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TR: L’aventure Methallylescaline
Tout d‘abord un petit topo sur cette molécule peu connue.
Malgré de longues recherches sur le net, le seul article fiable que j’ai pu trouver se réduit à l’article consacré à cette molécule dans le livre PIHKaL d‘Alexander Shulgin; article succinct n’offrant que très peu de précisions. Le voici en Français: MAL | Psychotropicon - Le magazine en ligne pour Psychonauts | plantes, les champignons et les substances
les minis-Tr sont intrigants, cela fait augmenter mon envie et ma curiosité à l’égard de cette molécule, d’autant plus qu’elle semble avoir été très peu consommée et que j'apprécis faire ce que j’appel «l’éclaireur» mais qu’on appel plus souvent «le cobaye». Enfin, j’ai plutôt bien aimé les 2c-x que j’ai goûté et je suis un grand fan de mescaline, cette nouvelle molécule ne pouvait donc que me plaire. J’ai remarqué en particulier qu’il n’existe pas la moindre mention de cette substance sur le site psychonaut, ce qui est relativement rare, c’est donc avec grand plaisir que j’ouvre la voie avec ce premier report trip.
Voilà donc mon premier test du produit (j’en ai fait un second depuis) :
je ne fais pas de test d’allergie (je sais c’est pas bien mais bon...) et j’aime commencer par une vrai dose pour bien sentir le produit mais sans faire le fou non plus donc j’opte comme d‘hab pour une dose moyenne, ici 50mg (surtout que ça semble être la plus appréciées parmis les tr de PIHKaL). Je n’ai pas pu trouver d’infos sur sa solubilité ou son utilisation en plug ou en shoot, je décide néanmoins de le pluger car c’est mon mode de consommation privilégié en ce moment.
19h30: prise de 50mg en plug, ça picote pas mal ! pendant un bon moment en plus, environ 20min, et puis ça me brasse le bide, ça «remue la merde» pour parler crument.
20h30: ça commence, la montée est assez rapide et éprouvante, assez grosse confusion mentale, sensation physique de chaleur, impression «d’avoir un casque sur la tête». Les effets visuels arrivent aussi mais augmentent plus progressivement. Je regarde un film avec ma femme calé chez nous, avec le néon lumière noire et une déco psychédélique phosphorescente (teintures etc...).
Peu à peu je me désintéresse du film et je bug sur la teinture en face de moi qui se met à onduler et alternativement à s’éclaircir et s’assombrir par endroit.
21h30: Début du plateau, la confusion mentale s’atténue un peu et se stabilise à un niveau tout à fait gérable, elle restera stable jusqu'à la fin. Les effets visuels par contre sont très présents, tout se déforme, tout «se balance», des couleurs apparaissent yeux ouverts et fermés, et quelques brefs motifs psychédéliques surtout les yeux fermés.
Le film est terminé, ma copine me demande comment ça va, on n’a pas trop de conversation on «attend qu’il se passe quelque chose», il faut trouver un objectif, une activité quelconque, mais je suis bien calé dans mon canap je n’ai pas envie de bouger, j’ai une net tendance à buger et à me contenter de contempler mes halus. Le visage de ma copine se déforme un peu mais reste globalement très semblable à d’habitude, je remarque (ou invente ?) beaucoup plus ses expressions et ses rictus du visage mais c’est tout.
Elle est prête à aller se coucher quand elle me donne l’idée: faire des crêpes. ça paraît rien comme ça mais quand on est perché c’est un objectif. Je saute sur l’occasion pour me motiver, je resterais bien callé mais je me force à donner une première impulsion. J’ai bien fait car très vite je suis motivé, actif et vivant. Ma copine se couche sur un matelas dans la pèce principale pour rester avec moi même si elle est fatiguée et puis elle veut bien manger quelques crêpes. On discute activement, on rigole bien. je perds un peu la tête, je perds surtout vite le fil de ce que je fais, j’ai une expression un peu enfantine, mais globalement je reste à peu près normal vu de l’extérieur, je suis capable d’entreprendre n’importe quelle tâche de la vie quotidienne à partir du moment où ma chérie m’aide un peu à m’organiser et à garder le fil car sinon je passe vite d’une idée à l’autre sans me rappeler de la première. Je subis une importante mydriase avec des effets visuels constants et omniprésents, essentiellement des déformations.
Ce produit me rappel fortement les 2C-I et 2C-E, mais sans aucune gêne physique, avec une motivation ainsi qu’une sociabilité plus importante, ce qui constitue un avantage particulièrement appréciable.
Jusqu’ici je m’interrogeais sur le lien entre la mescaline et les 2C-X qui sont appelés improprement «mescaline synthétique» mais qui ne lui ressemble pas vraiment, voire pas du tout, eh bien le chaînon manquant c’est ça: la méthallylescaline.
En outre, mon comportement vu de l’extérieur rappel celui que j’ai avec les champis selon ma copine et je ne peux nier une tendance psychédélique rappelant les tryptamines que les 2C-X n’ont pas. Mais ça reste assez vague quand même. J’observe également une certaine stimulation de l’hilarité: un petit rire se transforme vite en vrai fou rire.
Le MAL augmente aussi les sensations physiques (très cool), et l’érotisme par intermittence, c’est bizarre car d’un coup j’ai trop envi de ma chérie, on entreprends quelques préliminaires, c’est très agréable, puis d’un coup je n’ai plus envi je passe à autre chose, puis je recommence, sans jamais arriver à me décider. Ma copine n’ose pas forcer les choses elle se contente d’observer et de réagir à ce que je fais sans oser prendre d’initiatives, elle reste dans l’expectative.
Vers 23h30: Les crêpes sont prêtes, on en mange quelques-unes, je ne m’étais absolument pas préparé psychologiquement à manger, ce n’est pas foncièrement mauvais mais je ne sais pas, c’est pâteux et je n’aime pas utiliser mes mâchoires pour manger, la première crêpe passe plutôt bien mais je préfère ne pas en prendre d’autre. Ma copine en mange aussi une ou deux puis se recouche. Je me calle avec elle pour discuter puis on commence à faire l’amour, je suis d‘humeur sensuelle et je ressens tout plus intensément, je me laisse donc aller à faire durer les préliminaires plus longtemps qu’à mon habitude, je profite à fond de cette phase et je fais monter mon excitation jusqu’à son paroxysme avant de passer à la pénétration.
Cette substance est donc très appréciable pour le sexe et l’érotisme, elle stimule beaucoup les sensations, l’excitation et le plaisir.
Vers 1h du matin, ma copine s’endort sur le matelas et je reste callé avec elle en faisant un câlin et en essayant de m’endormir avec elle. Je reste ainsi allongé dans le noir à contempler mes halus pendant environ 2h, sans parvenir à trouver le sommeil, je suis bien callé, je n’ai pas envi de bouger, ni d’ouvrir les yeux, mais je ne dors pas, je me laisse divaguer au gré de mes réflexions jusqu’à ce que je m’avous incapable de dormir et que je décide de me donner une seconde impulsion pour me remotiver.
Vers 3h: Encore une fois je me motive vite et bien, seulement voilà, je ne sais pas quoi faire, je m’occupe un peu mais je ne dois pas faire de bruit ni allumer de lumière pour ne pas réveiller ma copine, alors je commence rapidement à tourner en rond... De plus les effets commencent à être longs et j’aimerais bien pouvoir commencer à redescendre -vers 4h- Pour résoudre ce problème je me met sur l’ordi et je fais un jeux vidéo, ainsi je ne m’ennuis plus et je peux laisser un peu de côté les effets de la drogue (les visus sont moindres sur un écran et la concentration permet d’oublier quelque peu les effets mentaux et physiques.)
Le plateau se prolonge jusqu’à 6h du matin environ (de part ma concentration sur le jeu vidéo je n’ai pas trop fait attention par conséquent cet horaire est très approximatif). Je continue de gueeker jusqu’à 7h30 puis je vais chercher des croissants pour ma copine qui se lève à
8h pour aller en cours.
La redescente est tranquille, plutôt cool, également assez longue et progressive mais pas anxiogène ni stressante ou quoi. Juste longue. Les effets physiques s’en vont en premier, les effets visuels plus progressivement, et les effets mentaux perdure jusqu’aux «after effects». L’agitation et l’impossibilité de dormir n’ont pas encore évolué.
After effects: à partir de 9h, les visus finissent de se dissiper, la fatigue arrive, et avec elle le manque de concentration, les mâchoires qui se serrent, la facilité à s’emporter sur une contrariété quelconque. Mais pas trop méchant non plus, phase progressive, au même rythme que la redescente.
Vers 13h je suis à peu près net, les seuls effets restant sont dûs à la fatigue, mais je reste réveillé et plus ou moins actif sans difficulté jusqu’au soir. Je me couche tôt et je dors bien.
Conclusion:
- 50mg me semble être la dose adéquat car mon second essai était à 65mg (je voulais voir la différence) mais la puissance supplémentaire n’apporte rien au trip à part un peu plus de difficulté à le gérer. Je reste donc sur 50mg.
- Je situe ce produit à mi-chemin entre la mescaline et les 2C-E/2C-I. Il correspond selon moi à un 2C-X bien costaud mais sans les effets secondaires négatifs tels que le malaise physique, le sentiment d’intoxication et la diminution des capacités sociales ainsi que la propension à se motiver et s’activer ou même seulement à rester actif. Par contre les effets visuels sont tout à fait semblables. Il ressemble également à la mescaline mais en beaucoup moins euphorisant, moins «happy and smiley» et moins peace and love.
Certains détails font également penser à une tryptamine mais ce n’est pas vraiment évident pour autant.
Je me laisserais même le décrire comme «le meilleur 2C-X que j’ai pu tester», bien qu’en réalité ce ne soit pas une molécule appartenant à la famille chimique des 2C-X (seulement un cousin éloigné si on veut).
- Il peut avoir un effet soit stimulant, soit relaxant posé dans un canap en fonction de l’état d’esprit et du set and setting, il est d’ailleurs relativement aisé de passer d’un état à l’autre plusieurs fois au cours du trip, de par la nature des effets tout autant que par leur durée.
- En résumé:
- j’ai particulièrement apprécié ce produit, j’en suis globalement satisfait.
- Le seul véritable défaut que j’ai à lui reprocher c’est sa durée, qui est vraiment longue, le trip devient lassant au bout de 7h ou 8h de plateau, sans parler qu’il est par conséquent déconseillé d’en prendre lorsqu’on a pas au moins 24h tranquilles devant soi avant toute obligation, responsabilité etc...
- Remarques: La semaine suivante j’ai retenté l’expérience, cette fois-ci avec mon acolyte également testeur et amateur de substances psychoactives. Lui a pris 50mg en parachute et moi j’ai tenté le 65mg, cette fois-ci en parachute car j’ai quand même un peu souffert avec le plug.
Premièrement, absorbé par voie orale les effets commencent à peine à se faire sentir 2h après la prise mais la montée prends 1h environ tout comme avec le plug, le reste du trip n’est pas influencé par la méthode de consommation (à ma connaissance).
Deuxièmement, je suis pour ma part bien accroché au niveau du système digestif et je n’ai donc pas remarqué ce point mais mon ami, qui est plus sensible à ce niveau-là, a ressentit des douleurs abdominales persistantes pendant une bonne partie du trip, il a été pas mal brassé par ce parachute, et a connu des difficultés à se soulager lorsqu’il allait aux wc.
Troisièmement, pour les demoiselles qui liront ce TR, les fellations prodiguées durant le trip sont un délice indescriptible et sans commune mesure avec n’importe quel acte sexuel réalisé sans ce produit, c’est réellement fantastique et si vous voulez lui faire plaisir je vous le conseil fortement, extase garantie. Par ailleurs, pour vous messieurs, je suppose en toute logique qu’à l’inverse cela marche aussi bien (voire encore mieux) en ce qui concerne les cunnilingus, bien que je n’ai pour le moment aucun cas de femme ayant consommé ce produit pour le confirmer.
Voilà voilà, j’espère que ce TR -que j’ai voulu aussi détaillé que possible- pourra vous aider ou du moins vous intéresser.
Tout d‘abord un petit topo sur cette molécule peu connue.
Malgré de longues recherches sur le net, le seul article fiable que j’ai pu trouver se réduit à l’article consacré à cette molécule dans le livre PIHKaL d‘Alexander Shulgin; article succinct n’offrant que très peu de précisions. Le voici en Français: MAL | Psychotropicon - Le magazine en ligne pour Psychonauts | plantes, les champignons et les substances
les minis-Tr sont intrigants, cela fait augmenter mon envie et ma curiosité à l’égard de cette molécule, d’autant plus qu’elle semble avoir été très peu consommée et que j'apprécis faire ce que j’appel «l’éclaireur» mais qu’on appel plus souvent «le cobaye». Enfin, j’ai plutôt bien aimé les 2c-x que j’ai goûté et je suis un grand fan de mescaline, cette nouvelle molécule ne pouvait donc que me plaire. J’ai remarqué en particulier qu’il n’existe pas la moindre mention de cette substance sur le site psychonaut, ce qui est relativement rare, c’est donc avec grand plaisir que j’ouvre la voie avec ce premier report trip.
Voilà donc mon premier test du produit (j’en ai fait un second depuis) :
je ne fais pas de test d’allergie (je sais c’est pas bien mais bon...) et j’aime commencer par une vrai dose pour bien sentir le produit mais sans faire le fou non plus donc j’opte comme d‘hab pour une dose moyenne, ici 50mg (surtout que ça semble être la plus appréciées parmis les tr de PIHKaL). Je n’ai pas pu trouver d’infos sur sa solubilité ou son utilisation en plug ou en shoot, je décide néanmoins de le pluger car c’est mon mode de consommation privilégié en ce moment.
19h30: prise de 50mg en plug, ça picote pas mal ! pendant un bon moment en plus, environ 20min, et puis ça me brasse le bide, ça «remue la merde» pour parler crument.
20h30: ça commence, la montée est assez rapide et éprouvante, assez grosse confusion mentale, sensation physique de chaleur, impression «d’avoir un casque sur la tête». Les effets visuels arrivent aussi mais augmentent plus progressivement. Je regarde un film avec ma femme calé chez nous, avec le néon lumière noire et une déco psychédélique phosphorescente (teintures etc...).
Peu à peu je me désintéresse du film et je bug sur la teinture en face de moi qui se met à onduler et alternativement à s’éclaircir et s’assombrir par endroit.
21h30: Début du plateau, la confusion mentale s’atténue un peu et se stabilise à un niveau tout à fait gérable, elle restera stable jusqu'à la fin. Les effets visuels par contre sont très présents, tout se déforme, tout «se balance», des couleurs apparaissent yeux ouverts et fermés, et quelques brefs motifs psychédéliques surtout les yeux fermés.
Le film est terminé, ma copine me demande comment ça va, on n’a pas trop de conversation on «attend qu’il se passe quelque chose», il faut trouver un objectif, une activité quelconque, mais je suis bien calé dans mon canap je n’ai pas envie de bouger, j’ai une net tendance à buger et à me contenter de contempler mes halus. Le visage de ma copine se déforme un peu mais reste globalement très semblable à d’habitude, je remarque (ou invente ?) beaucoup plus ses expressions et ses rictus du visage mais c’est tout.
Elle est prête à aller se coucher quand elle me donne l’idée: faire des crêpes. ça paraît rien comme ça mais quand on est perché c’est un objectif. Je saute sur l’occasion pour me motiver, je resterais bien callé mais je me force à donner une première impulsion. J’ai bien fait car très vite je suis motivé, actif et vivant. Ma copine se couche sur un matelas dans la pèce principale pour rester avec moi même si elle est fatiguée et puis elle veut bien manger quelques crêpes. On discute activement, on rigole bien. je perds un peu la tête, je perds surtout vite le fil de ce que je fais, j’ai une expression un peu enfantine, mais globalement je reste à peu près normal vu de l’extérieur, je suis capable d’entreprendre n’importe quelle tâche de la vie quotidienne à partir du moment où ma chérie m’aide un peu à m’organiser et à garder le fil car sinon je passe vite d’une idée à l’autre sans me rappeler de la première. Je subis une importante mydriase avec des effets visuels constants et omniprésents, essentiellement des déformations.
Ce produit me rappel fortement les 2C-I et 2C-E, mais sans aucune gêne physique, avec une motivation ainsi qu’une sociabilité plus importante, ce qui constitue un avantage particulièrement appréciable.
Jusqu’ici je m’interrogeais sur le lien entre la mescaline et les 2C-X qui sont appelés improprement «mescaline synthétique» mais qui ne lui ressemble pas vraiment, voire pas du tout, eh bien le chaînon manquant c’est ça: la méthallylescaline.
En outre, mon comportement vu de l’extérieur rappel celui que j’ai avec les champis selon ma copine et je ne peux nier une tendance psychédélique rappelant les tryptamines que les 2C-X n’ont pas. Mais ça reste assez vague quand même. J’observe également une certaine stimulation de l’hilarité: un petit rire se transforme vite en vrai fou rire.
Le MAL augmente aussi les sensations physiques (très cool), et l’érotisme par intermittence, c’est bizarre car d’un coup j’ai trop envi de ma chérie, on entreprends quelques préliminaires, c’est très agréable, puis d’un coup je n’ai plus envi je passe à autre chose, puis je recommence, sans jamais arriver à me décider. Ma copine n’ose pas forcer les choses elle se contente d’observer et de réagir à ce que je fais sans oser prendre d’initiatives, elle reste dans l’expectative.
Vers 23h30: Les crêpes sont prêtes, on en mange quelques-unes, je ne m’étais absolument pas préparé psychologiquement à manger, ce n’est pas foncièrement mauvais mais je ne sais pas, c’est pâteux et je n’aime pas utiliser mes mâchoires pour manger, la première crêpe passe plutôt bien mais je préfère ne pas en prendre d’autre. Ma copine en mange aussi une ou deux puis se recouche. Je me calle avec elle pour discuter puis on commence à faire l’amour, je suis d‘humeur sensuelle et je ressens tout plus intensément, je me laisse donc aller à faire durer les préliminaires plus longtemps qu’à mon habitude, je profite à fond de cette phase et je fais monter mon excitation jusqu’à son paroxysme avant de passer à la pénétration.
Cette substance est donc très appréciable pour le sexe et l’érotisme, elle stimule beaucoup les sensations, l’excitation et le plaisir.
Vers 1h du matin, ma copine s’endort sur le matelas et je reste callé avec elle en faisant un câlin et en essayant de m’endormir avec elle. Je reste ainsi allongé dans le noir à contempler mes halus pendant environ 2h, sans parvenir à trouver le sommeil, je suis bien callé, je n’ai pas envi de bouger, ni d’ouvrir les yeux, mais je ne dors pas, je me laisse divaguer au gré de mes réflexions jusqu’à ce que je m’avous incapable de dormir et que je décide de me donner une seconde impulsion pour me remotiver.
Vers 3h: Encore une fois je me motive vite et bien, seulement voilà, je ne sais pas quoi faire, je m’occupe un peu mais je ne dois pas faire de bruit ni allumer de lumière pour ne pas réveiller ma copine, alors je commence rapidement à tourner en rond... De plus les effets commencent à être longs et j’aimerais bien pouvoir commencer à redescendre -vers 4h- Pour résoudre ce problème je me met sur l’ordi et je fais un jeux vidéo, ainsi je ne m’ennuis plus et je peux laisser un peu de côté les effets de la drogue (les visus sont moindres sur un écran et la concentration permet d’oublier quelque peu les effets mentaux et physiques.)
Le plateau se prolonge jusqu’à 6h du matin environ (de part ma concentration sur le jeu vidéo je n’ai pas trop fait attention par conséquent cet horaire est très approximatif). Je continue de gueeker jusqu’à 7h30 puis je vais chercher des croissants pour ma copine qui se lève à
8h pour aller en cours.
La redescente est tranquille, plutôt cool, également assez longue et progressive mais pas anxiogène ni stressante ou quoi. Juste longue. Les effets physiques s’en vont en premier, les effets visuels plus progressivement, et les effets mentaux perdure jusqu’aux «after effects». L’agitation et l’impossibilité de dormir n’ont pas encore évolué.
After effects: à partir de 9h, les visus finissent de se dissiper, la fatigue arrive, et avec elle le manque de concentration, les mâchoires qui se serrent, la facilité à s’emporter sur une contrariété quelconque. Mais pas trop méchant non plus, phase progressive, au même rythme que la redescente.
Vers 13h je suis à peu près net, les seuls effets restant sont dûs à la fatigue, mais je reste réveillé et plus ou moins actif sans difficulté jusqu’au soir. Je me couche tôt et je dors bien.
Conclusion:
- 50mg me semble être la dose adéquat car mon second essai était à 65mg (je voulais voir la différence) mais la puissance supplémentaire n’apporte rien au trip à part un peu plus de difficulté à le gérer. Je reste donc sur 50mg.
- Je situe ce produit à mi-chemin entre la mescaline et les 2C-E/2C-I. Il correspond selon moi à un 2C-X bien costaud mais sans les effets secondaires négatifs tels que le malaise physique, le sentiment d’intoxication et la diminution des capacités sociales ainsi que la propension à se motiver et s’activer ou même seulement à rester actif. Par contre les effets visuels sont tout à fait semblables. Il ressemble également à la mescaline mais en beaucoup moins euphorisant, moins «happy and smiley» et moins peace and love.
Certains détails font également penser à une tryptamine mais ce n’est pas vraiment évident pour autant.
Je me laisserais même le décrire comme «le meilleur 2C-X que j’ai pu tester», bien qu’en réalité ce ne soit pas une molécule appartenant à la famille chimique des 2C-X (seulement un cousin éloigné si on veut).
- Il peut avoir un effet soit stimulant, soit relaxant posé dans un canap en fonction de l’état d’esprit et du set and setting, il est d’ailleurs relativement aisé de passer d’un état à l’autre plusieurs fois au cours du trip, de par la nature des effets tout autant que par leur durée.
- En résumé:
- j’ai particulièrement apprécié ce produit, j’en suis globalement satisfait.
- Le seul véritable défaut que j’ai à lui reprocher c’est sa durée, qui est vraiment longue, le trip devient lassant au bout de 7h ou 8h de plateau, sans parler qu’il est par conséquent déconseillé d’en prendre lorsqu’on a pas au moins 24h tranquilles devant soi avant toute obligation, responsabilité etc...
- Remarques: La semaine suivante j’ai retenté l’expérience, cette fois-ci avec mon acolyte également testeur et amateur de substances psychoactives. Lui a pris 50mg en parachute et moi j’ai tenté le 65mg, cette fois-ci en parachute car j’ai quand même un peu souffert avec le plug.
Premièrement, absorbé par voie orale les effets commencent à peine à se faire sentir 2h après la prise mais la montée prends 1h environ tout comme avec le plug, le reste du trip n’est pas influencé par la méthode de consommation (à ma connaissance).
Deuxièmement, je suis pour ma part bien accroché au niveau du système digestif et je n’ai donc pas remarqué ce point mais mon ami, qui est plus sensible à ce niveau-là, a ressentit des douleurs abdominales persistantes pendant une bonne partie du trip, il a été pas mal brassé par ce parachute, et a connu des difficultés à se soulager lorsqu’il allait aux wc.
Troisièmement, pour les demoiselles qui liront ce TR, les fellations prodiguées durant le trip sont un délice indescriptible et sans commune mesure avec n’importe quel acte sexuel réalisé sans ce produit, c’est réellement fantastique et si vous voulez lui faire plaisir je vous le conseil fortement, extase garantie. Par ailleurs, pour vous messieurs, je suppose en toute logique qu’à l’inverse cela marche aussi bien (voire encore mieux) en ce qui concerne les cunnilingus, bien que je n’ai pour le moment aucun cas de femme ayant consommé ce produit pour le confirmer.
Voilà voilà, j’espère que ce TR -que j’ai voulu aussi détaillé que possible- pourra vous aider ou du moins vous intéresser.
