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Les relations amoureuses/sexuelles

CastlesMadeOfSand

Holofractale de l'hypervérité
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15 Juin 2011
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Suite à une ébauche de débat sur le sujet ici,
j'avais envie d'ouvrir un topic pour partager sur ce vaste sujet.

Je vais partir de mon expérience perso et montrer mon point de vue aujourd'hui.

Au départ je suis quelqu'un de "vieux jeu".
Je "cherchais" une fille avec laquelle je puisse avoir une relation amoureuse complète.
Une "simple relation sexuelle" ne m'a jamais attiré.
Dans l'idée de cette relation intime et vaste le respect de l'autre est capital.
Je pensais que le "contrat de fidelité" étais un pillier de ce genre de relation.

Ensuite j'ai rencontré la mère de mon fils.
Relation fusionnelle dans laquelle je me suis laissée embarquée.
J'y ai trouvé mon compte dans le sens où j'avais l'impression d'être utile pour quelqu'un.
Bonne complicité, rigolade, sexe, tendresse et possessivité.
Il ne me serait pas venue à l'idée de la tromper, il était clair que ça aurait été une dissimulation qui l'aurait énormément fait souffrir si elle eusse été révélée (en plus je sais pas trop cacher et mentir).
Mais cette femme passionnelle et possessive a fait cet écart.
Et surtout elle m'a menti et essayé de faire perdurer sa nouvelle relation dans mon dos.
(La 1ère victime dans l'histoire c'est elle, consumée dans ses passions, et je dis pas ça pour faire le beau gosse, juste pour que vous évitiez de me voir comme la victime d'une fieffée salope ^^)

BREF

J'ai réalisé que ce qui comptait ce n'était pas forcément "la fidelité à tout prix",
mais la transparence, le partage, l'honnêteté.
Je ne peux accepter cette idée de dire : "c'est pas grave de tromper, tant que c'est que du sexe et que ce n'est pas découvert".
Je ne dis pas que c'est forcément mal vivre les choses comme ça.
Mais c'est une justification trop facile (et générale) à mon goût.

Je préfère une relation clairement libre qu'un relation soi-disant exclusive mais mal vécue et baffouée.

Pour moi le sujet principal d'une relation est le suivant : quel est la modalité des échanges ?
Perso je me suis englué dans un schéma du type "contrat affectif et sexuel implicite" dans lequel je faisais des efforts de crainte de perdre ce que j'y gagnais.
Je ne veux absolument plus faire ce genre de chose.
Je ne souhaite pas me perdre dans une relation, j'ai trop de choses importantes à faire dans la vie.
J'ai tendance moi-même à me détourner de ce qui me fait du bien, alors je n'ai pas envie d'avoir une autre personne qui me tire ailleurs.
Cela dit ça ne tient qu'à moi.
D'être honnête et respectueux envers moi-même.
Et de travailler sur ce désir de possession si impérieux quand il s'agit de sexe et d'amour.

Maintenant je ne dis pas que je vais tout expliquer de but en blanc à la prochaine fille qui croisera ma route.
Déjà parce que je ne fixe aucun schéma de réussite (ça n'existe pas) et ensuite parce que ce serait complètement brutal, froid et déplacé d'écrire une sorte de "contrat de relation".
Que les ressentis soient partagés et clair, ça c'est sûr.
Mais au final je pense que je fonctionne "au feeling", en sentant ce qui se passe et en étant vigilant.
D'abord en faisant attention à ne pas me fourvoyer, ensuite en faisant attention à ne pas blesser inutilement.

Sinon je crois que je n'arrive pas à dissocier sexe et forte proximité affective.
Il faut que je me sente attiré, pas juste "voir un beau corps et avoir envie de baiser".

Bon j'ai écris beaucoup alors que mon expérience est plutôt maigre ^^
Ca me ferait plaisir que vous partagiez vos vécus et impressions face à ce vaste sujet.
 

Caléo

Alpiniste Kundalini
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6 Jan 2012
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J'apprécie ta vision des choses. Le partage est le principe fondateur de toute vie et je considère qu'il est la plus indispensable des nourritures, au-delà de tout.
Cette notion de partage est intimement inhérent à ma vision de l'amour. Malheureusement, j'ai eu tord de vouloir fusionner avec une fille pas très... intellectuellement transcendante. J'ai attaqué ma relation il y a trois ans avec un désir de ne faire plus qu'un avec elle. J'ai tout fait pour que l'on se rapproche. Grave erreur. Je passe les mille détails du fiasco de ma relation. J'ai réalisé plus tard que j'avais une conception mystique de l'amour, comme l'explique Huxley dans les Portes de la Perception. Ca fait mal, l'androgyne platonicien.
Sur un plan plus philosophique, la société se goure complètement sur la notion d'amour et a entraîné les hommes et les sentiments avec elle. Elle le confond avec la notion de possession. L'amour, c'est d'apprécier le fait que la personne en question soit heureuse. Si cet amour est réciproque, les deux personnes peuvent vivre des expériences amoureuses sans jamais nuir à leur relation, bien au contraire. Aujourd'hui, l'amour est enfermé dans une vision capitaliste. La personne aimée est un terrain que l'on possède et qui doit rester notre. Elle est un moyen de remonter notre égo, un objet de désir et d'attachement, mais en aucun cas d'amour.
Malheureusement, je suis aussi enfermé là-dedans, et malgré mes tentatives, j'ai du mal à me détacher de cet égoïsme.
 

ChatonMort

Holofractale de l'hypervérité
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16 Mar 2012
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Oulah je sens que je vais pas réussir à répondre sans faire un pavé…
J'vais quand même essayer de résumer les bases de ma vision des relations amoureuses :

La fidélité est un concept absurde qui n'a rien à voir avec l'amour. Un chien est fidèle à son maître, un sujet à son roi, mais entre deux humains c'est de respect qu'il est question, pas de fidélité.
Avoir envie de quelqu'un d'autre n'enlève absolument rien à la relation qu'on a avec une personne, là encore je vois aucun rapport. L'amour est pas quelque chose dont on dispose en quantité définie ; si des parents ont encore envie d'avoir des enfants alors qu'il en ont déjà, et s'ils sont capables de tous les aimer de manière égale (sans diviser la dose initiale d'amour par le nombre de gosses à aimer) ; je vois pas pourquoi ça serait différent avec les amoureux/ses.
Et l'amour est quelque chose de positif. C'est fait pour améliorer ta vie et te rendre heureux, alors je vois pas pourquoi il y aurait des restrictions. Si on est amoureux et qu'on a envie de quelqu'un d'autre en même temps, pourquoi l'amour deviendrait une contrainte, un truc chiant qui exige que tu te prive & sois frustré ?

Ça c'est les grandes lignes, ça doit pas occulter la notion de respect évidemment. La jalousie est quelque chose dont il est pas forcément facile de se débarrasser (ça dépend des gens en fait, et des situations), donc si on sort avec quelqu'un qui va facilement être blessé par nos fréquentations, évidemment faut le prendre en compte et travailler à des solutions (et là le fait de se priver peut être envisageable, si c'est le seul moyen de pas blesser son amoureux/se). Mais la jalousie n'est pas une donnée immuable à prendre en compte dans la gestion de vos relations, c'est surtout quelque chose apte à vous pourrir la vie et qu'il faut s'appliquer à éradiquer ! (Si vous croyez encore que c'est une preuve d'amour vous avez de gros problèmes, je vous laisse lire ça : La théorie de la gestion de la jalousie - Polyamour.info)

Après dans la gestion de plusieurs relations, faut forcément faire preuve d'un peu de maîtrise, ou au moins essayer ; j'ai pas dit que c'était évident. Les polys ont fréquemment une relation principale, et d'autres moins importantes auxquelles ils consacrent un peu moins de temps ou d'investissement (mais pas forcément moins d'amour, qui est quelque chose qu'il vaut mieux ne pas s'amuser à quantifier de toute façon). Mais même si ça peut être galère, la liberté, l'honnêteté et la spontanéité de ce mode de vie surpasse largement le schéma monogame. Après c'est ma manière de voir les choses, certaines personnes sont faites pour être poly, d'autres pour être en couple strict, dans l'absolu je suis pas sûr que l'un soit mieux que l'autre, c'est surtout que plein de gens sont monogames par défaut alors que ça leur convient pas ; c'est de là que viennent toutes les histoires de tromperie qui personnellement m'ont toujours énormément choqué.

Parallèlement, le respect, et par conséquent l'honnêteté et la confiance, sont des constantes que je pourrai jamais mettre de côté dans mes relations amoureuses.
Mentir ou cacher quelque chose est le pire des crimes pour moi, et le meilleur moyen pour ruiner une relation. Et j'ai toujours perçu la tromperie comme une indicible abomination (après je considère ça comme un abomination mais je dis pas que celui ou celle qui la commet en porte toute la responsabilité, par exemple j'étais choqué quand j'ai appris qu'une amie à moi trompait son copain (que je connaissais & aimais bien), mais apparemment il refusait d'entendre parler de couple libre, et elle était amoureuse d'un autre garçon en même temps que de lui, donc le choix qu'elle avait était pourri dans tous les cas…)



Pour enchaîner sur mon expérience personnelle, avec mon ex on s'est tournés autour pendant un peu plus d'un an en se voilant la face, principalement parce qu'elle sortait avec un pote à moi (particulièrement possessif et jaloux). Puis on a fini par passer à l'acte, mais c'était au début des vacances, je venais d'avoir mon bac, elle venait de larguer son copain qui lui pourrissait un peu la vie, on avait soif de liberté, donc c'était hors de question pour nous de tomber amoureux ou de s'engager dans une relation : pour nous c'était juste des trucs chiants et inutiles (en vrai on était déjà amoureux depuis longtemps, mais on avait pas tout-à-fait arrêté de se voiler la face). Du coup quand on nous demandait si on sortait ensemble on faisait genre "hein ? non trop pas", on se considérait comme un plan cul en fait, sauf qu'on arrivait pas à s'empêcher de passer tout notre temps ensemble. Du coup j'ai proposé de dire qu'on était en "relation libre" pour que les gens nous foutent la paix et pas avoir à porter le poids d'une définition trop précise.
Au final on est vraiment sortis ensemble, mais on a jamais abandonné le concept de relation libre, déjà parce qu'on s'en foutait vu que ça changeait rien (on se suffisait amplement l'un à l'autre, on avait aucune envie d'aller ailleurs), et ensuite parce qu'on voulait vraiment que notre relation soit un truc spécial qui améliore notre vie, et en aucun cas une contrainte ou une interdiction. Surtout qu'on s'imaginait finir notre vie ensemble, et on trouvait ça vraiment triste d'avoir connu qu'une seule (ou deux dans son cas) personne au moment de mourir (avouez, c'est triste comme concept non ?). Du coup on s'est un peu renseignés sur le polyamour, on a rencontré des gens qui le pratiquaient (traîner sur SuicideGirls c'est un bon moyen pour devenir pote avec tous les déviants de notre société en fait) et on a trouvé que ça nous convenait parfaitement.

Avec le temps on a commencé à avoir besoin d'accomplissement, on habitait ensemble depuis un certain temps déjà, on avait tous les deux besoin d'explorer notre homosexualité, qui restait jusqu'ici théorique. Du coup elle a commencé à voir des filles, avec plus ou moins de succès, en me tenant au courant et tout (on avait une relation pire que fusionnelle en fait, on était beaucoup trop proches, donc c'était évident qu'elle me raconterait ; après y a des limites d'intimité à poser forcément).
Puis ça a fini par déboucher sur une situation particulière, je suis tombé amoureux d'une pote commune, ma copine a fini par avoir envie de sortir avec elle aussi, & on a commencé à sortir tous les deux en même temps (à un jour d'intervalle en fait) avec elle. Là c'était un beau bordel et on avait du mal à rester à notre place, ça faisait un bon gros mélange d'égos blessés et d'amour mal dosé, je vous passe les détails. Mais c'était en même temps énormément de bonheur, c'étaient juste les deux filles les plus parfaites que je connaissais, les deux seules personnes dont j'ai été vraiment et pleinement amoureux, et je sortais avec les deux…
Bon quand je parle d'organisation, voilà, ça impliquait qu'elle pouvait plus venir chez nous, puisqu'elle aurait eu aucune intimité, avec l'un comme avec l'autre. Du coup on allait juste crécher quelques jours chez elle quand on avait le temps & les thunes (Bx>Paris c'pas donné non plus).
Après avec ma première copine (chronologiquement) y avait pas mal de névroses et de gros problèmes, qu'on traînait depuis quelques temps et qui présageaient déjà la fin de notre relation (en fait ça aurait pu s'arranger si j'avais fait d'énorme efforts, mais comme cette relation me mettait dans une situation où j'étais incapable de me bouger le cul, c'était un peu un cercle vicieux), et les quelques erreurs & ajustement tragiques occasionnés par l'arrivée de cette fille dans notre vie ont un peu déclenché le truc, donc on s'est séparés quelques mois après (après 3 ans de relation donc, et presque autant de cohabitation). Pas longtemps après je me suis séparé de mon autre amoureuse aussi, parce qu'en fait les relations à distance c'est vraiment chiant à gérer, et qu'on avait un putain de problème de communication…
Bon au final, j'ai pas vraiment arrêté d'être amoureux d'elles, mais j'ai converti cet amour en un truc différent. On reste de très bon potes (voire un peu plus), enfin c'est une relation particulière je suppose…
J'en retiens que dans les faits, le polyamour c'est le bordel, et plus il y a de passion plus ça se vérifie, mais ça vaut vraiment le coup si on est prêt à y mettre quelques efforts :thumbsup:
Et de toute façon, je refuse d'expérimenter quelque chose d'aussi absurde qu'une relation monogame :/ (si c'est aussi facile d'être amoureux de plusieurs personnes à la fois, je vois pas pourquoi on se soumettrait à la torture du choix, c'est juste cruel)

CastlesMadeOfSand a dit:
Sinon je crois que je n'arrive pas à dissocier sexe et forte proximité affective.
Ben pareil, si je vois une fille vraiment super belle, je peux avoir envie d'elle etc. mais concrètement si je me retrouve à poil dans son lit et qu'on a pas développé un minimum d'intimité auparavant je saurai pas quoi faire :D Après c'est modulable, ça m'est arrivé de baiser avec un mec qui me plaisait vite-fait-sans-plus, avec qui j'avais pas particulièrement d'affinités niveau personnalité, mais y avait quand même un échange d'émotions etc. (je l'ai vécu comme ça en tout cas). Ça reste un plan cul, mais si ce mec m'intéressait pas en tant que personne, y aurait eu aucune chance (même s'il avait été vraiment beau). De toute façon pour moi c'est même pas que le sexe nécessite une proximité affective, c'est une proximité affective, les sentiments font partie de l'acte (sentiments au sens large, je parle pas forcément d'être amoureux hein)
 

wombat

Holofractale de l'hypervérité
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15 Déc 2011
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Hello CastlesMadeOfSand, ça a dû être super dur à encaisser surtout quand l'on commence à bâtir une famille...ça faisait combien de temps que vous étiez ensemble ?

Moi ce que j'ai appris de toutes mes relations c'est de ne jamais me laisser croire que l'un ou l'autre restera fidèle éternellement, j'ai vu et revu tant de couple se déchirer à cause de l’infidélité, et maintenant avec plus de recul je me dis que c'est normal, la jeunesse fait que les tentations sont biens trop grande pour quelqu'un d'immature (et je parle d'immaturité en expérience amoureuse)
Je n'ai jamais trompé et je ne pense pas l'avoir vécu (ou peut être que je ne l'ai jamais su et tant mieux.) Mais chacun a sa propre définition de l'infidélité, dans mon cas une pensée intrusive ou un début de sentiment envers quelqu'un d'autre n'est que le début de la fin. En gros j'aurais moins mal si mon mec couchait avec une autre fille que si il commençait à l'aimait, car là, je saurais que je le perdrais réellement et je trouve ça pire. Tandis que "baiser" avec quelqu'un d'autre c'est "mal" aussi mais je serais plus apte à le comprendre. Après comme tu le dis et je cite :
Je préfère une relation clairement libre qu'un relation soi-disant exclusive mais mal vécue et baffouée.
et au final, je souffrirai de cette trahison, non pas de la tromperie en elle-même, mais qu'il ne m'en parle pas et assassine ma confiance.

Est-ce que ton ex (désolée du terme...) avait déjà eu des vraies relations avant toi ? Parce que pour moi, il est évident que lorsque l'on se pose avec une personne qui n'a jamais connu le corps d'un autre individu, aura dans le futur un besoin d'allée voir ailleurs (et oui malheureusement notre génération diffère énormément de celle de nos parents) Bien sûr, il y a des exceptions comme pour tout, mais ils se font plus rare de nos jours j'ai l'impression. Après je parle juste de mon point de vu, je n'affirme rien du tout hein. Chacun est libre de penser différemment.

Il faut que je me sente attiré, pas juste "voir un beau corps et avoir envie de baiser".
100% d'accord avec toi et c'est bien de voir qu'un mec puisse encore voir les choses comme ça, désolée les gars mais il est vrai que j'ai plus souvent connu des mecs en famines que "raisonnable".
Ah ton histoire me fait me rappeler de mauvais souvenirs...Je pourrai en parler au risque de me faire juger ou que l'on me traite de victime, mais comme toi Castles, je n'ai pas cette envie que l'on me voit comme tel !

Je ne souhaite pas me perdre dans une relation, j'ai trop de choses importantes à faire dans la vie.
J'ai tendance moi-même à me détourner de ce qui me fait du bien, alors je n'ai pas envie d'avoir une autre personne qui me tire ailleurs.
Tu n'as juste pas encore trouvé LA personne...Ce qu'il faut pour ne pas trop souffrir avec quelqu'un, c'est de ne pas tout lui donner directement corps et âmes (et ça j'aurai préféré le savoir plus tôt). Je ne sais pas ça fait combien de temps que vous avez rompu, mais viendra le temps où l'amour qu'une femme puisse t'apporter te manquera... Tout le monde a besoin de se sentir aimer.
 

shankara

Sale drogué·e
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Wouah vaste sujet, un peu la flemme de répondre parce que sinon ça va finir en pavé comme Mario :lol:

Donc rapidement : c'est vrai que la monogamie ne convient pas à tout le monde, mais que c'est le courant majoritaire parce qu'on est "conditionné". Je vois tellement de potes qui trompent leurs mecs/meufs dans leur dos, ce qui je trouve génère plus de chaos et de douleurs que quand c'est ouvertement affiché qu'on peut "aller voir ailleurs" (à moins de ne jamais se faire griller, ce qui arrive rarement...) Et puis c'est ne pas respecter l'autre et ça c'est pire que tout, ça brise la confiance implicite, etc. Après, personnellement, je ne pense pas pouvoir aimer plusieurs personnes à la fois. Plusieurs affects, pourquoi pas, mais ma notion d'amour est je pense (malheureusement ?) simplement monogame. Après ça dépend aussi des relations, par exemple là je suis avec Y qui ne supporterait pas le polyamour, donc par respect je lui propose même pas, mais peut-être qu'un jour avec U (pas bcp de prénoms qui commencent en U...à part Ursula :retard:) je pourrais vivre plusieurs affects.

Au final je pense pas qu'on soit destiné à être monogame, mais que tout se joue dans la relation qu'on construit avec l'être aimé. Mais c'est tellement dur de trouver quelqu'un de spécial, sur la même longueur d'onde, avec qui on partage ses rêves et ses envies et tout le blabla sentimental qui va avec :p...qu'une fois qu'on l'a trouvée, si cette personne ne veut aimer que vous, et si on l'aime vraiment en retour, je ne trouve pas que ce soit un compromis si difficile à faire. Après les goûts et les couleurs...mais autant je trouve le polyamour intéressant, autant juste être "libre" pour pouvoir coucher à droite à gauche ne m'attire pas du tout, je trouve ça justement très "capitaliste" genre Ginette n'a pas la paire de fesse que je voudrais donc je me tape Paulette à côté, hum jme ferais bien une asiatique et puis pourquoi pas une rouquine pour tester...on peut pas tout avoir dans la vie :)crybaby:)
 

Quetzal

Holofractale de l'hypervérité
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putain les garrs, je viens de lire le premier post et vous bombardez deja avec vos pavés!!!
"mais pas siii viiiiiite!"
 

ChatonMort

Holofractale de l'hypervérité
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Beh perso je trouve les deux cool, le polyamour c'est une jolie redéfinition de l'amour qui s'approche plus de mes valeurs (le partage l'ouverture blablabla) ; à côté je pense que n'importe quel couple vraiment sain, donc dans lequel il n'existe pas de jalousie maladive, devrait tolérer que tel jour madame a couché avec untel parce qu'elle était bourrée et qu'il était vraiment beau. Une relation basée sur de l'amour est à mes yeux trop unique, spéciale et solide pour être altérée par un truc aussi insignifiant qu'une partie de jambes en l'air ponctuelle…
 

Quetzal

Holofractale de l'hypervérité
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Merci pour les témoignages, les souffrances, les joies et les reflexions présentées!

Je vais me permettre de relativiser certains point. En grossisant les traits de mon histoire pour faire contraste! (troll inside)

Sexe, amour, déficite
Premier point a tenir en compte, c'est le tabou lié au sexe dans notre société judeo-chretienne; le sexe pourrait etre un acte beaucoup plus fréquent et simple, mais il n'en est pas ainsi. Et en plus, on le lie a l'amour, ce qui n'arrange pas les choses. Ce que je constate, pour moi et pour d'autres, qui ne sont pas des dragueurs-argentins, c'est un gros déficite a ce niveau!

Alors voila, la théorie (capitaliste) du libre choix n'existe pas du tout. On a de rares oportunités, qu'on saisi Hic et Nunc, pas un étalage de culs et de philosophie a choisir librement; ca c'est le premier piège, présent dans le domaine des amoures autant que dans le capitalisme (qui donne l'illusion du choix et donc de la liberté).

Continuons le fil de notre histoire : j'ai trouvé une opportunité, et selon les probabilités dominantes, la fille est pour l'amour-exclusif voir a tendance christiano-masochiste. Mais l'amour ne choisit pas, il se développe comme une mauvaise herbe sur les opportunités présente (oui, je crois que l'amour dépend surtout de nos chances qu'on a avec la fille; on tombera plus facilement amoureux d'une célibataire que d'une fille casée depuis 13 ans... et heureusement!). Voila que je commence a ressentir des trucs pour la fille et elle pour moi, et ca finit en couple. Jusqu'ici, rien de philosophique ne peut réellement s'opposer a ce procesus.

La monogamie m'est imposée. C'est le premier acte de violence arbitraire que me fait subir la société. Moi je ne connait pas la discrimination en amour, j'ai vu une fille, et je n'ai pas fait une fiche détaillée de comptabilité; on est dans le domaine de l'irrationel et heureusement.
Si je lui dis d'emblée que sa vision, c'est bullshit, je me prive éventuellement de cet amour. Je deviens victime, mais pas une victime flagrante comme celle de la tromperie, la victime qui ne trouve pas qqun qui lui va, beaucoup moins spéctulaire.
J'en profite pour dire que c'est généralement le cas, en couple ou célibataire; les douleurs lié aux tromperies sont explosive, explicite, visible, au contraire des douleurs invisible de l'âme enfermée, des couples déprimés et enfermé dans une routine qui est devenu la norme de notre société, ou la douleur du célibataire malgrés lui, car incapable de jouer le jeu des normes jusqu'au bout. Et rajoutons que son malheur est aussi une conséquence de la potision intransigeante des monogames, et de la valeur sacrée de l'honneté dans le couple vis a vis de la fidelité (je reviendrai sur ce point), car il serait beaucoup plus facile de trouver une femelle sans toutes ces réglementations du coeur humain!


Je continue mon histoire. Je suis en couple, cool très bien, je peux enfin baiser tous les jours et avoir qqun a mes cotés. Mais voila, je prend un premier pavé dans la gueule, la jalousie. Jalousie franchement destructrice, car empoisonnement de ma mobilité, de mon intimités et ma vie privée, de ma vie sociale. Mais librement exprimée et vécue par ma compagne. Puis-je simplement lui ordonner "ne sois pas jalouse!" ? Non.
Moi de mon coté, je vois des filles, dans la rue, dans les soirées, jolies; ca me donne envie. Si j'en parle, c'est destructif, la fille se sent mal (ok ya peut etre des causes profondes, mais qui sont au moins en partie de profondes causes culturelle, liée a l'éducation etc, sur lequel je n'ai aucune prise!)

Donc sur l'honneté : Ca ne peut pas etre une question de principe. Nous ne sommes pas honnete, parce qu'on ne partage pas tout, jamais, c'est une pure illusion! je ne partage pas tout ce que je pense de sa belle mère, tout ce qui me vient à l'esprit, tous mes fantasmes, mes pulsions. Je ne partage pas toute ma philosophie, c'est de toute façon impossible. On fait tous des mensonges pieux, a la famille, aux amis (l'exemple de la drogue; on se cache, on mens pour contrer d'autres mensonges contre lesquels on ne peut lutter dans l'immediat, comme "la drogue c'est forcèment mauvais"). L'etre transparent sans hypocrisie est de la folie! Alors ce n'est pas une question de principe, je suis désolé.
Vous voulez l'honneté sur UN POINT PARTICULIER (a savoir le fait de voir qqun d'autre ou non), et c'est bien ce choix la qu'il faut pouvoir justifier! Alors pourquoi sur ce point la? Ca a sans doute des racines profondes, encore une foi judeo-chretienne dans notre société, mais plus universellement lié a la stabilité de la famille ,l'éducation des enfants, etc etc...
C'est bien une explication pragmatique qu'on peut avancer, plus difficilement une justification idéologique, dont on comprend mal l'exeption!

Bref, dans les circonstances de la vie, l'un vis en Australie pendant 6 mois, et l'autre en Norvège.
Un jour, je rencontre une fille, qui me plait et qui me donne envie, et avancer dans ces désirs me donne du plaisir. Sur le coup, je ne m'en fais pas trop, c'est un plaisir de la vie, gratuit, simple, universel. Et sans victime. Alors psychonautes, postulons qu'il existe un grand monde materiel, le monde "réel"; ok. Mais nous on sait aussi que le monde tel qu'on le voit, c'est que une construction, une représentation de ce monde "réel" supposé. Et tous les problèmes, douleurs qui peuvent arriver a l'homme amoureux, existent plutot dans ce monde interieur, dans ce monde construit, dans cette représentation très partielle de l'univers. Le monde interieur de ma copine n'est pas touché par les évènement réels, il n'y a pas du tout accés. Il reste mon monde interieur, qui lui bien sur est afecté. Personellement, je ne souffre pas et ca ne change absolument en rien mon amour, qui dés le départ n'a rien avoir avec les autres filles, sinon est une relation de l'un à l'autre. Je ne projette aucune souffrance hypothétique de l'autre sur moi meme. Je fais preuve de discernement. Et lui dire, c'est générer de la souffrance (comme le dis qqun ici "on ne m'a jamais trompé, ou alors je ne le sais pas et tant mieux"), de la souffrance générée par votre impératif d'honneteté (vous allez me dire qu'il fallait pas tromper ma copine, mais j'aurai priver la fille australienne et moi meme d'un plaisir, sous le meme pretexte d'honneté envers des principes qui ne sont pas les miens!)

Ca aurait pu etre clair dés le départ? Non, car vous jugez retrospectivement, en sachant la suite, et en considérant que celà est le résultat de la volonté délibérée de l'un et de l'autre, quand en amour on est souvent entrainé par le courant, à pagailler dans les rapides!

Voila, si a l'avenir je croise une fille qui est suceptible de vivre le poly-amour et l'amour plus flexible, je serais tout a fait pour! Mais aurais-je cette chance?

Voila, je reviens a ma signature que j'ai eu pendant longtemps ici :
Le mensonge est le ciment entre mes principes et ma vie sociale.


J'ai un demi-frère du meme age que moi. Sans mensonge je n'existerais pas.



ps: je concois tout a fait la valeur de l'honneteté et de la confiance. Mais pas par l'angle des principes moraux, mais par l'angle beaucoup nuancé du pragmatisme. Comme des paramètres-outils pour mieux faire tourner le monde.

ps2: ce discourt devrait d'auto-détruire ^^ c'est le genre d'opinion que je met ici parce que justement on est dans un espace particulier, ou le mensonge et la décohérence avec le monde est flagrant! Sinon, je suis beaucoup plus discret ^^.
Au passage, tout ca est imaginaire, et je ne suis pas casanova!
 

Sludge

Holofractale de l'hypervérité
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J'aime beaucoup Mario ta conception de l'amour, c'est très sain car bâti sur le respect et l'épanouissement. Mais j'ai l'impression que ce type de mode de vie ne peut s'accomplir que pour les personnes qui ont du succès sexuel/amoureux ! La plupart des mecs hétéros qui ne sont pas dans ce cas (comme moi) ont tendance à vouloir une relation exclusive car l'aimée pourrait facilement se faire draguer et avoir envie de succomber tandis qu'eux (moi) ne savent pas, ne veulent pas séduire et ne sont que très rarement dragués, du coup il y a un déséquilibre qui fait que même en relation "libre" ils seraient lésés en terme d'épanouissement et réalisation des fantasmes.

Eh ouais c'est pas jojo comme façon de voir les choses mais c'est une réalité quelque part...
 

ChatonMort

Holofractale de l'hypervérité
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T'as tout-à-fait raison Sludge, j'ai pendant super longtemps été un mec timide, cette fille a été ma première, et j'ai super mal vécu qu'elle commence à s'épanouir en dehors de notre relation alors que moi-même je me sentais bloqué sur ce point là (j'ai pas dit que notre couple était parfait hein :D je fais des discours sur la jalousie mais j'y suis sujet aussi).
Je souffrais énormément de pas me sentir capable de trouver d'autres personnes, et ça faisait souffrir ma copine qui pouvait pas faire grand chose pour m'aider (enfin elle a entre-autre arrangé les choses entre moi et E — la fille avec qui on est tous les deux sortis —, et avec le mec dont je parle ensuite ; c'est le mieux qu'elle pouvait faire et c'est déjà plus que ce qu'elle aurait du) mais qui savait que ça devait pas l'empêcher de profiter des opportunités qu'elle avait ; mais en fait c'était le plus gros problème de notre relation : elle réussissait sa vie et moi non, du coup elle culpabilisait d'être heureuse, tout en sachant que le problème venait pas d'elle…
Enfin bon, après pendant plus d'un an on était en "couple libre" mais on s'est comportés comme des purs monogames… Et ma jalousie venait du fait que moi il m'arrivait rien ; parce qu'à côté je m'en foutais qu'elle se tape des filles, enfin au contraire ça me faisait honnêtement plaisir pour elle quoi (je sais pas si c'est comme ça que marche la jalousie "normale" dans un couple ou si je suis un cas particulier).
Bref, c'est sûr que c'est dur quand il y a un déséquilibre. C'est surmontable avec de la volonté, mais ça reste triste. En fait pour moi c'est pas de la "simple" jalousie, ça vient du fait que t'es frustré de pas avoir de succès ou de pas rencontrer de personnes intéressantes, et ensuite le fait que ta moitié ait plus de chance que toi ça renforce juste cette frustration (qui je suppose n'a pas lieu d'être à la base dans un couple monogame, soit)

Mais après y a drague et drague, sans jouer le jeu ridicule des pauvres mecs qui partent en chasse en boîte de nuit et qui essayent de caser le bon enchaînement des éléments "compliment", "offrir un verre", "regard de bg" et "proposition salace" tout en visant une proie de deux points de moins qu'eux, j'pense que savoir s'ouvrir plus facilement aux autres et te montrer sous un jour plus ambigu (ne pas laisser les gens que tu fréquentes oublier que tu as une bite eheh), bref optimiser tes chances, ne peut être que positif pour tout le monde, ne serait-ce que pour la confiance en soi…
Ce paragraphe est très mal écrit mais ce que je veux dire c'est que, s'il y a déséquilibre, c'est une bonne occasion pour "apprendre à draguer" justement (sans tomber dans le cliché pitoyable de la pêche à la moule donc), c'est pas très difficile je pense, c'est plus une histoire d'attitude et de confiance n__n (bon je dis ça mais pour l'instant je reste un peu dans le tiers-monde niveau richesse sexuelle…)

Après y a tout un éventail de compromis hein, par exemple une fille que je connais s'est retenue pendant plusieurs mois (voire plus d'un an, je sais pas trop) de sortir avec d'autres filles, parce que son copain avait personne d'autre et qu'elle savait qu'il le vivrait mal. Ensuite il s'est trouvé une autre copine du coup elle a elle-même commencé à sortir avec d'autres gens, et il me semble qu'ils sont heureux comme ça



Quetzal je suis pas en mesure de répondre à tout ton post, je vais me limiter à ce qui m'a marqué…
T'es vachement pessimiste quand même ! Mes critères (conscients ou non) de sélection des gens qui m'intéressent ou non incluent une certaine ouverture d'esprit et deux trois trucs qui font que, si je sors avec un monogame (c'est une supposition, ça m'est jamais arrivé), j'ai des chances de le faire lentement changer d'avis via une argumentation bien placée. J'pense que c'est pareil pour tous les gens pas trop bouchés (et j'parle pas de débarquer en disant "ta vision de l'amour, c'est bullshit" aha, enfin, je fais ça quand je suis bourré, mais pas avec des gens que j'ai prévu de mettre dans mon lit en général), l'amour reste de l'amour, même si tu changes la vision que t'en as dans les détails…

Puis pour l'honnêteté… J'parlais pour moi-même en fait. Dans mes relations amoureuses, et tout ce qu'elles ont impliqué, ce qui m'a le plus fait souffrir a toujours été le mensonge ou l'omission/détournement de faits… Enfin c'est ma vision des choses, sur l'échelle des relations humaines, le respect est nécessaire pour accéder aux plus intimes, et l'honnêteté est nécessaire au respect.
Enfin je me retrouve pas trop dans ce que tu dis… J'ai jamais rien eu à cacher à ma copine, notre vision des choses était compatible sur tous les points (mais c'est un peu la personne la plus parfaite que j'ai jamais rencontrée, donc peut-être que c'est un cas particulier)…
 

Quetzal

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Mais je suis d'accord avec toi Mario! L'honneteté, la confiance, le partage de point de vue est super important! Ca fait partie d'une dynamique très constructive et très saine, que j'essaye de mettre en place au maximum. Mais je la pose pas en principe, et donc j'accepte les exceptions.
 

ChatonMort

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Bon ben ça va alors :D
T'façon j'aime pas les principes, en me questionnant sur la définition du mot j'me suis rendu compte que c'était rien d'autre qu'un raccourci pour les gens qui veulent pas perdre de temps à analyser chaque situation, mais qui essayent quand même d'y appliquer une morale.
 

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Holofractale de l'hypervérité
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EN fait je vais pas faire un pavé, vue que sludge a je pense pas mal résumé ce qui selon moi est le soucis dans la poly, Apres, j'ai jamais testé, mais déja de base le concept de partager ma relation amoureuse ne m'attire pas, c'est peut être vieux jeu, mais je sais que je me sentirai mal si je savais que la personne a qui je donne tout puisse donner a un autre. Puis jsais pas, autant j'ai rien contre les relation libres si sentiments il n'y as pas, mais autant quand ca implique de l'amour c'est impossible pour moi
 

ChatonMort

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Ben, au début on faisait genre "relation libre youpie trop cool" mais on supportait pas non plus l'idée que l'autre puisse avoir des sentiments pour quelqu'un d'autre.
Une fois que t'as compris que ta relation est unique et spéciale, que t'es le seul à en profiter (dans le sens ou si il y a une autre relation, elle sera forcément différente de la tienne), et que c'est pas ce qu'il se passe en dehors qui va y changer quoi que ce soit, ça passe plus facilement.
Après y a des gens qui sont pas faits pour ça hein n__n
 

Gamida

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Quetzal a dit:
Alors psychonautes, postulons qu'il existe un grand monde materiel, le monde "réel"; ok. Mais nous on sait aussi que le monde tel qu'on le voit, c'est que une construction, une représentation de ce monde "réel" supposé.

Je suis heureux d'apprendre, que le domaine de l'ouverture de la conscience s'est sacrément "démocratisé", et c'est très bien ;o) (il faut peut être que je sorte un peu le WE LoL )
je ne connais personnellement que quelques rares personnes qui puissent affirmer cette vision en connaissance de cause .
 

GuyGeorge

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Et lui dire, c'est générer de la souffrance (comme le dis qqun ici "on ne m'a jamais trompé, ou alors je ne le sais pas et tant mieux"), de la souffrance générée par votre impératif d'honneteté (vous allez me dire qu'il fallait pas tromper ma copine, mais j'aurai priver la fille australienne et moi meme d'un plaisir, sous le meme pretexte d'honneté envers des principes qui ne sont pas les miens!)

Je réagis vite fait Quetzalt car jchui pas d'accord avec toi. La chose la plus importante dans un couple celon mois est le respect, et le respect passe par l’honnêteté. Si tu est capable de tromper ta nana puis de te dire un truc du genre "oh ça va la faire souffrir alors nan je lui dis pas", c'est que tu ne la respecte pas a mon sens. Libre a toi de lui dire "c'étais une pulsion sexuelle" ou "c'étais car je ne t'aime plus", si elle t'aime elle l'acceptera ou pas, mais tu lui aura montré ton respect, et si sa casse entre vous ça ternira moins/pas l'image de tout ce que vous avez partagé ensemble. On évolue tous en permanance, alors difficile de prévoir combien de temps ça va durer, surtout a notre jeune age. Te rendre compte que ta nana te trompe depuis 5 mois pasqu'elle a pas les couilles de te dire la vérité en face sous peine de te blesser, j’imagine difficilement pire pour pourrir tous tes souvenirs des dernières années échangées.

Mais ce ne sont que mes deux centimes :-D
 

Gamida

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Une blessure relative a un mensonge ou à une entorse à la confiance, est une souffrance de laquelle il est très difficile de se relever indemne, celle occasionner par l'acte d'une décision existentielle transparente, n'en demeure pas moins douloureuse, mais de façon « saine » pouvant servir de tremplin à un épanouissement, une grandeur de l’âme pour celui qui la surmonte .
D’où l'importance primordiale de l’honnêteté dans le respect de la confiance de l'autre( qui en aucune façon ne détermine un emprisonnement à des principes, seulement une sincérité volontaire).
 

love'mind

Sale drogué·e
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Dans ma vision de la relation amoureuse , la possessivité et la jalousie sont totalement exclus . J'applique le "ne fait pas au autre ce que tu n'aimerais pas que l'on fasse à toi même". Et je n'aimerais pas "appartenir" à quelqu'un. On me la d'ailleurs souvent reprocher , de ne pas être assé jalouse . Ce que je trouve être un comble, j'entend constamment les mecs se plaindre de leur copine jalouse qui les fait chier, et la quand leur copine ne l'ai pas ils se plaignent que leurs copine ne l'ai pas assé !
Quand on aime , on ne peut pas retenir la personne aimé à aller la ou cette personne veux allée. Si elle veux allée en Australie soi tu la suit soi tu reste la ou t'es sans la faire culpabiliser . Le respect des besoins et des envies de l'autre est primordiale (ainsi que la réciprocité) . L'amour ça ne doit pas être synonyme de restriction, et de prison. Non ça doit être libre, pas forcement dans le sens de la polygamie et compagnie (chacun aime à sa façon) , mais dans le sens d'être libre de faire ce que l'on veux dans la vie.

Après y'a aussi l'anticipation des besoins . Comme lors d'une relation sexuel , mais dans la vie de tout les jours. Anticipé l'humeur de l'autre (et donc le comportement à avoir), ces besoins, ces envies, c'est la preuve d'un véritable lien réciproque et fort.

Enfin en clair l'amour pour moi ça rime avec libre, respectueux , adaptation, réciprocité.


:heart::heart::heart:
 

voidmercenary

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On a la même vision... ça fait plaisir de trouver enfin quelqu'un qui voit les choses comme moi !
Je suis carrément pour la liberté dans les couples. C'est bien moins étouffant et l'amour peut durer bien plus longtemps... Pas libre au point de coucher avec n'importe qui, mais si ma copine allait embrasser un autre garçon comme ça pour déconner, j'en aurais strictement rien à faire. Pour moi l'amour c'est entre deux personnes, on ne possède pas le/la conjoint(e), mais ça il y en a beaucoup qui ne l'on pas compris. Je suis aussi d'accord avec l'adaptation, j'ai souvent essayé à tort de faire changer la partenaire, en vain. J'ai appris à m'adapter, à apprécier les défauts plus qu'à les blâmer.
Et la réciprocité ça parait aussi logique, on ne peut pas appliquer des règles uniquement dans un sens...
J'ai ré appris à aimer depuis peu, et ça fait du bien...
 
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