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Le monde des Bisounours !

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Banni
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22 Sept 2012
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L'homme dans le miroir, ne peut y voir que son reflet.

Salut les psychos !

Chose promise, chose due, je viens de tripper aux champis pour la troisième fois, et je me dois de faire un petit bilan de ce que j'ai vécu hier soir.
Pendant mon trip j'ai bien potassé la question de faire ce tr (pas bien :p !). Pleins d'idées, de phrases, de choses me sont venues, mais je n'ai pas voulu les noter. Je m'imaginais entrain d'écrire les découvertes que me faisaient faire le produit, et je savais intuitivement que je n'avais pas besoin d'être perché pour les écrire. Car avec ou sans produit, le moi, est toujours moi. Et le moi c'est un peu mon sujet d'étude avec les psychotropes, pour le meilleur tant que pour le pire.
Ceci étant, je profite en mon afterglow, et de mes souvenirs tout chauds (ou disons moins froid que plus tard) de la veille, pour vous conter mon expérience.
Ce que je vais faire c'est ouvrir une parenthèse, et parler avec les mots que j'aurais eu si j'avais voulu décrire ce qu'il se passait dans ma tête au moment de ma défonce.
Il n'y aura pas de chronologie. Premier enseignement champignonesque: La chronologie c'est d'la merde !

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Psylocibe Semilanceata
Quantité ingéré: 20 champignons, soit 0,5g sec​

Ouvrons la parenthèse:

[... Je me suis refait cet instant tant de fois dans ma tête hier soir, que j'ai l'impression que je ne puis le refaire maintenant avec authenticité. Cet instant de quoi est-il fait ? D'un assemblage de mots qui devraient donner lieu à ce que je pense, ce que je ressens. Ou un concept de ce que je suis. Les mots, futiles les mots. Autant que je le souhaiterai je ne pourrais jamais décrire ce que me fait l'effet de la psilocine. C'est comme essayer de raconter le goût d'un fruit à quelqu'un qui n'en a jamais mangé. Ou de décrire une couleur à un aveugle. Cependant, vous n'êtes pas obligés d'avoir prit la même drogue que moi pour comprendre de quoi je suis entrain de vous parler, et c'est justement sur ce point que tout devient intéressant. Les effets de la drogue me mènent à des pensées, des réflexions, et des sentiments, que d'autres gens ont eu sans ces substances. Cela me mène entre autre à penser que les psychés ne mènent pas à des expériences si illusoires que cela.

Hier dans mes pensées, je ne voyais plus aucune utilité d'écrire un TR, car, quoi dire sinon que j'ai trippé comme un beau salaud, j'ai rigolé tout seul en parlant dans ma tête avec des gens, j'ai dansé comme un ouf toute la nuit, tout ça tout ça, si c'est ça qui vous intéresse, j'ai peur que mes écrits ne vous conviennent pas !
Il y avait cette chose. Cette chose, plus je la décrit, et moins je la définit, plus je l'approche, plus je m'en éloigne. Cette chose c'est un peu la consistance de mon trip. La défonce constitué de cette chose, c'est comme des vagues au bord de la plage, qui viennent et nous emportent, puis nous ramènent à la terre sur le sable fin. Durant cet instant échoué sur la plage, j'observe la mer, j'écoute le bruit des vagues. Mais je suis un petit coquillage et je ne puis voir qu'une infime partie d'un grand tout, pourtant je garde l'illusion de pouvoir tout comprendre. Et il n'y a que quand la vague me remporte dans le mouvement incessant de l'océan immense que je puis ressentir toutes les vibrations de l'eau. Je peux les ressentir, mais pas les définir, car je suis un coquillage et mon angle de vue est si petit, mon corps virevolte et tournoie dans l'eau, je suis secoué, cela peut être agréable, ou désagréable, peu importe, cela est. Ecrire un TR pour dire ce que je voulais dire est futile, stupide, crétin. Mais cela est dans ma nature, je suis un artiste, dans la feuille qui vole, je vois un poème, dans le cour de l'eau je vois une chanson, et dans la défonce, je ressens l'amour. Je ne peux que sublimer la vie par des fioritures subtiles.

Hier j'ai vécu ce que je vis au quotidien, mes conflits intérieurs, mes questions incessantes, et j'ai pris conscience que je n'étais pas en mesure d'y changer grand chose avec la drogue. Les psychés ont sur moi cette faculté de me montrer leur inutilité. Oui vous allez me dire c'est crétin tout le monde sait que la drogue ne résout rien. Mais pourtant on est ici sur psychonaut, et c'est pas que je sache, une hot-line pour drogué en galère. On est là parce-qu'on cherche plus ou moins un truc. Donc je cherche un truc, il y à quelque chose, un enseignement à tirer de tout ce bordel. Car rappelons-le, les champis, c'est quand même le gros gros mind-fuck. La montée c'est rigolo, il y a la puissance, l'énergie. Puis rapidement arrivent des questions, parce-que naturellement je me pose des question sur ce qu'est le moi, le je, l'ego, tout ça. Alors la pensez bien qu'avec de la psilocine dans le crâne ça secoue la dedans. Je sais je devrais me dire, stop les questions. Je prends de la drogue pour tripper, comme tout le monde. Je veux juste profiter de mon délire, danser avec la barrière, ou regarder les dessins sur un mur sans dessins, parler avec des bisounours, ne plus savoir si ma tête est sur mes épaules ou entre mes pieds, bref, m'éclater !!! Alors parfois quand j'entendais ma petite voix intérieur commencer son speech, je lui criais: "Ta gueeeeeule ! Laisse moi tripper en paix, tu vois bien que plus tu cherches ce que tu cherches, moins tu mets la main dessus." Sauf que, qui parle à la voix intérieur ? Le dialogue avec soi-même est une illusion, il n'y à que moi, et moi seul. Le seul vrai dialogue intérieur qui soit selon moi et d'après mes expériences, c'est les relation de conscience à inconscience, l'énergie de pulsions instinctives du "ça" mis en forme par les formatages sociaux du surmoi (j'utilise les termes de Freud parce-que ils me parlent et que ça met de l'ordre dans mes pensées, mais je suis un gros naze en psychanalyse). Le tout est mis en forme dans le moi, ce que j'appellerai aussi l'ego, et dès lors il y a un langage
, l'ego ne parle qu'avec des mots ou des gestes, qui sont à des kilomètres du langage émotionnel pur avec lequel il faut travailler pour arriver à toucher "la chose".

Les mots sont trompeurs, la parole est vicieuse. Elle donne cette sensation de contrôle, mais elle n'est qu'une illusion lorsque l'on croit s'en servir à des causes spirituelles. Les mots servent à dominer, à imposer son ego à un autre ego, les mots sont violents, ils déforment la vérité. On dit que parler permet d'arranger nos conflits mais est-ce que l'homo sapiens se fait moins la guerre depuis l'invention de la parole? Question insoluble.
Quand je trippais, je pensais avec des mots, et quels étaient les moments les plus délectable de ma soirée ? Les moments où, la substance psychotrope me prenant plus qu'à un autre moment, m'enlevai les mots, ou les simplifiaient. On est pas obligé d'enlever complètement les mots, on peut les détourner. Faire de l'humour, parler au second degrés, pour que les mots ne représentent plus un barrière au ressenti, mais permèttent toutes-fois à occuper la pensée. Moi quand je parle au mur je me sens dans le vrai, car je ne peux pas être malhonnête avec un mur, je peux lui dire ce que je veux, parler dans une langue inventée, cela sert juste d'occupation à mon ego tandis que tout mon être s'exalte. Je rigole du mur, je ne suis pas fou. Je me retourne et tout peu s'avérer drôle, j'ai le sourire le plus perché du monde, et les pupilles dilatées, mais je ne suis pas fou, je suis juste heureux d'être. Illusion de la drogue me direz-vous ? Paradis artificiel ? Le bonheur sous champi n'est pas automatique, c'est bien moi qui le crée. Donnez une dose de psilocine au hasard à quelqu'un et vérifiez son état...
Il n'est que lui en augmenté. Il y a autant de bads que de bons trip. Il y a autant de gens prêt à se prendre dans la gueule les méandre de leur psyché, que de gens que cela fera finir en HP. Vulgarisons en utilisant le "ça" le surmoi et le "moi" pour que vous comprenniez ma façon de voir les choses (peut-être érronée n'est-ce pas). Ma théorie (simplifiée) est que, certaines substances, dont la psilocine, augmentent la puissance de débit des informations envoyée par le ça, mais pas leurs natures ! Ces informations, comme à l'accoutûmé passent par le surmoi, et rencontrent des obstaclent pour obtenir une forme socialement divulgable. Mais le surmoi lui n'a pas beaucoup changé, ainsi si les obstacles comme des rochers sont trop coriaces, les informations, comme de l'eau, ont du mal à circuler. Si les rochers forment un barrage, l'eau déborde... Et l'eau qui déborde dans le moi ça donne un bad, qui va de la petite déprime, au HPPD et à l'hopitâl psychiatrique. Voilà c'est très résumé dit comme ça donc n'hésitez pas à me contredire pour que si vous le souhaitiez nous éttayons un peu cette idée. Certains diront que je fais de la psychologie de bas étage, mais ça serait donner une forme péjorative au simple fait que j'éssaye de clarifier les choses que je vis sans trop me prendre la tête.

Je me suis beaucoup battu cette nuit, il y avait ce mec qui corréspondait parfaitement au cliché du rival dont j'ai l'image impreignée en moi. Le dragueur bien relou avec des lunettes de soleil, un peu plus musclé que moi, un peu plus grand que moi, bref, mon ego bouillone. Mais voilà cela fait quelques jours que j'ai prit conscience que je dois accepter mon ego tel qu'il est. Que je suis un gros machiste qui s'ignore sous des pretexte de morale spirituelle à deux balles qui n'ont rien de spirituel. Pourquoi ignorer mes pulsions de hargne, de jalousie, ou de violence, sous prétexte que je les trouve ridicules. Pour mieux les refouler et les rendre ainsi plus coriace? Car en fait oui ça me fait chier de me dire que je suis en conflit avec un type que je considère vâchement en dessous de moi sur tous les points, mais en fait bah non c'est un humain lui aussi. Bref, je ressens un conflit, c'est ainsi, c'est moi, point. Donc sans même regarder ce gars je sentais qu'un conflit se créait entre nous.
Parce-que faut le dire, par moment je danse juste trop bien. Je me la pête à donf car je n'ai même pas besoin de penser à mon corps, il est en harmonie, en parfait symbiose avec le son, c'est parfait, j'oublie mon corps et la musique quasiment tout le temps, pour me concentrer sur mes prises de tête pseudo-spirituelles et mes questionnements inlassables. Et ce qui en ressort c'est que c'est bel et bien mon corps qui trippe le mieux vu que je ne m'en occupe pas.
Bref je ne cherchais pas du tout les cross à ce type, mais le fait est qu'on était un peu comme deux mâles "dominants" au milieu d'un troupeau avec entre-autre, pas mal de femelles. Puis à un moment, petite prise de contact, il passe devant moi sont regard croise le mien, je crois que c'est lui qui l'a cherché, on se regarde, et je lui envoie un regard d'une neutralité bien-faisante, je sens que nous sommes en conflit, et je m'en amuse, car je sais que nous sommes égaux car nous voyons l'un dans l'autre exactement la même chose, donc cela me fait sourire, il me renvoie mon sourire, il continue son chemin, je l'ai niqué. (tout cela se passe pendant que je danse biensûr, il n'y à pas que le jeux du regard à ce moment, mais le jeux du corps était très léger vu que lui ne dansait qu'à moitié) Haha oui c'était un duel, un jeux que j'ai gagné et cela m'a fait grand bien
, mais dès lors si je joue, il y aura soit gain soit perte. Plus tard vers la fin, il vint vers moi et me bouscula "gentilement". Je ne lui ai pas rendu ses bousculades qui ne m'atteignait pas le moins du monde, je sentais son conflit, je sentais le mien, c'était ainsi, ni bon ni mauvais. Puis nous avons dansé sauvagement, un duel violent qui me fit grand bien, il me regardait avec un air de défi . Moi j'avais le regard profond et froid. il continuait à me bousculer un peu. Il n'y avait ni gagnant ni perdant cette fois-ci. Plus tard, sur le chemin du retour, je le vois entrain de gâlocher une meuf. Ah ça me les fous sévère ! Moi qui suit incapable d'aborder une nana, encore moins de pécho aha. Comment une nana peut coucher avec un naze pareil ? Allez un partout :). C'te con, on sera pote dans une autre vie x)!

Voir la pièce jointe 10703
Laisse l'égo gonfler puis s'amoindrir, dominer puis se soumettre. Car il ne peut en être autrement.

Je ressens l'amour, je comprends que les gens, comme cet homme avec qui j'étais en conflit ce soir la, fonctionnent comme moi, nous sommes fait de la même substance et nous cheminons des routes tracés sur le même univers, et qui parfois se croisent. Mais qu'elles se croisent ou non cela est-il si important quand l'on prend conscience que nous foulons le même sol, et que nous allons dans la même direction? Soudain, sous les flots d'amour m'envahissant de bonheur qui donna lieu à ce sourire énigmatique et ces rires profonds, je me rends compte que je suis seul, je n'ai personne à qui dire cet amour. C'est mon ego qui souffre, je pourrai me contenter de continuer à rigoler tout seul, mais cela me gêne un peu je dois l'avouer. Ni une ni deux je saisi mon téléphone.
Moi en bleu, mon pote en vert:

-(01:12:00)Yo un petit message du monde des bisounours dans lequel je suis. :) :):):):):)
-(01:13:29)Mangez moi? ^^
-(01:14:00)Envoyer un sms défoncé c'est comme écrire une carte postale yeah
-(01:14:01)Hi hi hi :)

-(01:15:14)Mec tu m'as tué x)
-(01:15:04)Haha j'ai l'impression d'avoir trop pleins de truc à te dire
-(01:16:00)Haha bon allez j'y retourne à une prochaine et n'oublie pas: on va être pote penda
nt longtemps (petite allusion à un délire entre nous)

Ca m'a fait du bien de lui envoyer des messages, autant que ça ma fait du mal de remettre mon téléphone dans ma poche.

Sous champi les notions sociales sont remises en cause. Je sens que tout ce que je vis en ce moment avec les autres découle de la relation que j'ai eu étant petit avec mes parents, (je kiffe Freud lol ouech). Puis à un moment, je sens un truc: la trinité. Mince de zut qu'est-ce que c'est la trinité ? Il y a le Père, le Fils, le Saint-Esprit, et la Mère, ... Rayez la mention inutile ;). Ptaing mais ouais ça me semble tomber sous le sens, c'est dans tous nos rapport sociaux. Il y a un idole, un initiateur, un protecteur, un père. Et la j'ai regardé le DJ, c'était le dernier à passer, il envoyait du lourd ! Une pote que je croise souvent ici: "Il se fait plaisir et c'est ça qui est bon" cette phrase se suffit à elle même. Et puis nous on est la meute, les enfants, avec le DJ comme papa on créé une belle famille le temps d'un soir. Et la mère dans tout ça ? La mère c'est le sol que l'on foule, la mère c'est celle supporte tout ça, la mère c'est la salle, c'est la ville, c'est le pays, c'est la terre, c'est l'univers, la mère est toujours là, on la trouve sans la chercher, on la cherche sans la trouver. On lui fait tantôt l'amour, tantôt le mal. Mais ce qui est génial dans tout ça, c'est que je sens qu'on a aussi ces trois rôle en nous-même, et en fonction de la situation, on se met plus ou moins dans l'un ou dans l'autre, souvent un mélange en fait. Mieux encore, je sens ces trois rôles inter-agir entre-eux à l'interieur de moi-même, mon corps c'est la mère, ma conscience le père, mon inconscience le fils, et tous trois s'influencent et s'apportent mutuellement, tantôt dans la dûreté, tantôt dans la douceur.
Hier j'ai senti quelque chose que je décrirai comme les limites de l'univers ou bien de la conscience. Quand j'étais petit, je pensais aux étoiles, puis à l'univers, puis je me demandais ce qu'il y avait au dela. Puis ensuite venait la question: et si il n'y avait pas l'unviers? si il n'y avait pas la vie? si il n'y avait pas l'être? qu'y aurait-t-il? Pendants ces moments je ressentais un court instant ce sentiment désagréable, de toucher aux bords de quelque chose. C'est la même sensation mais en plus clair, que je ressentais à ce moment. Je voyais le grand tout. C'est quelque chose de très puissant. Je voyais que je n'étais qu'une particule de poussière esclave de son destin, et simultanément, j'avais l'impression de tout dominer, comme si toutes choses étaient en moi. Et j'ai associé le grand tout à cette notion nouvelle de trinité découverte un peu plus tôt. Quand j'écris ça je sens mettre le doigt sur un truc, mais interpretez comme vous le sentez. Après tout ce ne sont que les élucubrations un gros tox !


Un gros tox. Ouiiiii c'est ça ! J'aime être un drogué, je créé mon image comme ça, c'est mon ego qui se complaît dans l'image du jeune droguay marginal. Je ne suis qu'un ado boutonneux qui est complètement pommé, je viens faire la fête pour donner mon corps à la piste. Je veux qu'on me regarde devenir fou, pour exister dans le regard d'autrui. En permanence je les gettes ces regards, sans me l'avouer. Mais face à la puissance de la substance, je ne peux plus me mentir, ou sinon c'est la vraie folie qui survient (l'eau qui déborde). Il y avait ce mec que je connaissais un peu, il était là avec des potes, je savais inconsciemment qu'ils me regardaient, je suis venu leur parler cinq minutes avant de retourner danser, je leurs ai dit que j'avais pris des champis. Je me suis rendu compte de l'importance que je leur accordais lorsqu'ils sont partis. Pourtant je dansais seul comme un autiste, complètement déchaîné. Vu de l'extérieur, les gens pensent que je n'en ai rien à faire de savoir si ils existent ou non, mais pourtant le fait est la, quand ils sont partis, ça ma fait un petit pincement. J'aurais aimé qu'ils viennent danser, mais ils n'étaient visiblement pas dans la vibe de la soirée.
Le constat est rude: Socialement je ne suis rien. Toujours le cul entre deux chaises je n'adopte aucun mouvement social, sans pour autant en renier aucun, je n'ai ni allié ni enemis, je comprends toujours les deux camps qui s'opposent. J'avance au milieu.
Branlette d'ego qu'est tout ceci me direz vous. Certes ! Mais c'est le moi. Il en est ainsi, et il n'y a aucune conclusions à en tirer, aucune remarque à en faire.

Hier soir j'ai compris la méditation, j'ai l'ai vécu durant quelques instants brefs, diséminés ici et la au cours de la soirée. C'est comme un moment de pure vérité. Le regard devient lointain, perdu et à la fois présent. Le corps et l'esprit sont Un. Ce n'est ni bon ni mauvais, mais cela peut prendre une forme agréable ou désagréable. Une fois de plus tenter de le décrire à quelqu'un qui ne l'a pas vécu serait vain quoi qu'il advienne. La méditation est accéssible à tout instant, c'est une porte vers la vérité instantané, à la portée de TOUS, et ce SANS drogue ! Mon objéctif étant d'appronfondir sa pratique sans l'aide de substances psychotropes. Je sais que cela est faisable sans problème, et je suis content que la drogue m'est, une fois de plus, rapellée qu'elle n'est qu'un moyen, une articulation au grès de laquelle je peu me déplacer, qui comporte ses interêts et ses inconvénients. En parlant d'inconvénients voici mon petit moment RDR. Les champignons magiques, sont pas forcement magiques. Un trip aux champi ça peut être dur à digérer, et ça engendre très certainements des changements plus ou moins (je pencherai pour le plus ;)) durable dans la psyché. La déscente il faut aussi l'assumer si on veut pas qu'elle se transforme en allé simple vers l'HP. Parce-que ce que tu peux voir dans le rush est tellement beau, que le retour à la réalité est froid, dur, associé a
u grand n'importe quoi qui se créé dans l'esprit avec cette substance, on se bouffe en pleine face dans un état complètement déboussôlé, des choses qui font mal. Et oui, quand on découvre la beauté et l'orgasme des sensations envoutante d'une drogue, on se cognera FATALEMENT à la difficulté de la platitude que semble être notre vie terrestre. Moi même je trouve que "la vi naurmal sé tro dur lol." Et vivre avec et dans l'idée qu'on devrait tous être perché en permanence, c'est pas très cool :(. ...]


Fin de la parenthèse.

Durée du trip: 4h
Premiers effets(très léger): 15min après la prise
Effets complets: 1h après la prise
Rush jouissif: 45min à 1h30 après la prise
Afterglow: Encore en cours !

Body-load: Envie de vomir, sensation de serrage désagréable dans l'estomac qui remonte dans la poitrine, durant tout le trip. Engourdissement des extremitées, perte de la mobilité fine, cela peut-être perçu agréablement si l'on se laisse porter. Désagréablement si l'on tente de trop contrôler.

Voilà c'est tout pour moi !
A plusse, et n'oubliez pas, l'amour est partout !

2604_bisounours_inside.jpg

L'amouuuuuuuuuuur !
 

Nabsbil

Glandeuse pinéale
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16 Fev 2013
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Impressionnant ton TP, très très bien écris, les bon mots à la bonne place ;-). Maintenant es tu certains que 20 champis ne t'on donner que 0.5? Ça me semble peu..

A toute
 

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Banni
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22 Sept 2012
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Merci de ta lecture :)
Oui ce sont des semilancaeta ceux que l'on trouve nativement dans nos contrées notamment. ils sont plus concentré en substance active en rapport au gramme.
 

Simba

Holofractale de l'hypervérité
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1 Sept 2012
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J'ai passé un bon moment,en te lisant. Au début je me disais: "ça y est encore un mec qui se tord le cerveau(et qui va tordre le miens) avec son blabla tiré par les cheveux". Mais non,au final je me suis senti chez moi en lisant tes mots. Je me suis facilement identifié à tes ressentis,tes pensées,ton rapport à l'autre (aux autres).

Ca fait de 2 mois que j'ai pas prit de champotes. Ben,là j'y étais carrément!
 
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