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Ketamine : Proche du K-Hole

Technosutra

Matrice périnatale
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22 Mar 2021
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TR Kétamine : A deux doigts du K-Hole

Je suis un jeune homme de 18 ans, 1m79 pour 64kg.
C’était un samedi soir, j’avais une soirée chez ma meilleure pote où je ramenais mon caisson, mes lumières et mon gramme de K. On était une vingtaine dans sa maison et j’ai pris ma première trace aux alentours de 21h30. J’avais déjà pris de la kétamine quelques fois auparavant mais j’ai senti que celle-là était plutôt chargée étant donné que cette seule trace m’avait mis une bonne claque. Pendant l’heure qui suivait j’ai dansé devant le caisson puis j’ai décidé de retaper une fois les effets un peu calmés. J’ai ensuite pris une troisième trace aux alentours de 00h. Vers 1h00, les quelques personnes qui n’aimaient pas du tout la techno ont pris le son et ont commencé à mettre de la musique qui ne me plaisait pas spécialement et j’ai alors conclu un pacte avec deux potes : A 2h00 on finirait le pochon tous les trois en rajoutant un peu de taz qu’un de mes deux potes avait. A 2h00 j’ai cherché mes deux potes et on est allé s’eclipser dans la salle de bain pour préparer les trois poutres. Une fois les trois traces bien chargées préparées j’ai tracé en premier en étant obliger de m’y prendre à deux fois car c’était quasiment impossible de tout prendre d’un coup puis je suis redescendu dans le salon et je me suis reconnecté au caisson pour remettre de la bonne techno. A ce moment là j’ai senti que ça devenait tendu, je ne ressentais plus mes mouvements bien que je voyais dans le reflet de la fenêtre que je bougeais. Une pote est alors venue me voir et elle avait l’air de m’engueuler sauf que je n’arrivais pas à comprendre ce qu’elle me disait et je n’arrivais pas à parler pour lui répondre. De temps à autre je n’arrivais plus à distinguer ce que je voyais, je ne comprenais plus les signaux que mes yeux m’envoyaient et je me suis automatiquement, sans avoir conscience de le faire, assis dans un canapé et, sentant que j’avais pris une dose trop forte, j’ai commencé à envoyer des messages à des copains pour parler de ce qui m’arrivait. Je ne me sentais pas écrire, j’avais l’impression que mes doigts retranscrivaient sans efforts les phrases que je construisais dans ma tête et j’étais alors convaincu que mon téléphone ne faisait qu’un avec moi, je ne sentais plus mon corps, je ne sentais plus mon téléphone dans mes mains ni le canapé sur lequel j’étais assis. Me voyant un peu perdu, ma meilleure amie m’a amené dans un lit à l’étage sur lequel je me suis allongé. En fermant les yeux j’ai commencé à voir des formes diverses bouger, se modifier, s’assembler. Je voyais tantôt des personnages, tantôt des lieux, tantôt des arbres et j’ai réalisé que mes oreilles produisaient un bourdonnement fort et aigu surement lié au caisson. A un moment donné j’ai eu l’impression de suffoquer alors j’ai essayé de mon mieux de libérer ma gorge en écartant mon col roulé mais je ne sentais pas de différences. En me concentrant sur ma respiration j’ai réalisé que je respirais correctement mais la sensation de suffocation ne disparaissait pas pour autant. Après un long moment d’hallucinations visuelles et sensorielles durant lesquelles je luttaient pour me rattacher à la réalité j’ai remarqué deux choses. La première étant que la musique s’était arrêtée et la deuxième étant que les gens avaient l’air agités. J’ai alors réuni mes forces pour me lever et sortir de la chambre t en me concentrant sur ce que j’entendais j’ai compris qu’un des voisins avait menacé d’appeler la police si on « fermait pas nos gueules ». J’ai alors vu plusieurs potes essayant de se cacher dans des placards/ toilettes et j’ai choisi de me réfugier dans une salle de bain, à côté de la douche. Au bout d’un certain temps j’ai senti une envie d’uriner assez intense et je suis redescendu dans les toilettes du rez-de-chaussée pour uriner. Une fois fait, je me suis assis sur la cuvette des toilettes et j’ai sorti mon téléphone pour appeler un de mes potes avec qui j’avais pris la fameuse grosse trace. Je suis tombé sur sa copine qui m’a appris qu’il était rentré chez lui. Je me souviens avoir vu dans ma tête des pyramides en spirale pendant toute la durée de l’appel. Suite à cela j’ai décidé de retourner dans la cuisine où j’ai retrouvé d’autres potes. À ce moment là je me sentais déjà mieux et j’ai réalisé qu’il était 4h30 soit 2 heures après que j’ai pris ma dernière trace. Je suis ensuite remonté vers 5h30 dans une chambre, épuisé, et j’ai eu du mal à m’endormir à cause de la musique mais j’y suis quand même parvenu bien que je n’ai peu dormir je me sentais déjà mieux le lendemain matin.
 

Acacia

𝓥𝓪𝓹𝓸𝓾𝓻𝓸𝓾𝓼 𝓢𝓱𝓪𝓭𝓮𝓼蒸気の色合い
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25 Mai 2017
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Ça me rappelle pas mal d'effets que j'ai eu sous dissos dans des états de "semi hole" un peu, en particulier le truc de tapper au clavier, les visions les yeux fermés ...

Pour bien apprécier l'expérience, je pense qu'il vaut mieux se laisser partir librement que de tenter de se rattacher à la réalité, quand on arrive sur des effets forts, je trouve que cette attitude est au final plus anxiogène que celle consistant à "abandonner" et se laisser aller dans effets de la molécule .

Sinon, ton trip report serait à peu près 30x plus agréable à lire si tu aérais un peu la mise en page, avec des paragraphes et tout ;)
 
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