Ciel bleu
Neurotransmetteur
- Inscrit
- 17 Mar 2013
- Messages
- 56
Je tenais, étant nouveau sur ce forum, à vous faire part de ma première expérience sous champignon car elle nous a beaucoup bouleversé mon ami et moi.
T et moi étions invités à un anniversaire au mois de novembre dernier, nous n'avions pas d'herbe (notre péché mignon). La soirée se déroulait dans une salle des fêtes, rempli d’environ trente personnes que nous ne connaissions pas (sauf G notre ami commun).
Au rendez-vous : alcool, alcool et.. alcool. Oui la soirée bien lourde en prévision qui se termine à minuit en échauffourée, vous m’excuserez pour le cliché mais c’est mon point de vu, l’alcool est pour moi un poison (J’exagère peut-être un peu mais il y a tellement mieux que ce psychotrope vieillot, usé et usant). Personne ne fumait d’herbe, mon ami et moi nous regardions en se demandant ou on était tombés.
Heureusement il y avait les 2 boites de champignons que nous avions ramenés des pays bas dans ma boite à gants. Après mure réflexion et se faisant chier à mourir sur des musiques à la guetta et co, nous avons procédé à un repli stratégique dans la voiture. Chacun à sa place, nous regardions les boites, en silence pendant 10 bonnes secondes puis finalement avons fini par déguster (ce n’est pas le bon terme ^^) nos 15 gr de truffe, une petit gorgé de coca mélangé avec de l’eau pour faire passer le tout et hop y’avait plus qu’à.
Nous sommes alors retourné dans la salle des fêtes pensant que les stroboscopes et lumière en tout genre seraient pour nous très psycho actif. Nous attendions, dans l’inconnu, un signe, une déformation. Les informations que nous avions sur la psilocybine étaient très vagues, nous étions like a virgin: excités et soucieux.
Au bout d’environ 45 min assis sur notre chaise (je n’ai pas de montre xD) je commençais par recevoir des idées en tout genre, je pensais à une chose puis une autre bondissait sur cette celle-ci en la chassant. Contrairement à l’herbe, cette substance ne me permettait pas de réfléchir pleinement, un joyeux chaos commençait à s’installer en moi. Et pour tout vous dire je n’étais pas très fièr.aranoid:
Les couleurs commençaient à s’intensifiées, je ne réussissais pas à entretenir une conversation avec T, nous nous contentions de sourire en se disant « mec c’est le bordel tu ne trouves pas ? » Nous décidions de rouler une cigarette, je vous passe les détails et c’est au moment où j’ai voulu bloqué ma feuille que j’étais parti : catapulté dans un monde imaginaire. Je n’avais jamais vu de roulé comme celle-ci, elle possédait 5 peut-être 6 feuilles qui vu du dessus rendait le tout inroulable. J’étais perturbé, trop d’informations venait à moi, mes sens étaient comme débridés.
Devant l’inconnu, j’étais stressé, perturbé par cette nouvelle expérience, je décidais de m’en aller sur le parking pour prendre l’air, être au calme, je sentais qu'en restant ici, les choses ne se passeraient pas bien. T m’accompagna, j’ouvris la porte en me hâtant et me rendis sur le parking, une fois arrivé à ma voiture, je la voyais s’avancer et reculer légèrement par rapport à sa voisine (j’étais entre les deux voitures). Je décidais de m'assoir et demandais à T de rester dans les environs. Au bout de 10 min passés dans la position fœtale, je me sentais mieux, j’essuyais mes gouttes de sueur chaude et rentrais dans la voiture.
C’est réellement à ce moment qu’a commencé notre voyage (T était déjà entrain de voyager pendant mon léger bad trip ^^). Les clefs sur le contact pour mettre de la musique (The wall - Pink floyd). Les lumières douces du tableau de bord n’avaient jamais été aussi belles, je redécouvrais ma voiture, nous étions des explorateurs, caressant et observant, les yeux et pupilles grandes ouverte, la moindre parti de la voiture. Tout était beau, la musique semblait lointaine et nous pouvions la dissocier parfaitement de son environnement.
Les détails étaient accentués offrants de nouvelles couleurs à notre cerveau. Je me souviens d’une feuille en papier A4 que j’ai chiffonné lentement pour la transformer en boule, chaque petit pli offrait un contraste noir/blanc incroyablement beau et infini, tellement détaillée !
Mes pensées étaient à la fois très fluides et logiques, et pouvait presque prendre forme devant mes yeux (déconcertantes de par leur variété) ; elles se mélangeaient à la perfection mais il été impossible de construire dessus car elles étaient remplacées ou fusionnées aussi tôt avec d’autres, ce qui les rendaient stériles. Frustrant à première vue mais on comprend vite qu’il ne faut pas s’en faire et profiter du décor. Apres tout pour philosopher, il y a marie jeanne.
Au bout de 5 h 30 un semblant de lucidité revint, nous avons alors décidé de rentrer chez nous.
La descente sous champignon a été pour moi un moment phare de mon voyage, après un feu d’artifice de phase visuel, auditive, tactile elle est (la descente) un florilège d’émotion/sensations positives pures.
A deux dans la voiture roulant à 40 km h sur de vieilles routes, T et moi étions en accord avec absolument tout ce qui pouvait s’entendre, se voir, se faire ressentir, ce qu’il pouvait arriver. C’était un sentiment de zenitude profond qui nous avait envahis...
Voilà, vous m’excuserai pour le manque de détail, et de longueur.
Wagner a dit : « la musique commence là où s'arrête le pouvoir des mots. » Je dirai qu’il en était de même pour ce premier voyage que fut le miens.
Merci de m’avoir lu.
Alex
T et moi étions invités à un anniversaire au mois de novembre dernier, nous n'avions pas d'herbe (notre péché mignon). La soirée se déroulait dans une salle des fêtes, rempli d’environ trente personnes que nous ne connaissions pas (sauf G notre ami commun).
Au rendez-vous : alcool, alcool et.. alcool. Oui la soirée bien lourde en prévision qui se termine à minuit en échauffourée, vous m’excuserez pour le cliché mais c’est mon point de vu, l’alcool est pour moi un poison (J’exagère peut-être un peu mais il y a tellement mieux que ce psychotrope vieillot, usé et usant). Personne ne fumait d’herbe, mon ami et moi nous regardions en se demandant ou on était tombés.
Heureusement il y avait les 2 boites de champignons que nous avions ramenés des pays bas dans ma boite à gants. Après mure réflexion et se faisant chier à mourir sur des musiques à la guetta et co, nous avons procédé à un repli stratégique dans la voiture. Chacun à sa place, nous regardions les boites, en silence pendant 10 bonnes secondes puis finalement avons fini par déguster (ce n’est pas le bon terme ^^) nos 15 gr de truffe, une petit gorgé de coca mélangé avec de l’eau pour faire passer le tout et hop y’avait plus qu’à.
Nous sommes alors retourné dans la salle des fêtes pensant que les stroboscopes et lumière en tout genre seraient pour nous très psycho actif. Nous attendions, dans l’inconnu, un signe, une déformation. Les informations que nous avions sur la psilocybine étaient très vagues, nous étions like a virgin: excités et soucieux.
Au bout d’environ 45 min assis sur notre chaise (je n’ai pas de montre xD) je commençais par recevoir des idées en tout genre, je pensais à une chose puis une autre bondissait sur cette celle-ci en la chassant. Contrairement à l’herbe, cette substance ne me permettait pas de réfléchir pleinement, un joyeux chaos commençait à s’installer en moi. Et pour tout vous dire je n’étais pas très fièr.
aranoid:Les couleurs commençaient à s’intensifiées, je ne réussissais pas à entretenir une conversation avec T, nous nous contentions de sourire en se disant « mec c’est le bordel tu ne trouves pas ? » Nous décidions de rouler une cigarette, je vous passe les détails et c’est au moment où j’ai voulu bloqué ma feuille que j’étais parti : catapulté dans un monde imaginaire. Je n’avais jamais vu de roulé comme celle-ci, elle possédait 5 peut-être 6 feuilles qui vu du dessus rendait le tout inroulable. J’étais perturbé, trop d’informations venait à moi, mes sens étaient comme débridés.
Devant l’inconnu, j’étais stressé, perturbé par cette nouvelle expérience, je décidais de m’en aller sur le parking pour prendre l’air, être au calme, je sentais qu'en restant ici, les choses ne se passeraient pas bien. T m’accompagna, j’ouvris la porte en me hâtant et me rendis sur le parking, une fois arrivé à ma voiture, je la voyais s’avancer et reculer légèrement par rapport à sa voisine (j’étais entre les deux voitures). Je décidais de m'assoir et demandais à T de rester dans les environs. Au bout de 10 min passés dans la position fœtale, je me sentais mieux, j’essuyais mes gouttes de sueur chaude et rentrais dans la voiture.
C’est réellement à ce moment qu’a commencé notre voyage (T était déjà entrain de voyager pendant mon léger bad trip ^^). Les clefs sur le contact pour mettre de la musique (The wall - Pink floyd). Les lumières douces du tableau de bord n’avaient jamais été aussi belles, je redécouvrais ma voiture, nous étions des explorateurs, caressant et observant, les yeux et pupilles grandes ouverte, la moindre parti de la voiture. Tout était beau, la musique semblait lointaine et nous pouvions la dissocier parfaitement de son environnement.
Les détails étaient accentués offrants de nouvelles couleurs à notre cerveau. Je me souviens d’une feuille en papier A4 que j’ai chiffonné lentement pour la transformer en boule, chaque petit pli offrait un contraste noir/blanc incroyablement beau et infini, tellement détaillée !
Mes pensées étaient à la fois très fluides et logiques, et pouvait presque prendre forme devant mes yeux (déconcertantes de par leur variété) ; elles se mélangeaient à la perfection mais il été impossible de construire dessus car elles étaient remplacées ou fusionnées aussi tôt avec d’autres, ce qui les rendaient stériles. Frustrant à première vue mais on comprend vite qu’il ne faut pas s’en faire et profiter du décor. Apres tout pour philosopher, il y a marie jeanne.
Au bout de 5 h 30 un semblant de lucidité revint, nous avons alors décidé de rentrer chez nous.
La descente sous champignon a été pour moi un moment phare de mon voyage, après un feu d’artifice de phase visuel, auditive, tactile elle est (la descente) un florilège d’émotion/sensations positives pures.
A deux dans la voiture roulant à 40 km h sur de vieilles routes, T et moi étions en accord avec absolument tout ce qui pouvait s’entendre, se voir, se faire ressentir, ce qu’il pouvait arriver. C’était un sentiment de zenitude profond qui nous avait envahis...
Voilà, vous m’excuserai pour le manque de détail, et de longueur.
Wagner a dit : « la musique commence là où s'arrête le pouvoir des mots. » Je dirai qu’il en était de même pour ce premier voyage que fut le miens.
Merci de m’avoir lu.
Alex
