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[TR - DXM] Voyage interstellaire vers l'omniscience et l'émerveillement, à quel prix?

sirbee

Glandeuse pinéale
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11 Juil 2016
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Bonjour à tous,


J'ai vécu la semaine dernière le plus impressionnant trip de ma vie, toutes molécules confondues. Je vais essayer de raconter ce dont je me souviens et de vous expliquer en quoi ce trip a été hallucinant. Le TR aura un petit côté RdR pour faire prendre conscience à certains que même face à une molécule que l'on connaît, tout peut arriver.


Introduction : Qu'est ce que j'aimais le DXM ! Une belle molécule qui m'a fait voyagé dans les contrées, jusque-là inexplorées, de la dissociation. À chaque fois, mon voyage était plaisant.
J'ai participé la semaine dernière à une petite soirée DXM entre amis, nous n'étions que 3. Le set était excellent, j'avais ma semaine de congé et j'étais au top de ma forme physique/mental. Le setting parfait également, chez un pote ayant sa maison libre pendant une semaine avec seulement lui et une pote qui prenait pour la première fois.
J'aime bien cette association donc j'ai pris pour ma part une boîte entière de Tuss**** (soit 5.5mg/kg chez moi) + 1L de jus de pamplemousse bu trois heures avant la prise. Ce qui donne un plateau 2 sympa. Mais ce n'est pas exactement ce qu'il s'est passé.
Par contre je n'ai pas vraiment la notion du temps, je n'ai pas tellement regardé l'heure mais j'ai quand même en tête quelques instants clés.





Partie I : Dissociation

Il est environ 22h30 quand on est tous les trois réunis au milieu du salon pour gober nos 12 cachets respectifs. Je me sens bien, je sais que je vais comme d'habitude passer un très bon moment.
Après environ 30min mon pote commence déjà à monter (il était à jeun). Pour ma pote et moi, on doit bien attendre 1h avant de ressentir quelques choses.
À ce moment-là mon pote est perché comme jamais, assommé par la montée + la fatigue. Ma pote est victime "d'envie de grattage aigu" très intense. Heureusement que l'on connaît ça pour la prévenir d'éviter de se gratter trop fort.

15min plus tard, ma montée laisse toujours à désirer, je propose donc que l'on se pose chacun avec notre son.

Je m'allonge sur un divan de l'autre côté du salon avec mon casque sur les oreilles. Les lumières s'éteignent.
Après quelques minutes d'écoute je m'en rends compte enfin, je suis complètement perché. Les dissociations tout au long de cette session de musique seront imposantes.
Fusion avec le canapé, perte quasi-totale du touché, salle de concert dans la tête etc.
Un vrai festival dissociatif accompagné d'une musique parfaite. Après quelques temps sur le canapé, peut être une petite heure, on décide d'aller fumer un peu dans la salle à manger (mon pote avait pré-roulé heureusement).






Partie II : Intro/Outrospection

Rendez-vous dans la cuisine donc. Un joint allumé, on commence a discuté un peu, j'ai toujours le casque sur les oreilles et je finis par remettre la musique, histoire de me préparer aux "bienfaits" du joint.
Le son est énorme ! Je saisi le joint et prend alors une première taff.
Au moment de tirer, je sens la fumée descendre le long de ma trachée et atteindre mes poumons puis je sens une puissante énergie envahir mon corps tout entier, je suis en extase totale.
La musique, le THC qui me fournit une énergie surpuissante pour tripper, tout est là pour mon bonheur. Pendant ce temps, mes potes continuent leur conversation philosophique.

Quelques minutes plus tard, on rejoint le salon pour voyager à nouveau avec casque sur les oreilles. Je m'allonge sur le tapis au centre du salon, lumière éteintes et coussin derrière la tête.
C'est à partir de ce moment que tout va basculer.
Un tas de questions a fini par m'envahir. Des interrogations (sur la vie quotidienne, l'humain et sa psychologie), en apparence simples, mais qui nécessite en fait de profondes réflexions.
Lasser de devoir fournir une réflexion approfondie pour chacune de ces questions, une idée m'est venue : partir.
Mais partir loin, très loin de la Terre, faire un voyage interstellaire. Et c'est ce que j'ai fais.
La sensation d'être dans un vaisseau spatial filant à grande vitesse à travers la galaxie s'est vite fait sentir. J'étais au commande mais le vaisseau semblait difficile à manœuvrer.
La vitesse était trop importante, et les parois du vaisseau tremblaient.
Mais j'ai fini par atteindre la destination prévue, je ne le savais pas mais il y avait bien une destination à atteindre. Le cœur de l'univers, la réponse à toute chose, un trou noir.

Et sans la moindre appréhension, je me suis retrouvé au abord de ce trou noir (à la Interstellar), à une vitesse sans doute proche de celle de la lumière.
Et c'est à cet instant que j'ai compris. Je savais tout. Absolument tout, les réponses étaient là, devant moi. L'univers entier n'avait plus aucun secret pour moi, j'avais atteint l'Omniscience Suprême.
Peut importe les interrogations qui me parvenaient, j'avais la réponse. Surfer sur l'horizon des événements de ce trou noir m'apportait tout ce dont j'avais besoin, la connaissance et l'émerveillement.






Partie III : Réflexion

Mes potes ont fini par allumer la lumière pour discuter, je me suis lever immédiatement.

D'après leur récit, ils ont chacun vécu un trip très introspectif, ils ont pas mal réfléchi sur eux-mêmes et sont parvenu à une conclusion, peut-être qu'il est temps de se calmer avec la drogue.
On a alors discuté de ça. Pourquoi est-ce que l'on se drogue ? On n'a pas besoin de ça finalement, c'est simplement par curiosité, pour vivre quelque chose qui nous sort de notre quotidien.

La discussion a été très intéressante mais finalement je ne me sentais pas super bien. Cette discussion a éveillé en moi un drôle de sentiment de dégoût envers moi-même.

On a fini quelques temps après par se poser chacun dans notre coin pour voyager encore un peu puis dormir. J'ai donc écouter un peu de musique de 3 à 5h du matin (dissociations à nouveau) et j'ai ensuite dormi.






Outro : Le lendemain et le jour qui suivit on était très rude pour moi. Le sentiment de dégoût de moi-même était toujours présent. J'étais complètement HS moralement. J'avais envie de rien faire, je me sentais mal et fatigué. Toutes mes pensées étaient focalisées sur une chose : ce que je suis. Un putain de drogué qui est en train de rater sa vie. Qui passe à côté de ses études. J'étais réellement dégoûtés et je songeais à ne plus prendre de drogues de ma vie. (*)

J'ai finalement repris mes esprits après un voyage sous champignons avec des potes (c'était en fait le soir du surlendemain, une soirée prévu depuis longtemps dont j'hésitais à y aller -> assez inconscient de ma part, mais j'avais besoin de voir du monde)



Conclusion : Ce voyage sous DXM est le plus transcendant de toute ma vie. Il m'a fait plongé dans un gros bad malgré sa réelle beauté. Je pensais être "invincible" face au DXM à ce dosage et j'ai eu tort, je me suis surestimé. J'ai décidé avec du recul d'arrêter définitivement le DXM et de restreindre ma consommation à certaines molécules.

Aujourd’hui je me sens à nouveau bien, comme avant cette prise. Et malgré mes 48h de bad, ce trip a été très enrichissant.




Voilà voilà :)





(*) Je tiens à préciser que ces pensées n'étaient pas fondées, je fais très attention à ma consommation (qui reste occasionnelle) et à mes études.
 

kuxkulet

Neurotransmetteur
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28 Sept 2015
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Hello !
Cette molecule m'étonnera toujours , je pensais pas qu'on pouvait aller aussi loin avec 5,5mg/kg , pour ma part pour mon dernier trip au dxm avec le meme dosage j'etais pas allé plus loin que la sensation d'etre etourdis accompagné d'une légère disso.
Mais maintenant que j'y pense c'est vrai qu'il m'est arrivé le même trip d'aller voir le trou noir au milieu de la galaxie ya pas longtemps avec seulement 3 graines de HBWR (lsa) +THC mais a la différence de toi je n'etais pas tout seul mais avec un pote (on a voyagé ensemble et on discutait du ressenti de chacun en live ^^)
Bref tout ca pour dire que malgré tout ce qu'on dit le dosage ne fait pas tout .
 

sirbee

Glandeuse pinéale
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11 Juil 2016
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Oui clairement le dosage ne fait pas tout, j'en avais pris quelques temps avant cette expérience (chez moi et seul) et c'était très soft, de légère disso et une certaine joie de vivre mais sans plus.

En tout cas l'expérience m'a vraiment appris à faire attention avec le dosage des drogues car tout peut arriver :)
 

sirbee

Glandeuse pinéale
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Oui clairement le dosage ne fais pas tout, j'en avais pris quelques jours avant cette expérience (chez moi et seul), et c'était très soft, de légères dissos et une certaine joie de vivre mais sans plus.
En tout cas cette expérience m'a vraiment appris à faire attention car sous drogues tout peut arriver

Mieux vaut prévenir que guérir comme on dit :)
 

kuxkulet

Neurotransmetteur
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28 Sept 2015
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C'est vrai que le dxm est plutot capricieux mais bon vu le potentiel de la molecule on fait avec .
Comme tu dis vaut mieux prévenir que guerir , il faut etre a l'ecoute de son corps et savoir faire une pause quand tu sent que c'est trop . Et puis y faut surtout laisser le temps de digérer l'expérience et surtout avec le dxm qui peut facilement creer une sorte de derealisation si on en prend trop régulièrement (ou qu'on laisse pas assez de temps entre deux expériences )
 

HibouMechant

Elfe Mécanique
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22 Déc 2017
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"Voyage interstellaire vers l'omniscience et l'émerveillement, à quel prix?"
au prix de te sentir "normal", comme quand t'étais enfant et que t'avais jamais touché à la drogue: le prix d'en avoir consommé et de ne ressentir plus rien du tout.
 
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