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Rapport sur la Pregabaline

LegrosAlexandre

Alpiniste Kundalini
Inscrit
18 Août 2013
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664
Documentation :
Substance consommée : Pregabaline
Fiche Erowid : http://www.erowid.org/pharms/pregabalin/pregabalin.shtml
Fiche PubChem : http://pubchem.ncbi.nlm.nih.gov/summary/summary.cgi?cid=5486971
Fiche Vidal : Netload Serious Filehosting - Netload

Expérience :
Date : 24/02/2014
Age : 29ans
Poids : 81kg
Heure de consommation : 11h30
Quantité : 600mg
Redosage : Aucun
ROA : Orale (gelule)
Setting : seul, puis sortie en lieux publics

Résumé :
T + 1h : Sensation d'ivresse debutante (tête qui tourne). Aucun autre signe.
T + 1h30 : Ivresse plus marquée, ataxie débutante (difficulté à coordonner ses mouvements).
T + 2h : Ivresse forte, ataxie marquée mais gérable. Leger troubles de l'équilibre, mais gérables. Ressenti moteur identique à une bonne dose d'alcool ou +/- 2,5 à 3mg/kg de DXM. Mais sans le buzz physique un peu "crade" de ces substances. Ivresse ressentie comme "clean". Je note quand même une légère et passagère sécheresse buccale, et un légèr et passager engourdissement des extrémités en cette fin de montée.
T + 2h30 : Plateau atteint. À partir de cet instant les effets ne progresseront plus, ils décroitront lentement.
T + 2h45 : Premier contact sociaux : facilité à communiquer avec les autres. Attirance pour les contact verbaux. Les gens d'ordinaire inintéressant le devienne. Pas de trouble de l'élocution, les idées reste claires, les mots viennent normalement. Sensation de proximité sociale avec les interlocuteurs. Interlocuteurs plus "attirants" dans leur globalité. Je ne sais pas à cet instant s'il est visible que mon état de conscience est modifié. Je pense que non, mais je ne peut pas l'affirmer.
Anxiolyse marquée. Disparition de la peur.
T + 3h30 : Ataxie gérable, mais toujours cette "tête qui tourne".
T + 4h30 : Libido légèrement augmenté. Difficulté à obtenir et maintenir une érection. Besoin de "concentration", bien que les stimuli paraissent plus efficaces.
T + 5h30 : Ivresse presque aussi forte qu'il y a 3h. Les effets durent longtemps.
T + 6h : Prise de conscience d'une désinhibition sociale et verbale, qui a certainement du commencer plus tôt, mais que je n'avais pas discernée.
T + 6h30 : sensation étrange les yeux fermés : apparition d'images peu claires, semblables à celles qui nous parviennent lorsqu'on est en train de s'endormir. Tout en restant parfaitement conscient que je suis éveillé. Comme si je glissait vers l'etat de conscience du pré-sommeil, tout en restant parfaitement eveillé. Je ne sais pas si on peu parler d'hallucination, ou de "closed eye visuals" car je n'y adhérait pas une seconde, et je gardais mon esprit critique. Et ces "imaginations" étaient lointaines et pas claires. Altération de la conscience oui, mais sédation non, à aucun moment envie de dormir.
T + 8h : Désinhibition nettement diminuée, état de conscience proche de la baseline, mais ivresse encore présente à environ 50% de son max.
T + 9h30 : ivresse résiduelle présente, semblable à une faible dose d'alcool à jeun. Consomation de 2 verres d'alcool dans l'heure et à jeun. Non cumul de l'ivresse.
T + 11h : retour complet à la baseline.

Remarques :
Sensation étrange et très semblable à l'alcool mais sans certains effets physiques. Pas de désagrements intestinaux, pas de rougeur de la face. Mais sensation de "tête qui tourne" assez forte. Plus forte qu'avec l'alcool. Je compare cette molécule à l'alcool, car c'est très proche et tout le monde peut facilement faire le rapprochement. La désinhibition sociale et verbale ainsi que l'anxiolyse sont nette. J'en suis à ma 2ème experience, et les 2 sont identiques. J'ai vu sur Erowid un rapport parlant de "lubrifiant social". Je trouve que ce terme est le plus pertinent pour décrire cette molécule.
Je n'ai pas noté de sensibilité accrue à la musique comme il peut y avoir avec l'alcool. Je n'ai pas eu non plus la sensation d'être à la fois bourré et "con", comme avec l'alcool ou le DXM. J'ai l'impression que c'est une "cuite lucide".

Effets secondaires notables :
Ataxie, troubles de l'équilibre, constipation.

Conclusion :
Contrairement à ce que j'ai cru, et ce que le nom laisse penser, cette molécule n'est absolument pas GABAergique. Elle ne touche pas au récepteur GABA. Et c'est pourtant la proximité des effets avec les molécules GABAergiques sans toucher aux recepteurs GABA qui en fait toute sa curiosité. La Pregabaline reste un Dépresseur du Système Nerveux Central mais en agissant en se liant au récepteur Alpha-2-Delta du Canal Calcique Voltage-Dependant des céllules nerveuse. Ainsi elle diminue la sécrétion des autres neurotransmetteurs comme le Glutamate, la Noradrénaline et la Substance P par exemple.
Donc, vu que ca reste un Dépresseur, il faut bien faire attention au mélanges... Aussi, une accoutumance peut s'installer selon le Vidal, et des symptômes de sevrage peuvent survenir, comme avec un GABAergique. Bien faire gaffe à ca.
Certains parlent d'une euphorie, je ne trouve pas particulièrement qu'on saute dans tout les sens. Pas du tout même. Ca désinhibe oui, mais ça n'euphorise pas du tout.
Enfin, à noter que les effets durent TRES longtemps. Presque une dizaine d'heure. Et qu'il ne vaut mieux pas conduire pendant ce temps là.
 
M

Mushin

Invité
Dépresseurs du système nerveux central (SNC) : la prise de dépresseurs du SNC comme des opiacés (par ex. la morphine, la codéine) et des benzodiazépines (par ex. le diazépam, le lorazépam) pendant que vous êtes sous traitement par la prégabaline pourrait induire une somnolence excessive, un assoupissement et même un coma. Consultez votre médecin si vous prenez ces médicaments.
Somnolence ou vigilance réduite : la prégabaline peut causer des étourdissements et de la somnolence. Évitez de conduire, de faire fonctionner des machines, ou d'accomplir d'autres activités qui exigent de la vigilance et de la coordination jusqu'au moment où vous aurez déterminé l'effet de ce médicament sur vos capacités de réaction mentale.
La consommation d'alcool pendant que vous prenez de la prébagaline peut accentuer ces effets. Il est fortement recommandé d'éviter de boire de l'alcool pendant la prise de prégabaline.
Problèmes cardiaques : la prégabaline peut provoquer l'accumulation de liquide dans le corps. Si le liquide s'accumule dans les poumons ou le cœur, les symptômes d'insuffisance cardiaque peuvent s'accentuer. En cas de d'insuffisance cardiaque ou autres problèmes cardiaques, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique. Signalez immédiatement à votre médecin tout signe d'aggravation de problèmes cardiaques comme des difficultés respiratoires, une prise de poids rapide ou de la douleur thoracique.
Fonction rénale : la prégabaline est principalement éliminée du corps par les reins. Les maladies rénales ou la diminution de la fonction rénale peuvent causer l'accumulation de ce médicament dans le corps, ce qui provoque des effets secondaires. Si votre fonction rénale est réduite ou si vous êtes atteint d'une maladie rénale, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
La prégabaline pourrait réduire la fonction rénale et peut causer l'insuffisance rénale. Si vous remarquez un quelconque signe de dysfonction (mauvais fonctionnement) rénale, comme une diminution de la production d'urine, une enflure de vos jambes et chevilles ou une augmentation du besoin d'uriner la nuit, communiquez avec votre médecin aussitôt que possible.
Fécondité masculine : les études expérimentales sur animaux ont montré que l'emploi de la prégabaline était associé à une baisse de la fécondité, des anomalies des spermatozoïdes et des malformations congénitales. On ignore si des êtres humains feraient l'expérience de ces effets. Si vous avez l'intention d'engendrer un enfant, discutez d'abord de ce médicament avec votre médecin.
Douleurs musculaires : si vous ressentez des douleurs musculaires, une douleur à la pression ou de la faiblesse, prenez contact avec votre médecin immédiatement que vous ayez ou non de la fièvre.
Problèmes de la peau : la prégabaline pourrait causer des ulcères ou des lésions de la peau. Soignez particulièrement votre peau pendant que vous employez ce médicament, surtout si vous faites du diabète. Si des lésions cutanées apparaissent ou si vous remarquez de nouveaux problèmes menaçant l'état de votre peau, signalez-les à votre médecin.
Arrêt de ce médicament : si vous arrêtez brusquement de prendre la prégabaline, vous pourriez observer des symptômes de sevrage comme de l'insomnie, de la nausée, des maux de tête, de la diarrhée et des convulsions. Si vous devez cesser de prendre ce médicament, demandez à votre médecin de vous indiquer la meilleure façon de réduire votre dose avant d'arrêter complètement de prendre le médicament.
Un comportement suicidaire : les personnes qui prennent ce médicament pourraient vouloir se faire du mal ou faire du mal à quelqu'un. Ces symptômes sont susceptibles de se produire dans les semaines qui suivent l'amorce du traitement par ce médicament. Si vous ressentez ces effets secondaires ou s'il vous semble qu'ils touchent un membre de votre famille qui emploie ce médicament, prenez contact avec votre médecin immédiatement. Pendant que vous prenez ce médicament, votre médecin doit vous suivre de près pour détecter des changements émotionnels et comportementaux.
Troubles de la vision : la prégabaline peut perturber votre vision (par ex. une vision floue, une vision double, et perte de la vision). Signalez immédiatement à votre médecin toute variation de votre acuité visuelle.
Gain de poids : la prégabaline peut causer une prise de poids et une enflure des extrémités. Signalez à votre médecin toute manifestation importante de gain de poids, d'enflure des jambes, des bras, ou de toute autre partie du corps.
Grossesse : l'information sur l'innocuité et l'efficacité de l'utilisation de la prégabaline pendant la grossesse est limitée. Ce médicament ne devrait pas s'utiliser durant la grossesse à moins que les bienfaits priment les risques. Si une grossesse advient pendant que vous utilisez ce médicament, prenez contact avec votre médecin immédiatement.
Allaitement : on ignore si la prégabaline passe dans le lait maternel. Si vous prenez ce médicament pendant que vous allaitez, votre bébé pourrait en ressentir les effets. Consultez votre médecin pour savoir si vous devriez continuer l'allaitement.
Enfants et adolescents : ni l'innocuité ni l'efficacité de ce médicament n'a été établie en ce qui concerne les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans.
Aînés : l'efficacité des reins à éliminer la prégabaline de l'organisme tend à diminuer avec l'âge. Les personnes âgées peuvent avoir besoin de prendre de plus faibles doses de ce médicament pour réduire la possibilité de réactions indésirables.
[h=2]D'autres agents peuvent-ils interagir avec ce médicament ?[/h]Il pourrait se produire une interaction entre la prégabaline et l'un des médicaments ci-après :

  • l'alcool;
  • les antihistaminiques (par ex. la diphénhydramine, la doxylamine, l'hydroxyzine);
  • les antipsychotiques (par ex. la chlorpromazine, la clozapine, l'haloperidol, l'olanzepine, la quétiapine, la rispéridone);
  • l'azélastine;
  • le baclofène;
  • les barbituriques (par ex. le butalbital, le phénobarbital);
  • les benzodiazépines (par ex. le lorazépam, l'alprazolam, le diazépam);
  • la buprénorphine;
  • la buspirone;
  • l'hydrate de chloral;
  • la clonidine;
  • la cyclobenzaprine;
  • le diphénoxylate;
  • les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine ou ISRS (par ex. le citalopram, l'escitalopram, la fluoxétine, la paroxétine, la sertraline);
  • kétorolac;
  • le sulfate de magnésium;

  • les médicaments anticonvulsivants (par ex. la gabapentine, le lévétiracétam, la phénytoïne)
  • la méfloquine;
  • la méthotriméprazine.
  • la mirtazapine;
  • les opioïdes (par ex. l'oxycodone, l'hydromorphone, la codéine);
  • le pramipexole;
  • le ropinirole;
  • les thiazolidinédiones (par ex. la pioglitazone, la rosiglitazone);
  • antidépresseurs tricycliques (par ex. l'amitriptyline, la clomipramine, la désipramine, l'imipramine);
  • zolpidem;
  • la zopiclone.


Mouep, rapport bénéfice/risque pas très intéressant à des doses "non thérapeutiques"
 

LegrosAlexandre

Alpiniste Kundalini
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18 Août 2013
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Tu as raison de mettre en avant les risques potentiels, car l'avantage d'être un medoc, c'est qu'il existe des etudes poussées sur la molecule. Et parfois même des études a posteriori dur un grd nombre de sujets, bien pratique pour un retour sur experience. Par contre tu as oublié de mettre la source de ton article 😉 .

Bon je rajoute ma pierre a l'edifice en vous mettant un lien vers la fiche du Vidal sur le Lyrica : Netload Serious Filehosting - Netload .

Enfin, juste pour relativiser, pour les risques cardiaques, RDR ne voulant pas dire alarmisme non plus, ils se sont presenté chez des personnes agées dont la fonction cardiaque était dejà altérée. (Vidal)
Pour les ulcerations cutanées, le Vidal ne les mentionne pas, il parle en revanche de risque allergique, a type d'oedeme de Quinck.
Aussi ils mettent bien en avant le risque de sommation d'effet depresseur du SNC avec d'autre depresseurs, ansi que le risque accru d'augmentation d'idée suicidaires.
Quelques décès auraient pu être imputés à la pregabaline dans les pays scandinaves, et c'est un medicament largement utilisé. En comparaison, les amphetamines ont fait bien plus de mort par toxicité cardiaque, nottament les 2000 morts dûs au Mediator et sa structure amphetaminique.

Pour finir, j'ai pas préciseé dans mon premier post que 600mg est une dose thérapeutique, ce n'est pas une surdose. Cette dose est juste fractionnée sur 24h et atteinte après un delai d'adaptation, nottament pour éviter les symptomes moteur invalidants.

Bref, si la toxicité cardiaque chez un sujet jeune et au coeur saint reste a prouver, par contre j'insiste bien sur le fait que c'est un depresseur du SNC, et par consequent qu'il faut bien faire gaffe au melanges !!!!

RDR, si vous ne vous sentez pas avec la pregabaline ou que la liste des effets indesirables vous fait peur, passez votre chemin !
 

Deeps

Elfe Mécanique
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19 Sept 2012
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Quelqu’un sais de quel famille de molécule il appartient ou a qui il est apparenté ?

+1 pour la potentialisation des depresseurs du SNC, avec seulement 300Mg de Prega et 6Mg de bromazepam et une bière , j’étais assommé comme 2 lexo !
Par contre t'es sur que la pregabaline n'agit pas sur le GABA ? Si je me souviens bien, le glutamate et le GABA sont lié, le glutamate se transforme en GABA, donc du coup, indirectement il agirait sur le GABA ? (info a vérifier par quelqu’un de plus calé en bio !)
 

LegrosAlexandre

Alpiniste Kundalini
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18 Août 2013
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Ca fait partie de la famille des anti epileptique d'un point de vue medicamenteux.
Et pour le GABA tu peux verifier, ca diminue le relargage de Glutamate, qui est le precurseur du Gaba, donc sans m'avancer, je dirais même que ca reduirait peut-être même la concentration de Gaba? Enfin là je garantie rien, je ne sais pas... Si quelqu'un de calé passe par là...
 

FolkP

Glandeuse pinéale
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11 Oct 2013
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Merci pour le report !

Perso j'vois pas trop l'intérêt de cette substance, à part se défoncer la tête... un peu comme mélanger benzodiazépine et alcool.

Compendium suisse:

Propriétés/Effets

Code ATC: N03AX16
La substance active prégabaline est un analogue de l’acide gamma-aminobutyrique (GABA) répondant à la dénomination chimique (S)-3-(aminométhyl)-5-acide méthylhexanoïque.

Mécanisme d’action


Les études réalisées in vitro ont montré que la prégabaline se lie à une sous unité (protéine α2-δ) du canal calcique voltage-dépendant dans le système nerveux central et déloge ainsi effectivement la [³H]-gabapentine. Bien que le mécanisme d’action précis ne soit pas encore élucidé, on a pu montrer que la prégabaline diminue la libération de différents neurotransmetteurs y compris le glutamate, la noradrénaline et la substance P, réduisant ainsi l’irritabilité neuronale dans le système nerveux central.
 

Acidbuzz

Holofractale de l'hypervérité
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25 Oct 2010
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Hop, hop, hop ! Ton lien Erowid, ça pointe vers le 4-FA :nod: Sinon, faut faire gaffe aux "lubrifiants social" comme l'alcool, tu risques de te faire enfiler (facile)
 

Cabron

Elfe Mécanique
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30 Mar 2013
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Ouais dommage que chapelier soit pas par là... pour en savoir un peu + sur pourquoi c'est pas gabaergique le lyrica... On en avait vite fait parlé une fois et il me disait que ça ne lui faisait rien cette molécule(!!)
Perso je comptais beaucoup dessus pour améliorer ma qualité de sommeil, justement en plein sevrage de benzos (donc abstinence totale de gabaergiques!!) et en fait ça n'a pas du tout marché. Mon sommeil restait fragmenté et encore + léger / sensation bizarre de rêver éveillé...
Comme il m'en restait j'ai voulu essayer à une dose où c'était soit-disant "récréatif" (lol) surement un jour glorieux où j'avais *vraiment* rien à faire.
J'avais déjà entendu parler en Angleterre, un coloc' en prenait et il me disait que c'était populaire, toujours?
Et sur le net y a quand même un mec qui comparait carrément ça à la MD et au GHB (re lol j'ai retrouvé la page): Lyrica (pregabalin) very comprehensive review etc. | Psycho-Babble

J'avais testé comme toi l'auteur, dans les 600 la 1ère fois puis une autre dans les 700 ou 800. Et j'avais trouvé ça horrible!
La deuxième xp était + intense mais pas + longue je crois: dans les 9-10 heures quand même!!! Sensation d'être bourré c'est vrai, par contre moi en + j'ai vraiment eu une " rougeur de la face" comme tu dis! ça m'y a fait repenser et putain c'était pas glop!! Flippant même!! Ça m'était jamais arrivé avec un autre prod', même l'alcool...
Je tremblais de l'intérieur, la tête qui tournait + le coeur qui battait à fond... Mentalement rien de changé, pas d'euphorie plutôt angoisse même.
Bref ça craint :/ Faire joujou avec un anti-épileptique ça craint.

ps l'auteur c'est un médecin qui t'en a filé? A part épilepsie et douleurs neuropathiques il est prescrit pour quoi?
 

LegrosAlexandre

Alpiniste Kundalini
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Bon je crois qu'il vaut mieux rester dans les 600mg alors ;) .
Non c'est pas un Medecin, j'ai mes sources disons. Pas internet, du vrai L****.
 
M

Mushin

Invité
On va éviter les commentaires du type "c'est trop bien" si vous le voulez bien, parce que clairement, cet anti-épileptique n'est PAS un substitut à la "défonce" recherchée par certains.

Dans une optique de réduction des risques et pour la pérennité de cette section, veillez à mentionner et appuyer sur l'aspect Risque lié à la consommation de ce type de prod.

Les risques évalués le sont dans un contexte et à des dosages thérapeutiques et au regard des effets physiologiques annoncés (loin des effets indésirables classiques car ce sont des effets toxiques) une utilisation récréative et intensive peut se montrer très problématique à court terme pour la santé de l'ensemble des organes vitaux.

De plus, il est clair qu'associé à d'autres prods, l'effet cumulé représente un risque de perte de conscience ++++ avec risque d'arret respi.

Pour le coté "qu'est ce que ça fait au niveau biochimique etc", le topic reste ouvert. Mais tout post insinuant que la pregabaline à dose non thérapeutique (qui plus est prise en dehors d'un traitement médical) est une molécule intéressante sera supprimé, en remerciant d'avance votre compréhension ;)

Des bises.
 

LegrosAlexandre

Alpiniste Kundalini
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A noter aussi, pour éviter un redrop dangereux, que sur un estomac plein l'absorption est retardée de 2 heure et demi et diminuée de 30% selon le Vidal ;) .
 

LegrosAlexandre

Alpiniste Kundalini
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Bon un petit retour sur une nouvelle tentative. Impliquant 4 personnes pour le coup.

La première a pris 600mg sans rien mélanger d'autre. Tout s'est passé sans problème.

La seconde a pris 600mg. A fumé une clope dans le trip, et c'est un fumeur très très occasionnel, il s'est senti mal. Nausée, mal à l'aise, bref... Pas bien. Puis c'est passé en 10 minutes.

La troisième, petit gabarit (50kg) a pris 400 mg. Ivresse prononcée quand même. Par contre, il a bu 4 verres en fin de tripp. L'alcool dans un premier temps l'a fait devenir sobre rapidement, a annulé l'ivresse du lyrica, puis l'a bourré... Et le lendemain matin : nausées et céphalées++++. Une gueule de bois x10 quoi.

Et moi en quatrième, 600mg. Tripp identique à ce que je vous ai décrit. J'ai bu 2 verres en fin de tripp. En effet, l'alcool du premier verre m'a rendu sobre. Enfin je m'explique : j'était très ivre avec le lyrica. L'alcool du premier verre m'a comme qui dirait ramené à l'ivresse induite par 1 seul verre d'alcool, c'est à dire peu ivre.Comme si l'alcool virait le lyrica, et s'installait à sa place... Seule explication que je peut fournir et qui vaut pas grand chose surrement...
Le lendemain pas de gueule de bois, mais encore un poil ivre au reveil.

En conclusion, j'ai l'impression qu'il ne faut pas boire d'alcool pendant l'effet du lyrica car s'il donne l'impression d'annuler (au debut) les effets psychologique en substituant les effets de l'un par l'autre, les effets physiques eux sont décuplés. Comme si l'alcool se substituait au lyrica pour l'effet psychique (ivresse), mais le lyrica present augmenterai drastiquement la toxicité de l'alcool et la gueule de bois qui s'en suit !!!

Voilà pour ce nouveau retour.
 

LegrosAlexandre

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Aller, encore un retour d'experience ! ;)
Bon toujours le même dosage, 600mg en une fois.

Alors, dans les nouveautés je rajouterai que ca doit être quand même pas mal dépresseur respiratoire. Je sentais bien que mon thorax ne s'expandait pas autant que d'habitude à l'inspiration. Mon amplitude respiratoire me semblait donc moins importante. Pareil pour mes 2 potes qui en ont pris (600mg aussi). Il fallait que de temps en temps je gonfle volontairement mes poumons pour m'offrir un grand bol d'air. Mais bon, a part ca, ca génait pas plus que ça.
Je pense que si on pousse le dosage, ca doit être plus emmerdant par contre. En tout cas, de grâce, si vous prenez du Lyrica, ne le mélangez pas à un autre dépresseur respiratoire par pitié !!

Ensuite, j'ai tenté l'alcool en fin de plateau. Je devait être à 20 ou 25% d'effet encore du Lyrica, environ 6h après la prise.
J'ai bu 1 Vodka (4cl), puis une deuxième, et comme prevu, les 2 verres ont vraiment gommé l'effet du lyrica. Il doit y avoir une inhibition competitrice au lieu d'une potentialisation entre les deux produits.
Ensuite, les verres suivants ont commencé à faire effet, là je sentais le buzz de l'alcool arriver. J'ai du boire 1 shot de vodka, et 1 autre verre de vodka. 6cl d'alcool fort environ.

J'ai donc expérimenté une petite cuite au lyrica, et une petite cuite à l'alcool dans la même soirée.

Ayant expérimenté au cours de cette soirée les deux buzz des deux produits dans un temps rapproché, je peux aujourd'hui vraiment bien les comparer.

Celui du Lyrica est plus "lourd" que celui de l'alcool. En revanche à puissance de buzz égale, il ne sédate pas. Par contre il nique plus la coordination des mouvements que l'alcool, qui lui la nique certes, mais à dose très forte, et donc pour un buzz plus fort que 600 mg de Lyrica.

Le buzz de l'alcool est plus "léger", moins sensible, mais altère plus le jugement et l'élocution.
Je dirais même que le buzz du lyrica se fait plus ressentir au niveau de derrière les oreilles, ca pousse là ici on dirait, l'alcool c'est plus frontal, au dessus de la tête, plus impalpable. Je sais c'est pas très scientifique tout ca, mais c'est du ressenti, je vous le livre comme je le pense.

Le buzz du Lyrica donne un peu plus envie de danser, on sent un peu plus d'énergie, d'envie d'en découdre avec la musique. L'alcool un peu moins, ou pareil, a dose plus forte, et quand on est passé à l'etat "loque". Presque comme un petit exsta.

Le buzz du lyrica doit être intéressant combiné à de la cafeine, ca doit vraiment donner cette sensation de musique qui donne envie de danser avec de l'énergie, mais je n'ai aucune idée de la sûreté du mélange, je ne le recommande donc à personne.

Le buzz du Lyrica donne un peu plus envie de parler aux gens que celui de l'alcool, le terme de "lubrifiant social" que j'ai vu un jour employé sur un Erowid correspond exactement. D'autant, qu'on se sent moins "flag" qu'avec de l'alcool, le lyrica altérant (je trouve) plus les mouvements que l'élocution, l'alcool étant plutot à l'inverse.

Enfin, une nouvelle fois j'ai trouvé la montée du lyrica plus "lourde", plus poussante qu'une montée d'alcool même sur ventre vide. Une bonne dose d'alcool sur ventre vide va essentiellement faire tourner la tête et niquer la mémoire vive. 600mg de lyrica sur ventre vide, va donner aussi la tête qui tourne, mais un peu moins, mais va en revanche donner en plus l'impression d'être plus "défoncé", vraiment stone quoi.

Parlons du lendemain maintenant.
J'ai dormi 6 heures uniquement. Et au reveil je sentais encor eun leger buzz. Je ne sais pas si c'etait le résiduel de l'alcool ou du lyrica. Le lyrica avec ses 6 heures de demi vie, au reveil à H+16 de la prise de Lyrica, il me restait donc environ 10-12% de la dose intiale, c'est à dire une soixantaine de milligramme en moi.
Pour les environ 45g d'alcool que j'ai consommé, mon alcoolémie devait être nulle environ 4h après la dernière prise d'alcool. Donc le matin au reveil, l'acool était complètement éliminé. Si on en croit ces calculs, le buzz résiduel au reveil serait attribuable au Lyrica.

En tout cas, bien qu'ayant dormi que 6h, et ayant besoin de 8h pour être en forme, j'ai dormi d'un sommeil très lourd et très profond. Et je me suis réveillé en pleine forme, prêt à faire du sport même :Oo:. Bizarre... Et j'avais donc toujours ce buzz résiduel et j'était vraiment "peacefull" au reveil. En paix et parfaitement rafraîchi par cette nuit courte mais lourde.

Voilà pour ces quelques informations complémentaires ;) . En espérant que ça serve à quelqu'un un jour.
 

schtroumpfette

Psycho disparu·e
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11 Juin 2007
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6 100
AlexDeLarge a dit:
En tout cas, de grâce, si vous prenez du Lyrica, ne le mélangez pas à un autre dépresseur respiratoire par pitié !!

Ensuite, j'ai tenté l'alcool en fin de plateau.
Sublime exemple de "faites ce que je dis, pas ce que je fais"...
 

LegrosAlexandre

Alpiniste Kundalini
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18 Août 2013
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664
Je m'y attendais a celle là... Je parlais d'opiacés ou de certaines Benzo(Midazolam) ou même de la Kéta haute dose...
4 verres d'alcools n'ont quasiment aucune action au niveau de la dépression respi. Ca equivaut chez un homme de 85 kg à a peine plus du seuil de 0,5g/L. Ce sont les reflexes locomoteurs qui sont altérés à ce niveau.
Et comme tu l'a cité, j'etais en fin de plateau, pas en plein "pic" des effets.

schtroumpfette a dit:
AlexDeLarge a dit:
En tout cas, de grâce, si vous prenez du Lyrica, ne le mélangez pas à un autre dépresseur respiratoire par pitié !!
Ensuite, j'ai tenté l'alcool en fin de plateau.

Sublime exemple de "faites ce que je dis, pas ce que je fais"...
Sublime exemple de jugement hâtif des propos d'une personne...
 

Psilosophia

Holofractale de l'hypervérité
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Ca equivaut chez un homme de 85 kg à a peine plus du seuil de 0,5g/L.

Ca dépend de beaucoup trop de paramètres pour que tu puisses tirer ces conclusions et donner ce chiffre là. On est humains et ces expérimentations ne se font pas in vitro tu vois?

Je m'y attendais a celle là... Je parlais d'opiacés ou de certaines Benzo(Midazolam) ou même de la Kéta haute dose...

Je te donne la page wiki qui explique ce qu'est un dépresseur du SNC: Dépresseur
L'alcool est un dépresseur, donc. Et je t'assure que tu n'es pas à même de prédire les effets précis d'une combinaison de dépresseurs.

Sublime exemple de jugement hâtif des propos d'une personne...

Euh tu as vu du jugement où exactement toi? Notre chère schtroumpfette est de celle que tu devrais écouter, car elle ne juge pas. C'est un constat, on ne peut plus vrai par ailleurs. Ce que tu as pratiqué porte un nom. Si tu veux renseigner, on appelle ça la "double-éthique".

A bon entendeur.
 

LegrosAlexandre

Alpiniste Kundalini
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18 Août 2013
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Et bien moi j'appel ça de la mauvaise foi, tout simplement.
J'avoue que mon propos est ambigu, c'est pour ca que je m'attendais a ce genre de reflexion.
Sauf que moi j'argumente, pas shtroumfette.
Et le ton qu'elle a employé est tout sauf respectueux, il est dénigrant. Donc désolé les coco si moi aussi je répond de manière grinçante.

Vous savez très bien que c'est pas aussi facile que de dire "c'est deux dépresseur c'est donc pas bien", la réalité est plus complexe. Ca depend de la nature des produits, de la dose, et du moment des prises.
J'aurais dit "j'ai pris 600mg de Lyrica et en même temps 50mg de Midazolam (Hypnovel) et 50mg de Morphine", ok là vous auriez pu me blamer. Car là, en fonction de la dose, du moment des prises et de la nature des produit c'est dangereux. Or j'ai pas fait ca. J'ai fait autre chose, je l'ai argumenté, et j'ai essayé au plus possible de m'approcher de la vérité. Et la vérité est, selon ma reflexion, que c'est pas aussi dangereux que mon exemple au dessus.

C'est comme la MD et le Prozac. Tous ceux qui raisonnent comme vous vont dire "ohlala malheur pas en même temps tu risque le Syndrome Serotoninergique!". Sauf que ceux qui ont poussé le raisonnement un peu plus loin apprennent qu'au contraire, ca casse l'action sérotoninergique et c'est même protecteur.

Je vous ai prouvé que j'avais raison, j'attend maintenant que vous me prouviez le contraire.
Et "prouver" ne veux pas dire coller bout à bout deux concept vagues.
A bon entendeur.
 

Nahmého

Elfe Mécanique
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Moi tout ce que j'vois, c'est que quelqu'un nous fait un rapport super détaillé et précis, et les seules réponses qu'il a, c'est pour le casser en cherchant la petite bête. C'est assez ridicule.

"A bon entendeur"
 
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