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TR (Long récit) Première fois : McKennaii (Avec un badtrip) puis deux anecdotes

mouchou

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25 Déc 2012
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Préambule / Synopsis


J’ai écrit sur mon portable ma première prise de psilocybes cubensis en détails, mais ceci un mois après. J’ai par la suite eu deux évènements marquants qui ont un rapport (ou non, je vous demande) que j’ai rajouté à mon premier écrit. J’aime écrire donc je m’excuse si cela peut paraître un peu long pour certains, mais ce n’était pas dans le but d’être posté.
Pour finir, je suis conscient que la dose prise était trop élevée pour une première fois, je n’ai pas besoin que l’on me fasse la morale. Maintenant que c’est dit, bonne lecture !

Set & Setting & Drop

Tout a commencé ce lundi 26 novembre 2012 où Brian, un ami ayant fait pousser ses propres Psilos (McKennaii) m'a proposé de partager un trip le lendemain avec un autre ami de notre promo, Jules.
Cela faisait longtemps que je voulais connaître les effets des champignons hallucinogènes et j'ai donc accepté sa proposition.
Nous avons décidé de manger les champignons à jeun, chez moi, après les cours vers 13h.

Le lendemain après les cours, nous sommes donc allés chez moi, dans mon studio, pour tripper. Julien et moi n'avions jamais pris autre chose que du cannabis donc nous avons tous les deux pris 5g et Brian 6,5g.
Nous commençons de les manger vers 13h45. Brian et Julien étaient assis sur mon lit et moi comme à mon habitude j'étais debout (j'aime bien être debout quand il y a des personnes chez moi). J'ai reçu un message d'un ami proche, Romain, qui voulait passer "dans 2h" pour nous voir tripper, j'ai accepté.
Vers 14h mes jambes ont commencées à être cotonneuses, je me suis dit que n'ayant pas mangé depuis la veille au soir, je devais peut-être manger un petit truc pour ne pas être hypoglycémique. Je suis vite allé vers mon frigo prendre un paquet de 4 tranches de jambon et une sauce samouraï, et ai fait un roulé de jambon/samouraï. Je commençais à me sentir vraiment bizarre, et Julien m'a demandé de lui faire aussi un roulé, je lui ai passé celui que je venais de faire. J'avais l'intention d'en faire encore deux, un pour Brian et un pour moi mais je n'ai pas pu. Une fois le deuxième roulé fait, j'ai dû m'asseoir sur un matelas que j'avais mis exprès pour tripper en face de mon lit et de mes amis. La luminosité commençait à augmenter, tout comme le relief des murs. À ce moment-là, en voyant Brian et Julien encore clean, je me suis demandé ce qu'il m'arrivait et pourquoi je montais aussi vite. (Je fume pas mal de beuh et je me suis mis en tête que je serais donc peut-être plus résistant aux champis, faux (logique vu que ce n’est pas la même molécule)).
J'ai commencé à avoir chaud et froid à la fois, je me sentais un peu oppressé et stressé par cette vision de mon studio très lumineuse avec des reliefs très prononcés. Brian m'a conseillé de m’asseoir sur le lit et de me calmer un petit peu. C'est ce que j'ai fait mais je tremblais de froid et de stress avec un sourire un peu niais, on rigolait mais je ne parlais pas trop de ce que j'avais. Quelques minutes plus tard les ombres et les murs bougeaient, les lumières devenaient tellement fortes que ça me paraissaient irréel. Petit à petit chaque ligne / courbe se transformait en fractales, je commençais à quitter le vrai monde.

L'incompréhension

Cette sensation de perte de contact avec la réalité m'a énormément fait peur, je ne m'attendais pas à cela mais plutôt à des effets du style distorsions visuelles, perturbations des sens, euphorie, etc ; malgré les nombreux récits que j'ai pu lire sur le web. Sur le coup je n'ai pas du tout aimé cette sensation, j'avais l'impression de ne plus rien contrôler, je voulais arrêter ça. Mon esprit commençait à me jouer des tours et je me suis donné comme objectif de vomir les champignons. Dans ma tête, si je vomissais les champignons, le trip s'arrêterait. Je suis donc allé dans mes toilettes dans le but de vomir. J'avais énormément d'hallucinations, plus rien n'était réel, <censured>j'avais l'impression d'être un drogué au bout du rouleau</censured>, et surtout, je n'arrivais pas à vomir. Je ne savais plus comment vomir, je suis donc ressorti des toilettes (très difficilement) pour demander comment vomir à mes amis. Ils n'ont bien sûr pas vraiment compris ma question, Julien m'a fait signe des doigts dans la bouche et je suis donc retourné dans les toilettes en essayant de me faire vomir en mettant les doigts dans la bouche, en vain. Puis j'ai pensé au mélange sel + eau, je suis donc allé chercher le sel, mais je n'avais pas la foi de réaliser le mélange, j'ai donc mangé du sel à la salière au-dessus des toilettes dans l'espoir de vomir, en vain. Le trip devenait un véritable cauchemar, j'étais épuisé de tout ce que j'endurais psychiquement. C'était devenu insurmontable et je voulais qu'on m'aide. A ce moment-là, j'étais dans l'irréalité totale, tout ce que je voyais était hallucinations. Je ne me trouvais plus chez moi, dans mon studio, mais dans un autre monde extrêmement coloré et fractalisé. J'ai réussi à ressortir des toilettes en demandant de l'aide à Brian et Julien, mais ils ne pouvaient pas faire grand-chose. Brian m'a donné une brique de lait que nous avions placé précautionneusement sur la table au cas où, mais je n'ai pas réussi à la boire, la laissant tombé ouverte par terre. Au final je n'écoutais plus ce qu'ils me disaient, je croyais que leurs paroles et leurs présences n'étaient que le fruit de mon imagination. Du coup je me suis persuadé qu'ils ne pouvaient pas m'aider vu qu'il s'agissait d'un mauvais tour de mon cerveau. Je me suis donc ré-enfermé dans la salle de bain, en me laissant abattre par le trip, allongé, comme mort.

Réduit à l'état d'une pensée

Cette période a été la plus dure et la plus incroyable de tout le trip. Je ne savais plus qui j'étais, où j'étais, ce que je faisais. Je ne sentais plus mes membres ni mon corps, ni le sol. Je n'avais plus aucune impression extérieure comme le chaud et le froid. Plus aucun sentiment. Je ne pouvais que penser. J'étais réduis à l'état d'une pensée.
À cet instant, il est très difficile de dire ce qu'il se passait dans mon esprit. Je voyageais dans ma tête dans plusieurs dimensions au même moment. Je me rappelle voir mon studio (ou une pièce, je sais plus vraiment) en plusieurs fois et je me baladais de cette pièce à une autre qui était exactement la même, mais dont les couleurs et les perceptions étaient différentes dans chacune. Je pouvais très bien passer de cette pièce bleue en ressentant du froid, du stress, de l&#8217;angoisse, à la même pièce mais rouge, en ressentant cette fois-ci de la chaleur, un apaisement, etc.

J'ai bien cru rester comme ça toute ma vie jusqu'au moment où Julien et Brian sont venus me soulever et m'emmener avec eux dans mon salon, l'ambiance était mieux, il faisait chaud, et je retrouvais mon corps. Ils m'ont posé sur le lit, et je suis retourné dans l'enfer dans lequel j'étais. J'avais toutes les sensations négatives que l'on peut avoir : stress x1000, oppression x1000, peur x1000,...
J'avais énormément de visions et de questions auxquelles je n'avais pas de réponses qui me venaient. Heureusement que Brian était sur le lit à côté de moi. Je posais beaucoup de questions et il avait toujours une réponse à me donner. Un moment j'ai demandé en murmurant si j'allais rester comme ça toute ma vie et il m'a répondu calmement comme quoi il fallait attendre longtemps, et que c'était l'effet des champignons qui me rendait comme ça. (J'entendais sa voix par-dessus toutes mes visions, comme si c'était Dieu, c'était pour moi la protection incarnée). Je n'aimais pas du tout les effets et l'ai dit. Il m'a alors répondu une phrase qui m'a énormément aidé à quitter ce bad trip : "Il faut que tu acceptes les effets". Après ça j'ai réfléchi et je me suis dit qu'effectivement, depuis le début j'allais contre les effets, je luttais. À présent il fallait que j'accepte les effets que j'avais, positivement, ce que j'ai fait.

La délivrance

J'ai commencé peu à peu à dialoguer avec Brian et Julien. Nos dialogues n'étaient pas très poussés mais déclenchaient de grands moments d'euphorie incontrôlable, c'était vraiment drôle. On phasait sur chaque objet que nous regardions. C'est à dire que notre esprit partait sur énormément de sujets différents juste en regardant une seule chose. Nous nous sommes rendu compte que les mêmes scènes revenaient car tout simplement on repoussait quelque chose à faire ou alors on le disait mais on oubliait dans les 10 secondes (on avait une vraie mémoire de poisson, ça nous a bien fait rigoler) mais à un moment cela revenait car ce n'était toujours pas fait.
Un petit exemple : La musique. On voulait la changer mais nous ne savions pas d'où elle venait. Puis on oubliait et passait à autre chose. Et au bout de 10 minutes (ou 1, ou 5, ou 30... On avait aucune notion du temps) on se disait "Ah ! Faut changer la musique ! Mais je sais pas d'où vient le son !.." et on passait à autre chose et cela se répétait, c'était plutôt comique.
Un autre petit exemple qui nous a fait marrer pendant tout le trip, c'était Romain, le pote qui devait passer nous voir. Je me rappelais avoir lu "Je passe dans 2h" mais je ne savais pas du tout à quelle heure je l'avais lu et même l'heure qui l'était. Du coup Brian et Julien me demandaient "Et au fait, Romain ?" et dans ma tête Romain me renvoyait à "Dans 2h" ce qui produisait un "bug" dans mon cerveau, et je ne répondais pas en rigolant car je n'avais pas de réponse. Cette situation s'est produite un grand nombre de fois et on a remarqué que la seule chose qui nous faisait penser à l'heure, c'était Romain. Du coup nous l'avons surnommé "Le Maître du Temps".

La descente

Puis les effets ont commencé à s'estomper progressivement, nous étions dans la descente. Pour l'amortir nous avons fumé un joint de shit (Afghan), qu'avait roulé Brian à midi, dans ma salle de bain, en aqua. Pendant ce temps je roulais un joint de beuh, et c'était plutôt difficile car mon touché était encore très altéré et je ne sentais pas du tout la feuille. Une fois roulé nous l'avons fumé à la suite avec du bon son posé comme on aime. On avait l'impression de rien fumer, mais le cannabis nous faisait replonger dans des trips durant quelques minutes.

Et là, 18h, mon téléphone sonne, c'était mon dealer (un mec de ma promo où la relation est amicale) pour me dire qu'il était là. J'avais rendez-vous à côté de chez moi pour aller prendre un 12g de beuh. Il fallait que je m'habille et aille affronter la faune extérieure dans l'obscurité d'une fin de journée hivernale, je n'en avais pas du tout envie, mais il le fallait.
Je suis donc descendu de chez moi, laissant Julien et Brian assis sur mon lit en train de phaser.
Arrivé dehors j'avais l'impression d'être un figurant sur le tournage d'un film, il y avait énormément de personnes marchant vite, l'ambiance n'était pas très "peace". Je suis arrivé à l'intersection de la rue que je devais prendre mais je n'étais plus sûr que c&#8217;était la bonne (alors que c'est tout simplement la première à droite en sortant de chez moi). J'ai avancé 25 mètres dans la rue puis ai fait demi-tour pensant m'être trompé. J'ai fait quelques allés-retours inutiles pour enfin retourner dans la rue et voir au fond, mon dealer et un pote à lui (un grand-gros black de 1m90-2m) m'attendre. Je m'approche vers eux, les tchek, parle plutôt normalement. Je me montre même prudent vu qu'il a commencé à me parler et je l'ai direct coupé en continuant de marcher et en lui disant "Viens on marche non ? C'est moins grillé". Il m'a suivi, son pote est resté à l'écart et il m'a expliqué où se trouvait mon douze (il cache toujours les choses illicites avant que la personne arrive au cas où un contrôle de police survenait) : "Tu vois le quatrième poteau à partir d'ici, et bien à gauche, en haut du deuxième pilonne sur la pierre [...] ?" - J'avais décroché à partir du deuxième mot et j'ai répondu "Non.". Il m'a dit d'avancer et qu'il me dirait au moment où je m'y trouvais. Je fais quelques pas puis son pote me lance un "STOP ! À gauche !" - Je regarde par terre, autour de moi, et ne vois rien. J'ai trouvé la situation ridicule et j'ai balancé un "Nan mais c'est une carte au trésor ou quoi ?!". Son pote est venu me montrer précisément où était le "sac", je l'ai pris et mis dans ma poche puis je suis parti d'une marche rapide. Quelques mètres plus loin, la vitre d'une voiture garée contre le trottoir sur lequel je marchais s'ouvre. J'ai cru voir deux hommes à l'avant et entendu un "Hey !". J'ai continué de marcher et la voiture a démarrée. J'avais peur que ce soit la BAC, j'avais pas mal sur moi et des pupilles dilatées au point de ne plus voir la couleur de mes yeux. Je me suis dit qu'en courant je mettrais moins d'une minute à arriver chez moi, c'est ce que j'ai fait ! J'ai couru le plus vite possible en faisant comme si j'allais prendre un bus. Arrivé chez moi j'ai retrouvé une ambiance cool, c'était agréable. J'ai posé ma weed sur la table et ai commencé à rouler un joint. En même temps nous parlions tous les trois de ce que nous avions vécu afin de se remémorer le plus de choses possibles.

Nous étions en train de fumer, toujours en étant un peu vaseux, et là, le bruit de la sonnette ! Je commence à ranger ce qui traînait (pochons, grinder, etc..) car ma résidence est officiellement une résidence étudiante non-fumeur. Je vais ouvrir, il s'agissait d'un jeune de 21-22 ans :
- "Salut, je suis un de tes voisins, c'est toi qui fume ?"
- "Oui je suis désolé pour l'odeur, j'ai pourtant ouvert ma fenêtre mais..."
- "Ah mais non t'inquiète ! Je suis là pour ça justement" avec un grand sourire.
J'ai trouvé ça plutôt drôle alors je me suis retourné et j'ai vu Brian avec un grand sourire, et j'ai sorti : "Bah vas-y viens ! Entre !"
Il s'est assis, je lui ai posé quelques questions pour qu'il se présente un peu, et j'ai re-roulé un joint pour le faire fumer, il est venu pour ça après tout !
L'ambiance était devenu spéciale, nous ne parlions pas beaucoup, encore marqués par notre aventure psychédélique, et je n'avais qu'une seule envie : continuer d'en parler avec Julien et Brian. Mais la présence de ce voisin m'en empêchait et m'a presque fait badder. Puis il est parti trois-quart d'heure après être arrivé, j'ai fait de bons croques-madame, Julien a dû partir, et j'ai continué la soirée jusqu'à 23h30 avec Brian à fumer des spliffs et repenser à ce qu'on avait vécu.

Si je devais résumer mon trip aux psilos ce serait comme ceci :
- 30 min de montée
- 1h30 de bad trip
- 2h de rire, de phases, etc..
- 2h de descente en douceur / « crémosité » !

Total : ~ 6h.

J'écris ceci plus d'un mois après (le 30/12/12), car certains souvenirs oubliés de cette journée me sont apparus que très récemment. Cette aventure m'a énormément marquée et j'y pense encore tous les jours.

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Reprise / Ajout au texte (04/01/13)

Il m'arrive par ailleurs, depuis quelques jours, d'avoir des flash-back de mes sensations sous champis.

- Le 31/12/12, j'ai fait une petite "before" du Nouvel An chez moi avec Luc, un ami. Nous avons fumé trois gros joints entre 17h et 19h.
On était bien faya et Luc a dû partir vers 19h15. Je devais prendre les transports une heure après, et me suis dit que c'était parfait, le temps de descendre un peu.
Mais j'ai commencé à avoir une accumulation d'idées qui partaient dans tous les sens. C'était vraiment perturbant car j'avais ressenti le même effet sous champis. J'avais quelques hallucinations sonores aussi, j'entendais pleins de petits bruits assez bizarres, que j&#8217;ai fait disparaitre en mettant mes écouteurs avec de la bonne musique. Au final j'ai comaté sur mon lit et ne suis parti que vers 21h30.

Ajout (+)

- Dans la nuit du 02/01/13 au 03/01/13 vers 1h, je parlais avec un ami nommé Rémi sur Facebook, et j'ai décidé de fumer un spliff. J'étais chez ma mère et elle dormait à côté, il fallait en aucun cas que je fasse du bruit. Assis sur mon bureau, la main avec le joint par la fenêtre pour éviter toute odeur cannabique, j'ai senti que le joint était plutôt corsé. Une fois fini, j'ai dû au plus vite m'allonger sur mon lit, je n'ai même pas pu fermer la fenêtre.
Puis je me suis redressé un peu pour continuer de parler à Rémi. J'ai commencé par lui dire que j'avais "un trip bizarre" avec mes oreilles et que je sentais mon coeur dans ma poitrine, dans mes oreilles, et dans mon crâne. Après lui avoir dit ça, je me suis affalé tête dans un coussin, le visage orienté vers le matelas.
J'ai commencé à avoir la tête qui tourne d'une manière assez bizarre (un peu comme on a trop fumé ou trop bu et qu'on veut trouver le sommeil) puis j'avais l'impression de tomber, je le ressentais même dans mes jambes. Cela commençait à me faire badder et je savais qu'il fallait que je ré-ouvre les yeux mais je ne voulais pas et je me suis dit en l'espace de quelques courtes secondes : "Comment pourrais-je détruire ce bad ?" et j'ai directement fait comme un rêve lucide.
C'est à dire que je me suis imaginé chuter, les sensations allaient parfaitement avec cette "chute". Mais cela continuait de me faire peur, donc je me suis imaginé le décors de cette chute : je tombais de très haut, et je me trouvais dans un cratère, au-dessus du magma (en mode minecraft), au début je ne pouvais aller que en haut, à droite, à gauche, en bas (encore comme dans minecraft) ; et là je gérais le truc toujours avec une vitesse constante (et je sentais les sensations tout le temps de chute dans mes jambes et tout, mais ça allait avec ce que j'imaginais) ça m'a fait rigoler tellement j'avais combattu et vaincu le bad puis j'ai "débloqué" le mode normal genre je me déplaçais dans toutes les directions et là je me suis arrêté, et j'étais avec un grand sourire en train de rigoler et en voulant dire à mon pote ce qu'il venait de m&#8217;arriver.

:question: Pensez-vous que ce qu'il m'est arrivé le 31/12 et le 02/01 ait un rapport avec ma prise plus d'un mois avant de psilos ? Cela vous est-il déjà arrivé ?
Bien sûr j'attends un max de commentaires de votre part sur ce TR qui m'a demandé pas mal de temps d'écriture (le plus dur étant de se remémorer les détails).
Je tiens à rajouter que je ne vois pas cette expérience comme une mauvaise chose, certes j'ai vécu des choses pas très agréables, mais j'en garde un excellent souvenir. Je pense ressortir plus fort de cette aventure, avec une ouverture d'esprit plus développée et une connaissance de soi plus approfondie.

Je vous remercie de m'avoir lu entièrement ! :)

EDIT : J'ai oublié de préciser que la partie euphorique que nous avons eu tous les trois était vraiment sympa car nous avions apparemment tous les trois presque les mêmes hallucinations ! On s'est décrit le sol et nous étions tous les trois d'accord sur les couleurs et les motifs ! (J'ai plus tard reconstitué le sol sur ordinateur et effectivement, nous avions tous les trois les mêmes visions).

mOuChOu
 

distorsion

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c'est juste intensément intense ! j'me croyais vraiment dans ton trip en le lisant, et le bad m'a paru surprenant ^^
 

mouchou

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Haha, j'ai essayé de l'écrire au mieux que j'ai pu. Ça me fait plaisir que tu t'y sois cru :)
Et effectivement ce fut intensément intense !
 

distorsion

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moi aussi j'ai vécu et vit encore ça aujourd'hui et en ce moment même :) p'tit dej' pajateros
 

Tounwar°

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Moi aussi je m'y croyais... De plus j'ai une musique qui tourne en boucle (La musique du jeu "Cosmic" sur le site Prizee...) bizarre mais super posée, qui m'a plongée encore plus dans la lecture ^^

Oui, il est possible que tes expériences a posteriori soit liées à une expérience a priori. Pour faire simple, les champignons créent des sensations que tu ne peux découvrir par toi-même, qui ne te sont pas accessible par toi-même. Mais une fois ces sensations connus, tu peux t'en approcher de nouveau même sans champi, par la force des choses... Ca peut être aléatoire ou réfléchi, conscient ou non. J'espère t'avoir apporté un élément de réponse :)
 

mouchou

Neurotransmetteur
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Ça c'est du petit dèj' complet et équilibré @Distorsion ! :D
Oui merci Tounwar. Je m'étais fait cette hypothèse (en ayant fait quelques recherches etc..) et j'en étais venu à ce que tu dis.
Ça m'est arrivé récemment le 21 avril dernier, où mon voisin (oui le même que dans mon TR, maintenant nous sommes comme colocataires) et moi, avions fumé un joint pur de plus d'un gramme pour célébrer le 4:20 avec un jour de retard (J'ai pourtant l'habitude de ce genre de joint mais là..). J'ai commencé par ne plus pouvoir lire ce qui était sur mon ordi, je me suis levé avec des bouffés de chaleur, vertiges, etc.. Puis je tremblais comme pas possible. Énormément d'idées me traversaient l'esprit, au final j'ai pris le dessus, je me suis calmé, et c'est passé un petit quart d'heure après ;)
 

Psilosophia

Holofractale de l'hypervérité
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Julien et moi n'avions jamais pris autre chose que du cannabis donc nous avons tous les deux pris 5g

Il n'ya que moi que ça choque ou il y a un truc que je comprend pas? 8)
 

mouchou

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Il n'ya que moi que ça choque ou il y a un truc que je comprend pas?
mOuChOu a dit:
Pour finir, je suis conscient que la dose prise était trop élevée pour une première fois,[...]

Nous avons suivi les conseils de "Brian", après c'est sûr que c'était peut-être pas la meilleure idée mais au final, on peut dire que tout est bien qui finit bien :)
 
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