Owelk
Neurotransmetteur
- Inscrit
- 2 Juil 2022
- Messages
- 31
Avant de commencer à lire ce trip, je vous conseille de jouer cette musique en fond afin de mieux vous plonger dans le récit :
C'était un soir de semaine, je me sentais assez fatigué, je voulais me détendre et tripper un peu. Je me suis dit qu'une petite balade dans
les bois en LSD serait sympathique. Je me suis alors dit que samedi je me ferai
une petite balade sous substance.
Nous sommes ainsi partis vers 11 heures avec un ami. J’ai pris soin de bien cacher le LSD dans un paquet de mouchoirs, je trouve que c’est une excellente cachette. Nous sommes allés chercher un McDonald's, sur le chemin. J'ai décidé de prendre une dose moyennement forte de LSD. Je précise que mon ami n’a pris aucune substance.
Nous avions trouvé un petit chemin en bord de route. Puis, au fur et à mesure, nous avions trouvé une petite route dans la forêt. Nous avions trouvé un endroit parsemé de plantes avec un aspect rosé. Nous continuâmes notre chemin.
Voir la pièce jointe 5
En marchant, je sentais ces plantes m’effleurer la jambe et c’était une sensation extrêmement agréable comme si je marchais dans un champ de Cotton. Nous avons continué et nous avions trouvé, un endroit avec une mare encore plus rosée que les plantes à côté, je me suis dit que l'endroit était idéal. L’on commençait alors à s’installer.
L’on se posa, je voulus poser ma serviette au sol, mais ma serviette resta en « lévitation », elle était juste reposée sur les plantes. Mais je trouvais cela assez drôle et adapté à la situation. Cela commençait à me mettre dans le bain et j’ai ensuite dit à mon ami que j’allais voler sur cette serviette comme Aladin et son tapis volant. Une blague même pourrie ne fait jamais de mal. Enfin, je crois…
Je commençai donc à me détendre et à me poser. Mon acolyte fût de même. Je sentais les effets monter, je me sentais très à l’aise et en sécurité. En m’allongeant sur ma serviette, elle-même allongée sur des plantes, rendant le tout comme un mille-feuille assez doux et
agréable. Je me mis à me relaxer puis méditer. Quelques minutes plus tard, je
commence à percevoir les effets. Je commençais à mieux ressentir mes sens et ma
peau qui était contre ma serviette.
Je décidai alors d’enlever mes baskets, mes chaussettes en mon t-shirt pour ressentir plus de sensations. En marchant pieds nus dans les herbes, c'était une sensation assez incroyable. Comme si je marchais
sur de la vie. J’avais l’impression d’être en communion avec le sol.
Je suis ensuite retourné me recoucher et me relaxer. À un moment, je caressais une plante à côté de moi en étant allongée, c’est la plante rosée et agréable au toucher comme du coton. J’en pris alors une entre les doigts et la gardais, ne me demandez pas pourquoi j’avais envie de tenir une tige entre mes doigts en me relaxant. Puis au bout d’un moment, j’ai ressenti quelque chose se poser sur mon doigt. J’ai donc appelé mon camarade pour qu’il puisse confirmer ce que je voyais. C’était bel et bien une libellule qui s'était posée sur mon doigt.
Voir la pièce jointe 6
Je n’en revenais pas. J’ai essayé de la fixer et d’en admirer chaque détail. Je ne voyais encore aucune hallucination à ce moment du trip. Puis, elle s’est mise à partir d’un seul coup. Je me remis alors à prendre une petite sieste. Mais quand je fermais les yeux, je voyais le visage de la libellule qui me regardait. J’essayais de ne pas y prêter attention et je voulais simplement me détendre. Mon acolyte me dit que pleins de bêtes tournent autour de lui.
À ce moment, j'étais détendu et je commençais à regarder sur mon bras, il y avait une grosse mouche dessus. Je me disais qu’elle ne me voulait rien de mal. Après quelques secondes je me disais que c’était
assez étrange qu’elle reste aussi longtemps, et en effet quand j’ai jeté un
nouveau coup d’œil sur elle. Elle avait une espèce de dard et essayait comme de
« sonder » ma peau en la frétillant dans tous les sens comme si elle essayait
de trouver une veine. Je pris alors panique et lui faisait gentiment
signe de partir avec un grand mouvement de mon autre bras.
Elle fut, je ne saurais pas dire quelle espèce c’était, mais c’était assez spécial. Je n’étais plus vraiment à l’aise à cet endroit, j’ai ensuite décidé de m’approcher un peu plus de la mare rosée elle aussi. Je vis une grenouille regardant dans ma direction. Cela me faisait beaucoup rire, j’ai donc essayé de jeter un caillou proche de la grenouille pour l’interpeller.
Lorsque le caillou toucha le sol, la grenouille sauta sur le caillou, sorti de la mare pour se rapprocher de nous sans y venir (entre notre position et la mare il y avait je dirais deux mètres). Commença à ce moment-là une bataille de regard entre moi et la grenouille, j’avais comme l’impression qu’elle me comprenait et que je la comprenais elle aussi. Mais continuait à me fixer dans le blanc des yeux, j’aimais bien ce petit jeu entre moi et elle.
Voir la pièce jointe 7
Au bout de quelques minutes, les couleurs devenaient de plus en plus colorées et il y avait des distorsions un peu partout, comme si la mare tournait sur elle-même et les arbres dansaient. Lorsque je fermais les yeux, une espèce de diaporama se déroulait entre les yeux de la libellule, du taon et de la grenouille, Les yeux de la grenouille clignotaient.
Quand je rouvris les yeux la grenouille me fixait encore, je lui lançai alors un autre caillou et se jetai encore dessus ce qui la rapprochait encore plus dangereusement de moi. En plus de ça, elle commençait à ouvrir la bouche, mais sans coasser. Je l’ai ainsi fixée et lui ai fait comprendre par un regard qu’elle devait retourner dans ça marre, comme si je pouvais discuter avec elle par télépathie, alors elle se retourna, mais ne retourna pas dans sa mare.
Mon ami aussi essayait de jeter des cailloux proches d’elle, mais ne bougeait pas. J’ai lancé un dernier caillou puis elle est repartie dans sa mare. Nous avons donc décidé de partir, d’aller à un autre endroit. Avant de partir, je voulais regarder une dernière fois la mare et je vis la grenouille qui nous fixait posée sur une branche dans la mare. Cela m’amusait beaucoup.
Nous étions à ce moment-là repartis sur le chemin de plantes avant la mare, puis d’un coup, d’un seul, je ne savais plus si j’étais dans la réalité, ou si cela était un rêve. L’environnement était trop beau, trop coloré, je me sentais si bien que je trouvais ça étrange. J'ai voulu essayer un test de réalité en regardant ma main.
Problème, ma main se contractait et se décontractait toute seule, elle se déformait. J’étais alors persuadé d’être dans un rêve. J’interpelai ainsi mon collègue en lui disant que c’était très étrange et que je ne savais pas si tout ça était bien réel.
Il me confirma que c’était bien la réalité, qu’on était dans la forêt en train de marcher depuis quelques minutes. Dès que j’avais compris que ceci était réel. Mon identité s'est divisé en trois parties en forme de Y.
J’avais ma partie droite du corps, ma partie gauche et mon esprit. Comme si mon esprit (pas ma tête physique, je ne saurais comment l’expliquer) devenait totalement indépendant de mes deux parties du corps. Je marchais de façon automatique, je ne contrôlais absolument rien.
Je pouvais faire les gestes que je voulais, mais comme si ce n’était pas moi qui le contrôlais, mais quelque chose entre mon esprit et mon corps. Comme si mon esprit était la souris d’un ordinateur, cette « chose » qui contrôlait mon corps, l’unité centrale et mon corps était l’écran.
C’était étrange, mais très agréable à la fois. Lors de notre retour, je voulais regarder derrière moi pour voir le chemin que nous avions parcouru et je me sentais complètement perdu, je n’avais plus aucun repère spatial. Le Nord, le Sud, l'Ouest et l’Est n’existait plus. Je voyais juste une très
grande route rosée en ligne droite, je ne me sentais pas abandonné, mais plutôt
perdu dans un bel endroit. C’était plaisant.
Sur le chemin, je discutais de sujets divers et
variés avec mon ami et chaque parole se transformaient directement
en image, en pensée dès que je fermais les yeux, de façon instantanée, comme un
storytelling visuel. Puis tout à coup l’on a entendu des chiens aboyer au loin,
l’on s'était dit que c'étaient peut-être des chiens accompagnés d’un chasseur,
nous avions alors décidé de partir de la forêt, mais sans aucune pression.
Nous discutions de ce que nous allions faire l’année prochaine, mais le fait d’en parler me stressait beaucoup et je
commençais à avoir de mauvaises visions, des couleurs sombres, des distorsions
de ma vision rapide et saccadée, sensation de stress, ainsi j’ai voulu parler
d’un autre sujet. Je désirais profiter du moment présent et ne pas penser à la
rentrée prochaine.
Sur le chemin, en discutant avec mon ami, je me
suis rendu compte que je fournissais des efforts pour m’améliorer et devenir
libre, mais je pourrais faire bien plus. Le fait de l’assumer de vive voix m’a
procuré une certaine sérénité. Je reconnaissais certaines de mes faiblesses.
Pour donner suite à cela, les hallucinations commençaient à partir petit à petit. Nous repartions dans sa voiture et avons pris une boisson chez moi. J’étais épuisé de ce voyage, alors je fus un petit somme, mon ami fut de même.
J’avais mis de la musique pour se détendre et j’ai vu quelques visions sympathiques. J’avais vu un grand dragon doré en train d’escalader une grande tour en verre. J’ai également vu un champ de blé ou chaque monnaie humaine passait dessus comme si chaque symbole était une faucille, l'euro, le dollar, le Yen, etc. …
Voir la pièce jointe 8
Après le passage de ces monnaies, le champ de blé formait une tête humaine, comme si nos monnaies et notre modèle économique était l’une des traces les plus importantes que l’Humain laissera à la Terre. À la suite de notre départ de la terre ou notre extinction.
J’ai un petit ventilateur en forme de boule, lorsque je fermais les yeux, je voyais ce petit ventilateur devenir multicolore et souffler des bandes de couleurs violettes, vertes et jaunes, je commençais à sentir une odeur de citron.
Pour donner suite à cela, mon ami se réveilla et nous décidâmes d’aller se promener dans le parc le plus proche. Nous avons vu des enfants, des personnes de notre âge et des personnes âgées. C’était très calme, je n’avais plus vraiment d’hallucination visuelle à ce moment précis. Je me sentais juste réellement à l’aise, parfois il m’arrivait de rigoler assez fort sans
faire attention.
Puis, nous nous sommes rendu compte que ce ne serait pas si mal de finir comme les gens que l’on voyait se promener dans le parc. Car l’on a toujours cherché à devenir libre financièrement, nous voulions à tout prix fuir ce système. Mais finalement, quand on se compare à d’autres pays, d’autres civilisations, nous ne sommes pas si mal ici, l’idée de devenir libre n’est pas rejetée, ce n’est pas un abandon.
L’on voyait plutôt çà comme une acceptation de la situation en attendant d’être complètement libre, si nous y parvenons. Ce trip m’a montré certaines de mes faiblesses, fait accepter certaines choses que je refusais d’admettre et m’a fait communier avec la nature de façon plus intense comparé à une balade sans substances. Comme toujours avec ce genre de substances, je ressentais un certain relativisme. Je n’ai ressenti
aucune redescente et j’ai un très bon souvenir de ce trip.
Voir la pièce jointe 9
Owelk
C'était un soir de semaine, je me sentais assez fatigué, je voulais me détendre et tripper un peu. Je me suis dit qu'une petite balade dans
les bois en LSD serait sympathique. Je me suis alors dit que samedi je me ferai
une petite balade sous substance.
Nous sommes ainsi partis vers 11 heures avec un ami. J’ai pris soin de bien cacher le LSD dans un paquet de mouchoirs, je trouve que c’est une excellente cachette. Nous sommes allés chercher un McDonald's, sur le chemin. J'ai décidé de prendre une dose moyennement forte de LSD. Je précise que mon ami n’a pris aucune substance.
Nous avions trouvé un petit chemin en bord de route. Puis, au fur et à mesure, nous avions trouvé une petite route dans la forêt. Nous avions trouvé un endroit parsemé de plantes avec un aspect rosé. Nous continuâmes notre chemin.
Voir la pièce jointe 5
En marchant, je sentais ces plantes m’effleurer la jambe et c’était une sensation extrêmement agréable comme si je marchais dans un champ de Cotton. Nous avons continué et nous avions trouvé, un endroit avec une mare encore plus rosée que les plantes à côté, je me suis dit que l'endroit était idéal. L’on commençait alors à s’installer.
L’on se posa, je voulus poser ma serviette au sol, mais ma serviette resta en « lévitation », elle était juste reposée sur les plantes. Mais je trouvais cela assez drôle et adapté à la situation. Cela commençait à me mettre dans le bain et j’ai ensuite dit à mon ami que j’allais voler sur cette serviette comme Aladin et son tapis volant. Une blague même pourrie ne fait jamais de mal. Enfin, je crois…
Je commençai donc à me détendre et à me poser. Mon acolyte fût de même. Je sentais les effets monter, je me sentais très à l’aise et en sécurité. En m’allongeant sur ma serviette, elle-même allongée sur des plantes, rendant le tout comme un mille-feuille assez doux et
agréable. Je me mis à me relaxer puis méditer. Quelques minutes plus tard, je
commence à percevoir les effets. Je commençais à mieux ressentir mes sens et ma
peau qui était contre ma serviette.
Je décidai alors d’enlever mes baskets, mes chaussettes en mon t-shirt pour ressentir plus de sensations. En marchant pieds nus dans les herbes, c'était une sensation assez incroyable. Comme si je marchais
sur de la vie. J’avais l’impression d’être en communion avec le sol.
Je suis ensuite retourné me recoucher et me relaxer. À un moment, je caressais une plante à côté de moi en étant allongée, c’est la plante rosée et agréable au toucher comme du coton. J’en pris alors une entre les doigts et la gardais, ne me demandez pas pourquoi j’avais envie de tenir une tige entre mes doigts en me relaxant. Puis au bout d’un moment, j’ai ressenti quelque chose se poser sur mon doigt. J’ai donc appelé mon camarade pour qu’il puisse confirmer ce que je voyais. C’était bel et bien une libellule qui s'était posée sur mon doigt.
Voir la pièce jointe 6
Je n’en revenais pas. J’ai essayé de la fixer et d’en admirer chaque détail. Je ne voyais encore aucune hallucination à ce moment du trip. Puis, elle s’est mise à partir d’un seul coup. Je me remis alors à prendre une petite sieste. Mais quand je fermais les yeux, je voyais le visage de la libellule qui me regardait. J’essayais de ne pas y prêter attention et je voulais simplement me détendre. Mon acolyte me dit que pleins de bêtes tournent autour de lui.
À ce moment, j'étais détendu et je commençais à regarder sur mon bras, il y avait une grosse mouche dessus. Je me disais qu’elle ne me voulait rien de mal. Après quelques secondes je me disais que c’était
assez étrange qu’elle reste aussi longtemps, et en effet quand j’ai jeté un
nouveau coup d’œil sur elle. Elle avait une espèce de dard et essayait comme de
« sonder » ma peau en la frétillant dans tous les sens comme si elle essayait
de trouver une veine. Je pris alors panique et lui faisait gentiment
signe de partir avec un grand mouvement de mon autre bras.
Elle fut, je ne saurais pas dire quelle espèce c’était, mais c’était assez spécial. Je n’étais plus vraiment à l’aise à cet endroit, j’ai ensuite décidé de m’approcher un peu plus de la mare rosée elle aussi. Je vis une grenouille regardant dans ma direction. Cela me faisait beaucoup rire, j’ai donc essayé de jeter un caillou proche de la grenouille pour l’interpeller.
Lorsque le caillou toucha le sol, la grenouille sauta sur le caillou, sorti de la mare pour se rapprocher de nous sans y venir (entre notre position et la mare il y avait je dirais deux mètres). Commença à ce moment-là une bataille de regard entre moi et la grenouille, j’avais comme l’impression qu’elle me comprenait et que je la comprenais elle aussi. Mais continuait à me fixer dans le blanc des yeux, j’aimais bien ce petit jeu entre moi et elle.
Voir la pièce jointe 7
Au bout de quelques minutes, les couleurs devenaient de plus en plus colorées et il y avait des distorsions un peu partout, comme si la mare tournait sur elle-même et les arbres dansaient. Lorsque je fermais les yeux, une espèce de diaporama se déroulait entre les yeux de la libellule, du taon et de la grenouille, Les yeux de la grenouille clignotaient.
Quand je rouvris les yeux la grenouille me fixait encore, je lui lançai alors un autre caillou et se jetai encore dessus ce qui la rapprochait encore plus dangereusement de moi. En plus de ça, elle commençait à ouvrir la bouche, mais sans coasser. Je l’ai ainsi fixée et lui ai fait comprendre par un regard qu’elle devait retourner dans ça marre, comme si je pouvais discuter avec elle par télépathie, alors elle se retourna, mais ne retourna pas dans sa mare.
Mon ami aussi essayait de jeter des cailloux proches d’elle, mais ne bougeait pas. J’ai lancé un dernier caillou puis elle est repartie dans sa mare. Nous avons donc décidé de partir, d’aller à un autre endroit. Avant de partir, je voulais regarder une dernière fois la mare et je vis la grenouille qui nous fixait posée sur une branche dans la mare. Cela m’amusait beaucoup.
Nous étions à ce moment-là repartis sur le chemin de plantes avant la mare, puis d’un coup, d’un seul, je ne savais plus si j’étais dans la réalité, ou si cela était un rêve. L’environnement était trop beau, trop coloré, je me sentais si bien que je trouvais ça étrange. J'ai voulu essayer un test de réalité en regardant ma main.
Problème, ma main se contractait et se décontractait toute seule, elle se déformait. J’étais alors persuadé d’être dans un rêve. J’interpelai ainsi mon collègue en lui disant que c’était très étrange et que je ne savais pas si tout ça était bien réel.
Il me confirma que c’était bien la réalité, qu’on était dans la forêt en train de marcher depuis quelques minutes. Dès que j’avais compris que ceci était réel. Mon identité s'est divisé en trois parties en forme de Y.
J’avais ma partie droite du corps, ma partie gauche et mon esprit. Comme si mon esprit (pas ma tête physique, je ne saurais comment l’expliquer) devenait totalement indépendant de mes deux parties du corps. Je marchais de façon automatique, je ne contrôlais absolument rien.
Je pouvais faire les gestes que je voulais, mais comme si ce n’était pas moi qui le contrôlais, mais quelque chose entre mon esprit et mon corps. Comme si mon esprit était la souris d’un ordinateur, cette « chose » qui contrôlait mon corps, l’unité centrale et mon corps était l’écran.
C’était étrange, mais très agréable à la fois. Lors de notre retour, je voulais regarder derrière moi pour voir le chemin que nous avions parcouru et je me sentais complètement perdu, je n’avais plus aucun repère spatial. Le Nord, le Sud, l'Ouest et l’Est n’existait plus. Je voyais juste une très
grande route rosée en ligne droite, je ne me sentais pas abandonné, mais plutôt
perdu dans un bel endroit. C’était plaisant.
Sur le chemin, je discutais de sujets divers et
variés avec mon ami et chaque parole se transformaient directement
en image, en pensée dès que je fermais les yeux, de façon instantanée, comme un
storytelling visuel. Puis tout à coup l’on a entendu des chiens aboyer au loin,
l’on s'était dit que c'étaient peut-être des chiens accompagnés d’un chasseur,
nous avions alors décidé de partir de la forêt, mais sans aucune pression.
Nous discutions de ce que nous allions faire l’année prochaine, mais le fait d’en parler me stressait beaucoup et je
commençais à avoir de mauvaises visions, des couleurs sombres, des distorsions
de ma vision rapide et saccadée, sensation de stress, ainsi j’ai voulu parler
d’un autre sujet. Je désirais profiter du moment présent et ne pas penser à la
rentrée prochaine.
Sur le chemin, en discutant avec mon ami, je me
suis rendu compte que je fournissais des efforts pour m’améliorer et devenir
libre, mais je pourrais faire bien plus. Le fait de l’assumer de vive voix m’a
procuré une certaine sérénité. Je reconnaissais certaines de mes faiblesses.
Pour donner suite à cela, les hallucinations commençaient à partir petit à petit. Nous repartions dans sa voiture et avons pris une boisson chez moi. J’étais épuisé de ce voyage, alors je fus un petit somme, mon ami fut de même.
J’avais mis de la musique pour se détendre et j’ai vu quelques visions sympathiques. J’avais vu un grand dragon doré en train d’escalader une grande tour en verre. J’ai également vu un champ de blé ou chaque monnaie humaine passait dessus comme si chaque symbole était une faucille, l'euro, le dollar, le Yen, etc. …
Voir la pièce jointe 8
Après le passage de ces monnaies, le champ de blé formait une tête humaine, comme si nos monnaies et notre modèle économique était l’une des traces les plus importantes que l’Humain laissera à la Terre. À la suite de notre départ de la terre ou notre extinction.
J’ai un petit ventilateur en forme de boule, lorsque je fermais les yeux, je voyais ce petit ventilateur devenir multicolore et souffler des bandes de couleurs violettes, vertes et jaunes, je commençais à sentir une odeur de citron.
Pour donner suite à cela, mon ami se réveilla et nous décidâmes d’aller se promener dans le parc le plus proche. Nous avons vu des enfants, des personnes de notre âge et des personnes âgées. C’était très calme, je n’avais plus vraiment d’hallucination visuelle à ce moment précis. Je me sentais juste réellement à l’aise, parfois il m’arrivait de rigoler assez fort sans
faire attention.
Puis, nous nous sommes rendu compte que ce ne serait pas si mal de finir comme les gens que l’on voyait se promener dans le parc. Car l’on a toujours cherché à devenir libre financièrement, nous voulions à tout prix fuir ce système. Mais finalement, quand on se compare à d’autres pays, d’autres civilisations, nous ne sommes pas si mal ici, l’idée de devenir libre n’est pas rejetée, ce n’est pas un abandon.
L’on voyait plutôt çà comme une acceptation de la situation en attendant d’être complètement libre, si nous y parvenons. Ce trip m’a montré certaines de mes faiblesses, fait accepter certaines choses que je refusais d’admettre et m’a fait communier avec la nature de façon plus intense comparé à une balade sans substances. Comme toujours avec ce genre de substances, je ressentais un certain relativisme. Je n’ai ressenti
aucune redescente et j’ai un très bon souvenir de ce trip.
Voir la pièce jointe 9
Owelk
