RC testés par les Psychonauts.

[Williamsïï]

Methoxetamine (3-MeO-2-Oxo-PCE)
5-MeO-MiPT (5-methoxy-N,N-diisopropyltryptamine )
2C-E (2,5-dimethoxy-4-ethylphenethylamine)
3.4 DMMC 1-(3.4-dimethylpheny)-2-(methylamino)propan-1-one
4-MeO-PCP (4-Methoxyphencyclidine)
4-Aco-DMT (O-Acetylpsilocin, 4-acetoxy-N,N-dimethyltryptamine)
2C-T-2 (2,5-dimethoxy-4-ethylthiophenethylamine )
4-Aco-DMT (4-Methoxy-N,N-dimethyltryptamine )
2C-I (2,5-dimethoxy-4-iodophenethylamine )
4-Ho-MET (4-hydroxy-N-methyl-N-ethyltryptamine)

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2C-I/2C-B/2C-E/2C-7 (Pano-Double-Face) [COMPARATIFS COMPLET ]. (merci)
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(Pour les autres,ça seras fait bientôt.J'attend du stim

)

 

[Williamsïï]

Methoxetamine. ( 3-MeO-2-Oxo-PCE )

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(Dosage 2/3 x +/-20mg nasal ) NeoNono

La dépersonnalisation et même la projection dans une autre vie. Le plus troublant -c'est assez ridicule mais j'assume- c'est quand j'ai pris une grosse perche à la MXE et que je jouais à Guitar Hero, j'avais vraiment l'impression une nouvelle fois d'être dans le « vrai » et de jouer devant des milliers de personnes dans les 60s.

Putain, bordel de sa mère, enculé de fils de pute de rital à la con, sa race, outcha, c'est relaxant. Ce bain est juste parfait. Je me sens comme dans le ventre de ma mère. Je ferme les yeux quelques secondes et c'est le summum de la relaxation. J'allume ma clope et je me remet à penser que je suis forcément dans le « vrai ». Qu'être ici, à cet instant ; c'est une bonne chose.

Je prends ensuite mon Sennheiser HD 25 (Mon casque, quoi) et mon Cowon S9 (Mon baladeur, quoi), je commence à naviguer dessus puis je m'arrête sur un classique-de-chez-classique-qu'on-peut-pas-faire-plus-classique-mais-que-c'est-tellement-un-classique-que-je-ne-l'ai-pas-écouté-depuis-longtemps : Are you experienced – The Jimi Hendrix Experience. Bouah, putain de merde. Ça t'effleure les oreilles et ça te chope quand ça doit te choper. C'est juste parfait. Le psychédélisme le plus pure que j'ai pu ressentir. Je commence à -sans m'en rendre compte- basculer d'avant en arrière (Ce sera important pour la suite) puis je ferme les yeux. Et ça commence à tourner. Des choses se dessinent quand je ferme les yeux mais ce n'est pas l'habituel truc fluo-j'sais-pas-quoi qu'on peut voir sous champ ou 2C-E.

J'ai l'impression d'être dans une caverne obscure habitée par des entités donc je ne peux voir que les ombres (Dans le noir, et ouais ; j'suis pas n'importe qui), je me perd dans ses méandres (A la caverne) et mon cerveau joue sur la distance des choses et toujours sur cette forme de contraste qui me permet de voir des choses dans le noir absolu.

J'ai simplement vécu un moment très fort, à ne plus me rappeler que j'avais les yeux fermés. J'étais dans une sorte de transe.

La dernière fois les 3-4 traces (>20mg) prises en moins d'une heure m'avait complètement déchiré. Mais ici, je n'ai pas pris de doses énormes, la MXE a simplement agi comme relaxant et elle a fait son job … Pourtant c'est une des plus belles aventures que j'ai eu l'occasion de vivre et je pense une des meilleures depuis longtemps.

Pas de descente car … Pas vraiment de montée. Mais un réel bonheur d'avoir pu retrouver ce monde que j'avais perdu et la satisfaction qu'on a après avoir vécu un « bon trip », ce qui n'était pas arrivé depuis quelques temps. Maudit champ.

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(Dosage,2 x +/-20mg nasal) 5tr4t0

T+10 : Les murs commencent à gondoler, très légèrement, et ce seulement si je fixe un point particulier.
A ce moment, ma vue vibre un tout petit peu, je reconnais l'effet "vibrant" des antagonistes NMDA (je sais pas si ça parle à d'autres gens).


T+24 : L'expérience s'intensifie sur le plan physique, la dissociation est bien présente, mais je ne marche pas en mode "DXM", c'est déjà plus fluide. L'effet mental me fait penser à MA dose standard de GHB, en un peu plus lucide.


T+30 : J'observe non sans intérêt les volutes de fumée lorsqu'elles traversent un interstice de volet (essayez de formuler une phrase plus inintéressante pour voir...)
Non, vraiment, la lumière qui traverse les interstices des volets joue au morse (très bon film par ailleurs, merci TaAke / Quant pour la recommandation) avec ma feuille de notes.

T+? (moins d'une heure) : En regardant par la baie vitrée, j'ai l'impression de vivre à tout allure dans un "cube de vie", mais dans le même temps observer le tremblement frénétique des mauvaises herbes provoqué par le vent à l'extérieur me fait relativiser la notion du temps.

En fermant les yeux, une représentation du spectre sonore accompagne à merveille la musique que nous écoutons (cardiacs si ça en intéresse).
D'ou la blague du mois : la methoxetamine c'est de l'équaliseur en barres. (lapidez-moi).

On part chercher du cidre. A la grande surprise générale (oui, on est 2 mais on est dissociés, alors je peux dire "à la grande surprise générale"), c'est tout à fait gérable. Bien moins anxiogène en société que le DXM pour ma place.

Bon rien d'extraordinaire pour cette fois, mais la substance m'a mit en confiance, c'est ce que je voulais. Pas d'expérience transcendantale, mais un bon trailer.

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(Dosage,1 x +/- 23mg nasal ) Supervixen

16h55 : légère sensation d'anesthésie dans le nez (côté gauche pour moi)

17h01 : sensation inconnue (jamais pris de kétamine) mais agréable.

17h09 : un bon "plus deux" sur l'échelle de Shulgin.

17h13 : sans que je l'influence, Strad déclare que ça lui fait, comme à moi à ce moment, les mêmes effets que du "bon" GHB

17h21 : l'idée de parler de l'expérience à mes parents m'effleure (je l'ai pas fait, hein). Pour l'instant, l'effet se situe entre le GHB et une montée de DXM, sans la confusion de ce dernier (et c'est appréciable).

17h30 : je pourrais apprécier ce produit en soirée, mais sans éclats sonores aigus. Je suis plutôt à un "plus trois" maintenant, je ne prendrais pas la voiture. L'effet anesthésiant physique est là, je préfère garder les yeux ouverts. C'est agréable, mais je sens quelque chose d'inaccomplis...quoique. ça dépend de la musique. (il est 17h48)

 

[Williamsïï]

5-Meo-MIPT (5-methoxy-N,N-diisopropyltryptamine )

Doses (erowid)

Effets (erowid)

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(Dosage inconnu "Fiole Sur-Dosé".) schtroumpfette

Environ 20 minutes plus tard, ça y est, je sens que ça commence à me travailler : une vague sensation de flottement, une certaine modification de mes perceptions sensorielles, surtout tactiles et visuelles (les déformations psychédéliques classiques). Mais déjà j'me rend compte que y a un truc qui cloche, c'est pas comme les autres fois : les visus sont plus fortes et plus présentes que d'habitude, et surtout le body-load est beaucoup important, jusqu'à devenir réellement incommodant, ce qui n'avait jamais été le cas dans le passé.

Tout à coup, j'ai eu une suée... mais une putain de sale suée vraiment crade, jamais aucune montée d'aucune drogue m'avait fait ça: mon front s'est mis à ruisseler de sueur et dans le même j'avais froid, horriblement froid. J'ai du m'assoire, KO. Mais aucune position ne convenait, j'avais un malaise étrange dans les muscles et mêmes dans les os qui rendait toute position inconfortable, tout mouvement pénible. Je sentais tout mon corps se révolter, lutter contre l'invasion de la molécule. Mon estomac semblait se rétracter, comme s'il voulait se retourner pour chasser l'intruse. Mais j'crois que le pire était encore la sensation qu'une pression d'une force incroyable s'exerçait sur chacun de mes organes, et me compressait de l'intérieur. Chaque parcelle de mon être était oppressé.
Enfin, quand je dis chaque parcelle, je parle toujours sur le plan physique. Parce que mentalement, ça allait étonnament bien: pas de bad, d'idées glauques ou de parano à l'horizon ; au contraire, l'envie de danser, de faire la fête, et de profiter des effets agréables auxquels je sais que cette satanée montée va faire place tôt ou tard ... mais quand ? C'est ça la seule inconnue.

J'essaye de lui expliquer ce que j'éprouve, mais je ne trouve pas les mots adéquats pour exprimer ce malaise que je ne comprends pas. « Bad physique », c'est ce que je trouverai de mieux sur le moment (ce n'est que plus tard que « OD » s'imposera comme l'évidence) En quatre années de prods divers, j'avais jamais rien ressenti de tel, ni même soupsonné qu'on pouvait ressentir ça. Subir à ce point au niveau du corps alors que dans la tête, tout va très bien, la def est bien sûr présente mais est festive et tout à fait gérable. C'est vraiment déroutant, j'avais déjà connu la situation inverse, mais ça...

Boeeah, c'est bizarre de se déplacer. Ca n'est ni plus ni moins pénible que lorsque j'étais assise, ça l'est tout autant, mais différement. On va se poser un peu plus loin, ça change, on a pas la même vue et on est près d'autres gens. Je me sens toujours aussi mal, mais ici ou ailleurs c'est pareil.

Un peu plus loin, y a un gros tas de pierres blanches, ça forme un genre de petite colline. « Viens, on grimpe au sommet, j'roule un joint là-haut, doit y avoir une chouette vue » me propose mon pote. J'lui fais remarquer que j'suis pas au top de la forme, j'me sens pas trop de jouer aux alpinistes là maintenant tout de suite. Mais il insiste, me dit qu'il m'aidera. Il a l'air d'y tenir, j'accepte à contre-coeur pour lui faire plaisir, et parce que ça fait un moment maintenant qu'il s'occupe de moi plutôt que de profiter de la teuf qui bat son plein. Je peine un peu, mais avec son aide, je parviens à me hisser là-haut. Effectivement, la vue est magnifique, et ça me fait sourire d'imaginer le tableau qu'on offre nous aussi, perchés tous les deux sur ce tas de pierres blanches au milieu d'un désert de ruines industrielles graffées. Je me rends compte que ça se calme, ça devient moins intense. La montée est passée, et j'ai survécu ! Le joint achève de me détendre. On refait le monde un moment là en haut, puis on décide d'aller – enfin – profiter du son, qui est grandiose.

Ce jour-là, j'ai eu des échos de trois autres personnes, dont deux que je sais aussi si pas plus experimentées que moi, qui ont toutes trois trouvé que les fioles étaient plus corsées que d'habitude. Après vérification, il semblerait effectivement que le mec avait un rien plus chargé cette fournée-là. Ca m'a quand même foutu un peu la trouille, cette histoire, et a un peu calmé mes ardeurs niveau RC's.

 

[Williamsïï]

2C-E (2,5-dimethoxy-4-ethylphenethylamine)

Dose (erowid)

Effets (erowid )

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(Dosage +/-8mg oral) Xon

La montée fut longue et difficile à déceler. Au bout d'une 40 aine de minutes, je ressent vaguement une stimulation, du style j'ai bu quelques cafés, purement physique au débat. Après un peu plus d'une heure,donc vers 20h, stimulation psychologique: un effet assez proche amphet/Xtc légers, parlote facile, petit smile scotché, agréable mais un peu speed.
Ce n'est que vers 22h, donc 3h après l'ingestion, que de legers effets psychédéliques se manifestent. Classique, de légers visuels les yeux fermés, petits prismes de couleur style paillette lorsque je cligne des yeux. J'en parle a ma copine, qui se fout royalement de ma gueule en me disant qu'elle est claqué et qu'elle va pas tardé à dormir et qu'elle me souhaite un bon trip :mrgreen: .

Légères déformations visuelles dans les zones d'ombres de l'appart, couleurs plus vives, jolis paternes de couleurs les yeux fermés, mais un effet psychologique cette fois apparent.
Je me sens perturbé, ca me fais marrer, je ne m'attendais pas forcément à autant d'effet à si petite dose.

Substance qui semble puissante, surtout qu'il s'agissait d'une dose faible. Trip un peu frustrant dans un sens, car une montée continue et longue au début = un peu frustrant sur le moment ,"fais péter!"

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(Dosage 15mg oral) Xon

Omg... Rien a voir avec le trip d'avant. Montée fulgurante, 21h50 premiers effets: smile cotché direct, je vois 007 se marrer comme un con, il ressent la même montée euphorique que moi. on fait mumuse avec nos mains, légères trainée violette derière chaque mouvement, ca impressionne au bout d'à peine 20 minutes.
Grosse grosse montée, stimulations intenses, on à la bougeotte, on dit pas mal de connerie.

Le plus impressionnant à ce stade reste le visuel: d'un bref passage similaire à celui du testing (prisme couleur, légère deformation, on est arrivé à un stade de coloration intense: Tout, aboslument tout ce qui est éclairé par le plafonnier passe du vert au rouge, du rouge au jaune, du jaune au violet, du violet au vert. Mais abusé, jamais vu ça. C'est distinct, ca semble être tellement réel (inutile de préciser que les gens aussi changent de couleurs).

je me prend quand même d'énorme vagues de couleurs dans les yeux. je me retourne de temps en temps: distortion totale de l'espace dans le fondde l'appart, c'est noueux, ondulé, rétrécit. >Psychologiquement, ça va. Il est alors 1H du matin, pas loin.

Nous mîrons alors les mêmes choses: l'extérieur. Effrayant au possible: Un ciel rouge sang, avec des arbres noirs, nus, dont les branches s'entortillent, se dilatent, s'allongent au rythme de la musique. Le ciel vire parfois au orange incendie, on s'apprête à voir des flammes nimporte quand.

La tenture nous occupera un long moment: Une spirale infini de Ying/ Yang, qui tourne dans tous les sens, respire, se dilate. Des prismes de couleurs apparaissent un peu partout dans ces cercles violets et noirs. Les différentes parties de la spirales tournent dans des sens opposés, c'est magnifique. Expérience du champ de vision, nous faisons un cadre avec nos mains autour de la tenture. Et bien croyez moi si vous le voulez, cette nuit nous avons déplacés une tenture. On la faisait courir sur tous les murs, on la rétrécissait, la gonflait, rond-carré, au plafond, rapproche là... De la folie. Et tout ça dans les mêmes explosions de couleurs, ça en devient épuisant

Pour conclusion: C'est une substance incroyablement puissante. Incomparable avec le I et le B pour moi, les deux déjà testés. La puissance visuelle est réelle, il ne faut pas la sous estimer en voulant sa claque de visu. C'est harcellant, par vagues continues, toutes plus grandes les unes que les autres.

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(Dosage inconnu) NeoNono

Le para est avalé pour nous deux et c'est parti. Les montagnes russes commencent et c'est pas comme si elles allaient s'arrêter rapidement. Parce que bon, avant de dévaler les rails du psychédélisme, on se doit d'affronter la gerbe.

Il revient un peu à lui et m'annonce qu'il vient de sentir une décharge d'oxo et ya pas à chier, c'est bien une putain de décharge d'oxo qui me prend quelques secondes plus tard. C'est vicieux, bordel, on s'y attend pas mais, c'est bien ça, on est sur un petit nuage, tout devient cotonneux et on oublie pourquoi on marche en plein centre-ville.

Putain, on est ché-per. On rentre rapidement à la maison et on s'écoute un peu d'Aphex, Boards of Canada et LFO ... Jouissif, cette zik. Les idées fusent, pleins de dessins s'offrent à moi sans que je puisse les capturer : des couleurs « acides », des formes « acides », une ambiance « acide ». Est-ce que ce sont les 20 dernières années qui m'ont foutu ces images dans la caboche (Tout ce qui avait un lien avec la drogue, rangé sagement dans le dossier « Images de perchés » puis revomit ensuite) ou alors est-ce que je suis en train de rejoindre les sphères déjà bien explorées du psychédélisme qui ont été reproduites par la suite sur tous les supports imaginables ?

En fermant les yeux, je m'aperçois que ma rétine garde l'image de la rue « en mémoire ». J'ai, devant moi, la rue version daredevil, qui ondule et change de teinte selon ce que j'entends, touche,... Un bordel général au niveau des sens qui finalement semble s'organiser peu à peu. Les montagnes russes sont toujours présentes mais au fil du temps, les vagues réduisent en ampleur. On prend -avec difficulté- le métro et on finit par se retrouver devant la porte de notre petite cahutte. On s'allonge et on redescend en discutant de la soirée.

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(Dosage inconnu) Laura Zerty

OUAAAH la navette de l'île vient de sortir de derrière la dune à ma gauche, elle file sur l'eau, je phase, je la regarde sans vraiment comprendre...qu'est-ce qu'il y a à comprendre d'ailleurs ? rien, je tourne la tête vers mes deux compagnons et leur demande où ils en sont maintenant. Ils ont un peu froid et commencent à vouloir retourner au camping, je suis toujours aussi instable, je marche, ma chemise flotte dans le vent et je surkiffe.

Je regarde leurs yeux et sourit, putain ils ne se sont rendus compte de rien, l'effet de la plage est incroyable, c'est une force plus que puissante, c'est quelque chose de très fort, ça t'englobe, ça rend dingue comme un mélange des films La Plage et Shutter Island. T'es là à genoux, face à cette étendue de sable bordé d'eau d'un bleu profond, le vent et le soleil caressent ta peau, t'as un pet à la main, la nature est plus que présente en toi et je n'échangerai ma place avec personne !

On approche des 20H et le vent froid nous force à bouger, on remonte donc la grande plage et c'est là que tout part, on vient de quitter la pointe de sable, ce n'est pas un retour à la civilisation mais bon, on voit des gens, juste ça nous fait comprendre qu'à l'heure qu'il est nous sommes tous les trois très très très loin de la réalité.

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(Dosage +/-15mg oral) Laura Zerty

20H ça s'intensifie pour moi, je deviens lourd, je baille, mon esprit s'ouvre ---> c'est la montée, la bière et les pets ont bien fait leurs travail. On bouge sur une pointe de sable, le paysage est juste magnifique, il n'y a personne, c'est juste trop bon. Les vagues déferlent et la musique me pénètre de plus en plus, j'ai la bougeotte, j'enlève mes fringues et me retrouve torse nu, je me lève, je m'assoie, je remets mes habits et d'un coup je me laisse partir avec la sik comme si la drogue m'avait foudroyé.

Il faut que je bouge, que je marche, hop je pars en direction d'un rocher qui domine la mer.

Ensuite s'en suit presque deux heures de : on marche/on admire la nature/on fume/on repart. Mes potes et moi même n'en revenons pas, c'est juste plus que beau. Je me demande même si l'homme peut se suicider devant une telle beauté (bon faut voir le lieu pour comprendre cette question aussi).

Je me couche au final vers 8h du mat’ après une nuit pas désagréable en fait, juste une impossibilité de dormir (bon j’ai dormi plus de 24h après…). Vers 4/5h du mat’ j’ai coulé une douille qui a refractalisé tout mon trip (pour moi le 2c-E m’offre juste des losanges vert/bleu/violet).
Un peu déçu par le trip pas si fort que ça, j'avais prévu de partir vraiment loin pour le feu d'artifice. Mais je ne regrette pas les découvertes de cette soirée, la nature si belle et nous si émerveillé face à...de l'eau, du sable, une dune et un ciel immense... :heart:

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(Dosage,8mg nasal + 5mg oral + GBL) tagadatagada

Une heure après je degueule. Une bonne demi heure plus tard, les nausées sont passées mais je flippe... ça arrive

Le ciel est très joli, les nuages défilent très vite et l'herbe pousse à toute vitesse. Les couleurs sont vives et nettes.

Je me sens très bien, heureux et con, il est environ 19 h 00. La musique me coule des oreilles, mes doigts s'enfoncent dans les murs. J'ai un livre qui raconte l'histoire de la France à côté de moi, je rigole bien en pensant à la révolution française, à la guerre et aux esclaves et aux pièces de 20 centimes d'euros. En plus tout degouline.

Voilà. J'ai passé la nuit entre mon jardin et ma piaule. La lune était très belle, jaune et pleine de symboles bizarres. J'ai repris régulierement du gbl au cour de la soirée. J'avais chaud, j'ai beaucoup dansé, plein d'energie. Un sourire fou et un rire débile, aigu. Très sur de moi, très à l'aise. Je me suis masturbé plusieurs fois, le seul fait de voir le cul des femmes gonfler et onduler suffit à justifier ma consommation de drogue, enfin c'est ce que je me suis dit sur le moment. J'ai fini par m'endormir vers 8 h 30 le lendemain matin.


Un trip purement récratif, très agréable au final. Les effets ont duré environ 10 heures.

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(Dosage 15mg oral) schtroumpfette

Environ 20 min après, je commence à ressentir les premiers effets. Ils sont avant tout visuels : déformations classiques des psychédéliques, traînées de couleurs, murs qui respirent, visages qui se déforment, etc... Mais la musique aussi, je la perçois différemment : plus aigue, plus pointue, elle m'enveloppe et me caresse, un peu à la manière de la MDMA.

Et voilà maintenant que je ressens la sensation physique que tous mes muscles fondent, se liquéfient. Je trouve ça marrant : il suffit que j'agite un peu les bras pour avoir l'impression que des bouts de mes doigts se détachent avec grâce et vont mollement s'éclater au sol, sur les murs, ou dans la face de mon voisin, au choix. Marrant donc, mais pas très pratique pour danser.

C'est là que je me sens véritablement partir. Puisque je n'ai plus besoin de gérer mes déplacements, je me laisse complètement aller. Mon esprit, libéré des contraintes physiques, se met à voyager loin, très loin... J'ai l'impression de progressivement me détacher de tout ce qui jusque là me retenait pieds et poings liés à cette planète.

De temps à autres, je (re)prends conscience de ma laisser entraîner vers... un ailleurs dont je ne pourrais peut-être pas revenir, mais je n'ai aucune volonté de lutter contre, et c'est avec une sorte d'extase que je m'y enfonce.

Le soleil s'était levé sur ce bout de campagne abandonné par tous, et ce fut un véritable ravissement de m'y promener, parmi les bâtiments déserts de l'ancien hypodrome, les vieilles écuries, les gradins... La nature avait repris ses droits sur ces vestiges de l'activité humaine, et je me sentais en totale communion avec elle.

Bref, cette fois-ci l'expérience fut plus que concluante. Une molécule très intéressante que ce 2C-E, j'ai été plus qu'agréablement surprise! 15mg me semble donc une dose tout à fait adaptée, à part peut-être en ce qui concerne la gerbe que j'ai eue

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(Dosage +/- 25mg oral , "para infécté") Jeune__Peyotl

Je me retourne sur mon pote pour lui dire "putain y'est long à montée et bizarre quoi....".Mon pote se retourne,blanc comme un linge avec de gros yeux et me dit "Ah nan,moi ça monte mais oui ,bizarre...".Déjà là je me dit "pas bon".Si même mon pote (costaud) as du mal à le supporté,ça craint et c'est pas normal.2h,mon pote et moi on va de moins en moins bien.On se regarde,vous savez ? avec se petit sourire qui fait style que ça va,alors que en faite,ça va pas du tout.

On décident alors d'aller faire un tour dehors,prendre l'air,histoire de se rafraichir le cerveau quoi ,car ça allez pas du tout.Dehors pareil,sa va pas,je tremble de partout (j'ai pas froid),marche mais sans savoir.Je suis comme dans un état d'alerte.Impossible d'être calme et d'avoir un pensées positif.Dans ma tête c'est "je vais crevé,tombé,sa va pas,qu'est qui se passe,merde,ect...".

Je décide alors de mettre ma tête vers le bas,fermez les yeux ,me posé mentalement et pourquoi pas ,m'endormir mais pas possible.Quand je ferme les yeux,j'ai se visuelle d'intérieur.Je vois comme deux cercle entremêlés mon cerveau et serrés celui-ci très fort.Y'avait pas de visu yeux ouvert mais fermées,oui.Elles n'étaient pas fait de couleurs comme d'hab.Là tout était de noir,gris,marron,morbide quoi

Je regarde mon pote et je le je vois tout blanc encore,entrain de tenir sa tête vers le bas et comme moi ça n'allé pas,vraiment pas.
Nous décidons alors de ressortir. (sa copine paniqué.Je voyais dans ses yeux,quand elle nous a regardé partir,quelle me disait "j'espère que tu vas pas faire crevé mon mec toi avec tes conneries! ".J'était mal.)

Une galette,puis deux,trois,ça s'arrête pas.J'ai jamais dégueulé autant de ma vie.Je commence à manqué de respiration,je crache des trucs,je sais même pas ce que sait (a jeun depuis 8h),j'ai mal au rein,au intestin,ça va vraiment pas et je suis seul.

De là,on parle vérité et je lui dit "
-Imagine le 2C-E est périmé et à cause de ça,ça le transforme en drôle de truc qui va nous faire crevé.
Mon pote (à son habitude) me répond direct
-Ben j'espère qui nous fera claqué comme ça,sur le coup ! Qu'on se tape pas une crise épileptique ou un truc badant dans le genre.
-C'est clair ! (avec des grand yeux)
je lui dit.

Sale esprit dans lequel on était....

5h,allongé sur le sol dans cet banque (heureusement que personne n'est venu retiré de la tunes dans la nuit.De toute manière,on se doutais bien qu'ils ne seraient pas rentré dans la banque),vomis partout,l'esprit redevient clair,de bonne pensées reviennent.Du style, la faim,roulez un joint,jusqu'à même parlé 2C-P.Nous avions gagné,survis et décidions alors de se rentré.

 

[Williamsïï]

3.4 DMMC 1-(3.4-dimethylpheny)-2-(methylamino)propan-1-one

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(Dosage inconnu) sensisky


1° - Empatie oui on va dire idem que la meph

2° - stimulant oui mais l ' effet est plus court d ' une heure environ

3° - la montée parait un peu plus forte mais avec l ' impression que ça s 'arrete net au bout d 'une 1 heure 1/2 mais en réalité tu es toujours dedans , je me souviens de mon pote qui s'etait endormi juste apres la descente , il a eu un coup de barre , peut etre qu 'il avait forcé un peu trop sur le whisky...je le connais bien.

4° - Pour la descente et c'est le cote qui me plait elle est transparente ,j ai su aller me pioncer normalement après , et passer a la phase calin sans l' avoir molle et le lendemain j ' avais pas l 'impression d'etre rincé ou vidé
d'énergie.
5° - cote speed oui ça le fait mais comme je n ai pas forcé la dose a voir avec 150 mg 180mg ce que ca donne.....comme j avais fait un combo tres light 100+30 avec de la methylone ,(je suis tres prudent depuis que j avais testé le 6 APB)

6°- j 'ai pas eu de claquement de la machoire ni de sudation intense ,ni bu 10 l de de flotte , bref j ai passé une tres bonne soirée et les nanas aussi !!et n 'ai redoser qu'une fois

 

[Williamsïï]

4-Meo-PCP (4-Methoxyphencyclidine)

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(Dosage 125mg oral) Supervixen

Pas d'effets (mais alors, du tout) avant trois heures, ce qui nous mène à minuit et demi même si initialement j'avais prévu de probablement dormir à cette heure-là.

Peu après avoir considéré que ça ne nous faisait pas grand-chose, nous nous sommes pris une réglementaire tarte dans la gueule.

Je ne vais pas faire le tableau de toutes mes OEV mais c'était à peu près un mix entre un documentaire sur le Kerala, une galerie d'art, un block-buster et une pub pour un jeu vidéo. Des images en quasi-continu pendant trois-quatre heures, en mode légèrement DXM (ça me fait voir des trucs fluos, moi, quand je ne me tape pas une énorme vision panoramique de l'univers ou de l'intérieur d'un fruit de la passion), mais moins sombre (oui je vois du fluo mais seulement pendant les éclaircies). Voire carrément coloré, en fait.

Mais sinon après impossible de s'endormir, sorte de gueule de bois dxmique sauf qu'en plus pas pioncé.
C'est très intense mais/donc relativement fatiguant, cérébralement, et cette phrase justifiera toutes mes erreurs de la semaine à venir, amen.

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(Dosage,125mg oral) 5tr4t0

Il n'y a pas d'effet psychédélique notable, juste de très légères erreurs de juxtaposition d'image (ce qui est pour moi typique des antagonistes NMDA). A ce moment là il est plus de 23 heures et je me mets en tête que ça ne montera pas beaucoup plus, bien que j'espère secrètement tâter le potentiel psychédélique de la bête.

A ce moment là il est plus de 23 heures et je me mets en tête que ça ne montera pas beaucoup plus, bien que j'espère secrètement tâter le potentiel psychédélique de la bête. Les discussions continuent, et la musique aidant une montée progressive mais extrêmement longue me propulse dans l'hyperespace, tout simplement. C'est bien simple, je me souviens d'être passé du stade ou les contrastes sur le plafond changeaient légèrement au stade où les CEV (visions les yeux fermées) sont d'une intensité et d'une précision inouïe. J'ai déjà pris 700mg de DXM (pour 68kg) mais là ce n'était pas comparable, le ressenti physique était beaucoup plus agréable, absolument aucune angoisse, même en essayant volontairement d'angoisser je n'y arrivais pas, à cela s'ajoute des visions toutes plus magnifiques les unes que les autres.

La voie lactée, l'univers entier s'offrent à ma vue, et l'image se fond voire se transforme doucement en une parade de particules élémentaires définies par une précision inégalée. A ma grande surprise, le cerveau humain me prouve qu'il est capable de générer des images dont la quantité de pixel correspondante est inquantifiable car tend vers l'infini. C'est comme si une dimension de l'espace avait été rajoutée aux 3 déjà existantes. J'ai la sensation d'être complètement anesthésié, je décide donc de me redresser et constate non sans une certaine surprise que cela reste tout à fait possible.

Bref revenons-en à nos moutons. Je suis pété de chez pété de CEV et de OEV -visions les yeux ouverts- (ce qui ne m'était jamais arrivé auparavant) et voilà que les effets mentaux, plutôt discrets jusque-là, font leur entrée.

Et puis on arrive pas à pioncer, mais on est toujours de bonne humeur, on se met à parler actualités, je me tâte à aller poser un pilier de 5h30, puis finalement la couette est plus

 

[Williamsïï]

4-Aco-DMT (O-Acetylpsilocin, 4-acetoxy-N,N-dimethyltryptamine)

Dosages et effets (erowid)

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(Dosage,21mg oral ) Don_Fouinardo

Le onset fût des plus rapides, il n'a fallu qu'une 10aine de minutes pour que je commence à ressentir la présence de la substance dans mon organisme.

Effectivement c'est plutôt subtile au début et même si on sent bien la présence de quelque chose, le bodyload n'est pas aussi marqué et désagréable qu'avec les champis ou un 2C-X.

La montée est arrivée comme une énorme claque dans la tronche alors que je ne m'y attendais plus vraiment. J'ai été pris d'un énorme rush physique, mental et visuel comme je n'avais encore jamais ressenti. Je suis passé d'un état complètement lucide à un état de folie absolue (folie très agréable cela dit <3) en moins de 5 minutes.

"OMG..." mes pupilles étaient énormes, on ne distinguait presque plus l'iris autour. Au bout de quelques secondes, je vois mon visage se désintégrer littéralement en une pluie "explosive" de minuscules petits points multicolores. La salle de bains toute entière commence à bouger et à se transformer en un espèce de gigantesque escalier en colimaçon. "Bon bah je crois que le film on va le finir plus tard hein..." je suis retourné dans ma chambre que je ne reconnaissais absolument plus. Sur le moment, j'étais pris d'une sensation de froid très désagréable, et c'est là que j'ai commis l'erreur-bonus : j'ai monté le chauffage, mais étant incapable de lire la température, je l'ai mis à fond (30°C+). J'ai pris mon tel portable (que j'utilise comme baladeur) qui était devenu ultra-plat et semi-liquide pour mettre de la musique et me poser sur le lit.

Les visuels étaient tellement forts et omniprésents que je ne parvenais plus à garder les yeux ouverts et j'ai recommencé à penser à ces conneries d'overdoses et de batch mal étiqueté. Mon esprit a commencer à s'enfermer dans une espèce de récursion infernale en énumérant d'abord toutes les chances "très élevées" que j'avais de mourir ce soir, pour ensuite prendre ces chances une par une et "contre-argumenter".

En allant à la salle de bains pour boire un peu d'eau, ce fut le blackout total : syncope. J'ai repris connaissance quelques instants plus tard, écroulé par terre contre la baignoire, mais je ne saurai dire combien de temps j'étais out vu que je n'ai pas le moindre souvenir de ma perte de conscience et de la chute que j'ai fait.

Bref, je me relève avec peine et je bois un peu d'eau avant de retourner dans la chambre et d'éteindre le radiateur dans un dernier élan avant de m'écrouler à nouveau sur mon lit. A ce moment là, j'ai littéralement transpiré toute l'eau que je venais d'absorber, par tous les pores de ma peau. Mes vêtements étaient trempés et je suais à grosses gouttes. Je n'avais plus la moindre force et n'étais plus capable de contrôler mes pensées.

J'ai fini par m'endormir au bout d'un long moment et je me suis réveillé le lendemain matin avec le sentiment étrange que j'avais remporté une sorte d'épreuve, mais surtout appris une leçon.

Pour ce qui est de la puissance du trip par rapport au dosage (commun selon erowid) c'est peut-être du à la forme freebase de la molécule, qui est, si je ne me trompe pas, la plus potent. La prochaine fois je pense que ça sera 12-15mg et surtout avec un meilleur set & setting.

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(Dosage,14mg oral) walser

Ces sensations m'étonnent sur le moment : après avoir lu que notre corps transforme la psilacétine en psilocine, je m'attendais à une montée identique à celle provoquée par les champignons. Or, pour moi, une montée de champis se caractérise toujours par des sensations très énergiques et euphoriques, par des sortes de spasmes, très agréables, où ma moëlle épinière me semble brièvement parcourue par des influx électriques puissants et glacés.
Ici, c'est plutôt l'inverse : au lieu d'être réduit à une structure nerveuse, électrique et légère, je m'alourdis et j'ai plutôt l'impression que mon corps devient plus dense et plus tranquille.

Plus ou moins 45 min se sont écoulées et maintenant le trip est bien installé : l'intensité des couleurs les rend presque méconnaissables, mes murs respirent paisiblement, mon parquet ondule et tente visiblement de s'incurver, mes rideaux dansent et semblent me sourire discrètement en signe de bienvenue.

La douce léthargie qui avait accompagné le début du trip a fait place à un état plus actif et énergique : tout me semble prétexte au jeu, à la (re)découverte, à la contemplation. Je commence à ressentir cette sensation d'être extrêmement bien dans mon corps, que j'associe d'habitude à la MDMA ou à la methylone. Le simple fait de bouger les bras, de les plier, etc., d'étendre les jambes devient jouissif.

Au niveau mental, je ressens une certaine confusion, qui accompagne toujours mes trips sous champis, mais une confusion lente et sereine : tous les prédicats que l'on pourrait m'accoler -mon sexe, mon âge, ma formation, mon insertion dans une famille, mes amis, mon caractère, mes goûts, le fait que je sois né et que je vais mourir,.. - tout cela m'apparaît et est encore présent mais me semble extrêmement lointain, curieux et, surtout, infiniment amusant. Les moindres éléments qui me définissent m'apparaissent comme autant de petits gadgets colorés dont je peux tester la solidité, l'importance, les affinités, la texture. L'ensemble me semble assez grotesque et superflu, mais absolument pas de manière négative; une comédie de boulevard réussie en quelque sorte.

Le tout m'emplit d'un immense sentiment de gratitude pour ce qui m'environne, et pour la curieuse molécule qui m'a amené là où je suis.

Comme toujours sous champis, tout, vivant et non-vivant, me semble faire réseau : je ressens physiquement l'homologie entre mes cheveux, les racines de mes orchidées, la structure de mes poumons, le feuillage des arbres par la fenêtre, le plan du nouveau métro, la manière dont les numéros de téléphone dans mon gsm ne sont que l'abrégé d'une structure sociale complexe où les gens se connaissent, ne se connaissent pas, s'apprécient ou se méprisent.

Vers 2h du matin, je commence petit à petit à redescendre, et vers 4h, je m'endors sans aucune difficulté.

 

[Williamsïï]

2C-T-2 (2,5-dimethoxy-4-ethylthiophenethylamine)

Dosages (erowid)

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(Dosage,20mg oral) Jeune__Peyotl

Comme quoi,contrairement à ce qui est dit dans phikal,le 2C-T-2 est vraiment tranquille à 20mg.Aucune charge sur le corps(chaud et froid ),vraiment normal.Petite nausée avec rejet très acide (mâchoire qui claque après le rejet) .Visu léger un peu style DOI (ondulation,vague et déformation mais aucune couleurs flashi).Bon moral,sourire mais pas d'éclat de rire.Psychologiquement normal comparé (moi) aux autres 2C- (I-E) .Possibilité de faire des choses de tout les jours.Contrairement à d'autres hallucinogène ou il m'est impossible de faire des choses tel que parlé (je parle dans ma tête et n'arrive pas à en sortir ),rien de tous ça avec le T-2.L'effet à durée 6h.Grosse fringale en descente (avec mon pote,sous la neige,c'était beau mais froid,boulangerie et dégommé 6 donuts et 2 petit pain chacun). Réveil,bien voir vraiment bien (on a été promené avec son tchio) .Par contre aujourd'hui,fallait pas me taquiné (mauvaise humeur) mais en forme.

Conclusion,le T-2 est peinard,de bonne pensée profonde mais des visu peux prononcé (à 20mg).

C'est pas qu'il est pas top,tout dépend se que tu recherches.Style du va en famille (à pas faire) ou dans un parc d'attraction ou autres,et bien T-2 ,nickel !

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(Dosage inconnu ) adrenochrome

Moi aussi quand j'avais testé le 2-CT2 j'étais quasi normal psychologiquement, j'aurais presque pu allé bosser (après le souvenir est assez lointain (5 ans il me semble), mais je suis sur à 100% que y'avait pas le côté "c'est la tempête mental" des autres hallucinogènes connus comme champis, LSD et mescaline (jamais essayé d'autres 2-C machins ou RC hallucinogènes...).
Et moi aussi c'était des visus assez timides : ondulations, couleurs + éclatantes, objets qui respirent, et tout ça encore y fallait limite le provoquer en scotchant un truc pendant 20 secondes pour le voir ondulé !!

 

[Williamsïï]

4-Meo-DMT (4-Methoxy-N,N-dimethyltryptamine)

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(Dosage,11mg (1+1+5+4) nasal sur 5h de temps) ToToro

Je préviens, ce TR est plus axé sur la réflexion mentale provoquée par la molécule, que par ces effets en général.

Je me dis qu’il vaut mieux que je l’écrive avant de tout oublier.

Les effets sont tout doux, subtils et gentils, léger effets empathogènes, en ville je n’ai pas forcément envi d’aller près des gens mais je parle facilement avec tous ceux que je rencontre.
Molécule plutôt sociale avec de petites doses.

Il neige et la réflexion de la lumière des lampadaires sur la neige est très jolie, j’ai quelques effets visuels, les couleurs ressortant plus facilement de chaque objets éclairés, légère ambiance fluo.

Possibilité de manger sans problèmes des spaghettis bolognaises/fromage râpé.

Au bout d’environ 3H30 après la prise, dans la voiture d’un ami et en regardant les petits visuels qui s’offrent à moi, je me dis que Pano à raison, il vaut peut être mieux prendre des petites doses de temps en temps qu’une grosse dose d’un coup.

C’en suit alors un jeu du chat et de la sourie entre la molécule et ma personnalité, les psyché je ne suis pas habitué, c’est vraiment une monde très éloigné de ma personnalité, alors elle s’accroche pour ne pas se laisser emporter, et la molécule force le passage.

D’ailleurs c’est marrant, je n’en ai pas réellement conscience, mais ma personnalité "primaire" ressort beaucoup plus fortement que d’habitude pour empêcher la molécule de prendre possession de mon corps, et ce combat qui s’opère est très dur à tenir.
J’essaye de discuter avec mes potes de temps en temps pour ne pas y penser et laisser aller ma conscience; mais je passe ensuite dans des phases asociales pendant lesquels je ne dis plus rien.

A côté de ça le visuel est peu prononcé par rapport à d’autres prods, mais il est bien là, de rares traceurs, du fluo un peu partout, les murs qui ondulent…

C’est à ce moment que viens le moment de sensation d’hyper lucidité, un détachement total par rapport à ce que je vis… Bein comme d’hab ça fait mal, je me demande à nouveau comment j’ai réussis à en arriver à un truc pareil, je suis bloqué dans mon monde, un peu comme tous le monde, mais je remarque que pour moi c’est de pire en pire car le modèle de mon monde est un modèle de moins en moins terrien, je me détache toujours de plus en plus de la vie "normale" sur terre.
En fait je me demande si j’ai déjà vécut "normalement".

Je n’ai sûrement jamais vu le monde tel qu’il est, simple, tout simplement simple.
Une vision dans laquelle même un arbre n’est plus un arbre; car le fait d’appeler un arbre un arbre est basé uniquement sur l’analyse de cet ensemble que l’on vas dissocier du sol, du ciel et du reste de l’environnement.

Je vois alors les yeux fermés l’accouplement d’une succube et d’un incube, je dirais même qu’ils baisent sévère, avec pipe en gros plan et annu/cunni-lingus

En arrêtant la musique, des visions d’hommes et de femmes transpercés de multitudes de piques en bois et en fer apparaissent, du sang et de la chair arrachés à profusion, des visages à la peau arrachés, certains à moitié putréfié, ou mâchoire explosée, les yeux explosés, un visage coupé en plusieurs parties horizontales qui tombent à terre et qui montrent l’intérieur de son crâne, etc…

Bon, je clos ici la parenthèse, je dis à ma mère que je vais prendre ¼ de Lexomil et lui demande si elle en veux un.
-Oh non, c’est beaucoup trop fort pour moi ce truc là, je vais seulement prendre 1 euphytose.
-Tu peux en prendre 2, c’est la posologie normale.
-Oui mais je suis petite, 1 ça me suffit.
-Tu sais j’en prend 4 habituellement.
-Hummm, oui mais toi je pense que tu as tendance à trop forcer sur les doses, il faut que tu fasse attention à ça.
-Oui maman…

Bon, ensuite bon sommeil, réveil pas trop dur.

Je remarque que j’ai oublié de parler de la montée, elle est plutôt inconfortable physiquement, légère nausée et possibilité d’avoir la coulante pendant environ 30 minutes, mais une fois que la montée est passée c’est bon.
La voie nasale permet justement de réduire très fortement l’inconfort physique qui est beaucoup plus fort pour une prise oral.

 

[Williamsïï]

2C-I(2,5-dimethoxy-4-iodophenethylamine)

Dosages (erowid)

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(Dosage 6mg oral) Pano-Double-Face

H + 2 H : pic de l’effet (si on peut dire). Légère excitation, bizarrement mélangé à un effet légèrement sédatif.
Aucun effet visuel perceptible, le son est déformé (profondeur type « LSD like », mais extrèmement partiel).
Aucune altération de conscience. Avec cette dose, on peut continuer à vivre « normalement ». Les effets sont présents, mais peu perceptibles. L’état n’est pas perceptible par les tiers.

Conclusion : très peu d’intérêt à ce dosage, si ce n’est de s’assurer qu’il n’y a pas d’allergie ou d’hyersensibilité particulière au produit (ce qui était le but).

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(Dosage 10mg oral ) Pano-Double-Face


H + 2H00 :

Le son est bel et bien là, toujours dans un style « lds like », mais encore léger. Aucun visuels, mais des impressions étrange. Quelques variations de luminosité, mais rien d’exceptionnel.

Sorti faire quelques courses, cela est parfaitement gérable, mais il y a quelques perturbations. Impressions d’étrangeté. Il n’y a pas de déformation visuelle à proprement parler, mais tout semble différent, bien que pareil.
Quelques bouffées de transpiration. L’état est clairement perceptible, bien que les effets soient légers. Disons une expérience « + ».

Conclusion : Dose peu intéressante si ce n’est pour le son. Pourrait éventuellement être utilisé à ce dosage pour sortir en club ou autre, bien que je ne pense pas que ce soit le produit le plus adapté pour ça. Il y a clairement une impression d’énergie, mais couplée à un effet légèrement sédatif.

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(Dosage 13mg oral) Pano-Double-Face

H+ 3H00 :

On est au Pic, et c’est bien sympas. Le plateau va durer 4 bonnes heures, mais en mode sinusoidal (de bonnes montées, puis ça va mieux, puis ça remonte, puis ca repart ; …).

Le son est très intéressant, mais aucun effet magique. On entend globalement comme avec du LSD (manque quelques fréquences tout de même), mais cela parait normal. Pas d’effet de surprise ni d’impression d’entendre des trucs exceptionnels.

On peut également noter une désorientation spatiale assez prononcée. En plein milieu des visuels, on peut facilement faire tourner la pièce, et avoir l’impression que le plafond est passé en bas.
Durant toute la durée, il est très facile de revenir à la réalité, par un simple « coup » de volonté.. Je pense que quelqu’un qui refuserait l’expérience pourrait ne pas sentir de visuel à ce dosage.

Difficile (impossible) de s’endormir avant H + 6, moment ou les visuels disparaissent de façon assez brutale. Dormi 5 heures, et réveil en relative bonne forme. Le son reste présent en déclinant le lendemain jusqu’à midi environ. Léger mal de crane au réveil.

Conclusion : un léger ++, facilement gérable. Les visuels sont réellement intéressants, et a aucun moment inquiétants ou effrayants. La désorientation spatiale est également assez marante. On sent bien le potentiel du produit à ce dosage, mais personnellement, cela me semble encore un peu insuffisant. 16mg devraient donner des résultats plus probants pour un bon ++ ou un début de +++. A voir la prochaine fois.

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(Dosage 20mg oral) Pano-Double-Face

H+2,5 : Les effets de la monté s'estompent, franchement, c'était difficile (beaucoup de torsion physiques, chaud, froid, légère envie de vomir (les 2/3 bières et les cahouètes ont pas du aider). Bon, en tout cas ça va mieux, sauf pour l'un de nous, qui ne se sentait pas trop bien avant la prise, niveau intestins, et qui restera toute la soirée couché avec un gros mal de bide (lié ou pas, on ne le saura jamais).

H+4/5 : le plateau est passé, on est dans les vagues. Pas de gros changement. Il y a des visuels, mais ce n'est pas faramineux (finalement beaucoup mois que la dernière fois avec 13mg...), mais encore une fois, l'environnement ne s'y prette pas plus que ça. toujours aucun visuel yeux fermés. On n'a pas vraiment envie de discuter. On reste allongés avec nos femmes, à écouter le son (qui est toujours excellent), les premiers (qui n'avaient pris que 13/15 mg) commencent à s'assoupir.

Conclusion :
Finalement un peu déçu de ce dosage. Les effets étaient beaucoup plus léger qu'escomptés, surtout au niveau visuels, et la montée n'était vraiment pas agréable.
Au point ou j'en suis, je pense que pour avoir de bons visuels, il faut de la lumière et de la perspective (de grandes pièces décorées, ou l'extérieur). Dans des pièces normales et assombries, il n'y a pas assez de choses à faire bouger.

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(Dosage 24mg oral) Pano-Double-Face

H+1,5 heures : Effet visuels et sonores ++ bien installé, et disparition progressive des effets physiques désagréables : Redrop 12 mg.
H+2,5 heures : Les effets du redrop arrivent. Ca pousse trés fort.
Visuels au niveau +++ net indiscutable. Plus de notion de vague. Les effets visuels restent permanents pendant 3 bonnes heures. Les visuels sont vraiment très puissants, et saturent le champ de vision complet.
On peut noter des « éclairs » de couleurs dans l’espace, des distorsions très importantes avec effet « HD 3D ». Les tentures bavent sur les murs sur plusieurs mètres. Plusieurs perte complètes de réalité visuelle (on est visuellement ailleurs, plus rien ne rappelle le lieu d’origine) de quelques dizaines de secondes.

Le mental reste très clair, malgré quelques passages confus. Absolument aucune charge émotionnelle.

H+6/7 : On repasse en mode « vague », le visuel devient plus brouillon, presque ennuyeux. La tendance naturelle pousse à fermer les yeux et à se contenter du son.
Quasiment impossible de dormir avant au moins H+10, certains n’arriveront pas à s’endormir avant H+12/13.
Conclusion :
Très grosse différence entre 20 et 24mg (incroyable même). Beaucoup plus marquée qu’entre 15 et 20 par exemple. Sans exceptions, les participants, qui sont pourtant des amateurs éclairés, restent sur : « Putain, c’est vraiment puissant ce truc », et je ne peux que confirmer.

Pour comparer, et bien que les effets soient complètement différents, l’obtention de visuels de ce niveau avec du LSD correspond à une prise d’au moins 400?g, ce qui commence à être très sérieux.

En conclusion finale, très bon produit, visuellement extrêmement puissant, et "facile d'accès" dans la mesure ou le mental reste clair. Effet pervers, rien de magique dans l'expérience. On est spectateur, mais on n'est pas "dedans".

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(Dosage 30mg oral) Koile

Nous nous posons dans l’herbe moi, Y et B. M reste à l’intérieur elle a des coups de fil à passer. Le 2C-I monte ainsi que les sourires. C’est Y qui lance les fous rires en nous dépeignant une magnifique image burlesque de David Guetta en Pan mixant sur l’olympe. Nous sommes allongés et continuons à délirer sur l’herbe. Puis au bout d’une demi-heure je me relève et c’est le flash. L’herbe danse, les arbres au loin s’étirent jusqu’au ciel, les fleurs poussent et deviennent géantes… cette nature oppressante par sa taille mais protectrice est magnifique. je reste assis en tailleur pendant 5 minutes.

Après un petit retour à la réalité assez désagréable pour Y nous sommes à nouveaux tous les trois sur l’herbe à partager nos « impressions ». Puis M appelle B à l’intérieur et nous confie son lapin à surveiller. Même trippé une grosse tache marron dans l’herbe verte qui croit qu’on la voit pas quand elle bouge pas c’est pas dur à repérer. Y me fait remarquer que tout y est … que la nature psychédélique plus le lapin nous mènent dans un trip mystique.Puis au bout de presque une heure a déambuler dans le jardin tout en pourchassant se maudit lapin Y me demande depuis combien de temps nous sommes dans ce jardin si sa fait 10 minutes ou une semaine… nous n’en savons rien… nous sommes coincés dans ce lieu intemporel mais ça nous est égal nous y sommes bien, heureux. B passe apparemment beaucoup moins trippé que moi et Y, récupère le lapin et se fout de notre gueule en nous faisant remarquer que le trip sa va 5 minutes. Il veut savoir quand on va rentrer. Nous lui répondons d’un commun accord que sa serait quand on voudrait.

La salle a manger est composée d’une grande table, d’un four rouge vif, qui sous 2C-I était aussi étincelant qu’un camion de pompier neuf, et d’une collection de pots bretons multicolores. C’était de toute beauté. Nous discutons un peu avec B et M avant de partir a l’exploration de la maison en plaignant B. M est trippé mais n’agit pas comme tel, elle est juste azimutée… elle fait n’importe quoi, rigole, pleure, prend peur, rigole, geigne, pleure puis refait n’importe quoi et se pauvre B qui doit s’occuper d’elle.

Nous restons bloqués pendant une vingtaine de minutes tellement c’est beau. la peinture est orange/jaune la même teinte que celle des tournesols de Van Gogh et étalée au couteau ce qui augmente l’impression de Van Gogh. Y et moi avons vraiment étés sur la même longueur d’onde tout le long du trip, il me saisit le bras et me dit « putain mec on est dans un Van Gogh, profite ».

Nous nous allongeons et observons le spectacle céleste. Je vois les étoiles comme une animation des constellations tandis que Y les voit comme des feus d’artifices enflammés dansant dans la nuit noire.

De loin la plus belle expérience de ma vie.

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(Dosage inconnu ) Laura Zerty

21H30 on hallucine comme des porcs dans un petit jardin, on s'assoie tous les 20 mètres. J'essaye de pisser, impossible (la vasoconstriction c'est un truc de taré...). On sort du jardin et on tombe sur des amies...oua ça fait chelou de parler à des gens sobres, enfin parler...sortir des bouts de phrases pour répondre aux questions posées. On passe dans une rue où tous les murs sont courbés, dingue ! les lumières des lampadaires s'allument, je demande à mon pote sobre si c'est moi qui bug ou si ça s'allume vraiment...

23H00 on est dans la rue, tout part en live, César est dépassé par la puissance du trip, je suis vraiment un con de lui avoir passé une aussi grosse dose pour un premier trip, mais je sais que je peux me gérer en plus de le gérer lui, ce soir personne ne badera ! César se pose beaucoup de question, trop de question. Je n'essaie pas de le rassurer, juste de lui expliquer que ça fonctionne par vague, qu'un trip ça se construit, c'est toi qui décide de faire ce que tu veux des heures de perche que t'as décidé de vivre.

J'imagine la fin d'un dessin que je suis en train de produire. Ensuite on commence à jouer avec une bombe de coloration pour cheveux qu'on enflamme. Par terre la flamme est verte bleuté, c'est vraiment très beau. On s'allonge sur la rampe et on écoute Vivaldi, les 4 saisons (merci Totoro), c'est magnifique !

4H30 on est de nouveau devant le château, je dis à mon pote de regarder les étoiles, de faire deux ou trois tours sur lui même et de fixer l'horizon. Il fait 15 tours et se viande par terre, je rigole comme pas permis (je rigole depuis 2H pour vraiment rien). On est au milieu de l'Avenue de paris quand on voit cette ouverture sur ce monde unique : l'école d'archi de Versailles. Un énorme mur, une porte ouverte, l'impression qu'il y a une vitre/glace turquoise à la place de la porte ---> c'est juste attirant.

ps : j'ai eu pas mal d'hallu de keuf ce soir là, ils sont quand même vachement pénible ces gens là...sinon j'ai vu ma sœur 5 ou 6 fois dans la rue (enfin j'ai confondu ma sœur plutôt, des hallus assez réalistes quand même pour le coup).

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(Dosage 16mg oral) Laura Zerty

Longue montée de plus de 3h, il a fallu un joint pour déclencher le "high" : les 3 premières lattes tirées m'ont fait l'effet d'une douille, violent mais efficace.A partir de là ma sensation du toucher change, écrire sur le tactile de mon portable revient presque à avoir les doigts légèrement humide, je me sens lourd, tout est lourd autour de moi, puis d'un coup je suis plus léger que l'air .Je sens mon esprit s'ouvrir, je ferme les yeux en écoutant de la musique, des trainés de lumières apparaissent, je m'amuse à les suivre tout en continuant à dialoguer avec mes amis, mon instinct me fait savoir quand une phrase m'est destinée, comme si j'avais les yeux ouverts. On décide de bouger l'unique table de la pièce pour la décaler d'un mètre, incroyable : je ne suis plus dans la même pièce, les murs sont là, le décor est le même mais je suis dans une autre pièce, dingue...

Le 2c-I commence à vraiment faire effet, mes potes s'en vont, je vais écouter de la sik, le kiffe ! Besoin de me libérer, d'évacuer de l'énergie, lecture, Pink Floyd in my mind, c'est justre trop bon.

18H45, la musique est lancée, je m'oublie l'espace d'un instant, je décide de marcher les yeux fermés (à Versailles on a de longues rues toutes droites), j'arrive à me voir de dos en train de marcher, j'ouvre les yeux des fois pour voir si je suis toujours sur le trottoir, niquel je trace tout droit, je suis montée sur deux rails. Je commence à dialoguer avec ma conscience...puis décide d'aller triper dans les bois. "Quel heure est-il ?" ---> 19H03....musique puis "Quel heure est-il ?" ---> 19H04...ouaille il s'est écoulé une minute depuis que j'ai regardé mon portable...

Je roule, je me rend compte que la descente ne va pas tarder, va falloir acheter du mousseux.. les premières lattes me remettent une balle, puis je marche vers le monop'. Grosse fatigue d'un coup..."oua faut changer de sik là"....hop une sik qui peps, et c'est reparti. Mon sac ne fait plus qu'un avec moi, comme si je portais un gros manteau.

Pour conclure ce fut un trip plutôt mental (aucune hallu, très peu de visuel), j'étais très lucide (peu être trop même), pour atteindre l'état de perche la musique était nécessaire.

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(Dosage +/10mg nasal + inconnu oral) Supervixen

Au moment de poutrer, un (rare) éclair de conscience me fait me rappeler que, quand même, ça fait facile deux ans que j'ai pas eu d'hallus poussées, et qu'étant seule et bien seule, il serait préférable de réduire la dose. Je me tape donc à peu près 10mg, et commence sur-le-champ à regretter de ne pas m'être fait un para : pour le pif passe encore, mais ma gorge me fait bien sentir qu'elle n'apprécie guère la molécule. Je passe un quart d'heure-vingt minutes à écouter de la zique en m'hydratant régulièrement le gosier, en vain bien sûr. Comme souvent quand je tente un nouveau prod, je suis stressée, mains qui tremblent et rythme cardiaque accéléré, mais je sais que je n'ai rien à craindre et que ça va vite passer.

Je sens bien que je trippe, les couleurs sont vives et y a plus de "brillance" qu'à l'ordinaire :mrgreen: , mais au moins, pas de problème de coordination comme avec l'AMT : je glisse furtivement au milieu des parpaings, des barbelés et des buissons épineux sans me casser la gueule dans la vase environnante.

Je n'y arrive pas (ben oui, c'est pas du barbelé de pédé) et rebrousse chemin mais je suis vraiment dans un trip "pénétrer en camp ennemi" et finit par escalader une barrière avant de me planquer dans les hautes herbes, car je ne suis plus très loin du poste de sécurité et qu'en plus, y a pas mal de bagnoles qui passent.

Mais en tout cas, j'ai bien déliré avec cette première expérience (légère) au 2C-I, et je sais que la prochaine fois je n'aurai pas de scrupules à en prendre plus (mais surtout pas par le nez !).

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(Dosage inconnu) Jeune__Peyotl

Pétard fumé et léger stimulation dans les jambes en position assis mais aussi bizarrement que sa puisse paraitre,debout,j'ai vraiment du mal à tenir sur mes jambes.Mais l'effet reste très léger.

Premier pas dehors et là nous commençons à sentir les effets du 2C-I franchement.J'ai le sourire au lèvre et rien à faire pour l'enlever.Ensuite je sens une sensation de bien être intense,comme une montée sous MD,j'ai envie de m'étirai et de m'allongeai,c'est vraiment excellent...

Je me pose,allume mon beuz et me met "The End" des Doors pour ainsi espérais voyagé avec jim...Mais rien à faire,la chanson et totalement autre,les paroles s'accélèrent et ralentissent,les sons passe de l'aiguë au grave.Là je me dit que je commence à vraiment être perché

PS: rien que 1ou 2mg de différence change complètement le trip,car dans les para,je lui mettais toujours un peu moins que moi par précaution,plus la pointe de couteau que j'ai léché et bien la différence c'est fait ressentir.

Je grimpe,je grimpe,j'ai l'impression que les lampadaires qui éclaire l'espace,sont dans mes yeux et chaque fois que je regarde quelque part,j'ai l'impression d'avoir des phares qui éclaires cette vue.Wouah ! :shock:.La vue du paysage est magnifique,je retrouve cette vue que j'ai d'habitude sous hawaïens.Tous est et fait d'images de synthèses avec une légère pointe de cartoons.C'est magnifique !

J'ai la mâchoire qui tremble,je n'arrive pas à articulé 3 mots,je bégaie et j'ai toutes ces couleurs qui me saute à la figure et se sapin...Se sapin qui ressemble à deux goute d'eau,tanto à un pied de beu géant,tanto,à une pieuvre. :shock:

je grimpe encore et commence à être vraiment loin et me demande si je n'est pas abusez sur la dose.

Là moi et la télé fusionnons.J'ai l'impression d'être sur le plateau de direct poker,je ressent les lumières et spots du plateau comme si j'y été,jusqu'à que cela m'éblouissent la vue.La tête des personne change de couleurs de formes,etc...C'est incroyable !

Le paysage de la télé fond ainsi que tous ce qui se trouve à coté de moi (même la copine).Toutes les lumières ressortent de la télé et viennent me frappé la vue du style gros spots publicitaires en 3D qui circulent partout dans la chambre.La pub arrive et j'ai l'impression que celles-ci ne sont qu'une et s'enchainent d'une à l'autre à partir de forme géométrique.

Ensuite je test de me mettre dans le noir dans son couloir et là je vois des visages qui me regarde,c'est assez flippant mais à la fois excellent...Mais malgré le niveau de perche dans lequel je suis,je sens encore cette sensation d'extrême bien être du style MD.

Fin de montée et commence à redescendre.Bizarrement,sous LSD,tu atteints un pic et l'effet dur ainsi.Alors qu'avec le 2C-I tu es en constantes monté mais une fois celui-ci fini de monté (au bout de 6h) il redescend directement petit à petit mais tout en gardant cette sensation de bien être extrême.

Réveille assez dure et même pour ma part,petite sensation légère d'être encore dedans.Mais petit à petit je redeviens net et reprend le court de ma vie normalement.

Pour moi le 2C-I peut facilement remplacé certaines doses de LSD et de loin les champys (visuellement).

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(Dosage 15mg + 10mg oral) Jidy9

+ 1h30: premiers visus sur le tapis ou le mur je vois apparaitre des motifs spéciaux les mêmes que sous lsd, ils bougent apparaissent, disparaissent. Je suis étonné car j'ai des visus et j'ai l'impression d'être net (généralement sous lsd quand les visus apparaissent, je sens que je suis vraiment pas net ...).

+ 3h30: Le visus sont les mêmes mais j'ai l'impression que les murs devant moi se déforment, dans ma tête c'est toujours gérable mais c'est de moins en moins claire. On décide de se rendre en ville pour choper un pote qui nous amènera à une soirée.

J'ai l'impression que les visus sont partis et ça commence à être mental mais moins que le lsd. En faite je me trompe les visus sont présents, les briques de la maison qui se trouve 30m de moi bouge passe de la couleur gris à noir puis noir à gris en faite si je me focalise sur des choses éloignées ça bouge.

Une fois dans la voiture (au chaud parce qu'avant j'ai passé 1h au froid) c'est là que mentalement ça devient très dur à gérer, je sens mon esprit partir et je dois rester concentrer pour pas partir en couille alors j'écoute attentivement de quoi discute mes potes. Là je regrette d'avoir repris la deuxième bombe parce que je me sens de plus en plus pété dans ma tête et me demande si ça va monter encore. Je bégaye un peux.

+ 5h45: A la soirée je me pose j'écoute la music je me détend ça va mieux je sens que j'ai passé le cap niveau visus rien du tout mais dans la tête je me sens pété.

+ 7h30: On décide de partir je me sens mieux j'ai l'impression d'être net mais pas totalement.

Pour moi je trouve cette molécule ressemblante au lsd mais en moins fort, on a l'esprit clair quoique pendant un moment le mental était chaud à gérer. Niveau visus bien moins que le lsd. Je sais pas si j'ai bien fait de redoser mais je le regrette pas. On a décrit que cette molécule ressemblais un peux à la md et au lsd, le lsd oui mais alors la md je vois aucun rapport.

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(Dosage 25mg oral) blooditrouvepaslegout

Je perçoit des chatouillement chimiques (j'suis un grand sensible aux drogues)
Un peu comme un p'tite montée de MD, mais en moins "j'aime tout l'monde"
20h00
Premiers visus, les tons des lumières changent assez faiblement, quelques petites vrilles...


Une légère paranoia s'installe de temps a autres (pour moi et la fille).
La drogue a un pouvoir hypnotisant très très puissant.
Auto suggestion visuelle, aliénation mentale (de la part des autres), on s'approche de la shizophrénie assez rapidement (du moins l'idée que je m'en fait).

Vers les 2 heures du matin, le prod culmine dans ces effets, les nons perchés sont partis dormir ou chez eux.
A 3 on reste, perché a mort, trip visu sur quelques vidéo (les scènes cachés de léon entre autres, pour les connaisseurs).
Nos amis imaginaires arrivent, place au fantômes et au ombres...
S'en suit une faille spatio temporelle
6H30
J'émerge de nos délires "Et merde, l'est 6h du mat, putain, j'dois être au taf a 9 heures !"
Dur dur de s'endormir, les effets se sont arrêtés presque d'un coup.

Conclusion :
Très bon produit, ça monte très lentement, mais ne redosez pas avant 2h, sérieusement.
Ne pas sous estimer le produit
C'est beaucoup plus visuel et coloré que le LSD
Moins d'introspection qu'avec du LSD.
Un p'tit côtés MDMA (une envie de cul et là, clairement)

 

[Williamsïï]

4-Ho-MET (4-hydroxy-N-methyl-N-ethyltryptamine )

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(Dosage,8mg +1h30 - 8mg = 16mg total,oral ) fctpntm

19h30, je suis dans le salon avec "Y" entrain de manger, j'ai eu un peu de mal à manger mais je ne remarqua aucun effets encore... je sentais par contre que ça "travaillait" à l'intérieur.

Le repas terminé, je remonte dans la chambre avec "X", "X" me dit qu'il sent bien le produit, moi je ne ressens toujours rien et "X" me fais prendre 8mg supplémentaire

15-20 minutes après, je me suis dit : "Ha purée, j'ai l'impression que je commence à être différent ". En effet ! Le 4-ho-met c'est déclenché rapidement, j'étais en pleine montée

Moi et "X" décidons vite d'aller faire un tour à l'extérieur tout en fumant une clope et discutant. Sur le chemin, je sentais le produit qui augmentait en puissance (purée que ça allait être fort Oo). Le sol commençait légèrement à dégouliner, les couleurs me paraissait plus prononcé. Mentalement rien de très perceptible, il était encore très facile de discuter normalement et d'être rationnel (chose qui s'avérait plus possible par la suite).
Les fleurs sur les bas cotés me semblait vivante et ressemblaient étrangement à des feuilles de Marijuana (c'était peut-être parce qu'on avaient fumé un peu de Marijuana avant le trip). Assez beau je dois dire !

J'ai remarqué qu'un trip au 4-ho-met semblait plus "What the fuck?" et plus organique que le LSD. Surtout aux niveaux des couleurs et des déformations.... mais ça c'est pas sûr ! (vous verrez aux prochains trip reports, le 4-ho-met est pas toujours rose ).

Le mur de sa chambre bougeait dans tout les sens, comme si d'énormes vagues aux tons multicolores venaient s'agglutinées sur ses murs. Les rainures de son sol en parquet étaient vivant ! ça coulait comme une rivière, des bouches remplies de dents bien blanche décidaient de venir s'installer sur son sol. Des yeux également à l'iris bleue pétillante venaient agrémenter la situation Très marrant !

Je partais vraiment dans toutes les directions que le trip m'offrait alors que "X" était plus introspectif et spirituel, pourtant je trouve que le 4-ho-met n'est pas très fort mentalement (jusqu'à ce que je monte le dosage dans mes autres TR). Pour moi il s'agissait en partie de visuel ajouté à une touche d'effets mentales.

J'enfile ma veste tant bien que mal et c'était assez difficile de descendre les escaliers, attirés dans le sol, décidément ! Les couleurs se dévoilaient sur leur plus beaux jours, les tons violacés, verdâtres, jaunâtres donnaient plus d'énergie à la maison mais aussi plus de chaleur. On se sentait en sécurité (même si les ondulations du carrelages donnaient un peu la nausée).

J'ai du écouter la musique pendant 1h-2h00 tellement c'était bon ! J'ouvre mes yeux et je me sens légèrement confus, je me demande ce que je fous dans cette chambre d'ailleurs, j'avais même du mal à me dire que j'avais pris un trip car c'est comme si j'avais vécu avec depuis toujours !

Résumé : Expérience vraiment bonne pour une 1ere fois, j'ai été surpris par la "cleanetté" du trip en général, facilement gérable (chose plutôt mitigée par la suite, dont vous verrez dans mes prochains trips report). Le 4-ho-met à été beaucoup plus visuel pour ma part, je dirais un mix entre LSD et quelque chose de plus organique ! Niveau couleurs c'est sûr, c'est plus "ambient" que le LSD ou tout autre hallucinogène dont j'ai eu expérience. La montée est particulièrement courte (plus ou moins 1h-1h30) pour ma part et dure entre 4 et 8h maximum ! Pour moi c'est le plus "sûr" des RC auquel j'ai pu testé
Mais faites attention, on est à l'abri de rien...

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(Dosage,25mg nasal) achilless

Voilà, j'ai test 4-ho-met. 25mg intranasal. La monté est trach, je conseille plutot oralement pour la prochaine fois.
La différence avec la psylocine est très faible. Je trouvais la 4-ho-met un peu plus controlable et laisse capable de parler avec des autres.(contrairement avec les champis ou on perd le cours de la conversation et qu'on cherche ses mots) Aussi je crois que ça doit être plus difficile de monter en level avec la MET. les effets sont quasi aussi vite fini, mais à h+11 j'ai essayé de me coucher, mes pupilles étaient encore énorme et je voyait des légères hallus plus comme de l'LSD que comme des champis dans le noir complet, pour le reste je ne sentais plus rien depuis h+5
C'est une très bonne alternative légale à des champis. Ca reviens même moins cher.. c'est tout bon

 

[Williamsïï]

2C-I (2,5-dimethoxy-4-iodophenethylamine)
2C-E (2,5-dimethoxy-4-ethylphenethylamine)
2C-B (4-bromo-2,5-diméthoxyphénéthylamine.)
2C-T-7 (2,5-Dimethoxy-4--propylthiophenethylamine)

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Pano-Double-Face

Mon avis sur la chose après plusieurs prises de chacun dans différentes conditions.

Effets physiques :
2CI : Effets très désagréables à la montée (chaud/froid, difficultés à tenir en place, sentiment "d'intoxication"), puis état physique à peu près normal durant le plateau et la descente. Montée plutôt rapide après qu'elle a commencée.

2CB : Montée linéaire commençant après 3/4 d'heure et se terminant vers 2 heures après la prise. Pas d'effet désagréable comme avec le 2CI, mais par contre, un état amphétaminique beaucoup plus prononcé pendant le plateau (mâchoire, tensions internes, excitation...).

2C-E : Proche du 2C-I concernant la montée. A partir de 15mg en une prise, ça devient rude. Génère pas mal d'effets physiques étrange (tremblements, spasmes localisés, douleurs osseuses, ...).

2C-T7 : Montée plus longue. Compter 3 bonnes heures de bodyload désagréable. A partir de 15mg, ça devient très désagréable, et des effets type intoxication peuvent persister durant tout le trip. Fortes tension musculaire également.


Durée : Durée identique pour la montée pour B/I/E. Plus long pour T7.
Durée Plateau / After effects:

2CI : Compter 4 bonnes heures de plateau avec apparition du phénomène de vagues au bout de 2 heures de plateau. Ensuite, vagues décroissantes pendant encore 4 heures environ. Un effet résiduel léger persiste encore au moins 8 heures après la fin des vagues. Sommeil possible en after affect pour certains, mais non réparateur.

2CB : 2 heures de Rush après la montée (Je trouve vraiment que c'est un Rush qui s'arrête brusquement, contrairement au 2CI qui me parait plus linéaire), puis 2 heures de décentes en vagues. 3/4 heures de résiduels plus présent qu'avec le 2CI mais beaucoup moins long.

2C-E : 6 heures de plateau minimum. Effets de vagues, mais moins prononcés qu'avec le I. Descente progressive et pas trop désagréable de 2/3 heures. Nettement plus fort que I/E à dose égale.

2C-T7 : 8 heures de plateau mini. pas d'effet de vague. l'effet est présent en permanence à sa force maximum. Ca dure, ca dure, ca n'en finit pas.... Descente longue aussi. Il reste encore du résiduel notable après 12 à 15 heures.


Visuels :
2CI : Visuels "électriques" et brutaux, effets de lumière, points colorés, déformations. Particularité à faire bouger le grands ensembles (des champs de visions complets). Pertes épisodiques de réalité visuelles.

2CB : Beaucoup plus souple, moins d'effet de lumière / feux d'artifices, mais effet "morphing", ondulations, torsions plus prononcés. C'est plus rationnel, organisé qu'avec le 2CI. Effets plus organiques si on peut dire....

2C-T7 : Très différent. Des modifications complètes du champs de vision qui vous emmène ailleurs. Pas trop d'effets caractéristiques de respiration, ondulation, mais une vision complètement psychédélique. Les Visuels yeux fermés sont plus présents qu'avec les autres produits. Peut devenir légèrement introspectif comparé au B/I

2C-E : Visuels très puissants et plus de type LSD. Ondulation, patern, .... Contrairement aux autres 2C, les visuels ont tendances à "morpher" en des apparences connues (animaux, visages, ...), ce qui peut être assez perturbant à forte dose. Celui-ci est assez introspectif à forte dose (>= 20mg).

Son :
2CI : la modification sonore est le premier effet à apparaître et le dernier à disparaître. Il est constant sur la durée.

2CB : L'effet sonore arrive plus tard (après le visuels). Peut être plus "acid like" que le I, mais c'est comparable et dose dépendant.

2C-T7 : Le meilleur niveau son. Très proche du LSD, formalisation des sons (on peut les voir dans son esprit). L'effet son est l'un des premiers à se manifester. On pourrait dire que l'effet est "chaud" comparé aux autres.

2C-E : Mieux que I et B (plus proche de la forme LSD) sans toutefois arriver au niveau du T7.


Si je devais les classer :

- 2C-B : le "tour de manège" (notez les guillemets). Le plus court, le plus linéaire et le plus facile à gérer, pas de surprise tant que les doses restent correctes (<= 25mg). Peut être pris en une dose en raison de la faiblesse du bodyload

- 2C-I : Plus désorganisé que le B, reste tout de même facilement gérable jusqu'à 25mg. Les visuels sont plus funs, le son arrive plus vite. Au delà de 15 mg en une prise, le bodyload devient pénible, il vaut mieux fractionner en deux fois.

2C-E : Nettement plus fort que les autres à dose égale, et également au niveau des effets (réduire de 30% environ le dosage pour une puissance équivalente au I). Peut très vite devenir difficile à gérer en raison de la puissance des visuels et du fait que les visuels se transforment en choses connues. Le mental est bien touché et beaucoup plus introspectif que le I et B. Fractionnement au delà de 10/12 mg.

2C-T7 : Vraiment très différent des 3 autres. Les visuels sont vraiment déroutants et le son magique, mais au prix d'un bodyload vraiment éprouvant. La durée est vraiment très longue aussi. Le seul pour lequel je réfléchisse à deux (trois) fois avant d'en prendre en raison de ce coté ange/démon.