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LSD et alcool

Laura Revenudelaba

Elfe Mécanique
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12 Juil 2022
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[fraction d’une discussion à propos de cette page web : https://mixtures.info/fr/combo/alcohol+lsd/]

C'est sur que l'alcool diminue l'effet spirituel du LSD (comme avec tout psychédélique), mais le LSD ne diminue pas les effets de l'ivresse. Il les masque tant que les effets de l'alcool sont moindre que l'effet du trip, mais si tu picoles en mode "ça me fait rien kikoulol", le moment où l'ivresse te rattrape et outrepasse les effets stimulant du psyché, là t'es en mode shlag de ouf.

Après tout dépend des dosages.

Un peu d'alcool sur un trip (tonk entier) va euphoriser le trip - mode pro festif easy trippy.

Beaucoup d'alcool sur un trip va transformer ton esprit en une bouillie psychédélique (l'état d'ébriété prédomine sur l'effet psyché) - mode déchéance.

Un peu d'alcool sur un quart ou demi trip va pas trop se sentir (le psyché domine) - mode je garde mes moyens.

Beaucoup d'alcool sur un quart ou demi trip et tu seras bourré en mode stimulé, sans effet psyché - mode je me sers du psyché pour son effet dopaminergique.

Après faut prendre en compte les effets de la tolérance, le set&setting, la vitesse de consommation des deux drogues, mais là ça devient compliqué. Autant "À propos des effets" le site parle au conditionnel comme quoi le LSD bloquerait les effets de l'alcool, autant "À propos des risques", c'est clair que la gueule de bois le lendemain sera vénère si abus il y a.
 

Tridimensionnel

Holofractale de l'hypervérité
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27 Avr 2016
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Ce que j’ai trouvé intéressant c’est que « l’etude » (j’hésite à utiliser ce mot) compare avec alcool x psilo et trouve que le lsd réduirait + les effets de l’alcool que les psilos.
Dans la discussion il y a des suppositions pharmacologiques qui mettent en avant que le lsd a une action sur la dopamine, ainsi que sur d’autres récepteurs serotoninergiques que les 5HT2A, à la différence des psilos. Apparemment, d’autres études un peu plus sérieuse montrent que ce mécanismes d’action ont effectivement tendance à réduire l’ivresse perçue.
Si on acceptait cette hypothèse, ce ne serait pas seulement que « les psychédéliques masquent l’alcool » mais aussi que « le LSD spécifiquement réduit l’effet de l’alcool ».
Ça reste très hypothétique... peut-être que je ne devrais pas utiliser le mot « bloquer », mais c’est celui qui ressort dans les témoignages.

Ensuite si tu parles d’experience, ça m’intéresserait de fractionner ton message pour pouvoir l’utiliser comme source et compléter la fiche.
 

Laura Revenudelaba

Elfe Mécanique
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12 Juil 2022
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Perso je me base sur des "études" uniquement empiriques (réalisées par moi sur moi ahah). Après ça se recoupe avec ce que je lis ou ce que des potes m'en ont dit (à l'époque on aimait bien jouer au docteur psy qui émet des diagnostics).

Mais y a un moment faut oublier les comparaisons entre psychés (et leur aura symbolique), en ne s'intéressant qu'aux similitudes entre produit vis-à-vis de leurs interactions hormonales et neurales sur l'organisme. Autrement dit, ça semble évident que l'effet dopaminergique masque les effets de l'alcool en réduisant l'étourdissement du à l'ébriété, notamment le temps que la dopamine sature les récepteurs (d'où le fait que lorsque l'apport dopaminergique diminue dans les synapses, si on a continué à picoler en mode "je sens rien" (aspect sédatif de l'alcool masqué par la stimulation dopaminergique) on se prend alors une baffe d'alcoolémie qui remet les pieds sur terre en faisant très fortement tourner la tête - ça vient souvent très brutalement).

Et c'est là qu'on peut alors comparer les différents produits qui ont un effet dopaminergique, et de fait le LSD est bien plus stimulant que les champis en tapant plus sur la dopamine (en plus du reste) - suffit de voir les temps de perche, qui sont bien plus longs avec le LSD, ou les 2c-X et autres N-Bome (stim' résiduelle +++).

Après de là, parler de "blocage" entre neurotransmetteurs, là faut de l'étude scientifique sérieuse pour évaluer les liens entre différents neurotransmetteurs, entre dopamine, seroto, noradré, etc, vu qu'un produit tape généralement sur plusieurs récepteurs simultanément et qu'un combo multiplie les interactions dans le corps et le cerveau.

Si tu veux utiliser mon message comme source c'est cool, sinon je vais essayer de retrouver quelques études scientifiques qui définissent quels récepteurs engendre l'impulsivité du craving, enfin ce genre de chose, ça serait intéressant une approche neurobiologique aujourd'hui que la recherche commence à clarifier les différentes dynamiques du système de récompense :)
 

Acacia

𝓥𝓪𝓹𝓸𝓾𝓻𝓸𝓾𝓼 𝓢𝓱𝓪𝓭𝓮𝓼蒸気の色合い
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25 Mai 2017
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5 254
Les seules fois où j'ai bu sous LSD, j'étais sous une dose moyenne- forte et j'espérais un effet type benzo(donc j'étais anxieux avant de boire a chaque fois peut être ca mérite d'être précisé) , je ne me rappelle plus précisément des différentes quantités d'alcool que j'ai expérimentées sous LSD mais la quantité ça change énormément le combo selon moi .

Un petit peu d'alcool genre une bière sur un gros trip je vais vraiment quasiment pas la sentir alors que sobre je suis (étais?) extrêmement sensible à l'alcool .
Un peu plus et j'arrivais à avoir cet effet relaxant avec le body high qui deviens encore plus euphorique mais faut vraiment trouver le sweet spot et c'est très vite trop chez moi .
Dès que je buvais *trop* je trouvais vraiment désagréable avec le LSD mais c'est pas juste les effets très bourré classiques, par contre, ça me met un body load et des nausées vraiment relou quand on est super perché et aussi ça rend le tout vachement confus wtf, j'arrivais plus à profiter quoi je me sentais juste explosé en mode débilisé avec des visuels moins beaux .
 

spazm

Neurotransmetteur
Inscrit
18 Juin 2022
Messages
74
Laura Revenudelaba a dit:
[fraction d’une discussion à propos de cette page web : https://mixtures.info/fr/combo/alcohol+lsd/]

C'est sur que l'alcool diminue l'effet spirituel du LSD (comme avec tout psychédélique), mais le LSD ne diminue pas les effets de l'ivresse. Il les masque tant que les effets de l'alcool sont moindre que l'effet du trip, mais si tu picoles en mode "ça me fait rien kikoulol", le moment où l'ivresse te rattrape et outrepasse les effets stimulant du psyché, là t'es en mode shlag de ouf.

Après tout dépend des dosages.

Un peu d'alcool sur un trip (tonk entier) va euphoriser le trip - mode pro festif easy trippy.

Beaucoup d'alcool sur un trip va transformer ton esprit en une bouillie psychédélique (l'état d'ébriété prédomine sur l'effet psyché) - mode déchéance.

Un peu d'alcool sur un quart ou demi trip va pas trop se sentir (le psyché domine) - mode je garde mes moyens.

Beaucoup d'alcool sur un quart ou demi trip et tu seras bourré en mode stimulé, sans effet psyché - mode je me sers du psyché pour son effet dopaminergique.

Après faut prendre en compte les effets de la tolérance, le set&setting, la vitesse de consommation des deux drogues, mais là ça devient compliqué. Autant "À propos des effets" le site parle au conditionnel comme quoi le LSD bloquerait les effets de l'alcool, autant "À propos des risques", c'est clair que la gueule de bois le lendemain sera vénère si abus il y a.

Oui ça dépend des métabolismes de chacun aussi et de ses accoutumances personnelles, ses petites maniakqueries..  Perso quand je prends du lsd j'ai pas l'envie insatiable de tirer sur un pétard en non stop et ni même de drunk ma teille en mode full poivrot
 

papi

Holofractale de l'hypervérité
Inscrit
14 Mai 2008
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2 222
Wesh Laura ! Et wesh les autres,

Chez moi ce combo est ultra violent.. J'en gardes de très mauvais souvenirs.

Bon faut dire, j'ai été diagnostiqué borderline, et l'alcool seul (ou alcool+benzos) peut me faire bien bien vriller.

Mais LSD+alcool j'ai soit passé des moments complètement confus, pas agréables en mode ivresse hyper prononcée (quand je commence à boire j'ai beaucoup de mal à m'arrêter), gros bordel dans ma tête, et physiquement pas agréable du tout; soit j'ai complètement pété les plombs et fini dans un état que l'on pourrait qualifier de psychose.

Prudence avec ce combo franchement.
 
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