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[Rêve] Le jour où je me suis mise à écrire mes nuits

Kera_Fardd

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7 Mar 2011
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Les songes suivants sont garantis sans trucages et 100% bio sans additifs ajoutés ; je tiens à le préciser, étant donné le thème du forum. Et puis ça montre aussi que l'esprit n'a pas forcément besoin de substances étranges pour démouler du wtf en quantité semi-industrielle, ce que je trouve personnellement très savoureux. Voici donc quelques tranches de nuit, en commençant par la plus ancienne.

C'était la première qu'un rêve fut assez surpuissant pour que j'éprouve le besoin irrépressible de le coucher sur le papier, là, tout de suite, à 3h du mat' avec une journée de cours derrière.

Courant 2007 (probablement) :

A l'époque, je planchais depuis un certain temps sur un long texte et il semblerait que les thèmes que j'y développais m'ont quelque peu obsédés (ou alors ces thèmes m'obsédaient et c'est pour ça que j'écrivais un truc dessus, mais bref). Je suis avec l'un de mes plus anciens potes. Nous fuyons ou poursuivons quelque chose, courant le long d'une ligne de chemin de fer, entre des wagons abandonnés ici et là (c'est ma grande époque S.T.A.L.K.E.R., et le cadre y ressemble étrangement). Les couleurs sont ternes, métalliques ; rouille pâle, herbe maladive.
Trou noir.
Je marche dans une sorte de vaste hall. Mon pote est assis au-dessus d'une rangée de casiers industriels en métal. Couleurs beiges, tirant presque sur le vert pâle, à mi-chemin entre Matrix et la démo-scandale de Killzone 2 en 2005 (oui je sais, la gueule de mes références...). Beaucoup de personnes en costumes déambulent tout autour, portant des attaché-cases. Je tourne la tête sur ma droite : une gigantesque baie vitrée, comme une énorme bulle de verre, me laisse entrevoir une ville tentaculaire en contrebas, des milliers de rues et de buildings constituant un panorama incroyable.
Je tourne le dos à cette fenêtre insensée ouverte sur cette ville tout aussi insensée et annonce :
"Rien. Rien de tout cela n'existe."
Le point de vue se détache alors de mon corps comme si je devenais une simple caméra. Je monte, monte, monte encore, regardant la ville en plongée. Et au fur et à mesure que je m'éloigne, je me rends compte que de larges espaces totalement noirs s'étalent en plusieurs endroits, au milieu des quartiers. Le point de vue s'éloigne encore, jusqu'à ce que la cité se découpe sur un arrière-plan noir.
La géométrie de la ville semble former un mot, et je me réveille avant d'avoir pu le déchiffrer, ou simplement confirmer que tout cela avait réellement la forme d'un vrai mot.

Décembre 2009

Du cul. Je sais pas pourquoi ni comment ni où mais à un moment, ça baisait. Ensuite je me suis retrouvée dans le jardin de mon ancienne baraque, face à Dieudonné (?) qui m'attaquait dans une espèce de pelleteuse/mecha (?) pourvue de vitres oranges (?) en me balançant des paquets de javelots dorés (?) que j'esquive tant bien que mal à coups de saltos défiant les lois les plus basiques de l'équilibre. J'ai réussi à le buter en tirant des mines-glues à l'intérieur de l'habitacle avec le même flingue que dans Resistance - Fall of Man, juste avant de me réveiller.

Janvier 2010

J'ai lu dans mon lit jusqu'à précisément 23h49. Je me souviens que la première fois que je me suis réveillée, j'ai regardé l'heure qui affichait 1h06 et j'étais très en sueur. Je me souviens aussi que c'est un cauchemar qui m'a réveillée. Je ne me rappelle plus de son contenu, mais je sais qu'il était assez absurde, effrayant, et que le rêve se déroulait dans un environnement dont j'avais déjà rêvé auparavant (mais peut-être qu'il ne s'agit que d'une impression de déjà-vu).
Je me suis rendormie, puis, il me semble, à nouveau réveillée à cause d'un cauchemar dont je me souviens encore moins. En tout cas, il se déroulait au Japon (je suis partie 3 semaines au Japon cet été), certains environnements étaient sombres et angoissants, mais peu d'éléments, il me semble, en faisait un cauchemar particulièrement effrayant, mais j'étais à nouveau en sueur.
Ensuite, deux autres "véritables" cauchemars m'ont encore réveillée ; je me souviens mieux de ceux-ci.
Le premier a dû se produire vers 4h. Au début, je vois un jeune cadre dans son bureau, de dos, qui se tient devant un écran noir. A l'étage de l'immeuble, il n'y a que ce bureau-là, ce qui me fait comprendre qu'il s'agit du dernier étage, et qu'il est singulièrement haut. Par la fenêtre, on peut voir énormément d'immeubles, assez serrés, tous de hauteur plus ou moins égale. A ce moment, je suis absolument convaincue qu'il s'agit du dernier étage de ce building. Le rêve me montre alors le visage du jeune homme dans le reflet de l'écran. Le temps devient extrêmement ralenti tandis que les yeux du personnage bougent légèrement vers la droite, et il aperçoit dans son dos une voiture noire qui fonce vers lui. Le véhicule fait voler toute la pièce en éclat, passe à travers une vitre en défonçant une rambarde (à laquelle il est possible que j'aie tenté de m'accrocher) et traverse la fenêtre qui donne sur la ville, nous tombons.
Ce qui me terrifia à ce moment ne fut pas la chute, mais l'indicible sentiment qu'une force, quelque part, me menaçait avec insolence : c'était la terreur absolue de savoir qu'une chose malveillante possédait assez de pouvoir pour envoyer une berline s'écraser au dernier étage d'une tour gigantesque.
Le même personnage est en train de marcher dans la rue. En sortant d'un bâtiment quelconque, une adolescente passe rapidement devant lui et lui donne un assortiment de forets de perçage . Le personnage fait quelques pas, aperçoit une bouche d'égout ouverte entourée de neige ; à côté, de gros forets de perçage sont abandonnés près d'autres outils de travaux. Il jette les siens dans l'égout et essaye de rattraper l'adolescente, l'aperçoit plusieurs fois de dos, au loin, et finit par la perdre au détour des rues... Je ne sais pas si je suis (du verbe être) ce personnage ou quelqu'un d'autre.
Le personnage marche à présent dans un endroit indéterminé, légèrement éclairé et bas de plafond, exactement à la manière d'un parking souterrain. Devant lui se trouve un portail grillagé, et deux individus présentant d'aberrantes difformités physiques le menacent. Le personnage ouvre le portail, se bat rapidement (me semble-t-il) contre les deux êtres qui profèrent des jurons grossiers, et poursuit sa route.
Il déambule enfin dans un couloir, je le vois avancer de profil, de la gauche vers la droite. Le mur à sa gauche est d'un rouge foncé et salit. Il passe devant une première porte ouverte ; à l'intérieur, je vois l'adolescente. Au-dessus d'une chaise, son corps est pendu à une corde. D'autres personnes autour du cadavre notent des détails sur leur bloc-note. Le personnage ne s'arrête pas, je ne sais même pas s'il fait attention à la scène.
L'image devient plus difficile à percevoir, comme si elle noircissait, je comprends que je suis sur le point de me réveiller. Mais juste avant que cela se produise, le personnage passe devant une seconde porte ; il ralentit mais ne s'arrête pas, regarde à l'intérieur. Dans cette pièce se trouvent plusieurs personnes. Au moins deux sont debout, et écrivent sur leur calepin. Une autre est penchée sur une quatrième qui, elle, est assise sur une chaise, les mains posées sur ses cuisses. Cette quatrième personne est dotée d'un visage absolument grotesque ; des cheveux en bataille, noirs, des pommettes trop hautes et très saillantes sans grande cohérence avec ses joues excessivement bouffies, une peau verdâtre, et des yeux rouges schématisés (un cercle entourant un point) qui me font comprendre que ce visage n'est qu'un vulgaire masque. La personne penchée sur lui enlève alors ce masque ; c'est plus ou moins le même visage qui apparaît. Sa peau est très blanche, mais les traits sont aussi grotesques. Ses yeux sont toujours dessinés, mais paraissent encore plus exorbités, sa bouche légèrement entrouverte est figée tout comme le reste de son visage. La personne qui a ôté le masque frappe le nouveau visage avec son index comme on frappe à une porte, dit quelque chose comme "Bon sang qu'est-ce que c'est que ce truc, du bois...?" d'un air écœuré, et je me réveille, trempée.
Je me souviens moins du dernier rêve. Pour résumer, je me souviens d'abord d'un cours, donné dans un très grand amphithéâtre. Je crois que le professeur se trouvait en haut de la salle (et non en bas, comme c'est normalement le cas), salle qui était plutôt vieille et délabrée. Je ne sais plus trop ce qu'il se passe ensuite, mais à un moment, je sors dehors (en pleine campagne ; l'endroit semble très isolé), laissant le bâtiment derrière moi. Il fait jour. Peut-être que j'étais cachée avant de sortir, je ne sais plus, mais en tout cas je sais que ce professeur a enlevé une grande partie des élèves pour les tuer. Je marche le long de la route, en plein soleil ; une voiture de police de couleur jaune arrive lentement en sens inverse et s'arrête à ma hauteur. Les deux types semblent connaître la situation mais je refuse tout d'abord de leur parler, ils disent quelque chose comme "mais quel abrutie, on perd notre temps" et je change d'avis, comme si je comprenais que je peux leur faire confiance. Je les accompagne, je ne sais plus ce qu'il se passe vraiment ensuite. Je me retrouve au côté de l'un des deux types, dans une toute petite pièce, une arme à feu dans chaque main, j'ai l'impression d'être invincible. L'homme qui m'accompagne disparaît subitement. Il ne pars pas, simplement je le cherche des yeux et il n'est plus là. Je crois que la porte devant moi s'ouvre, je poursuis une femme dans une salle où des tuyaux rouillées passent à hauteur de poitrine. J'essaye de faire feu et m'aperçois que l'arme est vide, elle ne crache que de l'air chaud. Je saisis la femme par les cheveux et lui frappe violemment le visage contre un mur. Elle saigne. Je m'empare d'un peigne et lui lacère l'arrière du crâne en abattant plusieurs fois les dents de l'objet. Je me réveille.

Mai 2010

J'ai acheté un carton plein de vieux magasines. Grand sentiment de joie ; je sais que j'ai fait une super affaire. J'arrive chez moi, ouvre le carton. Le premier magazine apparaît, la couverture nickel. Je sors les autres et m'aperçoit rapidement qu'il sont comme moisis. Entre mes doigts, le papier s'effrite, se déchire, tombe en morceaux. D'autres magazines en-dessous : ceux-là sont carrément pourris, pâteux, gluant. Tout en m'essuyant les mains, je vois que des centaines de bestioles commencent à s'échapper de la boîte ; cloportes, mille-pattes, pince-oreille... Ils s'éparpillent partout dans la chambre, se mettent à ramper sur les murs. J'essaye d'éviter d'en écraser tellement ça m'écœure.
Mon chat me réveille, pour m'emmerder sûrement (c'est un chat quoi) : merci le chat, je t'en dois une.

Mai 2010, peu de temps après

Une histoire de mariage, déjà. Je sais plus si je m'étais mariée, si j'avais seulement dit oui ou si on me l'avait dit, m'enfin ça causait de mon mariage.
Pourtant en plus, c'était pas très très joyeux comme ambiance, faut dire que le décor était assez pourri aussi, genre une sortie de vieille ville pourrave toute grise, puis le fait que j'ouvre jamais ma gueule ne semblait pas mettre mon compagnon franchement en joie.
Après on était dans notre appart', y'a des sortes de potes qui viennent nous rendre visite, moi je veux pas les recevoir parce qu'ils me gonflent, mais je finis par céder. Je déconne même avec eux alors qu'ils sont super lourdingues. (mon dieu ce que c'est débile). Finalement il y en a un qui me demande de l'accompagner chez pas où dans la forêt, là par contre je me rappelle de pas grand chose, mais il me semble que le mec a mal terminé et un animal bien dégueu est intervenu à un moment pour faire chais pas quoi (un mix entre le cochon et le bouledogue, super crado comme mélange).
Après je rentre à l'appart', mais mon immeuble a complètement cramé entre temps. Je monte pour fouiller partout et finalement je trouve une main dans le canapé, sectionnée net au niveau du poignet, noircie, du sang séché dessus... Et il me semble que je me réveille, dans un super état d'esprit pour débuter la journée.

Octobre 2010

Je suis dans une sorte de goulot de pierres lisses et brunes, un minuscule conduit en forme de trapèze. J'ai les bras le long du corps et l'endroit est si étroit que je ne peux même pas les ramener en avant pour progresser. Alors j'avance en me tortillant comme je peux. Parfois, le goulot descend ou monte un petit peu. J'ai l'impression d'avoir de plus en plus de mal à respirer. Au bout d'un moment, je me dis que je devrais faire demi-tour avant que la claustrophobie me rende cinglée.
Je commence à reculer et rencontre quelque chose contre mon pied. Le couloir fait un angle : le chemin que j'ai parcouru n'est plus du tout le même.

Mars 2011

Je suis sur une plage reconvertie en camping. Soudain, une énorme secousse se produit. De la poussière noire commence à tomber du ciel et des petits cratères se forment un peu partout. Certains contiennent de la lave liquide. D'autres ne sont que des disques incandescents (jaune au milieu, orange/rouge sur les bords) à la surface du sol. J'ai l'excellente idée de plaquer mon avant-bras contre un de ceux-là et me brûle atrocement.
Un mec arrive et me fait remarquer dans un langage vulgaire que je ne porte qu'un t-shirt, ce qui est le cas. Honteuse, je ne réplique rien et m'éloigne. Puis je change d'avis, rattrape le type et lui défonce la tronche.
Après, je me retrouve dans une cabine de toilette assez crade, perdue au milieu de toute une rangée de cabines. En sortant, je tourne la tête vers la droite et voit une ouverture de la taille d'une porte derrière laquelle défile un décor, à tout vitesse. Il semblerait que je sois dans un train (d'une largeur très anormale, mais sur le coup, rien ne paraissait bizarre). Par-dessus les portes, depuis une cabine, quelqu'un se met à laver la pièce à la grande eau, au tuyau d'arrosage. Je prends cinquante litres de flotte froide et me réveille.

Mars 2011, encore

Nous (je crois que je n'étais pas seule) sommes dans une cabine de téléphérique qui se dirige vers un formidable glacier. Superbe paysage. En regardant en bas, j'aperçois deux ou trois skieurs, immobiles, qui semblent en attendre un autre. Ils attendent, là, au milieu des pics de glace acérés pratiquement horizontaux, bleu-verts, agressifs. Effectivement, un type arrive en skiant entre ces griffes de glace et se ramasse la gueule, c'est très rapide, incroyablement brutal. Il tombe derrière un pic et juste devant lui, la glace se fait immédiatement arroser d'un petit nuage de gouttelettes de sang.
Ensuite, changement de décor, je suis au milieu d'une zone artisanale déserte. Au bord d'un rond-point, avec mon cousin, on teste le fonctionnement de deux Game Gear démontées (on n'a que les circuits électroniques, sans la coque).
Dernière partie (il me semble), je rentre chez moi et surprend une conversation indiquant que mon chat est mort. Aucune idée de la raison évoquée aujourd'hui, mais c'était très alambiqué.

Mars 2011, décidément je sais pas ce que j'avais bouffé

Trois rêves dans la même nuit, aucun souvenir des deux premiers. Je suis sur le toit d'un gratte-ciel extrêmement haut. Je me demande si il tangue ; il est tellement haut que si c'est le cas, je n'arrive pas à m'en rendre compte. Je plaque donc ma tête au sol pour regarder si le bord du toit, par rapport à l'arrière-plan, est en train de bouger. Je réalise que c'est le cas et suis prise d'une sensation de vertige insoutenable. Derrière, le paysage est extrêmement plat, à perte de vue. D'autres bâtiments sont visibles mais exclusivement au pied de ma tour (je suis absolument certaine que ces buildings sont tirés de photos que j'ai prises au Japon, du haut de la Tokyo Tower). Au-delà, c'est plat et vert et très dégagé.
La peur du vide se rapprochant à vitesse grand V de terreur panique, je cherche à me réfugier à l'intérieur de cette tour à la con (d'autant plus qu'il y a beaucoup de vent et je glisse à moitié). Je sais (d'instinct) qu'il y a une ouverture sur l'une des parois, légèrement en-dessous de moi. Bien que je découvre que cette ouverture est munie d'une espèce de plateforme ce qui la rend plus facile à atteindre, deux problème se présentent : d'une part, j'ai regardé en bas et la hauteur hallucinante me fait totalement paniquer.
De deux, la plateforme se résume à une vieille planche pourrie genre échaffaudage bricolé à la va-vite, branlant, bruyant, qui tient en place par on ne sait quel miracle. A la réflexion, je n'ai pas vraiment envie de tester quel poids elle peut supporter. Après, le souvenier est plus confus mais je sais que la tour se met à s'élever et voguer dans les airs, la superficie du toit se mettant à rapetisser, ce qui n'est pas très commode.

Avril 2011

Je me trouve sur un petit bateau de plaisance, à l'intérieur de la cabine. Il faut nuit, une nuit bizarrement claire, bleue marine, exactement à la manière du début de Crysis 1. En regardant par le toit ouvrant, je lance un commentaire au conducteur à propos de la beauté des ombres nocturnes créées par la lune.
Un instant plus tard, le pilote se met à accélérer comme un maboul et à conduire en dépit des règles les plus élémentaires de sécurité, frôlant les récifs avant de foncer sur une plage de galet. Au bout d'une bonne vingtaine de mètre et après un son de raclement puissant, le bateau s'immobilise. Je sors, il fait subitement jour, et le conducteur s'est volatilisé.
Kadhafi, Dieu ait son âme, se pointe et il est sacrément en rogne car je lui ai piquée sa femme. Un peu plus tard (impossible de me souvenir ce qu'il s'est passé avec Kadhafi), il fait toujours jour, je regarde le ciel et constate qu'il y a 3 lunes.

Autre rêve, autre personnage connu. Je suis dans un lieu qui, de ce qu'on m'en a dit, est une plage privée. Pourtant, l'endroit ressemble plutôt à un aéroport, tout plat, goudronné, de grosses citernes de gaz ça et là, et un grand bâtiment indéterminé à un endroit. A l'intérieur d'une baraque à tendance british/écossaise, Michael Caine me fait passer un entretien d'embauche avec d'embrayer sur des réflexions à propos de la réussite, la richesse, l'économie, l'argent, ce genre de thèmes.
Cette passionnante conversation se voit malheureusement écourtée par une bande de psychopathe qui déboule à motos, flingues au poing, en butant tout le monde et explosant les citernes. Il fait nuit (encore une nuit vraiment pas noire) et les explosions détonnent un peu partout.
Je vois (sans me déplacer, je suis à la fois personnage et metteur en scène, disons) que beaucoup de gens se réfugient dans des caves sans issue et s'y font défoncer le buffet. Ce genre de planque m'apparaît comme une très mauvaise idée.
Il me semble que je sors de la maison et tombe nez-à-nez avec un tueur. Puis je me retrouve dans une autre bâtisse et avise le faux-plafond en guise de cachette. J'enlève une plaque et tente de m'y glisser, mais il y a trop peu d'espace et je reste à moitié bloquée. Les plaques adjacentes ont une fâcheuse tendance à tomber en miette dés que je les touche et je songe que finalement, c'est une mauvaise idée de se planquer là, avant de me réveiller.

Juin 2012

Je rentre chez moi (en fait ce n'est absolument pas chez moi, aucune idée d'où j'ai piqué cet endroit, deux trois maisons au bout d'un chemin de terre blanche), à pied. J'ai acheté un quad. Je ne vais pas le chercher pour l'essayer, je ne rentre pas dessus, simplement je sais que j'ai acheté un quad. J'arrive au milieu des trois baraques et un labrador se ramène avec une pierre dans la gueule. Il ne fait aucune tentative pour s'arrêter et me percute violemment, de côté, comme si j'étais une porte à enfoncer. C'est indubitablement volontaire et ça m'énerve au plus haut point. Le propriétaire de l'animal arrive et je commence à l'engueuler copieusement, que si son chien se comporte comme ça il devrait rester enfermé, etc. Le mec déblatère je ne sais quoi. Je lui demande quel âge a le chien ; il me répond un an.
Excédée mais un peu coupable, je lui réponds "bon, je veux bien" et tourne les talons.

A venir ; un des mes cauchemars les plus éprouvant avec trois rêves de faux-éveils successifs.
 

Kera_Fardd

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Tiens, quelques autres que je viens de retrouver. (PS : l'édition de post impossible après, je cite, "20160 minutes", c'est de la merde. Cordialement.)


Juin 2011

Cauchemar débile au cours duquel je me fais buter par une sorte de chat enragé.

Juin 2011 encore

Je me balade dans Tokyo lorsqu'un tremblement de terre ahurissant se produit. Un séisme à peu près aussi puissant qu'absurde puisque les buildings se mettent carrément à tanguer de gauche à droite.

Juin 2011 toujours

Première expérience de paralysie du sommeil, lors d'un réveil aux alentours de 3h du matin. J'étais en train de faire un cauchemar (je crois) quand j'ai pris conscience qu'il s'agissait d'un cauchemar. Ladite prise de conscience était trop superficielle pour parler de rêve lucide. Je savais que le cauchemar n'était pas vraiment réel et j'avais une sorte de conscience étrange de ma chambre. Peut-être même que j'avais les yeux ouverts. En tout cas au début, ça commence genre cul entre deux chaises : je vois alternativement, ou bizarrement mélangés, le décor du cauchemar et ma propre chambre. Concernant ma chambre, difficile de dire si je la vois vraiment ou si je ne fais que la penser. Mais bon, il y a des bouts de ma chambre.
Dans le cauchemar, je me retrouve soudain avec un objet bizarre posé sur mon ventre. Une sorte de boule de gélatine bleue foncée, translucide, visqueuse mais pas gluante. J'essaye de la virer de là mais pas moyen, la chose se sépare en plusieurs morceaux, s'agglutine, se recompose. Et ça m'étouffe. Je sais vaguement, de façon, disons, lointaine, que je suis en train de rêver. Niveau lucidité, c'est pas mal placé. Ce qui l'est plus, c'est que je suis convaincue cette chose qui m'étouffe en rêve provoque aussi ma suffocation dans la réalité. J'essaye de prendre une énorme inspiration par le nez (impossible par la bouche, va savoir Edouard) et bizarrement, ça marche : je me réveille d'un coup dans une sorte de NNNNNNNNNNRRRRRRRRRRRFFFFFFFFFGGGGNNNN terriblement classe.

Août 2011

Je rêve que je prends le RER A. C'est donc, d'emblée, totalement con : je ne vis pas à Paris et le décor ne ressemble pas du tout à une station de métro. M'enfin bon, quelqu'un a suggéré, pensé ou dit que c'était le RER A alors c'est le RER A, faut pas chercher. On attend de grands wagons couleur jaune-Laposte sur le quai d'une gare en plein air. Je suis pas toute seule, il y a chais plus qui avec moi et on est en retard.
Du coup, on traverse la voie ferrée (séance de pirouettes pour esquiver les rames, très réaliste, très classe, genre Matrix bollywoodien, vous voyez ?).
De l'autre côté, un mec m'engueule parce que c'est interdit de traverser les voies (ça se tient) et menace de me coller une amende. Étrangement, je le fous par terre et lui explique que s'il veut me coller un contredanse, je vais me mettre à le faire chier jusqu'à ce qu'il la fasse sauter ; par conséquent, si j'étais lui, je m'abstiendrais. Cette rhétorique surpuissante me permet d'éviter l'amende.
Ensuite on se retrouve dans la wagon et quelqu'un a foutu le chauffage à fond, ce qui me consterne au plus haut point.

Septembre 2011

Je traîne sans but apparent dans un décor assez sordide, une espèce d'immeuble abandonné en pleine décrépitude. Sur les murs, une peinture bleue-verte délavée s'effrite de toutes parts, il y a des objets abandonnés dans les couloirs, des tuyaux à nu, des marches en moins aux escaliers, plein de trucs pétés un peu partout... En fait, ça ressemble à un squat. Je me rends compte que ça ne tombe pas si mal car je me souviens ce que je viens foutre ici : trouver mon frangin, qui me semble-t-il est embarqué dans une sombre histoire de drogue (je précise à nouveau qu'à cette époque encore, je n'ai fait l'expérience d'aucune drogue - c'est assez croustillant, vous allez voir).
Au détour d'un couloir, un énorme black me chope par le bras et m'injecte de force le contenu d'une seringue. L'effet est immédiat : incroyablement puissant et abominable. Un peu comme mourir ivre. Terrassée, je m'écroule tandis que la luminosité baisse d'un gros cran. Une vague glaciale me foudroie, je ne peux même plus bouger. Comme les rêves, des fois, c'est bien foutu, je tombe juste à côté de mon frangin. Je lui dis un truc comme ; "bordel, pourquoi est-ce que vous aimez un truc pareil !".
Et en disant ça, je sens que je suis en train de sourire. Moi aussi, j'apprécie cette sensation affreuse.
 

Kera_Fardd

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Septembre 2012

Je me réveille dans mon appart'. Je me lève, regarde un peu autour de moi. Dans le coin inférieur de l'embrasure de porte qui me fait face, il y a une main qui agrippe le montant. Comme si quelqu'un, sur le côté, était couché sur le sol. Je m'avance un peu. La main se retire vivement comme un insecte qu'on dérange. Je jette un oeil de l'autre côté de la porte. Il n'y a personne : le couloir est vide. Personne n'a pu se planquer par là. Je me dirige vers la cuisine. La même main (c'est une des miennes d'ailleurs, il me semble) est là. J'attends. Elle s'en va de la même façon que la première. J'avance prudemment la tête par la porte et regarde à gauche. Il n'y a personne, seulement un mur qui fait un angle.
 
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