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TR LSD : L'odyssée solitaire de Sleepless

Sleepless

Glandeuse pinéale
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22 Mai 2014
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Petite présentation et set/setting : je suis un étudiant de 21 ans, 1m75 pour 65 kgs. Je consomme régulièrement du cannabis, j'ai pris de la MD une dizaine de fois, des champis à petite dose et une fois de l'acide. Justement, cette première était très bien, mais le carton était sans doute peu dosé (voir http://www.psychonaut.com/lsd/52818...des-poches-de-la-trance-et-des-rillettes.html. J'étais donc préparé à ce qui allait m'arriver, ayant eu droit à une bonne perche, mais sans m'être encore aventuré très loin.
Le festival où je me rends constitue le moment et l'endroit parfait : la programmation fait que le public est pour partie celui des teufs, et la date me laisse un mois avant le Boom, histoire de bien récupérer. Les cartons sont d'une provenance connue et sont très forts, me dit C au téléphone. Je ne nommerai que quelques personnes car on était une bonne quarantaine mais j'ai mal retenu, et de toute façon, j'ai passé le plus fort de ma perche tout seul… C'est parti pour cette aventure solitaire, qui comporte en fait deux grands volets : la première phase, je suis tout seul et je trippe sévèrement ; la seconde, je rejoins mes amis et ça s'est calmé, mais c'est toujours là.
Pour l'ambiance musicale, deux possibilités :
-Criminal Sounds, par Soofa, que j'ai découvert à cette soirée -Aphrodite, qui a été le clou de ma soirée :

I. L'odyssée solitaire de Sleepless


00h-2h30, ça pousse fort :

J'arrive sur les lieux du festival vers 22h30 et rejoins mes amis au camping. Ils sont là depuis la veille et ont déjà bien profité. C me donne assez vite un quart de carton en me prévenant qu'ils sont vraiment forts. Je le prends vers 23h30 en buvant une bière, et sans avoir mangé. Le temps de prendre l'apéro et de récupérer quelques amis, on décolle. Passant sur le parking, trois amis décident de chercher du carton alors que C veut rentrer sur le festival. Ma soirée bascule à ce moment là : je ressens déjà quelques fourmillements qui m'annoncent que le premier quart de carton commence à monter, mais je veux une grosse perche, alors je décide de rester avec eux pour acheter. On prends deux cartons pour quatre, ce qui fait que vers minuit, je suis donc à ¼ d'un carton très fort + ½ d'un carton qui s'est avéré bon mais moins puissant, au dire de ceux qui n'ont pris que ça.

Arrivés à l'entrée, il n'y a personne, mais ceux avec qui je suis veulent faire entrer de l'alcool qui se trouve dans un sac à dos. Ils analysent la situation alors que ça commence à pousser sévère de mon côté. Finalement, on met en place un plan très élaboré qui inclut le fait que je rentre seul, une diversion de vigile et un lancer de sac par-dessus la barrière. C'est donc moi qui suis à la réception, je récupère le sac et me retourne en marchant d'un pas décidé vers la foule de gens assis pour me fondre dans la masse au cas où. C'est là, assis, que je me rends compte que c'est parti. J'ai des GROS problèmes de perception de l'espace, et je ne suis pas aidé par le fait que tout est en pente. Les visages des gens commencent à se déformer légèrement. Waw, ça pousse vraiment fort.

J'aperçois mes potes qui arrivent de loin, je cours vers eux ce qui me donne l'impression de ne plus du tout contrôler mon corps, comme si je courais dans un structure de type château gonflable, mais j'y arrive et c'est un grand moment d'euphorie, on est tous extrêmement heureux de notre réussite. On rejoint d'autres potes et on va devant le son, c'est de la trance un peu expérimentale, j'aime bien mais ça pousse vraiment fort, je suis tout perdu. Je regarde au plafond et vlan je comprends l'utilité des décorations : je vois des énormes fruits qui ondulent légèrement, et plus au fond des grandes plantes qui déploient leurs branches et occupent le fond de la scène. Ce sont mes premières hallucinations vraiment marquées les yeux ouverts, ça me fascine. Les fruits ont des sortes de poches blanches qui se gonflent et se dégonflent, et j'ai l'impression qu'ils augmentent de volume. De même, les branches au fond gagnent du terrain et se rapprochent de nous… Juste au moment où ça aurait peut-être pu devenir oppressant, C me dit que Aphrodite c'est maintenant !

Alors là je me rends compte que je suis totalement perché, l'espace est complètement déformé, je ne comprends rien, tous les gens ont des visages étranges, je me contente donc de suivre le mouvement de mes amis. Arrivés vers le chapiteau où joue Aphrodite, C veut aller récupérer d'autres amis et donc elle me lance cette phrase qui est restée gravée dans ma mémoire : "Nan mais vas y, vas kiffer le son, on te récupère après!". Et là mes amis, c'est là que les choses sont devenues sauvages et que Sleepless a changé d'univers.

2h30-4h15 : Aphrodite


Je rentre sous le chapiteau bondé, l'ambiance est survoltée car le set vient de commencer, c'est blindé. Je ne sais pas comment, mais je parviens à me faufiler jusqu'à l'espace entre la scène et la console de son, et là c'est parti. J'adore Aphrodite, je l'ai déjà vu en live mais là j'ai rarement autant kiffé. Pourtant, je suis totalement perdu. Encore une fois, j'ai des sérieux soucis pour me repérer dans l'espace, les barrières qui protègent la régie son et lumière me paraissent totalement tordues, le sol est en pente, j'ai l'impression que l'espace est plus ouvert devant moi que derrière, où plutôt qu'il se rétrécit derrière moi. Il n'y a plus de fruits, mais les décorations ressemblent à des grandes trompettes qui vibrent dans l'air. Quand je regarde la scène, tout est dédoublé voire triplé. Dans ces conditions, je n'ai qu'une chose à faire, rester à fond dans le son. Et il envoi. La D&B devient sauvage, voire militaire, martiale. La poussière envahit le devant de la fosse, je n'arrive pas à savoir si c'est moi ou si c'est réel, mais je vois des gens mettre des tissus sur leur bouche et d'autres sortir suffoquant. Du coup, je me rends compte que j'ai très chaud. Je confie mon gros pull en laine à une femme trop bien à côté de moi qui kiffe le son à mort, elle me le prend avec un grand sourire et là on a un énorme moment de complicité : j'ai profité d'un break pour lui donner le pull mais il prépare une énorme montée qui va partir. Je dois donc me dépêcher pour qu'on puisse tous les deux danser ! "Pas d'affolement, pas d'affolement !!!!!" Je me mets torse nu, remets mon sac, récupère mon pull, le cale dans mon dos avec le sac pendant qu'elle tient mon T-shirt, récupère mon T-shirt et baaaaam il balance, je suis en transe parce que je suis pile dans le bon timing.
Au vu de la poussière qui s'intensifie, je mets mon propre T-shirt autour de la bouche. Je deviens un animal, un sauvage qui danse au rythme de la batterie, des kicks, de tout ce qu'il envoi. Je bouge dans tous les sens, à tel point que je dois être un des rares à avoir de l'espace. Je m'aventure un peu devant, là où il y a quasiment un pogo, j'ai l'impression d'être une vague dans un océan. Je recule assez vite, parce que je préfère quand même décider la manière dont je danse. Mention spéciale au petit passage où il nous passe Police in Helicopter, moment de douceur partagé avec un mec trop cool juste à côté de moi. Et puis ça repart, une version démente de Vodoo People, où il nous passe l'original, puis la version de Pendulum avant de nous la remixer à sa sauce. A chaque break, je regarde la foule autour de moi avec des grands sourires et je n'arrête pas de crier "Oh la la mais oh lala" ou "Rha c'est tellement BON!!". Mention spéciale au mec trop posé juste à côté de moi avec ses dreads, ses piercings, son sourire et son regard bienveillant envers moi en mode "ah fougueuse jeunesse !".
C'est sur ce concert que la sensation de vivre une aventure solitaire voit le jour. J'ai perdu mes potes, j'ai plus de batteries, je n'ai aucune idée de la géographie des lieux parce que je suis rentré perché et je me suis contenté de suivre. Mais tout va bien : j'ai mon camelback, mon pull, de la bouffe, de l'eau, des sous, des clopes, du bédot, je suis paré à toute éventualité. Je me suis créé un îlot de sécurité à côté de la barrière en posant mon sac et mes vêtements. J'adore cette sensation d'autonomie. J'ai beau être ultra perché, je suis quand même super safe, je bois régulièrement, je maîtrise un minimum (par rapport à d'autres…). J'ai trouvé mon spot, sur les barrières de la régie son, je tourne le dos à l'artiste mais je suis bien (et je crois que j'ai bien fait rire les mecs qui s'occupaient du son et des lumières). Je décide de me rouler une clope, et là même chose qu'avec le pull, je suis dans une montée, je dois me dépêcher mais je galère. Ma "clope" roulée, je la regarde avec un sourire tellement c'est un scandale, je la jette et je retourne la tête dans le son.
J'ai aussi des moments de perdition avec mon T-shirt, je ne sais plus quoi en faire, il est trempé et j'ai l'impression de perdre mes mains dedans, qu'il y a des mètres et des mètres de tissus - de même que dans mes poches (aha Jherek je comprends maintenant).

4h15-6h (?) : errance et trance

Le son se termine, et là gros moment de mini-descente en sortant. Un grand merci au couple qui m'a servi de repère à ce moment là, on a discuté tranquillement le temps que je fasse toutes ces tâches simples mais qui me paraissaient très compliquées : checker que je n'avais rien perdu, me rhabiller rouler une clope. Ils s'en vont finalement, je décide donc de chercher un peu mes amis mais je ne comprends toujours rien à la géographie du festival donc c'est pas gagné. Je repère un snack, oh c'est vrai que j'ai pas bouffé ! J'ai absolument pas faim, mais je me dis que ce serait safe de manger ! J'arriver au stand, encore un merci à la femme qui a été très cool ! "On a plus que des sandwiches végétariens… - Nan mais donnez moi juste un bout de pain à la zeub hein, asters je m'en fous" Les mots qui sortent de ma bouche sont très bizarres, je parle normalement mais j'ai l'impression que c'est quelqu'un d'autre qui parle en fait. Je vais avoir cette sensation plusieurs fois et jusqu'à tard le lendemain. Et voilà que je mange mon tiers de baguette, encore une satisfaction intense de faire un truc safe. En marchant, je regarde le sol et c'est le bordel, les brins d'herbe bougent dans tous les sens, c'est la folie. Je croise un mec qui a aussi perdu ses potes et qui m'explique la géographie du truc. Je retiens pas tout mais à un moment il me dit "Là-bas c'est un peu musiques du monde ya de l'électro swing des trucs comme ça tu vois". Ok jme dis que pour me remettre la tête à l'endroit après Aphrodite ça peut être pas mal. J'arrive donc vers le chapiteau, toujours autant de mal avec l'espace et la tête des gens alors que c'est moi qui doit avoir une tête d'allumé. Revoilà les fruits tiens, salut les copaisn, je vous connais maintenant. J'entends une montée qui ressemble pas du tout à ce que le mec m'a décrit, mais impossible de savoir ce que c'est encore. Je rentre sous le chapiteau, il y a vraiment peu de monde. Je me laisse entraîner un peu par la montée, et là vlan gros dubstep bien sale. Non, non, non. Une dizaine de personnes ont eu comme moi un mouvement de recul et sont sorties^^

Je décide donc d'aller pisser contre les barrières. J'avais déjà remarqué que les lignes droites c'était pas trop ça, du coup les barrières c'était n'importe quoi, les lignes ondulaient tellement qu'elles se rejoignaient et fusionnaient. Les plantes, les arbres derrière c'était pas mieux, la nture entière était en mouvement. Et là elles sont arrivées et j'ai pris une grosse claque. Je vais décrire la scène très crûment mais faut essayer de bien imaginer : je suis là, ma bite à la main, en train d'essayer de pisser, avec les barrières qui se déforment, les plantes qui bougent, du coup je ferme les yeux les yeux pour me calmer un peu. Et là bam, grosse fractale. Je me suis affaissé en poussant un "oh" tellement c'était puissant. De l'extérieur, ça devait être très étrange^^ Résultat des courses, j'ai pas réussi à pisser. Par contre, grâce aux barrières, j'ai parfois une grille devant les yeux, comme si les lignes étaient restées imprimées sur mes rétines.

Le son reprend, et là c'est de la trance qui me permet de découvrir un côté de ce genre que je ne connaissais pas trop - c'était Groove Inspectors pour ceux qui connaissent. C'est très très bon, j'a i des visuels magnifiques, et là je m'autorise notamment des longues sessions les yeux fermés avec les fractales. On a le droit à un nouveau Voodoo People, version trance cette fois, qui met encore une fois le feu à la foule, incroyable ce morceau :D
A un moment dans le set, je décide d'aller aux toilettes. Vu mon échec, je cherche des toilettes sèches, que je mets bien 10 minutes à trouver. Une fois à l'intérieur… oh mon pauvre Sleepless. Pas un environnement très safe. Le placo se déforme et est agité, chaque petit relief s'anime devant mes yeux, tandis que le son fait résonner d'une manière très particulière les plaques de bois qui constituent les toilettes, ça donne un son très étrange et qui plus est décalé avec la ligne mélodique qui le produit. Je suis resté peut être dix minutes là dedans, sans trop comprendre ce qui m'arrivais, mais j'ai réussi à pisser.
De retour dans le son, je vois que le jour commence à poindre, du coup je décide de me mettre juste à la bordure du chapiteau, comme ça j'ai l'ambiance de nuit à l'intérieur et le jour se levant à l'extérieur. Je danse comme un forcené, j'ai énormément de place c'est très agréable. Le jour se lève, le ciel est magnifique. Je partage ce moment avec deux ou trois mecs qui ont fait comme moi, très sympas d'échanger des regards et des sourires. L'herbe est toujours aussi mouvante que de nuit. Je me perds plusieurs fois dans le ciel aussi, c'est juste sublime et ça donne envie de prendre de l'acide en extérieur ou dans la nature, ça doit juste être incroyable. J'ai eu un aperçu de ce que certains TR décrivaient. J'en refais pas une tartine sur la manière dont j'ai kiffé le son, mais c'était encore jouissif. Et là, le jour est levé, le son se coupe, moment d'incertitude. C'est censé durer jusqu'à midi… La foule est perdue, beaucoup de gens trop perchés errent en demandant où c'est la suite. Je suis serein, je bois un coup, je me roule une clope. Je ressens à nouveau cette intense satisfaction d'avoir bravé les éléments de d'être autonome alors que plein de gens ont totalement perdus le contrôle. Je suis la foule et me dirige vers la sortie. Fin du premier acte, il est 6 ou 7h.


II. Fin de l'odyssée solitaire et ambiance de teuf


J'ai moins de choses à raconter ici, le plus gros du trip en termes de visuels et d'intensité était passé même si j'étais loin d'être au bout. En fait, le son continuait jusqu'à midi sur le parking, on est donc vraiment passé en mode teuf.
J'ai récupéré un mec que je connaissais sur la route et petit à petit on s'est regroupé avant d'être quasiment au complet au camping. Petite pause pour tout le monde, petit bière, petit pétard (erreur de ma part, j'ai pas fumé de la soirée et là j'ai tiré deux barres alors que je conduisais, ça m'aurait évité un stress au moment du départ).
J'ai pas mal sympathisé avec une fille qui venait de prendre des champis^^ On est restés ensemble pendant presque toute la fin de soirée, elle a mis longtemps à comprendre que j'étais perché aussi. On est retournés au son, et à partir de là seulement quelques remarques.
J'ai adoré le son, notamment sur la fin quand c'est parti en breakbeat, j'étais fou. Et j'en avais encore dans le réservoir, j'ai pas mal dansé :D Je suis passé en mode pieds nus avec mes chaussures dans mon sac (autonomie toujours, j'avais tout sur moi), et c'était très bien de taper du pied sur la terre, j'adore ça. C'est un truc que je fais souvent en soirée, comme beaucoup de gens, et là ça s'y prêtait totalement. Cette ambiance, ces gens dansant de bon matin, c'était magique.
J'ai discuté avec beaucoup de gens en plus de cette fille, c'était très sympa. Je suis resté aussi un peu avec C qui arrêtait pas de dire qu'elle allait se coucher mais qui est finalement restée jusqu’à midi.
Une fois le son fini, on est retourné au camping et on a encore beaucoup ri. J'ai pu discuter un peu avec les gens que je connaissais pas. J'ai emprunté un téléphone à un moment et j'avais encore des petites déformations visuelles alors qu'il était quasiment 15h :eek:
On est allé se poser au bord d'un petit cours d'eau l'aprèm, histoire d'être plus au calme. Au moment où je me suis senti fatigué, j'ai décidé de rentrer. J'étais encore légèrement chaud, mais j'avais presque rien bu, rien fumé, je me sentais apte à conduire et je l'étais. Après un moment de galérien pour retrouver ma voiture, je rentre dedans et c'est parti. Mon seul stress concernait un éventuel barrage de flics, même si c'était tard. J'ai réussi par je ne sais quel miracle à prendre une route alternative où il n'y avait aucune chance qu'ils soient et à pas me perdre. Trajet tranquille et à nouveau cette sensation d'autonomie : je finis comme j'ai commencé, seul et safe. Arrivé en ville, je m'arrête au McDo - parce que, mine de rien, j'ai rien mangé de bien consistant depuis midi la veille. Petit moment où je me sens jugé par les gens normaux, mais rien de très méchant. Je savoure la nourriture en faisant la dernière partie du chemin. Et arrivé chez moi, je me suis mis de la trance et j'ai encore dansé… j'arrivais pas à y croire mais j'étais encore chaud.
Le soir, j'ai vu des amis et j'étais surexcité, je les ai fais beaucoup rire en tout cas c'était cool. Rentré vers minuit, je me couche finalement, apaisé et enfin fatigué.


Remarques post-trip :


-Après un premier contact avec le monde lysergique, là j'y suis vraiment rentré de plein pied. Les visuels surtout, c'était incroyable. Et toujours cet effet que procure la musique, waw. Cette sensation que le son me traverse et devient moi, ou que je deviens le son, que je peux anticiper ses évolutions parce qu'il est fait pour moi ou que je suis fait pour lui… c'est génial.
-J'ai énormément ri et sociabilisé. Le trip avait beau être fort, je me sentais très sociable et euphorique. C'est un côté auquel je m'attendais moins, mais qui est vraiment génial.
-J'ai quand même eu de la chance sur tout le set and setting, parce que c'était, encore une fois, pas l'idéal, mais je suis tombé que sur des gens cools. Aucun point négatif. Le seul moment où ça aurait pu basculer c'est quand les fruits et les plantes ont commencé à être envahissants, mais finalement c'était bon, et toutes les fois où je les ai revus je n'ai plus eu cette sensation.
-Le festival en mode teuf, c'était vraiment cool. Une foule qui tape du pied au petit matin dans un cadre officiel comme ça, un grand plaisir.
-La nature sous trip, c'est fou. J'en ai eu qu'un aperçu mais ça donne très très envie de tripper en extérieur. L'herbe, les arbres, le ciel et le lever de soleil, c'était tellement beau.
-Seul regret, que mon pote Jherek ait pas été là pour partager ça avec moi ! Mais on va se rattraper au Boom :D

Merci de m'avoir lu, n'hésitez pas à me dire s'il y a des trucs à changer ;)
 
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