Messages : 3,634
Likes reçus: 2,484 en 1,626 messages
Inscription : 27/04/2016
Vous êtes-vous déjà fait peur avec votre consommation ?
Un horror trip ?
Une prise de conscience ?
L'accident de trop ?
Messages : 797
Likes reçus: 561 en 386 messages
Inscription : 26/01/2018
Ca faisait 6 mois que je consommais, j'ai bouffé 1/4 de taz puis 3/4 de taz 1h après - résultat j'étais éclaté mes grands morts. En pleine montée je croise un type allongé qui regarde le ciel, je lui demande 't'as pris quoi' (la bonne réplique de jeune teufeur), il me dit 'rien' et donc je lui paye une trace de ké. J'en profite pour m'en payer une aussi sauf que je suis tellement démarré que je prends une poutrasse. Résultat, 10 minutes après le sentiment que j'ai pris beaucoup trop de drogue et que je vais peut-être y rester, puis 30 min de blackout, je me réveille dans la tente de mes potes, et je cours vers le son. Je vois double, sans doute par ce que mes yeux vrillaient complètement.
Ensuite blackout, sauf pour quelques bribes de souvenirs: devant le son, un type me tient par le col en m'engueulant par ce que j'ai tapé dans sa bouteille pendant qu'il buvait. Une meuf me prend en photo et me la montre. La gueule que je tire sur la photo (je crois que je louchait) me fait fuir. Je crois reconnaître une connaissance et s'approche, en lui tapant la discute et en essayant de boire son vin - ce n'était pas lui, il me dit de me casser.
J'ai pris un taz en entier 3 fois dans ma vie et les trois fois c'est parti en couille.
No more beating my brains, with the liquor and drugs... with the liquor and drugs.
Messages : 1
Likes reçus: 0 en 0 messages
Inscription : 04/11/2021
Premier horror trip pour moi
J'avais 18ans, un pote me file 20g sec de champi cambodgien, je me retrouve seul après avoir mangé la moitié parce que je voulais bien me la mettre. Résultat un putains de montée de fou,
je marchais dans mon studio de 12m²
tout devenais distordu, j'avais l'impression d'être très petit genre 1m.... des angoisses genre mon cœur va exploser, des visions horrible les yeux fermées.
mais bon j'ai vite compris que j'en avais trop pris LOL...
heureusement qu'il y avait mes voisines, elle mont rejoint j'allais 10 fois mieux en étant avec deux belles demoiselles que je remercierais jamais assez. Je connaissais pas trop les effets d'une surdose pour les champis, j'aurai dû me renseigner (à l époque on avait pas google dans la poche )
Messages : 532
Likes reçus: 90 en 77 messages
Inscription : 02/09/2021
(04/11/2021 01:02)F35t a écrit : Premier horror trip pour moi
J'avais 18ans, un pote me file 20g sec de champi cambodgien, je me retrouve seul après avoir mangé la moitié parce que je voulais bien me la mettre. Résultat un putains de montée de fou,
je marchais dans mon studio de 12m²
tout devenais distordu, j'avais l'impression d'être très petit genre 1m.... des angoisses genre mon cœur va exploser, des visions horrible les yeux fermées.
mais bon j'ai vite compris que j'en avais trop pris LOL...
heureusement qu'il y avait mes voisines, elle mont rejoint j'allais 10 fois mieux en étant avec deux belles demoiselles que je remercierais jamais assez. Je connaissais pas trop les effets d'une surdose pour les champis, j'aurai dû me renseigner (à l époque on avait pas google dans la poche )
Vous avez tous de la chance à tous avoir des hallucinations yeux fermé :c.. moi j'vois tout noir
@ Tridimensionnel , toi qui t'y connais beaucoup mieux, tu sais pas pourquoi j'ai pas d'hallu les yeux fermés? même à haute dose
Messages : 3,634
Likes reçus: 2,484 en 1,626 messages
Inscription : 27/04/2016
Citation :@Tridimensionnel , toi qui t'y connais beaucoup mieux, tu sais pas pourquoi j'ai pas d'hallu les yeux fermés? même à haute dose
Non désolée, il y a des gens plus ou moins sensibles aux visuels et on ne sait pas pourquoi (en tout cas, pas moi). À mon avis c'est une question d'avoir plus ou moins de tel récepteur synaptique impliqué dans les visuels etc.
Messages : 3,708
Likes reçus: 1,349 en 913 messages
Inscription : 30/10/2011
tu suis un traitement médicamenteux à tout hasard ?
Messages : 280
Likes reçus: 321 en 189 messages
Inscription : 03/04/2020
Je me suis fait peur avec... Les stims bien sûr.
Pendant la période de forte consommation, il y a une semaine où j'ai commencé à devoir me moucher continuellement. Tellement que j'ai arrêté les mouchoirs en papier et j'ai pris un vieux t-shirt. C'était dégueulasse, j'ai compris que je me tapais une infection des sinus. Là j'ai commencé à flipper. Mon t-shirt sentait les amphets, ça s'arrêtait pas, j'avais peur de me taper un truc sérieux, genre que ça descende dans le système respiratoire ou un truc dans le genre. J'ai passé trois jours comme ça c'était affreux, j'avais du mal à dormir, ça faisait mal, et réellement j'ai eu peur pour mon corps.
EDIT : En fait je m'étais déjà fait peur avant, ça avec la mephedrone aussi. J'en avais fait un topic en me demandant si j'avais pas fait un debut d'OD. C'est la première fois que j'ai saigné du nez à cause des prods. Pas un bon souvenir non plus.
J'veux plus atteindre la lune
Elle est plus belle d'en bas
Messages : 2,928
Likes reçus: 172 en 112 messages
Inscription : 22/02/2011
(02/11/2021 19:17)Tridimensionnel a écrit : Vous êtes-vous déjà fait peur avec votre consommation ?
Un horror trip ?
Une prise de conscience ?
L'accident de trop ?
En 26 ans les 3 à plusieurs reprise: (pas dans l'ordre): perdu des dents suite à une chute due à la mxe, perdu un travail suite à un hole inattendu en plein travail sous dmxe, perdu la sensation sur la peau de ma cuisse gauche suite à un exes de mdma pendant plus de 10 ans, avoir des brainzaps fréquents pendant une décennie suite à une conso de mdma pendant 4 ans tous les week ends, frôlé un innombrable nombre d'arrêts cardiaques dues à exes de stimulants, frôler l'od sous héro, me casser l'os du pouce sous kéramine, et un gros nombre de bads suite à des prises massives de lsd.
L'accident de trop c'est la perte de travail suite au hole de la dmxe. J'ai plus proddé depuis, et j'ai plus envie de m'arracher le cerveau.
A 41 ans tu te rend compte qu'il y a 2 vies, la première où tu te crois immortel et où t'as peur de rien, la 2e commence quand la première se termine: la sagesse......
(Hormis mon traitement médical que je considère hors sujet)
Messages : 3,634
Likes reçus: 2,484 en 1,626 messages
Inscription : 27/04/2016
Les moments où j'ai ressenti le plus de peur sont tous en lien avec du cannabis.
Mon premier joint m'a plongé dans une maxi parano, amplifiée par l'incompréhension totale de ce que j'étais en train de vivre. Tout était méchant, menaçant, et en premier lieu mes pensées. Je me rappelle avoir tenté d'estimer la vitesse de mon cœur en le comparant au rythme de la musique, et c'était beaucoup plus rapide, ce qui m'a fait sérieusement me demander si j'allais pas mourir, mais j'étais tellement mal que cette perspective me dérangeait pas tant que ça.
Au moins cinq ans plus tard, j'ai tiré des lattes en étant mal dans ma peau et là, je me suis vraiment fait peur. J'avais l'habitude des idées suicidaires, mais elles étaient encore plus noires que d'habitude, et c'est dire. Le lendemain j'avais juste envie de me foutre dans un fossé. Depuis, je fume plus de cannabis. C'était la fois de trop !
Au dernier Halloween, sale réaction à la 4-HO-MET, j'en ai parlé ici :" https://www.psychonaut.fr/Thread-Juste-p...e?page=693
Sinon avec la DMT : quand j'ai commencé à vraiment m'intéresser à elle, c'est devenue le centre de ma vie. Je lisais tout ce que je trouvais dessus, j'optimisais la technique d'extraction en permanence, j'expérimentais différents modes de consos, etc.
Mon but à ce moment c'était de breakthrought, atteindre un certain état dans l'expérience. J'ai poussé les dosages et bourriné encore et encore, y allant en guerrier dans mon appart gelé et sombre, essayant de surmonter ma peur envers la puissance monstrueuse du produit. À un moment, j'étais dans mon lit à poncer la e-cig comme pour brute force le breakthrought, et là j'ai eu la bonne claque traumatique : des images d'une netteté parfaite, personnelles et infernales, la puissance mécanique et froide d'un produit chimique sur mon moi et ce que j'ai de plus précieux. Ça n'a pas duré longtemps, mais c'était tellement puissant et inattendu que j'en étais retourné, les yeux écarquillés dans mon lit, comme violé par l'univers. Avec du recul, je pense qu'une certaine dissociation sur le coup m'a sauvé du réel trauma, mais il est sûrement pas passé loin.
Suite à cette épisode, j'ai complétement arrêté. Je retenterai peut-être un jour, c'est un produit incroyable et j'ai quand même eu de belles expériences avec, mais ce jour là je ferai différemment les choses.
Pour élargir, c'est plus cette période Diméthyltryptaminesque qui m'a marqué que le bad lui même. Après l'arrêt total, j'avais pas mal de sales pensées, et dans mes trips au lsd pas mal de sales visions. C'est là que j'ai commencé à envisager la folie, enfin la vision subjective que je m'en fais, la manière dont les axiomes de l'esprit, ses piliers, peuvent être explosés, me laissant vide ou cassé de l'intérieur. Cette vision ou peur, je l'avais déjà un peu avant, mais c'est là qu'elle a pris tout son poids. Encore maintenant, j'ai parfois cette peur, comme si mon esprit était malléable au possible et que je pouvais le péter sans effort. Mais ça c'est un autre sujet
Messages : 17
Likes reçus: 1 en 1 messages
Inscription : 17/11/2021
actuellement en convalescence suite a un bad trip de cannabis :/
Messages : 13
Likes reçus: 2 en 2 messages
Inscription : 06/04/2021
22/11/2021 08:05
Pour moi, c'est deux fois.
Une première fois pour la première fois que j'eut pris de l'ecstasy le premier jour j'ai pris 1,5 taz, le second 2,25, le troisième 2,75, le quatrième jour, 100mg de speed aussis ma première fois.
Le soir, je n'arrivais pas à m'endormir j'ai pris du xanax. Le matin en me réveillant, je commençait me sentir nauséeux, le soir j'ai du aller aux urgence car j'étais blâme et vomissait tout le temps.
La descente dura 3-4 jours très intense, je pleurais la nuit, la personne que je m'étais promis de séduire pendant les effets m'est désormais associé à cette psychose et tout s'annula (pas définitivement  )
Cependant quelque part c'est un mal pour un bien et m'as permis de me mettre en garde.
Je raconterai la seconde fois prochainement.
|