu énormément de mal et une fois redescendu en lisant mes notes, je me suis rendu compte que j'aurai pu tout à fait arriver aux même conclusions en étant sobre, et ce bien plus rapidement. Alors que par contre le coté créatif est complètement exacerbé. C'est ce que j'ai voulu rendre dans mon nouveau TR et mettant en avant plutôt l'imagination et les métaphores.

J'ai déjà lu au sujet de la rationalisation comme mécanisme psychologique de défense. Mais pour le coup ce n'était pas le cas ici. J'ai déjà eu des expériences psychédéliques (moins fortes que l'acide) avant, et j'adore le lâcher prise. C'est juste qu'ici j'ai inconsciemment fini par prendre le rôle du scientifique ou du chercheur qui s'efforce d'enregistrer ce qu'il se passe et de produire du savoir à partir de l'expérience. Mais bon, pas facile!

Ta réponse sur la norme est intéressante. Quoi qu'il en soit il faut forcément un point de repère. Et dans le cas du premier trip ce repère est particulièrement difficile à trouver. Car on en avait jamais prit tous les deux. Au bout d'un moment tu finis par perdre le fil du temps, et tu oublies ce que c'était que d'être sobre, donc plus de repère là non plus.
J'imagine que le moment où cette norme disparaît doit faire référence à la mort de l'ego dont tout le monde parle ici haha. Lorsque l'on ne fait plus la distinction entre soi et le monde. Ce moment est très intrigant je l'avoue, mais cela à l'air aussi un peu dangereux psychologiquement. J'imagine qu'on ne devient pas fou à partir de ce genre d'expérience, mais que la dépersonnalisation peut provenir de là, quand on y prend goût et qu'on recherche trop souvent cette sensation de se dissoudre dans l'absolu.
Est-ce que tu as déjà connu ce genre de chose? Est-ce que tu penses que c'est plus lié à la quantité de produit ou à l'état d'esprit?



Merci à tous pour vos réponses, très intéressant de pouvoir en discuter. Les psychédéliques sont vraiment quelque chose d'à part. Entre temps, j'y ai beaucoup réfléchis et pendant plus de deux semaines j'y pensais tous les jours. Les sensations, les couleurs, le mode de pensée... Une vraie lune de miel n'est-ce pas? J'y voyais un tel potentiel qu'il m'était difficile de réfléchir à autre chose. Avec une nouvelle expérience (du 1P-LSD cette fois) j'ai pu prendre conscience d'autres choses. J'ai notamment retrouver la beauté que j'avais perdu dans le premier trip. Je vais devoir couper avec tout ce monde merveilleux du psychonautisme pendant un long moment (raison professionnelle), mais je me vois mal refuser un nouveau voyage si j'en ai l'occasion. Je pense que ce genre de délire ce n'est pas pour tout le monde, mais certains peuvent en tirer quelque chose de vraiment passionnant.

Bon allez, à bientôt!
 
D

Deleted-1

Invité
Yes j'ai expérimenté le phénomène de dissolution avec toutes sortes de produits, et oui c'est une expérience dangereuse dans le sens où elle peut laisser dépersonnalisé et/ou déréalisé, en plus de favoriser la paranoïa (si ce n'est révéler des troubles psychiques latents (anxiété, phobies, dépression, ou un peu comme le cannabis révèlerait la schizophrénie chez certains, c'est la roulette russe quoi) .

C'est lié à son état d'esprit, quand un certain besoin de "petite mort intérieure", de lâcher prise totale pousse à abuser d'un produit. Ensuite le trop plein fait que l'esprit se dissocie en scindant sa personnalité en deux. En gros c'est comme tuer son moi conscient en se repliant dans son subconscient/inconscient, c'est comme une mise en abîme en soi-même, et c'est aussi fascinant que ça peut être terrorisant. On n'en ressort différent assurément, avec d'éventuels bons côtés, mais aussi d'inévitables aspects négatifs comme cités plus hauts.
 

amicale_du_pc

Holofractale de l'hypervérité
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PurpleAlex pour la question de retrouver une "virginité" de la 1ère x j'entendais plutôt le fait de triper sans bad... Eviter le bad sur une série complète de trips successifs.

Le LSD25 enchaine les voyages avec une cohérence de développement dans l'exploration... On sent un jour que on a fait le tour. On reconnait les mêmes choses... Il est alors temps d'essayer d'arrêter. Après s'être privé de ça on est en mesure d'émettre des idées avec tous les éléments acquis.

Dans le cas contraire il est évident que on augmente l'éventualité du bad. C'est la simple loi de la probabilité qui peut prendre ici le relais de tout ce qui pourrait se dire à ce sujet. Il y aurait de quoi faire des tomes encyclopédiques...
 

Rhondacx1

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Un mode de vie sain nécessite des soins particuliers pour le corps et l'esprit, et ceux qui veulent une telle vie faut veiller à respecter quelques règles essentielles. Les personnes les plus anciennes du monde, les Japonais, font également attention à la santé du corps, de l'esprit et de l'esprit par des moyens qui ont été préservés et appliqués au fil des siècles.
Aussi dans ce contexte, je voudrais mentionner le fait que de là aussi, d'Asie, vient l'admiration pour le miel d'abeille et les abeilles elles-mêmes. L'abeille est une merveilleuse machine volante. Il peut transporter une charge utile de nectar ou de pollen proche de son propre poids.
La plupart des abeilles ne recueillent que du pollen ou du nectar. Comme le nectar est aspiré de la fleur, la substance est stockée dans l'estomac spécial de miel de l'abeille, prête à être transférée aux abeilles mellifères dans la ruche. La principale façon de donner à votre corps les ressources dont il a besoin est la nutrition. Les maladies se développent dans un environnement acide, mais grâce à un mode de vie approprié, et plus encore grâce à la consommation de miel, à la consommation de fruits et légumes, l'acidité peut être corrigée, en maintenant un environnement alcalin du corps.
 
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