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Le pouvoir du space cake

  • Auteur de la discussion Everett McGill
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E

Everett McGill

Invité
Bonjour à tous !

Bon, alors c'est mon premier (et sans doute dernier avant que je ne puisse tester le LSD mais vu que je suis complètement étranger au monde des prods, ça risque pas d'arriver avant un sacré moment) trip report en même temps que mon premier post tout court. Je lis pas mal les TR sur le LSD, après en avoir lu un magnifique sur je sais plus quel site. Mal écrit (plein de fautes) mais très poétique. De là, j'ai lu plein d'articles sur le LSD et ait cherché à lire d'autres récits. J'ai découvert ce site et hop ! Bref, ça fait quelques semaines et je vois qu'il y a une section THC et comme j'arrive pas à dormir et que j'ai un récit sympa à partager, j'en profite.

Ça s'est passé pendant une soirée il y a deux ans (ouais ça date, mais c'est resté gravé dans ma mémoire) avec les potes. On s'était calés sur la terrasse, autour de la table, pour festoyer joyeusement comme la plupart des soirs de cet été là. Que des gens que j'adore, dont ma chérie et mon frère, une ambiance posée, un temps agréable, un endroit que je connais bien, parfait quoi !:mrgreen:

On commence la soirée, on se marre bien, on boit pas mal, etc... quand deux amis (S. et G.)nous rejoignent (ils habitaient assez loin par rapport à nous et sont arrivés en retard) avec chacun un space cake ! Eclats de rire, surprise, la vue des gâteaux a fait son effet. Ils les ont posé et on a repris la soirée. C'est qu'une bonne heure plus tard qu'il nous est venu l'idée de les entamer. Faut savoir que je ne fume quasiment plus de joints, j'en ai beaucoup fumé avant et ça a finit par juste me faire bader, j'ai préféré arrêter. J'en prends de temps en temps, si je suis complètement bourré ou que je veux me planer sur la guitare (c'est une des choses qui me manquent, ça me fait trop planer quand je joue ! mais bon j'évite du coup, ça doit m'arriver une ou deux fois par an quoi) je me bloque une nuit "musicale". Rien de plus, jamais. Du coup, je pars avec l'idée de pas manger de cake, mais je suis pas très convaincu par cette idée en fait. Tout le monde est euphorique (l'alcool a déjà bien coulé), la soirée est vraiment chouette, et puis des space cake j'ai jamais l'occasion d'en goûter (une seule fois en fait, et il était dégueulasse et sans effets, trop petit pour le nombre qu'on était) et je me dis que la prochaine fois que j'en reverrai un ce sera peut-être quand je rentrerai à l'improviste chez moi dans vingt ans en surprenant mon futur hypothétique fils avec ses potes, en train de taper soirée en douce pendant mon absence. Il me regardera avec un air "je suis surpris mais putain je suis défoncé aussi" et moi je me dirai "Oh un space cake ! Comme celui que j'avais refusé de manger il y a vingt ans". Je me dis aussi que je suis bien bourré, que ça devrait aller du coup, pas trop de bad si je fais gaffe. Je décide d'en manger une part, pour le plaisir d'être un peu défoncé ! On se sert (on devait être une dizaine, dont 5 à en manger, les autres se contentant d'alcool et d'herbe fumée) et on mange. Surprise, ce putain de gâteau est juste délicieux ! Un genre de fondant au chocolat, un space fondant, mais vraiment très réussi ! D'ailleurs, mes amis hallucinent aussi du goût. On félicite S. et G. , qui trouvent aussi que leurs gâteaux sont réussis. Le premier en tout cas, le deuxième n'étant pas entamé. La soirée continue, je me reprend une part juste après avoir finit la première. Les autres font de même.

"Un truc aussi bon, ça peut pas vraiment te taper la tête pas vrai ?"

C'est à peu près l'idée qui me guidait. Je savais que c'était faux, mais dans la joie du moment, c'est passé tout seul.

Ensuite, on a fait des jeux de dés tout en continuant à parler, triper. Au bout de 30, 40 minutes, c'est monté. Là, je me suis senti complètement déchiré. Raide mort ! Mais d'une manière totalement positive. L'effet était un peu plus puissant que si j'avais beaucoup fumé, mais un peu différent aussi. Je sais pas si c'est le fait qu'il soit juste "fun" sans bad en vue qui le rendait différent à mes yeux, peu importe de toute manière. Donc, on est tous là, à se taper des fous rires monstrueux ! A rire aux larmes ! J'ai l'impression que rire me rend encore plus déchiré.
T. , un pote qui en temps normal a déjà un rire très communicatif, me regarde en chialant de rire, il se secoue sur sa chaise en s'esclaffant, essayant de me faire partager la raison de son fou rire avec G. , S. , et ma chérie. Ce qu'il parvient à articuler entre deux éclats est tellement incompréhensible qu'il repart de plus belle et me fait crever de rire à mon tour. J'ai besoin de reprendre mon souffle, mais je le vois essayer encore de dire quelque chose. Il n'arrive qu'à postillonner et renverser un peu de son verre, je ne peux pas reprendre mon souffle et je m'en tape, je me marre comme un pingouin ivre. On est tous explosés, ceux qui n'ont rien mangé aussi.

Une heure plus tard, on est allés remanger du space cake, mais ce n'était plus vraiment civilisé : on attrape des bouts de gâteau à plein main, on les bouffe plus qu'on les mange, c'est assez bordélique mais très marrant je trouve. T. rigole toujours alors qu'il enfourne un morceau dans sa bouche. J'essaie de lui dire qu'il devrait faire attention, que ça peut-être dangereux de manger en rigolant, mais cette phrase paraît tellement hors-contexte sur le coup qu'elle ne parvient qu'à nous faire rire encore plus. On a plus arrêté de manger jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien.

Mes souvenirs ensuite deviennent assez confus, surtout avec le temps qui a passé. On a continué la soirée, fait des jeux de dés, des jeux à boire, se marrant pour tout et rien. Beaucoup d'alcool, beaucoup de joints. Je n'ai rien fumé, j'ai bu un peu, mais je n'ai pas arrêté de me sentir de plus en plus défoncé donc j'ai pas vraiment eu envie de rajouter trop de vodka par dessus. Y ais-je seulement pensé ? Peu probable. Toujours est-il qu'à un moment, ça n'est plus vraiment allé. Mauvaises sensations, je cogitais trop. Trop défoncé, trop fort, et ça s'arrête pas de monter. Du moins, c'était mon sentiment. Je n'arrive plus à suivre les conversations -qui n'ont d'ailleurs que peu de sens à ce stade de la soirée- et du coup, je pense à de la merde. Je sens que je suis pas loin du bad, ce qui me fait paniquer et, quelque part, aide grandement à le faire arriver. Je le sais, mais j'y pense quand même. Et je finis par bader, je me sens quasiment paralysé, et incapable d'articuler le moindre mot. Je pose le front sur ma main et regarde mes genoux en essayent plus ou moins de m'endormir. Mais impossible, j'ai des milliards de pensées débiles qui arrivent. Le fil rouge est badant, le reste est juste parasite. Genre je pense à un truc et au bout d'un moment je m'aperçois que ça fait quelques minutes que je pense à tout à fait autre chose. Impossible de me fixer sur quoique ce soit, c'est un peu comme lire après avoir fumé : tu lis ta page, pépère, tout va bien. T'en lis ptêtre même deux ou trois et soudain, tu calcules que tout ce temps là t'as aussi pensé à telle ou telle chose très intensément et que du coup tout ce que t'as lu est rentré sans passer une seule seconde par la case cerveau. Tu reviens quelques pages en arrière et tu recommences... jusqu'à la prochaine fois ! Ben là c'était la même sensations mais avec mes pensées. Défoncé quoi, mais défoncé fort ! J'ai jamais trop tenu l'herbe. Même quand je fumais beaucoup, je n'ai jamais été à fumer mon perso au réveil ou taper une douille tout seul. Je fumais tous les jours, plusieurs fois, mais c'était beaucoup pour moi. Trop.

Là aussi, c'était clairement trop. A. , un ami infirmier, me demande si je vais bien. Je n'arrive qu'à lui dire "non, pas trop". Je peux rien dire de plus, je sais pas trop pourquoi. C'est pas vraiment une impossibilité physique, mais plutôt mentale. Il doit comprendre puisqu'il n'insiste pas trop et me dit qu'il est là si jamais ça n'allait vraiment plus.
J'ai fini par me lever pour aller pisser dans l'herbe. J'ai vomis. Je suis remonté tant bien que mal et n'ai plus eu qu'une idée en tête : dormir. Dormir est toujours la solution, me disais-je. Trop défoncé ? Un oreiller ! Ça marche moins avec "trop bourré" d'ailleurs. Je dis bonne nuit comme je peux à ma chérie, qui m'avait apporté un verre d'eau après que je lui ai dit avoir dégueulé, et je pars tituber jusqu'au lit. Je m'effondre dessus comme un phoque. Et je sens immédiatement que j'ai fait le bon choix. Sauf que... c'est calme. Et merde ! J'ai pas pris le mp3 ! J'adore m'endormir avec de la musique, et j'adore encore plus écouter de la musique quand je suis défoncé. Là je suis trop défoncé et très curieux de savoir l'effet que ça va me faire, je me dis aussi que ça va enfin pouvoir fixer mes pensées, qui sont toutes noires. Je me vois en noir, je me vois un connard, je ne vois que mes défauts, etc... Je jette mes dernières forces dans la traversée de la maison, à la recherche du mp3. Je le trouve plutôt rapidement et retourne m'affalé, complètement à bout de forces. J'enfile les écouteurs et l'allume sans même choisir la musique, pas l'énergie pour. C'est Alive 2007, de Daft Punk. Je me dis "bof", sur le coup, parce que c'est plus une musique que j'aime mettre pour me donner la pêche, à écouter à plusieurs, pas seul dans le noir pour en discerner la structure et les riffs. Mais l'effet est surpuissant. Le plus gros trip qu'il m'ait été donné de vivre, et de très très loin. Le morceau était "Around The World / Harder Better Faster Stronger". Dès l'intro, j'ai décollé à dix mille. Essayer de le retranscrire par écrit va être ardu, je vais pas trop détailler ça va être brouillon, déjà que j'ai l'impression d'être de plus en plus confus, mais en gros :

c'est un morceau qui commence par une espèce de brouhaha, une voix qui murmure "steaaaaaam" et le beat d'around the world en étouffé. J'identifie immédiatement ce bordel initial comme étant le vortex de tous les morceaux jamais créés par Daft Punk. Ils sont tous là, dans la bouillie, et essaient de sortir ! Ils savent qu'ils pourront pas tous. Le beat d'Around The World devient moins étouffé et je comprends qu'il sera vraisemblablement celui qui va jaillir.

Quand il devient bien clair, c'est fait, il est là. Le brouhaha a disparu, le vortex s'est refermé, la basse est là, la batterie tape, Around The World et présent et il tabasse grave ! J'en frissonne. A 50' secondes il a des petites notes qui se rajoutent, je les vois comme les espèces d'étincelles quand Goku ou n'importe quel autre Saïen se transforme en Super Saïen, les petites étincelles de puissance, vous voyez ? Ce sont les étincelles de puissance du morceau, il est sorti, il est vivant, il a atteint sa forme ultime, ça y est. La voix rentre dix secondes plus tard, comme une évidence. Tout est beau, plein de couleurs, de formes etc..

Soudain, à 1'35 (je checke le temps là, mais sur le moment j'étais juste affalé évidememnt) le "world" de "around the world" n'a pas le temps d'être fini de chanté et une autre mélodie s'incruste. Une mélodie qui n'est pas dans le Around the World initial (celui de "Homework"). Je comprends alors qu'il s'agit d'un autre morceau qui a réussi à sortir du vortex en s'aidant de l'aspiration créée par Around The World et qui cherche maintenant à s'imposer. J'entends "Work it, Make it, etc.." et je sais de quel morceau il s'agit. En fond, le chant d'Around The World reprend, cherche à ne pas mourir, à rester dans la course. Tout est très en mouvement, quelque chose des très fluide et dynamique. Le côté "harder better faster stronger" disparaît momentanément, laissant Around The World et la mélodie danser ensemble, ou plutôt l'un contre l'autre. Je comprend que la mélodie inconnue est une anomalie (dans le sens strict, pas de péjoratif) car pas issue d'un des deux morceaux. Inédite. Un mystère, un miracle. Je suis subjugué. A 3'39, Harder Better Faster Stronger revient de nulle part, la mélodie nouvelle résite et danse, cours, vole avec. Plein de formes, de couleurs. Je pense souvent la musique en formes et couleurs, elles sont juste bien bien plus vigoureuses en étant raide. C'est le "solo" de Harder Better Faster Stronger, tournoyant autour de la mélodie, c'est beau. Les deux se battent mais pas à coup de poings, c'est à qui sera le plus mélodique, chacun fait de son mieux pour sonner joliment, à coups de variation de distorsion pour la mélodie, de soli syncopés pour "harder better..". Tout me semble parfaitement cohérent et je me sens tellement en phase avec ce qui se passer que je me dis que c'est peut-être comme ça que les Daft Punk ont voulu créer leur morceau. Une fois redescendu, le lendemain, j'ai ri en y repensant. A 5'32, y'a rupture, j'ai arrêté. J'ai relancé. Et ai finit par m'endormir là-dessus.

Sur le moment, je me disais "putain, écrit ça ! Tu vas inventer la "reprise écrite lol" ça sera marrant !" mais j'ai préféré attendre le lendemain, n'ayant plus de force. Evidemment, je l'ai jamais fait.

J'ai fait un rêve complètement barge, un vrai film ! Avec les bandes noires comme au cinéma, et j'étais un spectateur. C'était génial et je me souviens de tout ! Début milieux fin, etc.. Je pensais l'ajouter à mon récit mais quand je vois le pavé que j'ai déjà pondu, je me dis que c'est peut-être pas une bonne idée. Lui par contre, je compte bien l'écrire ! Être défoncé m'a parfois inspiré, pour de la musique, parfois faussement inspiré ("Woaaaw c'est énorme ce que je suis en train de composer là !", le lendemain : "LOL comme c'est à chier comment j'ai pu trouver ça bien ?") mais jamais véritablement donné une idée complète, ce rêve en est une et je me suis toujours dit que si je l'écrivais pas, autant ne plus jamais rien écrire ! Mais bref je m'égare là.

Le côté "je vois tout en noir" m'a également fait du bien, le lendemain, quand il avait disparu. J'avais la pêche au réveil, un truc de fou ! Parce que ce que j'avais vu en noir n'était pas faux, mais c'était juste complètement exagéré à mort ! Du coup, ça m'a permis d'affronter certains trucs, de vouloir m'améliorer aussi sur des défauts que j'ai, etc... C'est la première fois qu'un bad m'a fait cet effet là le lendemain. Très intéressant, j'ai eu l'impression avec le recul de m'être mis moi-même K.O en fait.

Voilà aussi pourquoi je veux vraiment essayer un jour le LSD, pour vivre une expérience unique. Vivre un truc peut-être flippant par moments, mais dont je me souviendrai, qui m'apprendra peut-être (peut être pas) deux ou trois trucs sur moi. Et si ça dure des heures et des heures, tester l'effet LSD sur plein de trucs ! La guitare, écouter, dessiner, regarder les étoiles d'un ciel d'août ? Bon, si ça arrive, ça risque d'être au gré de mon état du moment ("oh, un mur " ^^) mais bon.

J'espère que le pavé n'a pas été trop indigeste en tout cas !
 

Solexis-bis

Alpiniste Kundalini
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7 Mai 2012
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Merci pour ce TR !

Sa fait un moment que je me tate à faire un "Lait beuh", tu m'as motivé !!!! Super TR avec les côtés positifs et négatifs du trip.

Je crois que le côté "kiff le son" du THC est mon effet préféré mais celui que je trouve le plus difficile à atteindre. Tu as fait une très belle expérience sous Daft Punk ;D, j'en étais ému ^^.

Merci et bon futur trip ; )
 
E

Everett McGill

Invité
Merci :)

Oui, tu devrais en faire y'a moyen que tu tripes bien ! Le côté "kiff le son" est aussi mon effet préféré du THC. Il est peut-être plus dur à atteindre parce qu'il te fait te mettre en mode "autiste" ou tu ne parles plus, quand t'es en soirée ben tu te laisses pas vraiment devenir muet et coupé des autres vu que tu veux t'amuser avec les potes, maybe.
 

ChatonMort

Holofractale de l'hypervérité
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16 Mar 2012
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1 264
Everett McGill a dit:
je me dis que la prochaine fois que j'en reverrai un ce sera peut-être quand je rentrerai à l'improviste chez moi dans vingt ans en surprenant mon futur hypothétique fils avec ses potes, en train de taper soirée en douce pendant mon absence. Il me regardera avec un air "je suis surpris mais putain je suis défoncé aussi" et moi je me dirai "Oh un space cake ! Comme celui que j'avais refusé de manger il y a vingt ans".
:lol:

Everett McGill a dit:
Une heure plus tard, on est allés remanger du space cake, mais ce n'était plus vraiment civilisé : on attrape des bouts de gâteau à plein main, on les bouffe plus qu'on les mange, c'est assez bordélique mais très marrant je trouve. T. rigole toujours alors qu'il enfourne un morceau dans sa bouche
C'est le problème avec ce qui se mange… J'ai un peu tendance à faire pareil avec les champis :\

Chouette TR :+1:

Everett McGill a dit:
Et si ça dure des heures et des heures, tester l'effet LSD sur plein de trucs ! La guitare, écouter, dessiner, regarder les étoiles d'un ciel d'août ?
Ça m'a l'air d'être une bonne approche ^^
 

Lotre

Holofractale de l'hypervérité
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30 Nov 2011
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tu lis ta page, pépère, tout va bien. T'en lis ptêtre même deux ou trois et soudain, tu calcules que tout ce temps là t'as aussi pensé à telle ou telle chose très intensément et que du coup tout ce que t'as lu est rentré sans passer une seule seconde par la case cerveau.

Mdr!!! Enorme! Ça me le fait aussi! D'ailleurs ça me l'a fait pendant que je lisais ton TR aussi xD xD

Merci pour ce TR qui m'a fait du bien.
 

Michou

Matrice périnatale
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24 Jan 2013
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Pour faire du lait avec du THC, ça fonctionne très bien quand tu mets simplement la partie de ton effri avec la grille dans ta tasse de lait. En plus d'être nettoyer, la grille de ton effri t'offre un lait à la weed.
 

ChatonMort

Holofractale de l'hypervérité
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16 Mar 2012
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Oui c'est sûrement une bonne manière de nettoyer ton grinder mais y a probablement pas assez de thc dedans… Enfin à moins d'économiser ton skuf depuis pas mal de temps, mais il dure pas une semaine chez moi :/

Au contraire quand je le gratouille au couteau c'est que j'ai plus de beuh en général, donc je préfère pas gâcher le peu qu'il me reste avec la faible biodisponibilité de l'ingestion :eek:
 
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