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Psilocybine ~12mg - A light from the darknet

L'huitrerampante

Glandeuse pinéale
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4 Juin 2016
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Une petite mise en situation :
 
            Dès le mois de février, ma compagne Mymi, mon frère Paolo, ma sœur Lépidia et moi-même avons émis le souhait de faire un voyage commun avec les champignons à psilocybine l’été qui arrivait.
Malheureusement, les deux kits que nous avons acheté à quelques mois d’intervalle se sont révélés infructueux. Ce qui est étonnant car jusque-là mon frère avait toujours réussi à obtenir au moins deux flush…
Arrive l’été et aucun champignon en vue.
 
            J’avais par curiosité déjà visité quelques pages du darknet trois ans auparavant pour me faire une idée de son fonctionnement, y faire un achat ne m’avait pas intéressé alors. Néanmoins un vendeur avait attiré mon attention par la singularité du produit proposé. La description détaillée de son mode de fonctionnement ainsi que de ses intentions m’avait donné une impression de sérieux et de sincérité.
Je retrouve assez vite ce vendeur - que je nommerai ici seulement par son acronyme (TWS) - et son intrigante description.
De ce que je comprends il vend depuis plus de quatre ans sur un paquet de sites et sans avoir eu de soucis avec la justice des fioles contenant de la psilocybine qu’il extrait de sa production autonome de psilocybe cubensis.
Ma curiosité me pousse à dépasser la complexité relative à un achat sécurisé sur le darknet (obtention de BTC, création d’un wallet, cryptage des données…) et deux semaines plus tard, je passe commande pour six fioles, contenant chacune environ 9 mg de psilocybine d’après TWS, soit l’équivalent de deux grammes de champignons sec.
 
            Outre la description qu’il fait de son produit je n’ai réussi à glaner que peu de retour d’utilisateur et aucun trip report, il se dégage que son produit fait de l’effet mais reste cher comparé à d’autres molécules de la même famille que l’on peut trouver. L’effet pionnier s’empare de moi et je suis de plus en plus excité à l’idée de découvrir la psilocybine sous cette forme.
Environ deux semaines plus tard arrivent, déguisées avec grand soin et un humour fin qui en dit long sur leur créateur, lesdites fioles.
De ce que j’ai compris il ne s’agit pas à proprement parler de psilocybine pure, mais dissoute dans de l’éthanol, le but étant de supprimer les spores et autres parties indigestes du champignon afin de ne plus avoir de nausées, une montée rapide ainsi qu’un effet homogène et fiable.
En éclairant et en agitant les fioles, on peut voir de petites particules noires tourbillonner à l’intérieur.
 
            Nous voilà rendu à la mi-août, le travail a repris pour moi et ma sœur a commencé ses études. Nouvellement installés à Toulouse et cherchant un cadre naturel pour consommer, nous avons opté pour la location d’une maison isolé au milieu d’un petit bois au cœur de l’Ariège.
Seul mon frère et sa copine Famna auront finalement pu venir le jour-j.
La maison, fraîche, correspond vraiment à nos attentes. Construite dans les années 1800 par une riche famille de verrier et entretenue par leurs successeurs en gardant au maximum les matériaux et mobiliers d’origine. Elle porte en ses murs les voix et souvenirs des siècles passés. Plusieurs générations nous observent, avec malice ou sévérité, depuis leurs toiles défraîchies.
Des salons aux sols en vieux parquet massif ou fait de grosses pierres maintenant disjointes aux chambres de couleurs différentes en passant par l’immense bibliothèque, chaque pièce possède une ambiance qui lui est propre.
Il y a de plus une petite chapelle adossée à la grange, construite avant la maison et sur le passage du pèlerinage vers Compostelle. L’intérieur est assez décrépit, de grosses plaques de plâtres se sont détachées du plafond, laissant apparaître des tâches de charpente au milieu de la fresque biblique. Des crottes de mulots, un vieux piano désaccordé et l’autel poussiéreux ornent son plancher. Je me suis tout de suite senti apaisé par ce lieu et excité à l’idée de pouvoir pour la première fois explorer à ma guise un tel endroit en étant trippé.
La maison est au sommet d’une bute, devant ses portes s’étend une grande pelouse plate, ses bords ornés de grands arbres centenaires s’enfoncent en pente raide dans les bois qui semblent plus jeunes.
 
Les choses sérieuses :
 
            Après une agréable soirée et une nuit reposante malgré une chasse aux moustiques inopinée au milieu de celle-ci. Après un footing matinal et un petit déjeuner pas si frugal – œufs brouillés, pain et fromage – vers 11h30. Après avoir laissé couler deux heures pour la digestion, nous sommes motivés pour prendre les fioles.
Je profite du temps de digestion pour leur redonner la liste des effets potentiels de cette molécule et les différences auxquelles on peut s’attendre entre ça et les champignons que nous avons tous déjà mangé par le passé. Je me réfère au psychonautwiki sur la psilocine pure et sur les psilocybes pour étayer ma comparaison. Si cela ne semble pas être utile pour mon frère qui est d’un calme et d’une sérénité déconcertante – il a la ferme intention de prendre deux fioles – ça participe à nous rassurer Mymi, Famna et moi.
J’ai systématiquement une appréhension avant de consommer des psychédéliques, rien de bien méchant, un peu comme avant le départ d’une course.
Cette fois ci elle est quelque peu renforcée par le fait que le produit vienne des tréfonds de l’internet et que rien ne me garantisse que ce n’est pas une substance au mieux sans effet, au pire toxique. Je me sens aussi responsables vis-à-vis des autres, étant l’acquéreur de celui-ci.
Palliant cette crainte, j’ai une bonne intuition vis-à-vis de TWS et de son produit, j’avais de plus, la veille mis une goutte sur ma langue pour voir si cela produirait une éventuelle irritation. Rien de néfaste ne m’était arrivé.
 
            Mymi est comme moi, modérément stressée avant la prise, Famna en revanche à beaucoup plus d’appréhensions, elle a de plus de sévères maux de ventres. Ainsi vers 13h15 nous prenons une fiole chacun Mymi et moi, Famna en prends une demie et Paolo deux entières.
La saveur est correcte, le mélange à un faible goût de champignon et celui plus prépondérant de l’éthanol, me semble-t-il dilué avec de l’eau.
Nous continuons à discuter à l’ombre des grands frênes à feuilles lancéolées en attendant la montée. Je m’attends à ce qu’elle arrive vite et soit brusque. J’imagine que notre estomac encore rempli l’aura retardée et adoucie, car les premiers effets – subtils au début – ne se manifestent qu’après une demi-heure. Un bien-être et une légèreté physique commencent à s’installer, une douce euphorie commence aussi à m’envelopper.
Au bout de 45 minutes mon frère est déjà très loin, pour lui tout est magnifique, lumineux et en mouvement. Nous mettons un quart d’heure de plus à le rejoindre et Famna, rassurée, prends alors le reste de sa fiole.
Comme à son habitude dans ces moments d’éternité, le temps se dilate à l’extrême, nos esprits restent très clairs, les couleurs sont intenses et les contours des objets sont très nets, découpés au scalpel par les rayons lumineux qui les accrochent. Les textures uniformes – mur de la maison, gazon, nuages – respirent avec d’amples mouvements.
 
            Nous allons une première fois dans la chapelle mon frère et moi, il y voit les fresques se mouvoir et s’illuminer, à mon dosage ma réalité n’est pas aussi transfigurée que la sienne. Je remarque que c’est la première fois depuis quatre ans (https://www.psychonaut.fr/Thread-Pa...je-dois-le-partager-extase-avec-du-LSA--30791) que nous nous retrouvons tous les deux dans cet état.
J’ai cette clarté d’esprit, lucide et aigüe, typique de certaines phases du LSA mais mon ressenti physiologique est d’une douceur incomparable. Nous nous revoyons être "les eaux calmes de l'océan sous la tempête", assis sur cette pente herbeuse baignée de la lumière tombant des sapins sur nos têtes de bienheureux. Il a du mal à accepter que cela nous soit arrivé il y a seulement quatre ans, mais j’en suis absolument certain, ayant couché cette expérience sur le papier virtuel de l’ordinateur.
 
            Tout au long de l’expérience j’ai eu cette curieuse impression d’avoir consommé du LSA pour le côté mental de mon ressenti et des champignons pour le côté physique et visuel. C’était à la fois étrange et agréable de ne pas avoir la confusion parfois débilitante des champignons ni la lourdeur musculaire du LSA. Nos esprits sont restés clairs pendant la plus grande partie du voyage.
Si notre monde intérieur était particulièrement éclairé, un observateur extérieur non averti nous aurait surement vu comme quatre loques bordéliques, tant nous avions dispersé d’objets (coussins, matelas, reste du déjeuner, raquettes de badminton…) sur la pelouse et reposions mollement dessus dans un état béat.
Les maux de ventre de Famna se sont éteints, je sens Mymi sereine et contemplative. On a beaucoup ris cette après-midi avec un humour changé, à la fois plus absurde et plus fin.
Comme nous sommes tous en grande forme et heureux de ce qui nous arrive, nous décidons avec enthousiasme de se partager la dernière fiole. Ensuite nous nous chauffons pour bouger un peu tous les quatre.
 
            Visiter la maison fût une expérience singulière. Et si, à mon étonnement, je n’ai pas vraiment eu les boucles de pensée typiques des psychédéliques, un leitmotiv de celle-ci fût : la nouveauté dans la nouveauté. C’était à la fois découvrir un nouveau produit mais aussi un nouveau lieu alors que nous avons récemment démarré un nouveau pan de vie à Toulouse. Un voyage sur plusieurs niveaux.
Chaque pièce était un univers. Littéralement. Fourmillantes de détails et avec des ambiances marquées.
L’air à l’intérieur était plus opaque qu’au dehors où il était pur et infini, je percevais les nano poussières en suspension uniforme dans la pièce comme un voile laiteux, c’était subtil à en crever les yeux. Nous nous sommes attardés longtemps dans la bibliothèque, fasciné par toute la vie présente dans ces livres.
Nous ressentions avec intensité la vie propre de chaque lieu et ressortir nous fit un choc tant l’extérieur était foncièrement différent de l’intérieur.
Paolo et Famra étaient restés un peu plus à l’intérieur et alors que j’évoquais le fort lien qu’il y a chez moi entre odeurs et souvenirs Mymi prononça le mot Proust ce qui déclencha une grande hilarité chez nous tant le nom et l’effet produit en le prononçant était absurde et décalé.
Avec Mymi, nous avons pas mal disserté sur le fait que sous champi, chaque perspective, chaque objet, le moindre détail est propice à faire partir dans un monde d’idée et à s’isoler de tout le reste. Le basculement est instantané, entre intérêt pour une personne par exemple et profonde contemplation d’un nuage, un quart de tour de tête suffit pour passer d’un monde à l’autre.
Elle a aussi essayé la musique au casque et en a conclu que bien que très agréable cette écoute la coupait de nous et ce n’était pas ce qu’elle souhaitait. Collectivement nous n’avons pas voulu écouter de musique pour ne pas avoir un voyage dirigé et orienté par celle-ci.
L’on a souvent ri de nous-même et de nos têtes de perchés, sans malveillance aucune.
Le reste du plateau se passa ainsi, entre pensées personnelles, balades des uns et des autres que ce soit dans ou autour de la maison, discussions communes et rires collectifs.
 
            J’ai aussi régulièrement pensé à TWS, essayé d’imaginer son mode de vie, ses intentions, comment était son installation artisanale, les expériences qu’il avait pu faire avec son propre produit. J’étais et lui suis toujours reconnaissant de ce que je vivais. Nous étions collectivement d’accord pour dire que c’était un génie.
 
            Deux choses frappent avec ce voyage. La première est que malgré les effets intenses aucun de nous ne semble avoir eu d’effet de type angoissant ou paranoïaque, j’en suis au moins certain pour ma part, de même ma pensée à remarquablement peu bouclée comparé à tous mes autres voyages psychédéliques. J’imagine que cet effet et très largement S&S dépendant, mais quand même pour avoir eu plusieurs fois des S&S équivalents je n’ai eu ce ressenti - consistant tout au long du voyage - que cette fois-ci.
La deuxième est qu’aucun axe ne s’est vraiment dégagé du voyage. Ce fut une très belle après-midi, ensoleillée et pleine de vives couleurs, l’esprit limpide et quelque peu éthéré, mais au fond je n’en tire pas grand-chose. Pas de petit plus divin qui permet de subtils mais bouleversants changements de perspective propre à certain voyage au LSA, pas non plus de changement indirect remarqué dans les semaines qui ont suivi le voyage comme ça a pu m’arriver avec les champignons. Une pure expérience, qui m’a laissé où j’étais.
 Mon esprit balance entre plusieurs explications possibles. Une fois que l’on a découvert et intégré certains concepts qui sont profondément vrais – au moins pour soi – il est logique de ne pas voir son paradigme chamboulé tous les six mois. Une expérience en groupe pousse moins à l’introspection et plus à se laisser aller à un moment agréable, je serais curieux de reprendre ces fioles en solitaire ou avec Mymi seulement. Moins probable mais peut-être que ce type d’effet enthéogénique ne survient pas avec la psilocybine sous cette forme, ou tout au moins n’ai-je pas pris une dose suffisante pour que ceux-ci se manifestent vraiment. Peut-être est-ce aussi le confort physique et mental de ce produit qui ne pousse pas au dépassement de soi, l’esprit ne se sentant pas en danger ne cherche pas plus d’explication que cela. Pour corroborer ce point, toujours dans le domaine psychonautique, parmi les expériences qui m’ont le plus marquées et fait évoluer, la souffrance à un point ou un autre du voyage est une quasi-constante. Un sage a aussi dit un jour ‘’ la vérité ne s’approche que de la faiblesse ‘’…
Et enfin, je me demande aussi dans quelle mesure l’alcool contenu dans la préparation altère l’effet de la psilocybine, la quantité est très faible mais comme l’alcool tends à atténuer les contours (physiques et psychologiques) rendus aigu par les psychédéliques…
 
            L’observation des arbres occupa une bonne partie de la journée, et Mymi, Paolo et moi avons passé pas mal de temps à disserter sur les couleurs que nous y voyions. Elles étaient différentes et changeantes pour chacun de nous. Et ce n’est que vers la fin du plateau que Famna qui n’avait jamais jusque-là expérimenté d’effets visuels avec les champignons (seul psychédélique qu’elle a ingéré) dit ‘’je crois que je commence à comprendre votre délire avec les couleurs ‘’.
Hilarité pour nous tous. La redescente commence à s’amorcer.
Famna et Paolo sont fumeurs. Elle a passé une bonne partie du voyage avec une cigarette entre ses doigts, sans avoir envie de l’allumer, se demandant pourquoi. Il m’a semblé qu’elle avait, par automatisme, envie d’avoir envie mais que l’envie n’était momentanément plus là.
Les effets diminuant la cigarette est arrivée assez vite pour elle, puis la bière, je n’avais pour ma part pas encore l’esprit à boire et même quand plus tard dans la soirée nous avons tous pris une bière, je ne suis pas arrivé au bout, son goût m’évoquant après deux ou trois gorgées des choses assez désagréables.
Paolo qui semblait profondément satisfait de ce qu’il avait vécu et s’était régulièrement décris comme ‘’ papillonnant ‘’ pendant le voyage nous dit qu’il considérait les trips ainsi : Un voyage est une chrysalide qui mûrit pendant le temps de la vie quotidienne, nourrie de l’ineffable qui passe hors de notre portée. Celle-ci est libérée par la substance et, devenue papillon, volète poétiquement d’idée en idée pendant la durée du voyage, éphémère et éternel comme lui. Le voyage cesse, une nouvelle chrysalide commence à se développer.
Cette image nous plaît à tous.
La descente est à l’image de la monté et de l’expérience, douce. Elle se fait par petites vagues allant décroissantes.
Le reste de la soirée et détendue, le sommeil lui sera profond et réparateur.
 
Conclusions :
 
            Cette expérience est résolument singulière, méritait d’être faite et mérite d’être réitérée. Notamment pour démêler ce qui était propre au S&S de ce qui ne l’était pas. J’ai quand même déjà le fort sentiment que les effets engendrés sont différents de ceux d’une consommation classique de champignons.
Dans les différences constatées chez nous quatre il y a principalement : la douceur globale et constante du voyage, la clarté d’esprit et aucune sensation physique négative.
Pour ma part, je résumerai ainsi les effets de ces fioles : marqués, intenses, très agréables mais aussi curieusement superficiels.
Le dernier point est une raison supplémentaire qui me pousse à vouloir retenter l’expérience.
Financièrement, j’ai le sentiment d’avoir payé pour un produit rare (sous cette forme) et de qualité. Sur ce plan, cela reste quand même très largement plus avantageux de faire pousser ses propres champignons.
 

snap2

Psychopstick
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Cool comme TR, beauuucoup de précisions mais ça reste agréable à lire ^^

Niveau feeling si t'as testé des tryptas de synthèse est-ce que y a des similitudes ?
Je me demandais si la différence entre de la 4-ACO-DMT et de la 4-PO-DMT (psilocybine) est perceptible sachant que les deux sont des prodrogues de la 4-HO-DMT (psilocine).
 

L'huitrerampante

Glandeuse pinéale
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Merci Snap,

Et non je n'ai encore jamais testé de tryptamine de synthèse ou plus largement de NPS, c'était mon tout premier achat sur le darknet. Donc je ne peux répondre à ta question, la réponse m'intéresserait pourtant
 

snap2

Psychopstick
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Ouais sans analyse c'est dur à dire. Une GC-MS ou HPLC ou même infrarouge ça pourrait très facilement les différencier pourtant ^^
 

L'huitrerampante

Glandeuse pinéale
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Après pour résumer son procédé :

Il a une installation ou il fait pousser et se reproduire des golden teacher.
Une fois récoltés, il en fait une fine poudre qu'il immerge dans un bain d'ethanol. Le mélange isolé de l'air (la psylocibine y est sensible) est remué régulièrement par un agitateur magnétique. Après environ 48h il est filtré et le filtrat est placé dans des sacs sous vide au frigo. Le procédé est répété 4, 5 fois afin d'extraire un maximum d'alcaloides.

Il me semble donc que c'est une séparation assez basique des alcaloïdes soluble dans l'alcool du reste du matériel du champignon (spores, fibres...). Je ne vois pas comment ceux ci pourraient être modifié et logiquement les fioles contiennent de la psilocybine.

De plus le vendeur vend uniquement et exclusivement ce produit ce qui me fait penser que je n'ai pas affaire à un labo mais à une personne isolée, rodée à ce qu'elle fait

Ceci dit il est vrai que je n'ai fait aucune analyse de mon côté...
 

snap2

Psychopstick
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Yes ben faut espérer qu'il soit honnête ^^
Sinon bonne technique pour ruiner des pauvres consommateurs :

1) Chopper des champis de Paris Lidl
2) Les laisser fermenter un poil à l'air libre pour un vrai goût de psilo authentique
3) Pendant ce temps acheter 10g de 4-aco-DMT, au doux prix de 0.80€/10mg
4) Tout mélanger ce bouzin dans de la Poliakov
5)Filtrer avec votre legging Adidas et avec des filtres à café
6)Conditionner avec des jolies étiquettes pleines d'amour hippie
 

Acacia

𝓥𝓪𝓹𝓸𝓾𝓻𝓸𝓾𝓼 𝓢𝓱𝓪𝓭𝓮𝓼蒸気の色合い
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Ta fiole alors, c’etait Une sorte de teinture de champignons avec la majorité de la matière organique filtrée c’est ça ?
Arrête Snap tu donnes de mauvaises idées :p

Et 9mg de psylocibine vaut à peu près 2g de champis ? Je pensais plus enfin j’en savais rien
 

L'huitrerampante

Glandeuse pinéale
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Oui c'est exactement ça Acacia, une teinture sans matière organique. Donc effectivement c'est pas donné et comme dis snap espérons qu'il soit honnête (mon intuition me dit oui, mais ça reste une intuition de hippie...) , en tout cas vu ce qu'on a vécu et la clarté du trip je me sens pas du tout arnaqué (encore une fois même si ça reste cher)
Et c'est ce qu'il dit une fiole de 9 mg correspond à environs 2 g sec, pour avoir pris au max 1 gramme 1.5 gramme environ, je dirais que 1 fiole correspond plus à ça. Après si tu regarde les dosage de la psilocine sur psychonaut wiki à 10 mg t'es à la limite entre léger et commun comme dosage... Après bon les ressentis de chacun quoi...

Et assez démoniaque ton idée snap, c'est peut être ce qui m'est arrivé... Mais ça reste sympa :)
 
T

TripSitterFR

Invité
[quote="L']
 Donc effectivement c'est pas donné et comme dis snap espérons qu'il soit honnête (mon intuition me dit oui, mais ça reste une intuition de hippie...)

Et assez démoniaque ton idée snap, c'est peut être ce qui m'est arrivé...
[/quote]

Un exemple récent d'arnaque, avec du 4-aco-dmt vendu pour de la psilocybine :

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