Nour
Glandeuse pinéale
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- 29 Sept 2013
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Bonsoir à tous, ceci est mon premier TR, je vais vous raconter un trip au DXM assez impressionnant que j’ai eu récemment.
Avant toute chose, j’ai pris du dxm une bonne dizaine de fois et j’ai remarqué que je réagis violemment avec des petites doses, du coup je fais très attention et j’augmente de manière très « graduelle ».
Ce soir là je voulais faire un trip avec un pote qui en prenait pour la première fois. Je lui ai donc acheté une boite de P********* et pour ma part je décide de prendre 15 cachets (c’est pour moi une dose relativement haute). Je me trouve avec mon pote dans une soirée plutôt calme dans une grande maison. On avait prévu de se poser dans le jardin pour monter tranquillement « en pleine nature ». Après avoir pris mon dxm je cherche mon pote que je n’ai pas vu depuis une quinzaine de minutes pour lui donner ma boite mais on m’informe qu’il a du partir précipitamment car sa sœur était aux urgences bref, je me retrouve toute seule sous dxm dans cette soirée et je sais bien que je vais me sentir oppressée, il y a trop de gens, je ne les connais pas tous très bien, et en plus je suis en lointaine banlieue parisienne, la galère que ce sera pour rentrer…
Là-dessus je me décide vite, j’appelle mon mec (appelons le J.) en qui j’ai parfaitement confiance et avec qui j’ai pris plusieurs fois du dxm. En gros ça fait « salut j’ai pris beaucoup de dxm je suis pas safe là, je peux venir chez toi ? » Il accepte heureusement et je cours (je ne suis pas encore montée) pour avoir le dernier RER que je rate. Je vous passe la montée dans le Noctilien, le genre de truc que je déteste, mauvaise atmosphère tout ça…
Finalement j’arrive à destination (il a du s’écouler 2h depuis la prise) et je retrouve J. On marche un peu, puis je vois un bar où l’on joue de la musique africaine, je suis irrémédiablement attirée par cet endroit et je force J. à m’accompagner. Nous nous asseyons en terrasse et là je commence à sentir que je monte sérieusement. Auparavant ça restait léger et purement récréatif. Je dis que j’ai besoin de marcher, j’adore marcher sous dxm, je me sens « en disponibilité » aux choses et aux sensations. C’est pourquoi j’aime particulièrement triper en extérieur. Nous marchons donc à travers Malakoff, il n’y a personne. Autant dans le bus j’avais l’impression d’être dans un vaisseau spatial, là c’est moi qui m’envole à chaque pas. Je sens mon corps comme se fondre dans l’air puis se ressaisir d’un coup, c’est assez agréable, ça me fait rire. Depuis que nous marchons j’ai le sentiment qu’il y a une 3[SUP]e[/SUP] présence avec nous, rien de flippant, juste je pense qu’on est 3. Et là d’un coup je me mets à boucler. Je SUIS cette 3[SUP]e[/SUP] personne et je me vois marcher de dos, fermement accrochée au bras de J. Ca me le fait plusieurs fois, avec à chaque fois cette sensation de s’évaporer. Je suis plutôt surprise, c’est la première fois que ça m’arrive, mais je vais bien. J’aime la sensation de cette pensée qui se déverse le long de mon corps, comme si je pouvais la toucher. Comme si je « pensais physiquement ».
J. finit par me dire qu’il a froid, alors nous rentrons. Son appart se trouve dans un ancien bâtiment et lorsque je monte l’escalier en colimaçon tout se met à tourner, mais bizarrement j’arrive à garder mon équilibre. C’est juste comme si les bords de mon champ de vision tournoyaient mais je peux bien voir si je regarde tout droit. On entre et j’ai besoin d’air, je m’assieds à la fenêtre en fumant une cigarette. Je sens que ça monte et que ça ne veut pas s’arrêter, je suis lourde et légère à la fois. J. s’occupe bien de moi, je bois beaucoup même si l’eau a vraiment un gout dégueulasse. Je me regarde dans le miroir, je me vois bien moi, mais un peu plus grande, plus belle surtout. Comme si j’étais plus âgée de quelques années, mieux foutue, avec des cheveux sublimes. Chacun de mes mouvements est gracieux. Au bout d’un moment j’arrête de regarder le miroir, ça me fait un peu peur.
Je finis par m’allonger dans le lit de J., et puis la fête commence. J’ai pas mal de visuels les yeux fermés (des trucs à la con) et puis surtout l’étrange sensation d’avoir un « petit esprit dxm » dans mon ventre qui veut absolument sortir et qui donne des coups de pieds dans ma cage thoracique pour que je le laisse partir. C’est pas la première fois que ça m’arrive, j’ai eu la même sensation lors d’un combo kéta/dxm et ca m’avait bien mis cher pendant une demi heure. Me rappelant de cet épisode je me décide à relâcher le petit être. Je ferme les yeux et j’ai l’impression de tomber, mais quand je rouvre mes yeux je suis à l’autre bout de la pièce. Enfin c’est pas vraiment moi. Je suis là mais sans corps, sans aucune sensation physique, seulement je me sens extrêmement calme et sereine. Je me vois sur le lit avec J. à côté de moi qui me serre dans ses bras, et je suis en train de me débattre de toutes mes forces (en réalité j’étais trop calme, à moitié endormie). Je me sens bien là, je regarde la scène pendant une durée indéterminée, puis je me dis que c’est un peu dangereux de rester là trop longtemps. Alors je ferme les yeux et puis je les rouvre, je me suis emmêlée dans les draps. Ca a du durer quelques secondes, J. n’a rien remarqué de particulier.
J’aurais encore la légère sensation d’évaporation, de me sentir « sans corps » mais de manière beaucoup moins intense. Je finis par dormir deux heures d’un sommeil agité et je passe la journée suivante « dans le coton » comme d’hab mais je suis chez mon copain qui me câline toute la journée alors ça passe bien.
Voilà ce fut une expérience extrêmement intense pour moi, le dxm ne m’avait jamais emmenée aussi loin et je ne m’y attendais pas. Mais à aucun moment je n’ai eu vraiment peur, j’en suis assez fière haha. Je ne mettrais jamais assez en garde contre le côté « aléatoire » de cette drogue, elle peut être très forte, et je conseille d’augmenter les doses (si augmentation il doit y avoir) de manière graduelle.
Par ailleurs, mon trip ne s’est pas passé comme je l’avais prévu, et j’ai eu beaucoup de chance sur le fait que J. soit chez lui et aussi que j’aie pu m’orienter dans Paris à 2h du mat. Ce genre de situation est vraiment à éviter. Je ne peux que conseiller un environnement sûr et douillet pour le dxm, la nature c’est vraiment cool haha ! Bref ne vous mettez pas dans ma situation, take care !
Bisous à tous
Avant toute chose, j’ai pris du dxm une bonne dizaine de fois et j’ai remarqué que je réagis violemment avec des petites doses, du coup je fais très attention et j’augmente de manière très « graduelle ».
Ce soir là je voulais faire un trip avec un pote qui en prenait pour la première fois. Je lui ai donc acheté une boite de P********* et pour ma part je décide de prendre 15 cachets (c’est pour moi une dose relativement haute). Je me trouve avec mon pote dans une soirée plutôt calme dans une grande maison. On avait prévu de se poser dans le jardin pour monter tranquillement « en pleine nature ». Après avoir pris mon dxm je cherche mon pote que je n’ai pas vu depuis une quinzaine de minutes pour lui donner ma boite mais on m’informe qu’il a du partir précipitamment car sa sœur était aux urgences bref, je me retrouve toute seule sous dxm dans cette soirée et je sais bien que je vais me sentir oppressée, il y a trop de gens, je ne les connais pas tous très bien, et en plus je suis en lointaine banlieue parisienne, la galère que ce sera pour rentrer…
Là-dessus je me décide vite, j’appelle mon mec (appelons le J.) en qui j’ai parfaitement confiance et avec qui j’ai pris plusieurs fois du dxm. En gros ça fait « salut j’ai pris beaucoup de dxm je suis pas safe là, je peux venir chez toi ? » Il accepte heureusement et je cours (je ne suis pas encore montée) pour avoir le dernier RER que je rate. Je vous passe la montée dans le Noctilien, le genre de truc que je déteste, mauvaise atmosphère tout ça…
Finalement j’arrive à destination (il a du s’écouler 2h depuis la prise) et je retrouve J. On marche un peu, puis je vois un bar où l’on joue de la musique africaine, je suis irrémédiablement attirée par cet endroit et je force J. à m’accompagner. Nous nous asseyons en terrasse et là je commence à sentir que je monte sérieusement. Auparavant ça restait léger et purement récréatif. Je dis que j’ai besoin de marcher, j’adore marcher sous dxm, je me sens « en disponibilité » aux choses et aux sensations. C’est pourquoi j’aime particulièrement triper en extérieur. Nous marchons donc à travers Malakoff, il n’y a personne. Autant dans le bus j’avais l’impression d’être dans un vaisseau spatial, là c’est moi qui m’envole à chaque pas. Je sens mon corps comme se fondre dans l’air puis se ressaisir d’un coup, c’est assez agréable, ça me fait rire. Depuis que nous marchons j’ai le sentiment qu’il y a une 3[SUP]e[/SUP] présence avec nous, rien de flippant, juste je pense qu’on est 3. Et là d’un coup je me mets à boucler. Je SUIS cette 3[SUP]e[/SUP] personne et je me vois marcher de dos, fermement accrochée au bras de J. Ca me le fait plusieurs fois, avec à chaque fois cette sensation de s’évaporer. Je suis plutôt surprise, c’est la première fois que ça m’arrive, mais je vais bien. J’aime la sensation de cette pensée qui se déverse le long de mon corps, comme si je pouvais la toucher. Comme si je « pensais physiquement ».
J. finit par me dire qu’il a froid, alors nous rentrons. Son appart se trouve dans un ancien bâtiment et lorsque je monte l’escalier en colimaçon tout se met à tourner, mais bizarrement j’arrive à garder mon équilibre. C’est juste comme si les bords de mon champ de vision tournoyaient mais je peux bien voir si je regarde tout droit. On entre et j’ai besoin d’air, je m’assieds à la fenêtre en fumant une cigarette. Je sens que ça monte et que ça ne veut pas s’arrêter, je suis lourde et légère à la fois. J. s’occupe bien de moi, je bois beaucoup même si l’eau a vraiment un gout dégueulasse. Je me regarde dans le miroir, je me vois bien moi, mais un peu plus grande, plus belle surtout. Comme si j’étais plus âgée de quelques années, mieux foutue, avec des cheveux sublimes. Chacun de mes mouvements est gracieux. Au bout d’un moment j’arrête de regarder le miroir, ça me fait un peu peur.
Je finis par m’allonger dans le lit de J., et puis la fête commence. J’ai pas mal de visuels les yeux fermés (des trucs à la con) et puis surtout l’étrange sensation d’avoir un « petit esprit dxm » dans mon ventre qui veut absolument sortir et qui donne des coups de pieds dans ma cage thoracique pour que je le laisse partir. C’est pas la première fois que ça m’arrive, j’ai eu la même sensation lors d’un combo kéta/dxm et ca m’avait bien mis cher pendant une demi heure. Me rappelant de cet épisode je me décide à relâcher le petit être. Je ferme les yeux et j’ai l’impression de tomber, mais quand je rouvre mes yeux je suis à l’autre bout de la pièce. Enfin c’est pas vraiment moi. Je suis là mais sans corps, sans aucune sensation physique, seulement je me sens extrêmement calme et sereine. Je me vois sur le lit avec J. à côté de moi qui me serre dans ses bras, et je suis en train de me débattre de toutes mes forces (en réalité j’étais trop calme, à moitié endormie). Je me sens bien là, je regarde la scène pendant une durée indéterminée, puis je me dis que c’est un peu dangereux de rester là trop longtemps. Alors je ferme les yeux et puis je les rouvre, je me suis emmêlée dans les draps. Ca a du durer quelques secondes, J. n’a rien remarqué de particulier.
J’aurais encore la légère sensation d’évaporation, de me sentir « sans corps » mais de manière beaucoup moins intense. Je finis par dormir deux heures d’un sommeil agité et je passe la journée suivante « dans le coton » comme d’hab mais je suis chez mon copain qui me câline toute la journée alors ça passe bien.
Voilà ce fut une expérience extrêmement intense pour moi, le dxm ne m’avait jamais emmenée aussi loin et je ne m’y attendais pas. Mais à aucun moment je n’ai eu vraiment peur, j’en suis assez fière haha. Je ne mettrais jamais assez en garde contre le côté « aléatoire » de cette drogue, elle peut être très forte, et je conseille d’augmenter les doses (si augmentation il doit y avoir) de manière graduelle.
Par ailleurs, mon trip ne s’est pas passé comme je l’avais prévu, et j’ai eu beaucoup de chance sur le fait que J. soit chez lui et aussi que j’aie pu m’orienter dans Paris à 2h du mat. Ce genre de situation est vraiment à éviter. Je ne peux que conseiller un environnement sûr et douillet pour le dxm, la nature c’est vraiment cool haha ! Bref ne vous mettez pas dans ma situation, take care !
Bisous à tous
