[font=tahoma, sans-serif, arial]quand je prenais du LSD25 tout était "hip" et la nature des hallus aussi... C'était reconnaissable et cela emplissait tout.[/font]
Je vois tout à fait ce que tu veux dire (pour une fois) .
A mon sens, l'expérience psychédélique, c'est avant tout le panel d'effet et de ressenti que partagent la majorité des lysergamides, tryptamines et phéné-truc-lamine . OEV et CEV "colorés et mathématiques", hypersensibilité (autant émotionnelle que sensorielle), diminution, voire perte des schémas de pensée quotidiens, stimulation de la pensée introspective/existentielle, sensations de recul, déréalisation, union...
Que j'ai du 2CB, du LSD ou de la DMT, je sais que "le squelette" de l'expérience sera le même, les différences sont surtout de l'ordre de la durée, la façon que différents produits ont de monter, le body high/load, si les visus se comportent plutôt comme ci ou comme ça ...
Viens ensuite la question des dissociatifs, peut-on dire que l'expérience dissociative est psychédélique ? Les dissos peuvent bel et bien apporter OEV et CEV, ils ont aussi tendance à réduire voire détruire nos schémas de pensée quotidiens, ils peuvent aussi stimuler des pensées existentielles, nous déréaliser ...
Pourtant, les mécaniques à l'oeuvre dans le cerveau sont bien différentes et le feeling n'a (je trouve) rien à voir avec les psychés sérotoninergiques .
Je trouve que les dissociatifs, d'une certaine façon conservent le "squelette" de l'expérience psychédélique
Mais partant de là, il me semble également possible de qualifier de psychédélique certaines expériences vécues sobres pour peu qu'elles touchent cette base de ressentis .
Ce qui différencie le psychédélisme des autres défonces ? Avec les psychés, d'après moi le trip résulte toujours de "l'addition de trois facteurs", notre esprit, notre environnement, et le produit . Contrairement à un grand nombre de substances, les deux premiers facteurs me semblent aussi voire plus importants que le troisième ...