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Sécurité routière : lettre ouverte en faveur des dépistages comportementaux

Tridimensionnel

Holofractale de l'hypervérité
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27 Avr 2016
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En dehors du fait que je trouve drôle que ce collectif s'appelle PCP (Police Contre la Prohibition), le contenu de leur lettre ouverte est intéressant. Morceaux choisis :

La première concernée est l’alcool. La loi prévoit une tolérance non nulle et mesurable, au-delà de laquelle le conducteur est réputé avoir conduit sous l'empire d'un état alcoolique, son état de conscience étant altéré et incompatible avec la conduite.
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La formulation de la loi concernant les stupéfiants est très différente, puisqu’il s’agit de savoir si le conducteur a fait usage de substances ou plantes classées comme stupéfiants, et non pas de déterminer s’il est sous emprise.

L’usage de stupéfiants est un délit, soit. Mais c’est en flagrant délit que la répression s’applique.
La conduite après usage de stupéfiants telle que définie par la loi n’a rien du flagrant délit quand un test salivaire ou sanguin a détecté un métabolite dégradé et inactif du cannabis. Et donc que le conducteur a pu consommer plusieurs jours ou semaines avant son interpellation, et sera injustement pénalisé.
Ce n’est ni plus ni moins qu’une extension abusive de la répression du délit d’usage, une sorte de court-circuit destiné à le sanctionner hors flagrance.

Un test comportemental consiste en une batterie de vérifications que l’agent interpellateur effectue en quelques minutes sur le lieu du contrôle en cochant ou non les cases d’une check-list. Cette liste recense des points tels que comportement, démarche, coordination des mouvements, observation du visage, élocution.

Si rien de particulier n’est relevé, le contrôle routier est terminé. Si le nombre de cases cochées matérialise un doute, un test salivaire est alors effectué.

Un autre atout d’un tel dispositif serait la possibilité d’identifier les conducteurs qui ont pris le volant sous l’effet de médicaments rendant la conduite dangereuse. Les Français sont nombreux à consommer des benzodiazépines, psychotropes dépresseurs incompatibles avec la conduite, et aucun test ne détecte ces molécules. Il faut qu’il y ait un accident grave et que les assurances s’en mêlent pour que des analyses attestent de leur présence.
 

Aiskhynê

Chatterrante acidulée
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25 Déc 2011
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XD C'est délirant ce blaze, sérieusement par contre j'me dis qu'effectivement faudrait réformer, mais faut pas que ça ouvre des débats pour qu'au final il y ai encore plus de répression, à contre courant du contenu de cette lettre en plus.

Car me semble que la dernière fois qu'on a voulu moins de répression, bah en + des sanctions on a eu droit à de jolies amendes.

Le problème ce n'est pas la police, mais ce que veulent les politiques.
 

Groovie

Holofractale de l'hypervérité
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8 Avr 2008
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ah ça me fait penser à l'approche de Pascal Millet qui était médecin anesthésiste. Il m'a défendu cette approche et il est entrain de convaincre pas mal d'assos et d'adhérents de divers horizons que c'est la meilleure approche.

C'est un peu difficile pour notre génération très attaché à la science et ses outils (analyses) , de s'en détacher et de juger un conducteur sur ses capacités réelles. Et pas un "positif" sur un test salivaire/sang/urine Car ouais là ... être positif 2semaines après avoir arrêté les joints car ça reste très longtemps chez les anciens consommateurs réguliers... on dirait que nos polices font plus la guerre contre les usagers que contre que les conducteurs défoncés quoi... De la discrimination au nom de la sécurité collective :(

(là où le ghb ou l'héroïne par exemple est très rapidement éliminé)
 

Tridimensionnel

Holofractale de l'hypervérité
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27 Avr 2016
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Car me semble que la dernière fois qu'on a voulu moins de répression, bah en + des sanctions on a eu droit à de jolies amendes.

À quoi fais-tu référence ?


C'est un peu difficile pour notre génération très attaché à la science et ses outils (analyses) , de s'en détacher et de juger un conducteur sur ses capacités réelles.

Ah oui, je n'avais pas pensé à ça, l'attrait du joujou technologique
 

Rasfhoo

NoN
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8 Mar 2016
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Groovie a dit:
 ... être positif 2semaines après avoir arrêté les joints car ça reste très longtemps chez les anciens consommateurs réguliers...
Petite digression
Je ne sais pas ce qu'il en est généralement mais dans mon cas anecdotique, suite à un contrôle routier 20h après avoir fumé mon spliff quotidien du soir (le lendemain sortie de taff) le test salivaire positif à entraîné un test sanguin qui a révélé l'absence de THC et la présence de 2 de ses métabolites et le procureur, suivant les indications de l'expert, a conclu que j'avais consommé du cannabis mais que je n’étais pas sous influence. Résultat, pas de conséquence vis à vis du permis mais une petite amende de 100 sous pour marquer le coup quand même passque la drogue c'est interdit.

Ai-je eu de la chance ? Est-ce traité au cas par cas ? La loi a-t-elle évoluée ?
 

Groovie

Holofractale de l'hypervérité
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8 Avr 2008
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Rasfhoo a dit:
Ai-je eu de la chance ? Est-ce traité au cas par cas ? La loi a-t-elle évoluée ?

Aucune idée l'ami ! Mais ta clairvoyance, ta bonté ainsi que ta sagesse ont été remerciés sous la forme d'un Karma positif car tu as eu de la chance. La chance d'avoir eu une peine JUSTE, la JUSTICE je dirai même. Alors même si je ne crois pas au Karma, suisse, français, belge ou autre.. je trouve que 100 sous ce n'est pas aussi dur que le retrait de permis et/ou de la bagnole pour une durée indéterminée. Tu es de quel pays et sinon cela veut dire que si tu avais consommé aux pays bas et que tu étais rentré en Avion taxis etc. Tu aurais eu une amende là aussi?

merci et bonne soirée!
 
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