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MON HISTOIRE DE LA BEUH PART 5 : Bad trip et éveil spirituel.

mohamed chirac

Alpiniste Kundalini
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9 Juin 2022
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C'est à ce moment qu'on est entré dans le dur... 
Attention ce topic n'est pas niais, ni rigolo. 

On ne fumait que peu de beuh et mon intérêt pour les autres drogues allait en s'accroissant. J'avais ainsi acheté des champignons magiques, mais consommés sans succès. 

Un jour dans l'ennui j'étais allé acheter un boîte de nautamine, sans me documenter plus que ça. Je commençais une cardio phobie légère à cause d'un trip de beuh.  -- la cardiophobie c'est avoir peur que son coeur s'arrête -- Malgré de vives couleurs les sensations furent désagréables et mon cœur failli s'arrêter. Une terreur saisi tout mon corps à cette idée, et je passai la nuit à frémir et prier pour ma vie. 

Le Lendemain je me sentais faible, j'avais été touché. Je me sentais triste, bancale. Ma santé mentale se dégrada, et je commençai une guerre contre mes pensées. 
Nous décidâmes deux semaines plus tard de tripper à  tripper à la marijuana sous tramadol. Ce fut assez drôle. Quand je disais caca, j'avais l'impression d'être récompensé (je cris régulièrement caca, caca moelleux onctueux depuis mon plus jeune âge). 
Je faisais aussi du Parkour défoncé dans une sorte de jungle. Cependant le trip me troubla. Je m'imaginai être amoureux d'un ami d'enfance. 
Quand j'étais en CE1, j'avais eu des "relations sexuelles" avec un camarade de mon âge. Cela m'avait marqué et par la suite j'éprouvai un rejet pour ce qui touchait à l'homosexualité.
Ainsi ce trip ramena ce souvenir en moi. 
J'étais assez troublé à ce moment et souffrais de pensées obsessives que j'essayai de combattre. 
Quelque chose avait changé si ce n'était la violence de mon camarade due à la descente de trama.

1semaine plus tard le cauchemar mental pris une toute autre tournure. Comme je l'ai dit je souffrais de troubles obsessionnels compulsifs. 
Marvin et moi avions prévu de tripper dans la forêt. 
Nous avions un pur de beuh chacun ainsi qu'un bang où faire rentrer ce join. 
Avant de tripper une idée saugrenue me traversa l'esprit. Et si je tombais amoureux de mon meilleur pote ? Cette idée s'était faufilé dans un coin de ma tête et refusait de partir. Je me dis qu'il serait mieux de ne pas tripper aujourd'hui, mais borné comme j'étais, je n'écoutai pas cette voix.

Je fus abstraction de cette idée et nous fûmâmes sur un banc, dans la forêt.
 Ça partait très fort. Je pris le surnom de Rasta Junk et lui de Toxico Placebo/Plasmas. 
La forêt commençea à respirer et nous rîimes sans interruptions. Les branches de l'arbre que je regardais n'étaient en faite qu'un tronc, donnant naissance à d'autre troncs etc... 
Un arbre dans un arbre dans un arbre ! 
L'idée d'être amoureux de Marvin me passa par la tête, mais j'ignorai une première fois. 
J'avais des hallucinations avec le bang, je voyais des triangles, des cercles. Je vis même un lutin dans les plantes, un rêve éveillé. 

Malheureusement, je déchantai rapidement car l'instant d'après, je tombe amoureux de mon pote. 

Je fus saisi d'un effroi, un effroi des plus terribles. Imaginez, ce que je ressentais. Cette effet des plus contradictoires. 
Je ressentais l'amour dans toutes mes veines, un amour profond saint, merveilleux. 
Et en même temps cette trahison de mon identité. Cet acte innomable qui me déchirai le coeur, cette émotion interdite !

Marvin se manifesta mentalement par une orbe de couleur. Du rose et du jaune. Une énergie colorée se  balançant et faisant vibrer mon cœur. Quel sentiment des plus innomables. 

Je reniai très rapidement cela, cet éveil de la conscience, en soit, peut être la libération ? Mais je n'étais pas près, trop innocent, trop insouciant pour encaisser une telle révélation.
Alors je marchai frénétiquement, je faisais des grimaces, j'étais preneur de tout acte qui pouvait me distraire. 
Marvin s'inquiéta et me demanda si ça allait. Je lui répondis que je faisais le tour du château, parce qu'il y avait le diable qui rôdait, qui essayait de me posséder. 

Je parvins à me calmer et ce qui m'aida et la pensée d'une fille du lycée, charmante et pour qui j'éprouvai quelques émotions. Quand je pensai à elle, la forêt s'animait, je ressentai une ivresse qui m'apaisait, la vie reprenait le dessus et les feuilles dansaient. L'émotion se rattacha synesthésiquement  à la couleur verte. 
Je mis du temps à me calmer et reprendre le dessus. J'avais l'impression qu'un cyclope de 3mètres me traquait, caché sous d'épais buissons. Il était l'allégorie de ma peur, des tréfonds de moi même. 

Nous rentrâmes. Je m'étais calmé et nous décidâmes de fumer à nouveau. Cela se passa bien. Enfin.. à moitié. Car dans mon inconscience et peut être pour demander de l'aide, j'ouvrai grand la porte de ma chambre et mes parents découvrirent que cachés nous fumions la ganja. 

Les conséquences se firent sentir le lendemain. Quand je regardai mon pote, cette sensation réapparu. Ce que je trouvais pour m'en soulager était de grands accoups, violents de la tête. Des mouvements frénétiques, qui plus tard déclencheraient des accouphènes. 
La journée nous fûmâmes et malgré ces tics incontrolables que je justifiai par une tentative de possession, on s'amusa. Bien défoncé comme d'hab, une amie me coloria le visage grossièrement. 
J'avais aussi fumé pour la deuxième fois du shit. Le shit c'était puissant, ça passait par tout le corps et le tabac frappait la tête. 

Le lendemain mon morale était au plus bas et je songeai à mettre fin à ma vie. Par la suite il y aurait une grande reconstruction qui s'ammorcerait mêlée à des comportements destructifs. Cet événement déclencha aussi une soif de spiritualité intense et une recherche du savoir effrénée.


Il s'agit de la partie 4, un modo peut-t-il modifier le titre svp ?
 

Laura Revenudelaba

Elfe Mécanique
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12 Juil 2022
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Cet éveil spirituel correspondrait à une confrontation à une homosexualité refoulée ?

Les carcans moraux qui nous habitent peuvent faire de gros dégâts quand ils entrent en contradiction avec des tendances naturelles en nous, d'autant plus quand cela vire à des formes de psycho rigidité qui, par réactions opposantes/compensatrices, poussent à quelques régressions et autres formes d'autodestruction.
 

mohamed chirac

Alpiniste Kundalini
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9 Juin 2022
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Je ne sais pas, en tout cas ce qui est sûr, c'est que j'ai eu une assez mauvaise réaction. Et que cela à entraîné divers soucis par la suite
 

Sandman

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mohamed chirac a dit:
Les conséquences se firent sentir le lendemain. Quand je regardai mon pote, cette sensation réapparu. Ce que je trouvais pour m'en soulager était de grands accoups, violents de la tête. Des mouvements frénétiques, qui plus tard déclencheraient des accouphènes. 

Je comprend l'anxiété que peux amener un questionnement de l'identité mais la c'est quand même très violent...

Tu sais la sexualité et les sentiments ont un spectre très large. Tu peux tout à fait être hétéro et éprouver ce genre de sentiments.

Qui plus est tu vas trouver ça étrange mais je ressent une féminité dans ton écriture, au départ j'ai même cru que t'étais une meuf (avant que j'apprenne que tu baptise les églises à ta façon).

Je dis pas que ça a un rapport avec l'homosexualité ou quoi je ne te fais part que d'une intuition. Ou alors c'est peut être parce que ton comportement et ton expression ressemble beaucoup à celui d'une pote d'enfance et que mon cerveau fait des liens bizarres. Voila je pose ça la.

Laura Revenudelaba a dit:
Les carcans moraux qui nous habitent peuvent faire de gros dégâts quand ils entrent en contradiction avec des tendances naturelles en nous

Surtout quand il s'agit du sexe.

Le cul est vraiment tabou chez les humains. Alors même qu'on pourrait se servir de notre conscience surdéveloppée pour maximiser tous les aspects de la jouissance on préfère s'auto-limiter. On est vraiment une drôle d'espèce.
 

Laura Revenudelaba

Elfe Mécanique
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12 Juil 2022
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Mr Sandman a dit:
Le cul est vraiment tabou chez les humains. Alors même qu'on pourrait se servir de notre conscience surdéveloppée pour maximiser tous les aspects de la jouissance on préfère s'auto-limiter. On est vraiment une drôle d'espèce.

De ouf ! La morale nous limite sexuellement, dans une logique de domestication. Dans un sens c'est essentiel pour vivre ensemble en harmonie, d'un autre côté ça nous rend complètement névrosé.

La sexualisation de nos comportements peut se retrouver dans des logiques histrioniques (hystériques), qui nous poussent à certaines expressions très...désinhibées (charme, provocation, absence de filtre, volonté de posséder l'autre dans un aveuglant désir qui déni les sensibilités propres d'autrui). Et ceci n'est pas réservé aux femmes.
Au contraire ça se retrouvent très fréquemment chez les hommes.
Mais les hommes ayant une peur bleue d'exprimer leur sentiment ou de passer pour des homosexuels, vont projeter sur les femmes (qui expriment plus facilement leurs sentiments par éducation) tout ce qu'ils refoulent en eux - il n'y a pas de diable en l'homme mais que des diablesses qui pervertissent les hommes, #péchéorigineltoussatoussa. Au final les femmes passent pour des hystériques qui pètent des câbles, et les hommes pour des sages, alors que les femmes ne sont que les fusibles des hommes, et disjonctent du fait que les hommes masquent leur homosexualité ou n'expriment pas leurs sentiments, avec toutes les conséquences relationnelles que ça entraîne via des non dits, des réactions inappropriées et autres quiproquos, etc.

En prenant du recul, les hommes engendrent bien plus de dégâts au travers de comportements violents et anti-sociaux, du fait de refouler leurs affects en tout genre, et de dériver leur homosexualité naturelle latente en des formes de machismes guerriers (bien que par ailleurs ils adorent se toucher, se comparer les muscles et la b*, dans des formes histrioniques - exemple des charmes que déploient les politiciens, ou leur bellicisme à qui aura la plus grosse ogive nucléaire).

Les carcans moraux ultra patriarcaux issus des 17/18/19ème siècles ont tant oppressés les femmes qu'elles en ont développé les formes de névroses hystériques spécifiques à l'époque où Freud les a constaté et diagnostiqué, en les catégorisant. Aujourd'hui avec les tentatives féministes d'abolition du genre sur le plan bioculturel, récupéré par des logiques de marché capitalistes dans un ordre libéral transhumaniste, une nouvelle ère s'ouvre quant aux formes que prennent les névroses face à nos sexualités en même temps libérées que toujours oppressées, bref c'est le bazar comme toujours avec les humains oui.

Pour en revenir au Tr, kiffer son pote est un problème que si on en fait un problème moralement (question de valeurs). La solution au trouble dans le genre est de savoir où l'on en est vis-à-vis de soi et d'autrui. Plus facile à dire qu'à faire selon des changements pubertaires et sociaux-culturels permanents, avec tout un tas de stades sexuels qui constituent le développement corporel et psychique de notre personnalité, en quête d'harmonie dans ses incertitudes identitaires (les troubles identitaires étant les maux du 21ème siècle - on est tous concerné, à des degrés divers).
 

Aiskhynê

Chatterrante acidulée
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La sexualisation de nos comportements peut se retrouver dans des logiques histrioniques (hystériques), qui nous poussent à certaines expressions très...désinhibées (charme, provocation, absence de filtre, volonté de posséder l'autre dans un aveuglant désir qui déni les sensibilités propres d'autrui). Et ceci n'est pas réservé aux femmes.
Au contraire ça se retrouvent très fréquemment chez les hommes.
Mais les hommes ayant une peur bleue d'exprimer leur sentiment ou de passer pour des homosexuels, vont projeter sur les femmes (qui expriment plus facilement leurs sentiments par éducation) tout ce qu'ils refoulent en eux - il n'y a pas de diable en l'homme mais que des diablesses qui pervertissent les hommes, #péchéorigineltoussatoussa. Au final les femmes passent pour des hystériques qui pètent des câbles, et les hommes pour des sages, alors que les femmes ne sont que les fusibles des hommes, et disjonctent du fait que les hommes masquent leur homosexualité ou n'expriment pas leurs sentiments, avec toutes les conséquences relationnelles que ça entraîne via des non dits, des réactions inappropriées et autres quiproquos, etc.

Euh c'est pas un petit peu réducteur comme théorie ? :-D

En prenant du recul, les hommes engendrent bien plus de dégâts au travers de comportements violents et anti-sociaux, du fait de refouler leurs affects en tout genre, et de dériver leur homosexualité naturelle latente en des formes de machismes guerriers (bien que par ailleurs ils adorent se toucher, se comparer les muscles et la b*, dans des formes histrioniques - exemple des charmes que déploient les politiciens, ou leur bellicisme à qui aura la plus grosse ogive nucléaire).

Euh la aussi ? Y'a ptêtre eu d'autres enjeux géopolitiques que comparer sa taille de teub parce qu'on est refoulé, pour ce qui est de la course à l'armement nucléaire. :rolleyes:

Les carcans moraux ultra patriarcaux issus des 17/18/19ème siècles ont tant oppressés les femmes qu'elles en ont développé les formes de névroses hystériques spécifiques à l'époque où Freud les a constaté et diagnostiqué, en les catégorisant. Aujourd'hui avec les tentatives féministes d'abolition du genre sur le plan bioculturel, récupéré par des logiques de marché capitalistes dans un ordre libéral transhumaniste, une nouvelle ère s'ouvre quant aux formes que prennent les névroses face à nos sexualités en même temps libérées que toujours oppressées, bref c'est le bazar comme toujours avec les humains oui.

Ah oui d'accord je vouas. :-s
Pensée Onfrayiste un peu ? La complophilosophie du lobby trans *-*
Bawi on vient pour tout niquer et faire des souuusss !
Les lovés les lovés ! :heart:
Z'avez cru quoi ?

Pour en revenir au Tr, kiffer son pote est un problème que si on en fait un problème moralement (question de valeurs). La solution au trouble dans le genre est de savoir où l'on en est vis-à-vis de soi et d'autrui. Plus facile à dire qu'à faire selon des changements pubertaires et sociaux-culturels permanents, avec tout un tas de stades sexuels qui constituent le développement corporel et psychique de notre personnalité, en quête d'harmonie dans ses incertitudes identitaires (les troubles identitaires étant les maux du 21ème siècle - on est tous concerné, à des degrés divers).

Là tout à fait d'accord, j'pense que tout est dit.
 

Laura Revenudelaba

Elfe Mécanique
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12 Juil 2022
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Aiskhynê a dit:
Euh c'est pas un petit peu réducteur comme théorie ? :-D

Je te laisse essayer de parler du sujet en 10 lignes sans faire de réduction théorique à coup de graaaands raccourcis :-D 


Aiskhynê a dit:
Euh la aussi ? Y'a ptêtre eu d'autres enjeux géopolitiques que comparer sa taille de teub parce qu'on est refoulé, pour ce qui est de la course à l'armement nucléaire. :rolleyes:

Il y a bien évidemment d'autres enjeux politiques, c'était un exemple parmi d'autres à propos de l'hystérie des hommes. Ce que je voulais signifier, c'était qu'on vivait dans une société occidentale hystérique, et que les hommes en étaient acteurs autant que les femmes, de différentes manières. Un autre exemple serait les traitements médiatiques ou les vidéos d'influenceurs/coachs sur le net, qui est la plus grande vitrine de notre folie perverse en terme de dérives exhibitionnistes/voyeuristes sur fond d'hystérie. Par exemple les exigences du summer body à l'époque de l'été, ça fait couler beaucoup d'encre et de pixel, en plus de tout ce travail photoshopé pour transformer "idéalement" la réalité. Un énième pétage de câble succédant aux autres, inlassablement.

Enfin bref dans ces formes d'hystérisation il y a une concurrence narcissique structurelle permanente, qui au sommet de l’État se retrouve dans d'autres formes d’apparats, avec l'exemple caricaturale viriliste de la bombe atomique.


Aiskhynê a dit:
Ah oui d'accord je vouas. :-s
Pensée Onfrayiste un peu ? La complophilosophie du lobby trans *-*
Bawi on vient pour tout niquer et faire des souuusss !
Les lovés les lovés ! :heart:
Z'avez cru quoi ?

J'avoue avoir plusieurs fois entendus Onfray sur le sujet, et quand tu vas au-delà de ce qu'il répète en boucle sans s'actualiser, il y a de nombreux exemples qui vont dans son sens, du moins qui montrent que le capitalisme se renouvèle en ouvrant des parts de marché en liens avec nos frustrations sexuelles/corporelles/identitaires. Et pas besoin de partir dans une théorie du complot où un homme tout puissant ou un think tank mystérieux déciderait de tout ça, pour constater le phénomène en cours.

Voici un exemple : https://www.lepoint.fr/societe/l-it...s-pour-les-mineures-22-05-2012-1464166_23.php

De la fabrication des prothèses aux chirurgiens peu scrupuleux qui les implantent avec tous les risques sanitaires liés, ça en brasse de la thune... Et puis faut penser à toutes ces mères qui, ne sachant pas quoi offrir à leurs filles à noël (parce que les tamagotchis c'est mignons mais bon...), leur payait leur poitrine en plastique bas prix pour ressembler aux canons esthétiques vus et revus dans la télé des chaînes privées berlusconniennes.

Une forme de tyrannie du corps qui a été un peu trop loin, mais si symptomatique de notre époque complètement hystérique en étant portée sur les apparences jusqu'à l'outrance.
 
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