Introduction :
Après un mois de Juillet agité niveau psychotropes (Festoches et tous et tous), j'avais prévu de ne rien prendre au moins jusqu'en Septembre. Mais voilà qu'un après-midi, je me pose avec un pote pour parler prods. (C'est lui qui m'a fait découvrir ce monde là).
Il comptait passer à la pharmacie juste après pour acheter du Tussi***. Étant donné qu'on avait prévu un petit squat chez lui deux jours plus tard, je me laisse tenter et j’en achète pour essayer (j'avais pas mal entendu parler du DXM autour de moi).
Test allergique le soir même: ok.
Au début de ce TR j'arrive chez mon pote à 21h et on a prévu de tripper tôt.
21h15 : J'enlève un par un les 11 cachets restant de Tussi*** 30mg et je les avale avec de l'eau. La dose correspond chez moi à 4.8mg/kg. D'après ce que j'ai pu voir sur internet, je devrai atteindre le plateau 2. Ça a l'air vraiment bien, j'ai hâte.
21h40 : Après la prise et quelques minutes de bavardages, on descend vers le jardin. Je me pose sur un transat et je mets un peu de son sur mon enceinte (Gramatik entre autre). Et là c'est l'habituelle attente insupportable lorsque l'on attend une montée de prod. Mon pote commence à sentir quelque chose quelques minutes plus tard mais moi toujours rien.
22h15 : On finit par se lever afin d'évaluer nos états respectifs. Juste devant moi, mon pote titube comme s'il était saoule, ça me fait bien rire^^
Je ressens pour ma part une étrange sensation de flottement mais aussi... Mon cul est chaud et je sens comme des fourmis. On se rassoit en attendant que les effets montent davantage.
22h35 : C'est à partir de là que j'ai vraiment commencé à partir. Malgré une flemme titanesque, j'ai réussi à me lever et à "essayer" de marcher. Ça y est j'étais atteint ! Comme mon pote il y a quelques minutes, je marchais complètement de travers, manquant à plusieurs reprises de perdre l'équilibre. De retour sur mon transat, on en a discuté et on est arrivé à s'entendre sur le fait que la montée nous procure une sensation d'ivresse assez lucide, sans les effets secondaires possibles de l'alcool.
On a commencé après ça à écouter chacun de notre côté notre son sur nos écouteurs. Et c'est là que la vrai histoire commence.
23h15 : Quelques musiques plus tard (avec la musique Where We're Going de Hans Zimmer dans les oreilles), et après avoir garder les yeux fermés pendant tout ce temps, il me vient une soudaine envie de les ouvrir, de me lever et de marcher. Je m'exécute. À ce moment, une puissante hallucination s'est induite dans mon cerveau. Rien n'apparaissait visuellement, mais l'idée était là, présente : La Terre avait cessé de tourner. La nature que je pouvais contempler restait immobile. En réalité, le temps s'était figé. Mon pote et moi étions les seuls à pouvoir échapper à cette règle.
À peine 3 minutes plus tard, mon attention s'est tourné vers le ciel, où j'ai cru voir, à plusieurs reprises, certaines étoiles bouger. Perturbant.
Pour pouvoir profiter au mieux du ciel étoilé, j'ai déplacé le transat au milieu du jardin et je me suis posé là quelques minutes.
23h30 : Petite pause (dans nos trips respectifs avec la musique) pour parler. Mon collègue veut fumer et sort alors son bong et son herbe. Il me tend un petit joint (roulé dans une feuille de clope).
À ce moment là, je suis perplexe. Ai-je vraiment envie de fumer ? Et bien à la fois oui mais à la fois non. Je réfléchie quelques minutes en inspectant le joint et en exprimant mon doute quant à la pertinence de l’acte. Voyant l’autre apprécier ses douilles, je me lance et allume mon stick.
Fumer me fait un bien fou et je me sens dans un état de sérénité totale. Bientôt minuit et nous avons surpris des voisins qui se baignaient, au bruit de l’eau.
00h00 : Mon pote décide de remonter dans l’appartement pour fumer plus. Je préfère rester et je m’allonge à nouveau sur le transat. (Je lance l’album Ultraviolence de Lana Del Rey). Je me laisse alors bercer par la voix envoûtante de la chanteuse. Sans m’en rendre compte au début, je suis complètement plongé dans une hallucination. J’ai vraiment l’impression de me trouver dans un berceau de bébé faisant des vas-et-viens. La musique était magique, et elle était produite par mon cerveau, comme une enceinte, et naviguait à souhait dans tout mon corps, qui semblait avoir légèrement monté en température.
1h00+ : Retour de mon pote qui a vraiment du mal à tenir droit. Il s’allonge et met ses écouteurs. Je fais de même.
~1h30 : Je me lève à nouveau et je marche en titubant. Marcher me procure une sensation étrange de satisfaction, j’en profite et écoute mon son en étant debout pendant au moins 3-4 minutes. Je saisis ensuite une chaise que j’installe en pleins milieu du jardin et je prend place (Odezenne - Alice in Wonderland).
Les sensations qui m’ont accompagnées tout au long de cette partie du trip étaient folles : le fait d’être en contact avec la chaise, qui elle même était directement en contact avec la terre. En réalité, nous ne faisions qu’un. La Terre, la chaise et moi nous faisions juste parti d’un ensemble.
Plus tard, lorsque cette sensation s’était dissipée, j’ai pu surprendre la musique en train de me caresser les bras, je pouvais même sentir mes poils se dresser sur son passage ! C’était incroyable !
2h15 : La molécule ayant en grande partie quitter notre organisme, on a finalement décidé de remonter à l’appartement. J’ai continué à écouter un peu de musique et j’ai fini par m’endormir, vers 3h environ.
Lendemain : J’ai vraiment eu l’impression que c’était un lendemain de soirée arrosée ! À part ça et la fatigue, je n’ai rien remarqué de particulier.
Conclusion : Bonne expérience pour ma part, j’ai bien aimé ce rapport “personnel” que l’on a avec la musique. Physiquement je trouve que l’état dans lequel on se trouve est assez plaisant.
Aspect curieux que j’ai pu remarqué, le volume sonore de la musique dans mes écouteurs était moins fort que d’habitude, avec une légère perte dans les aigus.
Voilà voilà
Après un mois de Juillet agité niveau psychotropes (Festoches et tous et tous), j'avais prévu de ne rien prendre au moins jusqu'en Septembre. Mais voilà qu'un après-midi, je me pose avec un pote pour parler prods. (C'est lui qui m'a fait découvrir ce monde là).
Il comptait passer à la pharmacie juste après pour acheter du Tussi***. Étant donné qu'on avait prévu un petit squat chez lui deux jours plus tard, je me laisse tenter et j’en achète pour essayer (j'avais pas mal entendu parler du DXM autour de moi).
Test allergique le soir même: ok.
Au début de ce TR j'arrive chez mon pote à 21h et on a prévu de tripper tôt.
21h15 : J'enlève un par un les 11 cachets restant de Tussi*** 30mg et je les avale avec de l'eau. La dose correspond chez moi à 4.8mg/kg. D'après ce que j'ai pu voir sur internet, je devrai atteindre le plateau 2. Ça a l'air vraiment bien, j'ai hâte.
21h40 : Après la prise et quelques minutes de bavardages, on descend vers le jardin. Je me pose sur un transat et je mets un peu de son sur mon enceinte (Gramatik entre autre). Et là c'est l'habituelle attente insupportable lorsque l'on attend une montée de prod. Mon pote commence à sentir quelque chose quelques minutes plus tard mais moi toujours rien.
22h15 : On finit par se lever afin d'évaluer nos états respectifs. Juste devant moi, mon pote titube comme s'il était saoule, ça me fait bien rire^^
Je ressens pour ma part une étrange sensation de flottement mais aussi... Mon cul est chaud et je sens comme des fourmis. On se rassoit en attendant que les effets montent davantage.
22h35 : C'est à partir de là que j'ai vraiment commencé à partir. Malgré une flemme titanesque, j'ai réussi à me lever et à "essayer" de marcher. Ça y est j'étais atteint ! Comme mon pote il y a quelques minutes, je marchais complètement de travers, manquant à plusieurs reprises de perdre l'équilibre. De retour sur mon transat, on en a discuté et on est arrivé à s'entendre sur le fait que la montée nous procure une sensation d'ivresse assez lucide, sans les effets secondaires possibles de l'alcool.
On a commencé après ça à écouter chacun de notre côté notre son sur nos écouteurs. Et c'est là que la vrai histoire commence.
23h15 : Quelques musiques plus tard (avec la musique Where We're Going de Hans Zimmer dans les oreilles), et après avoir garder les yeux fermés pendant tout ce temps, il me vient une soudaine envie de les ouvrir, de me lever et de marcher. Je m'exécute. À ce moment, une puissante hallucination s'est induite dans mon cerveau. Rien n'apparaissait visuellement, mais l'idée était là, présente : La Terre avait cessé de tourner. La nature que je pouvais contempler restait immobile. En réalité, le temps s'était figé. Mon pote et moi étions les seuls à pouvoir échapper à cette règle.
À peine 3 minutes plus tard, mon attention s'est tourné vers le ciel, où j'ai cru voir, à plusieurs reprises, certaines étoiles bouger. Perturbant.
Pour pouvoir profiter au mieux du ciel étoilé, j'ai déplacé le transat au milieu du jardin et je me suis posé là quelques minutes.
23h30 : Petite pause (dans nos trips respectifs avec la musique) pour parler. Mon collègue veut fumer et sort alors son bong et son herbe. Il me tend un petit joint (roulé dans une feuille de clope).
À ce moment là, je suis perplexe. Ai-je vraiment envie de fumer ? Et bien à la fois oui mais à la fois non. Je réfléchie quelques minutes en inspectant le joint et en exprimant mon doute quant à la pertinence de l’acte. Voyant l’autre apprécier ses douilles, je me lance et allume mon stick.
Fumer me fait un bien fou et je me sens dans un état de sérénité totale. Bientôt minuit et nous avons surpris des voisins qui se baignaient, au bruit de l’eau.
00h00 : Mon pote décide de remonter dans l’appartement pour fumer plus. Je préfère rester et je m’allonge à nouveau sur le transat. (Je lance l’album Ultraviolence de Lana Del Rey). Je me laisse alors bercer par la voix envoûtante de la chanteuse. Sans m’en rendre compte au début, je suis complètement plongé dans une hallucination. J’ai vraiment l’impression de me trouver dans un berceau de bébé faisant des vas-et-viens. La musique était magique, et elle était produite par mon cerveau, comme une enceinte, et naviguait à souhait dans tout mon corps, qui semblait avoir légèrement monté en température.
1h00+ : Retour de mon pote qui a vraiment du mal à tenir droit. Il s’allonge et met ses écouteurs. Je fais de même.
~1h30 : Je me lève à nouveau et je marche en titubant. Marcher me procure une sensation étrange de satisfaction, j’en profite et écoute mon son en étant debout pendant au moins 3-4 minutes. Je saisis ensuite une chaise que j’installe en pleins milieu du jardin et je prend place (Odezenne - Alice in Wonderland).
Les sensations qui m’ont accompagnées tout au long de cette partie du trip étaient folles : le fait d’être en contact avec la chaise, qui elle même était directement en contact avec la terre. En réalité, nous ne faisions qu’un. La Terre, la chaise et moi nous faisions juste parti d’un ensemble.
Plus tard, lorsque cette sensation s’était dissipée, j’ai pu surprendre la musique en train de me caresser les bras, je pouvais même sentir mes poils se dresser sur son passage ! C’était incroyable !
2h15 : La molécule ayant en grande partie quitter notre organisme, on a finalement décidé de remonter à l’appartement. J’ai continué à écouter un peu de musique et j’ai fini par m’endormir, vers 3h environ.
Lendemain : J’ai vraiment eu l’impression que c’était un lendemain de soirée arrosée ! À part ça et la fatigue, je n’ai rien remarqué de particulier.
Conclusion : Bonne expérience pour ma part, j’ai bien aimé ce rapport “personnel” que l’on a avec la musique. Physiquement je trouve que l’état dans lequel on se trouve est assez plaisant.
Aspect curieux que j’ai pu remarqué, le volume sonore de la musique dans mes écouteurs était moins fort que d’habitude, avec une légère perte dans les aigus.
Voilà voilà
