FrAcTaLe2piR
Neurotransmetteur
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- 9 Juil 2005
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Salut,
j'ai pris mon premier trip au LSD au Boom Festival (festival trance au Portugal) il y a environ une semaine : c'étaient des tazmania. J'avais déjà pris des psychés (principalement 2ci).
J'ai pris une moitié de buvard en milieu de soirée (genre 23h-0h l'heure jme foutais là-bas) pour être monté en pleine soirée et parce que j'ai filmé l'ambiance nocturne avant. Ç'a été long à monter (attendant les effets, ça a du en plus les ralentir). Une fois monté, j'ai eu un plateau de demi-perche que je jugeais assez désagréable. En effet, je voulais vraiment sentir des effets forts, et je n'étais ni net ni trippé. Quelques effets visuels yeux fermés je m'imaginais les potes avec qui j'étais avec des costumes et coupes "bizarres" comme celles des adeptes de trance (étonnant ! je ne pensais pas à cela...), quelques effets lumineux mais pas forts (ceci aussi était désagréable car je voulais des vraies visus psychés genre figures mathématiques complexes et c'était trop faible). Je dansais sur le son trance et buvait beaucoup pour m'hydrater, je mangeais quelques dattes et gâteaux secs pour l'énergie.
Le plateau a vraiment durer puis je suis monté un peu plus haut, tard, les visus se sont faits un peu forts. C'était un peu plus agréable même si pas encore suffisant. Là, je me suis décidé à retourner à notre tonnelle. Le jour commençait légèrement à percer. Sur les conseils d'un pote, j'ai pris la deuxième moitié, à la fois pour faire durer et pour monter un peu plus haut.
Je ne suis pas retourner à la grosse tente de son trance mais sur une colline près d'un grand chill-out où ils diffusaient de l'ambiant. Je me suis posé en attendant le lever du soleil. À côté de moi, il y avait des "mystic girls" anglaises un peu amazones qui devaient aussi attendre le lever du soleil et faisaient plus ou moins du yoga. Les gens sous le grand chill-out comataient heureux/ses. Bref du pur flower power. Perso, j'ai vraiment du mal avec les discours bêbêtes des hippies mystiques non-violents, politiquement, je suis plutôt radical (même si je préfère de loin les hippies non-violents aux gens "normaux"). Et là, je me trouvais exactement dans leur état d'esprit fleur bleue, tout était bien, l'impression "il était une fois...", le conte magique.
Comme je l'ai dit, ce n'est pas mon état d'esprit habituel actuel mais je profitais (et voulais profiter) du moment et des sensations : ça me faisait vraiment marrer, intérieurement surtout : ouéééé je suis un hippie. Avec une petite dose de distance et de mépris mais de mépris tout à fait sympathique. :wink:
Après les 2 mystics girls sont parties, j'en ai vu une autre avec un appareil photo. Je l'ai suivie de loin (j'étais en haut de la colline avec des arbres, elle en bas) : à la fois par curiosité (voir ce qu'elle faisait) mais aussi pour conforter l'impression rigolarde d'« il était une fois une princesse près de l'eau ». Elle faisait des photos de l'eau, des arbres, de la terre etc. Puis je l'ai quittée parce qu'elle remontait, j'ai erré un peu.
Ensuite, je suis allé bouffer un petit déj' dans un des restaus plus "commercial" du festival (j'entend par là qu'il n'était pas alternatif comme ceux qui sont végé ou macrobio). J'ai fait un peu la queue. C'était marrant car les gens présents venaient de se lever après avoir dormi pour la plupart et n'étaient pas du tout dans l'ambiance chéper, du coup, c'était totalement décalé. J'ai pensé à Raoul Duke qui arrive devant la guichetière dans Las Vegas Parano parce que je n'étais pas sûr de passer pour net quand j'allais commander (surtout que le serveur était un employé "normal" pas qqn dans le trip trance je pense). Finalement, j'ai assez peu hésité, un peu de mal à trouver le parfum (j'ai pris le premier que j'ai réussi à déchiffrer, mangue, environ 15 secondes) pour le yahourt (un Danao, vive l'alternative au capitalisme...) à mettre avec le muesli.
J'ai mis trois plombes à bouffer mais ça n'avait aucune importance. Puis je suis retourné errer sur le site. Je suis arrivé (pour les gens qui connaissent) jusqu'au Sacred Fire, la deuxième scène du festival. Je venais de découvrir le lieu, n'ayant pas trouvé (pas vraiment cherché) le lieu les 2-3 précédents jours de festival. Un groupe jouait encore. Il y avait tout au plus une vingtaine de personnes qui écoutaient, le public, c'étaient des français du Sud et le groupe des parisiens (ils faisaient "Allez les parisiens" avec l'accent du Sud). Je suis arrivé à la fin, ils ont fait un rappel et se sont arrêtés (allez faut aller se coucher...), il devait être dans les 13h-14h mais comme je le dis, là-bas, en 6 jours, je n'en ai rien eu à faire de l'heure, net ou non.
J'ai continué à errer sur le site, traversé le pont qui me donnait une sensation de préfabriqué pour hipppies (les bidons industriels Shell, Elf etc. étaient rangés symétriquement par marque). J'ai traîné sur la plage le long du lac avec les premier(e)s baigneurs/ses et les mini-amas de pierres genre proto-temples assemblés par les "hippies".
Je suis arrivé aux douches, j'en ai pris une (bonne sensation de se sentir l'eau couler !!). J'ai encore marché, j'ai du me re-poser du côté du grand Chill-out, puis je suis descendu. J'ai pris un repas du midi (je sentais le besoin de reprendre de la nourriture, j'avais aussi peu bouffé les jours d'avant) dans un restau macrobio. J'ai croisé des français connus un jour avant le festival à la gare de Castello Branco. On a bouffé ensemble sans se presser (je leur ai dit que j'étais chéper depuis la veille), probablement aux alentours de 15h. On est allé se poser sur la colline au-dessus de la plage, on s'est baigné. J'étais dans un état de petite perche mais cette fois-ci agréable car je ne voulais ni visus forts ni énergie mais plutôt une ambiance peace. Je suis retourné à notre tonnelle, j'ai filmé un peu le site, recroiser mes potes etc. toujours dans cet état agréable jusqu'au soir où je me dis qu'il était raisonnable d'aller dormir même si je n'étais pas (encore) fatigué...
Post-Scriptum : Un point "technique" que je voulais aborder. Depuis un parachute stupide au 5-MeO-DALT il y a genre 9 mois, j'ai parfois des problèmes de salivation même en temps normal (je consomme peu de prods). Cependant, là, ma gorge était totalement déséchée, ça gâchait le trip (je précise que j'avais aussi tapé un parachute de cristaux de MD la veille). J'ai beaucoup bu (j'ai du pisser au moins 6-8 fois longtemps tant je buvais de l'eau durant mes quasi-24h de perche), je mâchais un chewing-gum (conseil des gens de ce site), pour saliver et tempérer le pH de la bouche. Mais quand je touchais avec un doigt le fond de ma gorge vérifier la mucosité des parrois, c'était vraiment tout sec et pas muqueux, qu'est-ce que vous proposer pour réduire ça ?
j'ai pris mon premier trip au LSD au Boom Festival (festival trance au Portugal) il y a environ une semaine : c'étaient des tazmania. J'avais déjà pris des psychés (principalement 2ci).
J'ai pris une moitié de buvard en milieu de soirée (genre 23h-0h l'heure jme foutais là-bas) pour être monté en pleine soirée et parce que j'ai filmé l'ambiance nocturne avant. Ç'a été long à monter (attendant les effets, ça a du en plus les ralentir). Une fois monté, j'ai eu un plateau de demi-perche que je jugeais assez désagréable. En effet, je voulais vraiment sentir des effets forts, et je n'étais ni net ni trippé. Quelques effets visuels yeux fermés je m'imaginais les potes avec qui j'étais avec des costumes et coupes "bizarres" comme celles des adeptes de trance (étonnant ! je ne pensais pas à cela...), quelques effets lumineux mais pas forts (ceci aussi était désagréable car je voulais des vraies visus psychés genre figures mathématiques complexes et c'était trop faible). Je dansais sur le son trance et buvait beaucoup pour m'hydrater, je mangeais quelques dattes et gâteaux secs pour l'énergie.
Le plateau a vraiment durer puis je suis monté un peu plus haut, tard, les visus se sont faits un peu forts. C'était un peu plus agréable même si pas encore suffisant. Là, je me suis décidé à retourner à notre tonnelle. Le jour commençait légèrement à percer. Sur les conseils d'un pote, j'ai pris la deuxième moitié, à la fois pour faire durer et pour monter un peu plus haut.
Je ne suis pas retourner à la grosse tente de son trance mais sur une colline près d'un grand chill-out où ils diffusaient de l'ambiant. Je me suis posé en attendant le lever du soleil. À côté de moi, il y avait des "mystic girls" anglaises un peu amazones qui devaient aussi attendre le lever du soleil et faisaient plus ou moins du yoga. Les gens sous le grand chill-out comataient heureux/ses. Bref du pur flower power. Perso, j'ai vraiment du mal avec les discours bêbêtes des hippies mystiques non-violents, politiquement, je suis plutôt radical (même si je préfère de loin les hippies non-violents aux gens "normaux"). Et là, je me trouvais exactement dans leur état d'esprit fleur bleue, tout était bien, l'impression "il était une fois...", le conte magique.
Comme je l'ai dit, ce n'est pas mon état d'esprit habituel actuel mais je profitais (et voulais profiter) du moment et des sensations : ça me faisait vraiment marrer, intérieurement surtout : ouéééé je suis un hippie. Avec une petite dose de distance et de mépris mais de mépris tout à fait sympathique. :wink: Après les 2 mystics girls sont parties, j'en ai vu une autre avec un appareil photo. Je l'ai suivie de loin (j'étais en haut de la colline avec des arbres, elle en bas) : à la fois par curiosité (voir ce qu'elle faisait) mais aussi pour conforter l'impression rigolarde d'« il était une fois une princesse près de l'eau ». Elle faisait des photos de l'eau, des arbres, de la terre etc. Puis je l'ai quittée parce qu'elle remontait, j'ai erré un peu.
Ensuite, je suis allé bouffer un petit déj' dans un des restaus plus "commercial" du festival (j'entend par là qu'il n'était pas alternatif comme ceux qui sont végé ou macrobio). J'ai fait un peu la queue. C'était marrant car les gens présents venaient de se lever après avoir dormi pour la plupart et n'étaient pas du tout dans l'ambiance chéper, du coup, c'était totalement décalé. J'ai pensé à Raoul Duke qui arrive devant la guichetière dans Las Vegas Parano parce que je n'étais pas sûr de passer pour net quand j'allais commander (surtout que le serveur était un employé "normal" pas qqn dans le trip trance je pense). Finalement, j'ai assez peu hésité, un peu de mal à trouver le parfum (j'ai pris le premier que j'ai réussi à déchiffrer, mangue, environ 15 secondes) pour le yahourt (un Danao, vive l'alternative au capitalisme...) à mettre avec le muesli.
J'ai mis trois plombes à bouffer mais ça n'avait aucune importance. Puis je suis retourné errer sur le site. Je suis arrivé (pour les gens qui connaissent) jusqu'au Sacred Fire, la deuxième scène du festival. Je venais de découvrir le lieu, n'ayant pas trouvé (pas vraiment cherché) le lieu les 2-3 précédents jours de festival. Un groupe jouait encore. Il y avait tout au plus une vingtaine de personnes qui écoutaient, le public, c'étaient des français du Sud et le groupe des parisiens (ils faisaient "Allez les parisiens" avec l'accent du Sud). Je suis arrivé à la fin, ils ont fait un rappel et se sont arrêtés (allez faut aller se coucher...), il devait être dans les 13h-14h mais comme je le dis, là-bas, en 6 jours, je n'en ai rien eu à faire de l'heure, net ou non.
J'ai continué à errer sur le site, traversé le pont qui me donnait une sensation de préfabriqué pour hipppies (les bidons industriels Shell, Elf etc. étaient rangés symétriquement par marque). J'ai traîné sur la plage le long du lac avec les premier(e)s baigneurs/ses et les mini-amas de pierres genre proto-temples assemblés par les "hippies".
Je suis arrivé aux douches, j'en ai pris une (bonne sensation de se sentir l'eau couler !!). J'ai encore marché, j'ai du me re-poser du côté du grand Chill-out, puis je suis descendu. J'ai pris un repas du midi (je sentais le besoin de reprendre de la nourriture, j'avais aussi peu bouffé les jours d'avant) dans un restau macrobio. J'ai croisé des français connus un jour avant le festival à la gare de Castello Branco. On a bouffé ensemble sans se presser (je leur ai dit que j'étais chéper depuis la veille), probablement aux alentours de 15h. On est allé se poser sur la colline au-dessus de la plage, on s'est baigné. J'étais dans un état de petite perche mais cette fois-ci agréable car je ne voulais ni visus forts ni énergie mais plutôt une ambiance peace. Je suis retourné à notre tonnelle, j'ai filmé un peu le site, recroiser mes potes etc. toujours dans cet état agréable jusqu'au soir où je me dis qu'il était raisonnable d'aller dormir même si je n'étais pas (encore) fatigué...
Post-Scriptum : Un point "technique" que je voulais aborder. Depuis un parachute stupide au 5-MeO-DALT il y a genre 9 mois, j'ai parfois des problèmes de salivation même en temps normal (je consomme peu de prods). Cependant, là, ma gorge était totalement déséchée, ça gâchait le trip (je précise que j'avais aussi tapé un parachute de cristaux de MD la veille). J'ai beaucoup bu (j'ai du pisser au moins 6-8 fois longtemps tant je buvais de l'eau durant mes quasi-24h de perche), je mâchais un chewing-gum (conseil des gens de ce site), pour saliver et tempérer le pH de la bouche. Mais quand je touchais avec un doigt le fond de ma gorge vérifier la mucosité des parrois, c'était vraiment tout sec et pas muqueux, qu'est-ce que vous proposer pour réduire ça ?
