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LA PARANOÏA 11 - LES TROIS PRINCIPALES CAUSES DU DÉLIRE DE RELATION

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Deleted-1

Invité

[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,]LES TROIS PRINCIPALES CAUSES DU DÉLIRE DE RELATION CHEZ LE PARANOÏAQUE AU CARACTÈRE SENSITIF[/font]


[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,]LA FORME SENSITIVE - La paranoïa sensitive peut être considérée comme une transition avec la forme psychotique distanciée.[/font]


[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] C'est un type de personnalité paranoïaque marqué par un sens élevé des valeurs morales, par un caractère prononcé d'orgueil (une haute estime de soi-même, qui conduit à se considérer comme jamais suffisamment reconnu à sa juste valeur), une hyperesthésie relationnelle (hypersensibilité et forte empathie) entraînant une grande vulnérabilité dans les contacts sociaux, une tendance à l'autocritique, à l'intériorisation douloureuse des échecs, et de la susceptibilité. On ne retrouve pas l'hypertrophie du moi, ni la quérulence présentent chez les autres personnalités paranoïaques. Kretschmer a inventé cette forme clinique après avoir relié le caractère « sensitif » à la paranoïa. La forme sensitive se caractérise par un caractère plus doux, une prédominance féminine et parfois un délire en réseau.[/font]

[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] Les sensitifs sont sensibles aux réactions d’autrui, facilement blessés, et fuient le contact (caractère évitant). La peur entraîne chez eux la mise en place d’une distance avec les autres, ressentis comme hostiles, ce qui donne une recherche de protection. Le sujet est sur le qui vive, ayant peur d’être agressé, de ne pas être respecté. Sans se sentir franchement persécutés, ces sujets ont l’impression qu’on s’intéresse à eux d’une manière qui est excessive à leurs yeux, et qui n’est pas bienveillante. Généralement domine une inhibition, une timidité et des difficultés relationnelles. La personne a un sentiment de fragilité, de faiblesse. Elle craint ne pas savoir répondre, de ne pas être à la hauteur, de ne pas savoir se battre. Paradoxalement elle se considère comme supérieure tout en ayant un sentiment d’infériorité, subissant une auto-dévalorisation dans une auto-dépréciation de leur personne. On trouve donc chez eux un étrange et subtil mélange d’orgueil et d’humilité. Un événement pénible suffit à déclencher le délire (un regard désagréable, une attitude hautaine, un petit geste préjudiciable).[/font]

[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] Sur le plan théorique on peut dire que l’agressivité est plus faible et a tendance à se retourner contre soi (auto-culpabilisation). Les défenses caractérielles sont moins prononcées. L’impossibilité de satisfaire les exigences de l’instance archaïque mixte idéale surmoi, et de les imposer aux autres, entraîne un retour de l’agressivité contre soi et une tendance dépressive. D’autre part, ces exigences épuisent par leur caractère contraignant. [/font]


[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] QUELQUES DÉFINITIONS ET BASES AVANT DE RENTRER PLUS EN DÉTAILS DANS LA FORME DES DÉLIRES [/font]

[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] Définition de la répression :[/font]

[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] La répression est en psychologie un processus psychique, conscient et volontaire, consistant à renoncer à la satisfaction d'un désir qui ne se trouve pas en accord avec la personne morale.[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] En psychanalyse, c'est un phénomène inconscient de défense et tentative de fuite de l'angoisse, que le moi utilise devant un désir dont la satisfaction peut être dangereuse.[/font]

[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] Définition de la rétention :[/font]

[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] Mémorisation des perceptions, des sensations. Il s'agit comme d'une tension en arrière, un retour de l'esprit vers le passé immédiat.[/font]

[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] Définition de l'inversion : [/font]

[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,]Perturbation émotionnelle entrainant des situations répétitives dans lesquelles l'individu qui rumine ses soucis a l'impression de tourner en rond, d'être victime ou persécuté, quitte à s'en prendre à lui-même via des actes auto-punitifs ou d'auto-sabotage dans un cercle vicieux dont il est difficile de se sortir (mise en échec de soi malgré soi).[/font]

[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] Répression, rétention, inversion et paranoïa[/font]

[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] La rétention, et plus encore la répression de ses affects, poussent à reproduire en boucle dans sa conscience des images mentales indésirables, comme des sensations de persécution s'orchestrant dans un ou plusieurs scénarios où l'on serait victime d'une machinerie. Au delà de la mémorisation de ses perceptions et de ses sensations, la rétention est un phénomène psychique produisant comme une tension en arrière, un retour de l'esprit vers le passé immédiat, pouvant inquiéter le sujet dans des impressions de déjà-vu, de confusion. On comprend alors que la paranoïa se structure autour de défaut de mémoire, d'impression de déjà-vu, de confusion mentale qui sont graduellement propres aux états d'inquiétude, d'étrangeté, de dépersonnalisation, de déréalisation, et relative à sa structure psychotique, mais aussi névrotique. L'aspect névrotique se retrouve dans un développement déterminés par des évènements éthiques de son vivant, relatifs à ses actes et à ses manières de faire, ainsi qu'à sa vie sexuelle et professionnelle (voir article sur la structure névrotique).[/font]

[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] Problématique d'une mentalisation défectueuse, de la rumination à outrance[/font]

[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] La représentation consciente du trauma initial, de ses angoisses passées ne pouvant être ni tolérées, ni acceptées (donc non représentées), se transforme en des représentations parasitaires, associées originellement à l'événement perturbant, mais n'ayant plus aucun lien significatif avec celui-ci. L'individu s'égare alors dans ses ruminations sans commencement ni fin, et dont les causes et origines ne peuvent être ni remontées ni résolues, puisqu'il projette à l'extérieur de lui ce qui lui fait défaut, ce qui le dérange. Il y a là une déresponsabilisation éthique relative à sa structure névrotique de chercher à paraitre comme une personne morale (conformisme et bienpensance). Le mécanisme d'inversion, c'est à dire la réaction de se replier sur soi lorsque l'on rumine des sentiments et autres pensées désagréables non exprimées ou exprimables, est révélateur du manque de signification de ses représentations mentales, du fait que l'individu déni ses torts et responsabilités, et vit clivé, dissocié à côté de lui-même. Il est question d'une forme de vie absurde et insensée, quand l'individu s'étant rendu responsable du minimum de chose ne mesure plus les conséquences de ses actes, et ne donnent plus de sens moral et éthique à ce qui le constitue en tant qu'humain, il se contente de suivre l'idéologie ambiante et de s'en remettre aveuglément à la doxa communément établie et entretenue dans la plus parfaite vanité qui soit. [/font]

[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,]Ainsi le paranoïaque cause de lui-même, vit tourmenté par ses propres démons intérieurs, persuadé que des forces extérieures sont responsables de ce qu'il ne veut pas voir chez lui, de ce qui en lui est inconcevable mais pourtant bel et bien présent en son for intérieur. Il refoule et déni la bête indomptée qu'il est, sa part animale, mais aussi sociale et politique latente, restée clivée.[/font]

[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,]Rappel des principales causes déterminantes du délire, selon Kretschmer :[/font]

[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] - Le caractère[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] - Les évènements vécus[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] - Le milieu social et l'environnement dans lequel on évolue[/font]


[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,]PREMIER ÉLÉMENT DES CAUSES DU DÉLIRE - LE CARACTÈRE PARANOÏAQUE SENSITIF D’APRÈS SON ÉTHIQUE DE VIE ET SES TENSIONS PSYCHIQUES[/font]

[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,]Le caractère sensitif selon Kretschmer :[/font]

[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] "Une extraordinaire impressionnabilité, une sensibilité extrêmement accessible et vulnérable, mais par ailleurs une certaine dose consciente d'ambition et de ténacité. Les représentants achevés de ce type de personnalités compliquées, très intelligentes, d'une haute valeur, des hommes à la sensibilité fine et profonde, d'une éthique scrupuleuse, et dont la vie du cœur est d'une délicatesse excessive et d'une ardeur toute intériorisée, ils sont des victimes prédestinées de toutes les duretés de la vie. Ils renferment profondément en eux-mêmes la constance et la tension de leurs sentiments. Ils ont des capacités raffinées d'introspection et d'autocritique. Ils sont très susceptibles et opiniâtres, mais avec cela particulièrement capables d'amour et de confiance. Ils ont pour eux-mêmes une juste estime et sont pourtant timides et pleins d'insécurité quand il s'agit de se produire, tournés vers eux-mêmes et pourtant ouverts et philanthropes, modestes mais d'une volonté ambitieuse, et ont au reste de hautes vertus sociales".[/font]

[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] Le caractère sensitif n'a rien d'un état inné et fixe, ce n'est pas un état constitutionnel mais une disposition acquise au fil de son vécu, déterminée par des traumas affectifs passés et pouvant se réactualiser dans certaines phases critiques de sa vie, sous forme de crise d'angoisse et de culpabilité existentielles. [/font]

[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,]Le caractère sensitif est défini par des réactions propres et spécifiques, selon qu'il se trouve dans des situations à faibles ou fortes charges affectives. Une de ses réactions en cas de fortes charges affectives est la répression, caractérisée par un arrêt de la décharge affective dans l'action (réagir en s'activant intentionnellement ou impulsivement pour ne pas se subir). Il y a alors dans sa conscience une répression des représentations correspondantes aux affects indésirés moralement, et jugés comme inconvenants à la situation par l'individu lui-même (voir conditionnement moral selon le contexte). Cette répression est une exagération de la fonction de rétention de ses complexes idéo-affectifs, mais ne s'apparente pas au refoulement, qui renvoie les représentations inadaptées vers l'inconscient, avec les problèmes psychosomatiques que cela peut entrainer lorsque la frustration est trop grande. C'est la problématique de la culpabilité inconsciente, lorsque plus un caractère est sensitif, plus il réagira à un complexe de culpabilité par un délire de relation.[/font]

[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,]Définition de sthénique : [/font]

[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,]Énergique, vigoureux, qui a du tonus et de la force en excès. Qui renforce l'activité des organes.[/font]

[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] Définition asthénique : [/font]

[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,]Affaiblissement des fonctions intellectuelles et de la mémoire, difficulté de fixer l'attention ou de concentrer les idées. État d'indifférence, d'apathie. Affaiblissement des fonctions d'un organe ou d'un système.[/font]

[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] Il y a chez les sensitifs un mélange de tendances sthéniques et asthéniques, en tant qu'ils éprouvent intensément des sentiments intériorisés ambivalents, tout en ayant des difficultés à extérioriser ses mêmes sentiments, dans un défaut de conduction (propagation de l'influx nerveux), de rétention et de répression. Les tendances asthéniques de manque d'extériorisation de ses sentiments intériorisés dominent, et amènent le sensitif à se prendre la tête en ruminant ses échecs. Il y a là une problématique d'ordre éthique, quand l'individu manque de se réaliser et éprouve du remord, de la culpabilité. Cette tension psychique est le facteur psychologique du délire chez les sensitifs, lorsqu'ils sont subjugués par des tensions sociales et éthiques (via des problèmes relationnels avec autrui, et avec eux-mêmes).[/font]

[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] Ce conflit social et éthique se retrouve intériorisé dans leur psyché, et éprouvé via un sentiment d'infériorité, d'où de possible comparaison dévalorisante avec autrui, ou au contraire de survalorisation de leur personne. Ce sentiment de culpabilité est réactualisé et ravivé à chaque échec rencontré, ranimé consciemment par le phénomène de répression et d'inversion poussant l'individu à renoncer à se satisfaire, et à réussir une action (il se met volontairement en échec, mais sans s'en rendre compte tant son discours possiblement victimisant, justifie ses manquements). La solution adoptée par le sensitif à ce masochisme moral, est une exaltation réactionnelle de son amour-propre, qui va de manière secondaire gonflé son orgueil d'une fierté se voulant en apparence modeste. Le sensitif se cache de ses échecs dans un discours humble, derrière des apparences peu ambitieuses bien qu'il porte de grandes espérances au fond de lui, et qui lui donnent un rôle moral qui le rassure (voir narcissisme moral).[/font]


[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] SECOND ÉLÉMENT DES CAUSES DU DÉLIRE - LES ÉVÉNEMENTS VÉCUS[/font]


[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] A partir du caractère du sujet, les causes de la paranoïa dépendent de ses expériences vécues, des évènements qu'il traverse, et de la façon dont il se raconte son histoire en appréhendant sa propre vie. Plus précisément la psychose paranoïaque s'origine dans l'expérience qui révèle à l'individu ses propres vulnérabilités et insuffisances sur le plan existentiel, quand à son éthique de vie. C'est à dire lorsqu'il se rend compte qu'il n'est pas tout puissant, et que moralement il ne peut le supporter, au point de ruminer ses sentiments d'infériorité et de faiblesse dans des conflits intérieurs consciencieux, vains et secrets.[/font]

[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] Scénarios intérieurs, haine de soi et obsessions[/font]

[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] Maintenant que l'on sait que le paranoïaque rumine des séries de représentations réprimées, l'on comprend que le degré d'obsession de ses frustrations inavouées, crée en lui une tension sentimentale pouvant aller jusqu'au désespoir de ne pas coller à son propre idéal. Cet état critique de désespoir, de dénigrement sur fond de haine de soi non avouée et masquée par quelques illusions égotiques quand à son image de soi, amène à un délire de relation calquant son mépris intérieur sur ses relations extérieures. L'individu qui se sent mal avec lui-même, se comporte en mal avec autrui. C'est là l’interaction tragique du caractère intérieur et des évènements extérieurs, cause du délire de relation dans l'aspect maladif de la paranoïa (sans rentrer dans le détail, on se doute que les conflits d'ordre sexuel (fantasmes inassouvis) expliquent un grand nombre de ces frustrations morales et éthiques, amenant à une haine du corps, de soi).[/font]

[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,]Obsession, insuffisances affectifs et mécanismes représentatifs[/font]

[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] Le sensitif se révèle à lui-même par ses réactions les plus désabusées, ses scrupules obsessionnels, ses inquiétudes quand à ses actions éthiques, ses conflits moraux intériorisés. Sa structure psychique s'accorde à des mécanismes d'auto-punition qui seront fixés dans des comportements pouvant faire basculer le caractère dans la psychose. Mais la structure de la psychose qui se serait déclenchée n'est explicable qu'en fonction d'évènements antérieurs à ces instances. Chez les obsédés dominent les mécanismes représentatifs, alors que chez les délirants sensitifs prévalent les insuffisances affectives. Les sensitifs paranoïaques s'activeront impulsivement dans des dépenses énergiques à la hauteur de leur décharge affective dû à un trop plein émotionnel, alors que les obsédés jouissent de leur représentation mentale qui animent leur passion intérieure.[/font]


[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] TROISIÈME ÉLÉMENT DES CAUSES DU DÉLIRE - LE MILIEU SOCIAL ET L'ENVIRONNEMENT DANS LEQUEL L'INDIVIDU ÉVOLUE[/font]

[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] Le caractère du paranoïaque et son expression au travers d'évènements vécus, s'inscrivent dans un contexte socio-culturel donné. [/font]

[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,]Le milieu social est un facteur déterminant dans l'étiologie des psychoses paranoïaques, lorsque l'on prend du recul sur la vie du sujet en comprenant comment s'organise l’interaction de son caractère propre avec des évènements de son vivant, dans un environnement donné. L'éclosion de la maladie est liée à une tension intérieure orchestrée par une situation opprimante, où l'ego de l'individu est contraint, bafoué, méprisé. Le sujet oppressé et apeuré se replie alors sur lui-même, et la paranoïa devient un refuge psychique dans lequel il préserve une image grandiloquente de sa personne. On retrouve par exemples dans ce cas la notion d'orgueil populaire, quand le prolétaire prend sa revanche sociale lors d'un travail autodidacte ambitieux, mais aussi qu'une femme décide de disposer de son corps comme elle l'entend, ou qu'un provincial monté à la capital se vante d'être le plus parisien des parigots en se la jouant comme un hypster tendance. Il est donc question pour chaque profil d'un manque de consécration et de reconnaissance sociale, le motivant à surmonter ses insuffisances, à se dépasser pour accéder à une dimension supplémentaire de soi, à un statut social plus valorisant, ou tout simplement à se prendre pour ce qu'il n'est pas lorsque le délire est maladif.[/font]

[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] Kretschmer conclue que le délire s'origine de "l'action cumulative d'expériences typiques sur une disposition de caractère typique, avec l'appoint fréquent d'une constellation social typique". Et "quand ces trois facteurs psychologiques ont amené une répression morbide, alors le facteur biologique de l'épuisement donne un concours essentiel au déclenchement de la maladie, de même qu'inversement l'état de fatigue neurasthénique peut faciliter au premier chef l'apparition de répression dans les caractères sensitifs". La perte du sentiment du réel se traduit dans une diminution du rendement social de l'individu, et de son efficacité dans l'action pratique. Le contact vital avec le réel est ineffable, teinté d'un échange d'effusions et d'infusions d'affects. Pour certains auteurs, le trouble paranoïaque dépend de ce contact vital, selon qu'il est déficient ou efficient. [/font]




[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,]D'après Chesterton : "Le fou n'est point l'homme qui a perdu la raison, le fou est celui qui a tout perdu, excepté la raison."[/font]


 

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Waw elle est cool la quote de fin.
Merci pour le pa'tage ^^
 
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