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[Kétamine] 1ère expérience et questions existencielles

Loutre

Holofractale de l'hypervérité
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28 Juil 2009
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Bonjour, bonsoir.

En qualité de jeune écervelée avide de découvertes et d’états de consciences remaniés, j’expérimente depuis quelques temps déjà, au gré des occasions, des trouvailles et des envies, diverses surprises illicites. Mon cervelet en frétille.

Cela fait quelques temps que je furette dans le coin, sans pour autant poster quoique ce soit. Voilà qui sera fait. Je présente mes condoléances par avance aux yeux vaillants qui liront, c’est long (mais pas chiant.)(si ?). Et merci aux monsieurs et aux madames qui peut être y répondront.

Cela faisait quelques temps que j’étais assez curieuse de la kétamine. Puis, l’occasion s’est présentée. Je n’avais jamais pris de dissociatifs auparavant, et même si je m’étais documentée, j’ai pris cher dans mon popotin, pour ainsi dire. Ca ne ressemble à rien de ce que j’ai pu essayer, et je suis incapable de dire, au final, si j’ai apprécié ou non.
Je ne sais pas jusqu’à quel point je suis allée, je ne sais pas si c’est « ça » la kéta, je ne sais pas si cela aurait pu se passer différemment, je ne sais pas si cette came est faite pour moi, je ne sais pas si des améliorations sont possibles, si c’est censé être plus agréable, ou non. On pourra peut être m’éclairer ? M’expliquer ce qu’il m’est arrivé ? Ou pas. Ce que je sais en revanche, c’est que j’ai eu la main un peu (trop) lourde en ce qui concerne mon dosage.

J’ai fait un micro test, 1 semaine avant le vrai test. Une ligne de la longueur d’une phalange, épaisse de quelque chose comme 2 millimètres. Quasiment rien senti, si ce n’est une très très légère sensation cotonneuse. Je décide de reprendre une ligne 1 heure plus tard, du double en longueur. Je me suis sentie très vite bourrée. Je pouvais me lever et me mouvoir, je me sentais juste bourrée. Fin du micro test.

Nous voilà donc une semaine plus tard au vrai test. Nous sommes deux, mon monsieur et moi.
Cette fois ci, je décide de me faire deux lignes d’environ 5 cm chacune (toujours de 2 mm d’épaisseur). J’en mets moins à mon mec (2 lignes de 4 cm), parce que bon, hein, faut pas déconner, pas envie de lui faire courir le risque d’un « trop ».
Sniff sniff sniff. Sniff sniff sniff.
Oh tiens, je sens quasiment pas le goût dégueulasse cette fois. Ca fait froid.
C’est là que ça se complique.

Perdue, perdue. Très rapidement, ma perception « consciente » du monde extérieur s’est restreinte pour n’être réduite qu’au coin de la table basse qui me faisait face. Coin de table, tapis, sac en plastique solide (je suis prévoyante, n’est-il pas). Le reste de la pièce ne me semblait plus vraiment familière, et bien trop loin de moi pour que je m’en occupe.
J’avais perdu le contexte, l’avant et l’après. J’étais incapable de relier l’instant présent, le maintenant, à quelque chose d’antérieur, ou de postérieur. Les raisons qui m’avaient conduite ici, maintenant, m’échappaient complètement.
« Putain, qu’est-ce que je fous là déjà ? »
Ca avait l’air de se passer tout autrement pour mon mec. Je sentais du mouvement, il allait et venait. J’étais incapable de le regarder en revanche, cela demandait que je lève la tête, et regarder au dessus m’était très difficile (j’étais assise sur ma moquette). Il me parlait, se marrait et je me suis entendue répondre. Plusieurs fois, des réponses très courtes, type « oui/non». Je ne savais pas ce qu’il me disait, et je ne savais pas ce que je lui répondais, mais ma bouche émettait des sons, ça j’en étais sûre. Bon signe, elle fonctionnait donc encore, joie et félicité. Il fallait que je lui signifie ce qu’il m’arrivait. Il fallait que je lui fasse comprendre que j’étais hors service, là. Je me suis concentrée (très fort) pour ne finalement parvenir qu’à un « je comprends plus rien » judicieux, qui exprimait très pertinemment, et en un minimum de mot, l’essentiel. Il se passait plein de choses en moi, mais mon interface avec le monde extérieur semblait avoir pris congé, pour l’heure.

J’ai lu beaucoup de choses sur le fait de se voir « de l’extérieur ». J’avais le sentiment inverse, pour ma part. J’avais l’impression de m’être enfoncée à l’intérieur de moi, comme on s’enfonce dans un canapé très mou. L’extérieur me semblait donc très loin, ainsi que mes bras, mon corps.

Donc. Nous en étions, après la perte de contexte, à cette question essentielle, bouleversante, existentielle, capitale, transcendantale, et stupide : Qu’est-ce que je fous là déjà ?
Et là, c’est le drame.
Ma vie m’est apparue avec un recul effrayant, et froid, très froid. De toute façon, à ce stade là, je ne savais plus ce qu’était une émotion. Ca m’a paru d’une insignifiance terrible, cette vie, ces mouvements, ces actions, ces interactions. D’ailleurs, pourquoi avais-je des interactions, déjà ? Surement parce que cela servait mes intérêts. Et pourquoi j’avais un mec déjà ? C’est quoi aimer, déjà ? J’ai considéré mes relations avec mes proches, je ne comprenais plus pourquoi elles existaient. Peut être qu’elles me servaient à quelque chose ? Je ne comprenais plus comment j’arrivais à ressentir quelque chose.
Mais d’ailleurs, j’étais qui ? Comment est-ce que j’étais, normalement ? C’était quoi, ma personnalité déjà ? Où est-ce qu’elle est passée ? J’ai oublié.
What the fuck ? (Coin de table, monde extérieur, coin de table, coin-de-table-coin-de-table-monde-extérieur-coin-de-table).
Et puis je me suis remise à considérer mes interactions avec les autres. Je me suis demandé pourquoi on enrobait toujours tout. Pourquoi est-ce que ce n’est pas plus simple, tel « Oui, non », « Je veux ça. Tu veux ça. ». D’ailleurs, pourquoi il y avait des conflits, déjà ? Ca sert à quoi ?

Je me suis sentie trèèèès seule, là perdue à l’intérieur de moi, et incapable d’avoir un quelconque rapport avec l’extérieur.

Pendant que je me perdais dans des considérations existentielles du pourquoi du comment, j’avais reçu un recommandé de mon organisme, de mon estomac plus exactement. Un genre de courrier très laconique avec accusé de réception qui disait « Bonjour. Vous allez probablement vomir. Cordialement. ». Ah ouais, cool. Où j’en étais ? Ah, mes rapports avec les autres. Bla-blablabla.
[15 minutes plus tard.]
Hum ?
J’ai vomi ? Ah, oui, je crois que j’ai vomi il y a quelques temps.
Les images de moi saisissant le sac en plastique calmement, y plongeant ma tête, me vidant de ma substance (BOOOUEHHHRGH, c’est ma substance), pour reposer le sac, puis d’essuyer ma bouche avec du papier toilette, toutes ces images me sont revenues, mais cette fois ci elles étaient parvenues jusqu’à moi. Ah oui, j’avais vomi, c’était évident. Je m’étais même essuyé la bouche. Comme quoi je suis fondamentalement propre, comme fille, même totalement déconnectée de la réalité.
J’ai regardé à côté de moi, et mon mec était là, en train de se marrer. Il était venu près de moi lorsqu’il a vu que je vomissais, mais avait très rapidement compris que je n’étais pas vraiment en état de souffrir de ma gerbe.

A partir de ce moment là, j’étais un peu plus consciente de ce qui m’entourait. La musique (un truc vaguement minimal) m’est devenue insupportable. Cette répétition de boucles m’agressaient, j’ai formulé, non sans effort, à mon mec le vœu pressant de changer immédiatement cette putain de musique qui me rendait encore plus malade. Physiquement, ça commençait à être franchement pénible. Je me sentais incapable de bouger, et j’étais persuadée que le moindre mouvement ferait se désintégrer mon estomac dans ce nouveau sac en plastique propre, disposé là à mon attention par mon monsieur-mort-de-rire.
La suite n’a que peu d’intérêt. En bref, je me déplace de la table basse au plumard en gerbant deux fois et péniblement sur le trajet (mais toujours en visant juste, dans le sac en plastique), et baste.

En revanche, je peux affirmer que la descente a été la meilleure de ma vie : « OH PUTAIN CA Y EST JE COMMENCE A REDEVENIR NORMALE OH PUTAIN OH PUTAIN C’EST TROP BIEN ».

Voilà.
C’est grave, docteurs ?

Merci de m’avoir lue, et au plaisir.
Tout ça, tout ça.
 

GuyGeorge

Holofractale de l'hypervérité
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28 Avr 2008
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J'adore ton style, très bon premier post! :D Sinon je n'ai jamais testé le plongeon dans kétaland, mais j'y viendrai surement un jour si j'en ai l'occasion! En attendant bonne continuation :wink:
 

Williamsïï

Holofractale de l'hypervérité
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9 Fev 2009
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Jolie Tr à la K ! très agréable à lire...

Pareil,je ne peux t'aidé car pas encore mis mon nez dedans.

Merci !
 
P

PaRaLLeL

Invité
Bonjour,

Pour commencer tres bon TR tres bien ecrit, merci.

Sinon pour se qui t'es arrivé, ça me fait penser a ma premiere trace de K, j'ai dosé comme pour de la coke, une bonne poutrelle, et la c'etait fini...

Plus trop moyen de bouger, je comprenais plus rien a se qui m'arrivait, litteralement etalé, ma vision qui tournait a toute vitesse, etc... et puis j'ai repris conscience petit a petit pour me dire "OUAAAAAAAAAHHHHHH ça c'est de la turie, j'en reveux, tout de suite !!!"

Pour le recul par rapport a ta vie c'est normal, les dissociatif me font toujours ça, comme si se qui existe s'eloigne et que toi tu regarde tout ça en commentant dans ta tete, j'adore !

Retest peut etre une poutrelle plus tranquil la prochaine fois, histoire de pas manger une montée ingerable et apprecier un peu plus les effets. Si apres ça tu n'aime toujours pas, c'est que la K n'est peut etre pas pour toi.

A+
 

phatass

Holofractale de l'hypervérité
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15 Août 2007
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LA premiere fois que j'ai K-Hole, je pensait etre mort.. puis j'me suis dit, si jsuis mort, pourquoi je pense encore, et j'ai réalisé quee j'etait pas mort, mais j'ai eu un vieu moment de panique/peur intense
 

Loutre

Holofractale de l'hypervérité
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28 Juil 2009
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Merci-merci pour vos retours.

Effectivement, comme il m'en reste (et que, avec tous ces petits chinois/éthiopiens qui meurent, c'est mal de gâcher), je pensais retenter l'expérience avec une dose moins prétentieuse-j-suis-trop-invincible-tu-vois. Et en espaçant davantage mon dernier repas (je prends note : 2h30, c'est pas assez).

J'ai été vraiment étonnée par la différence du trip de mon mec avec le mien. Absolument rien d'introspectif pour lui, il a d'ailleurs trouvé ça très fun comme drogue ("OOOH MON CORPS BOUGE TOUT SEUL HA HO HI MES MAINS OÙ SONT-ELLES LOLILOL JE VAIS ME VIA-A-A-A-NDER ?").
Vous pensez que cette différence s'explique uniquement par les dosages différents (2 lignes de 5cm VS 2 lignes de 4 cm) ou comme beaucoup d'autres drogues, il peut s'agir d'une variation d'un individu à l'autre ?

Et puis, j'avoue avoir également été surprise par l'absence de ressentis. Tout ce que j'ai eu l'occasion de prendre s'est toujours fait *ressentir*. Là, il s'agissait plutôt d'un "What the fuck" généreux et foisonnant, doublé d'une déstabilisation de circonstance. Ce qui, avec le recul, n'est pas pour me déplaire.

L'un d'entre vous aurait-il déjà vécu ce qu'on appelle "une dissolution de l'ego" ? Ça pique ?


[HORS SUJET]
Je dois vous remercier, aussi.
En parcourant le forum, j'ai découvert quantité de nouvelles choses prometteuses à découvrir (documenté et avec précision, qui plus est), de quoi satisfaire ma soif de découverte (débordante). Notamment, je vais m'atteler très prochainement à l'exploration du DXM, dont je n'avais que très vaguement entendu parler jusqu'alors. Je vous ferai un TR circonstancié, à ce moment là, s'il y a lieu.
Il y a aussi les RC dont je ne connaissais rien jusqu'à il y a quelques semaines, en parcourant le forum. Très prometteur aussi, même si j'attendrai d'être sûre des sites de vente, avant de m'y lancer.
*enthousiaste-enthousiaste-enthousiaste*
 

Williamsïï

Holofractale de l'hypervérité
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9 Fev 2009
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Epsil a dit:
Vous pensez que cette différence s'explique uniquement par les dosages différents (2 lignes de 5cm VS 2 lignes de 4 cm) ou comme beaucoup d'autres drogues, il peut s'agir d'une variation d'un individu à l'autre ?

Les deux je pense mais d'autre seront plus admet à te répondre.

Epsil a dit:
L'un d'entre vous aurait-il déjà vécu ce qu'on appelle "une dissolution de l'ego" ? Ça pique ?

Oui.Que veux tu dire par "ça pique " ?
 

Loutre

Holofractale de l'hypervérité
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28 Juil 2009
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C'était une façon ironique de demander si ça faisait mal. Je veux dire, si on me dissolvait mon auriculaire, j'aurais mal. Je crois même que j'oserais un couinement désappointé.

Plus sérieusement, je me demandais si c'était "agréable", et ce que cela t'avait apporté. Et aussi, surtout, si c'était intéressant/enrichissant.
 

Williamsïï

Holofractale de l'hypervérité
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Epsil a dit:
C'était une façon ironique de demander si ça faisait mal. Je veux dire, si on me dissolvait mon auriculaire, j'aurais mal. Je crois même que j'oserais un couinement désappointé.

Oui je me doutais bien...Au cas ou ! :D

Epsil a dit:
Plus sérieusement, je me demandais si c'était "agréable", et ce que cela t'avait apporté. Et aussi, surtout, si c'était intéressant/enrichissant.

Non ça ne fait pas mal mais ça fait peur,très peur.J'ai cru partir et pas revenir.Après dire si ça à été enrichissant...non,car ça m'est arrivé qu'une fois et je n'était pas du tout dans cette optique la.Je me drogué pour rigolé,me boosté,déliré,ect mais en aucun cas décollé de mon corps et me sentir crevé ! Donc trop de frayeur pour en retenir quelque chose et à mon grand regret,ça ne sait pas encore reproduit.

[EDIT] intéressant ? oui j'en doute pas que ça doit l'être.
Quand ce jour viendra...ah 500mg de mescaline,un jour viendra...je serais prêt !
 
P

PaRaLLeL

Invité
Plus sérieusement, je me demandais si c'était "agréable", et ce que cela t'avait apporté. Et aussi, surtout, si c'était intéressant/enrichissant.

La dissolution de l'ego je l'ai vecu sous champignon, une dose un peu trop forte...j'etais aussi un peu trop jeune...
Ce jour la j'ai manger une montée a se tordre dans tous les sens pendant 2 bonnes heures, des visuel de fous malades comme j'en ai jamais revu, d'un coup d'un seul une introspection qui a commencé a partir loin, a ce moment la je n'etais deja plus moi meme, ne comprenait plus grand chose, puis...le "TOUT" qu'on ressent sous champi a fini par disparaitre completement et moi avec, je pensais vivre une sorte de "big-bang",mon champ de vision n'etait que noir total, sans vision, rien,le néant, mon corps n'existais plus, je voguais dans un hyper-espace totalement vide, sur le coup le doute n'etais plus de la partie, j'etais mort...toute ma vie est repassé dans ma tete, j'ai fait un putin de gros point, tout remis a plat, je me suis attendu un long moment a voir apparaitre je ne sais quelle divinité qui m'annoncerait que j'etais bien mort, que j'avais accedé au monde des morts, et que tout n'etait que pensé ici. Je ne pourrais dire combien de temps a durer cet etat, mais pour moi c'etait des années...et puis je suis revenu a moi petit a petit, completement chamboulé, encore arraché par les champi, j'ai contemplé ce monde ou vivent les etres vivants, me posant des milliards de questions a la seconde.
J'ai compris ce jour le sens du mot "mystique", mes principes/ideos ont beaucoup changé depuis, et vraiment dans le bon sens, je ne suis plus le meme qu'avant cette prise, et c'est tant mieux. Je me suis d'ailleurs interressé a tous se qui est psychonautisme/psychedelisme peu apres cette experience.

Donc oui ça "pique", beaucoup meme, on se fait une belle frayeur, mais je le repete je n'etais pas "pret", quelqu'un de tres experimenté avec les psychedelique le prendrait surement mieux que ça. Sur le point de vue personnel c'est se qui m'est arrivé de mieux, meme si j'aurais pu y laisser mon cerveau pour le coup...

Pour info je n'ai pas retouché aux champignons depuis, et c'etait avec 40grammes frais de mexicains (qui sont censé etre les moins forts "lol")

Voila desolé pour le "TR" dans le TR.

A+
 

Williamsïï

Holofractale de l'hypervérité
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C'est bizarre PaRaLLeL mais je n'est pas la même définition que toi en ce qui concerne la dissolution de l'égo.J'ai plus l'impression que tu es vécu un voyage mystique mais de l'intérieur.

Voici ma définition : Dissolution de l'égo,sensation d'être en dehors de soi-même et de se regardé...

Et voici ce qui m'est arrivé :

Je m'arrête,rallume une taf de mon beuz et là j'ai comme une sensation de légèreté intense,un grand frisson me traverse le corps je me sent partir doucement de mon corps par le haut,comme si que mon esprit était entrain de s'échapper.Le détachement continue et la sensation de légèreté s'amplifie et j'arrive a mon avis au sommet du détachement corporel et je me retrouve spéctateur de ma propre conversation.Là,une fois conscient de la réalité du trip,je commence à paniqué et avoir une impression de ne plus pouvoir revenir et de partir pour de bon mais sachant que la meilleure façon de partir en bad-trip,c'est d'y pensée.Tout est dans la tête.De là j'essaye de me calmé au plus possible en me disant "C'est normal, c'est le buvard qui agit et c'est ce que je cherché en le prenant donc tant mieus d'un sens"Et de là je commence à me calmé et à me sentir redescendre et devenir de plus en plus solide,j'avais l'impression de revenir en moi.Sa y est j'ai atterrit et reprit mes esprits.Je suis dans mon état "normal" Shocked et je vous avouerez que à ce moment je suis bien content d'être revenu en moi.La soirée pour moi ces terminées dans ma tête à me demandés comment ceci était possible?!?.
 
P

PaRaLLeL

Invité
Je ne sais pas, tu as peut etre raison. Se que j'appel dissolution de l'ego, c'est le fait de perdre toute sa personnalité, tout se qui existe en nous, y compris son propre corps, pour une durée limité.

Je viens de rechercher la definition de la dissolution de l'ego, que je n'ai pas trouvé, par contre quand je regarde du coté des experience de mort iminente, cela s'en rapproche deja un peu plus.

Après avoir repris conscience, certains de ces patients font un récit qui présente des similitudes : impression de décorporation, conviction d'être mort et cependant conscient mais dans un corps immatériel (ou corps astral), déplacement le long d'un tunnel, vision d'une lumière intense, rencontre avec des personnes décédées ou des « êtres de lumière », remémoration en accéléré de sa propre existence, prises de conscience, etc.

Dans la majorité des cas, l'expérience est jugée agréable et qualifiée de « lumineuse », avec une connotation mystique, au point que la personne éprouverait ensuite des difficultés pour revenir à la réalité matérielle du monde. 4 % des personnes décrivent cependant cette expérience comme effrayante ou désespérante. Certaines études fiables menées dans des contextes différents contestent ces chiffres et montrent une grande variation du sentiment agréable/désagréable en fonction du milieu culturel et religieux

Voila pour se que j'ai trouvé sur wikipedia.

A+
 

Williamsïï

Holofractale de l'hypervérité
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Oui voilà c'est une EMI ! :wink: expérience typique des dissociatifs mais des champignons je ne savais pas.

je cherché le mot...
 

Loutre

Holofractale de l'hypervérité
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Suite des aventures captivantes dans le pays merveilleux de la kétamine. On a remis le couvert il y a quelques semaines.

Pour ma part, ce prod s'acharne à me retourner l'estomac quelle que soit la dose. Je ne parle pas de la bonne gerbe sympathique et heureuse et salvatrice, mais de cette sale nausée qui s'étale indéfiniment ; ça empêche de profiter en toute insouciance du trip. Je soupçonne ce goût amer qui glisse des minutes durant dans ma gorge d'être la cause de mes maux. Erk-erk-erk. Je n'en ai pris qu'une fois lors de cette soirée, mais voir mes potes taper suffisait à me donner des remontées acides.
PASBONNAUSEE.

J'ai donc été beaucoup plus sage cette fois ci, et la dose m'a juste emmenée à cet état qui se situe entre l'alcoolisation motrice et le "je suis un peu lente à comprendre". Rien de très transcendant, donc. Cette fois ci toutefois, on a ajouté du N2O à la sauce, pour faire mousser un petit peu. Sympathique donc.

Mais le principal intérêt de la soirée, c'était mon mec. Lui, la kéta le met de très bonne humeur, lui donne envie de bouger partout pour constater l'ampleur de sa maladresse kétaminée, et hihihi et hohoho, sans aucun effet "mental". Son estomac se porte très bien, et profite donc avec joie des effets lolilol.
Puis vient le mix avec le N2O. Ce soir là pour lui, il s'est passé un truc suréminent, un truc transcendantal, un truc extraordinaire, un truc de ouf quoi.
Musique-kéta-ballon N2O ====> Orgasmes multiples.

C'est comme ça qu'il le décrit. Il parle d'orgasme mental, de véritables pépites de plaisir kétaminées enrobées de N2O.
Vu de l'extérieur, ça donnait un mec qui couine et qui hurle, parcouru de spasmes (qui m'ont fort rappelée l'orgasme physique). Vu de l'extérieur, ça peut intimider les ménagères, qu'on se le dise. Mais apparemment, c'est la meilleure sensation qu'il ait éprouvée, du pur plaisir mental que ses meilleurs orgasmes sexuels n'approchent que de loin.
Vexée.

Depuis, il tape de la kétamine-N2O dès qu'il en a l'occasion.
Ainsi, il y a quelques jours, alors que nous venions d'ingérer des psilos équatoriens, lui est venue l'idée d'ajouter par dessus une ligne de kéta, et puis bien sûr un ballon. Idem, orgasme mental. Du coup, il a fini notre réserve de kéta, et fait plein de cadavres de ballons.

Il m'a confiée s'inquiéter un peu. C'est la première substance qui lui fait cet effet, à savoir cette envie irrésistible d'en prendre et reprendre et reprendre et sniffsniffsniff et snif. Ce n'est pas tant la kétamine en elle même, mais ces orgasmes atteints par son biais avec les ballons de N2O. S'il pouvait atteindre cet état en passant par d'autres substances, il le ferait, m'a-t-il dit. Et comme ce n'est pas encore le cas, il sait qu'il ne résistera pas à la tentation d'en prendre s'il y en a en circulation dans les parages.


Et ils vécurent heureux et sniffsniff et sniff.
 

ToToro

Holofractale de l'hypervérité
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Ah ah, très bon, j'adore ton style d'écriture Epsil :D

Pour une première fois tu en avais surement trop pris d'un coup, je te conseille pour la prochaine de monter tout doucement en enchainant les traces, par contre là tu vas devoir utiliser beaucoup plus de produit car la tolérance est très rapide et dès la première trace.

De plus, la ketamine à petite dose inhibe un des récepteurs responsables de la peur (récepteur dont j'ai oublié le nom, désolé, et je n'arrive plus à mettre la main sur l'étude en question), tandis que bizarrement elle ne le fait pas à haute dose.
Donc si tu a un peu peur sous K, il est préférable de prendre une petite dose (10mg doivent surement suffire), attendre 30 minutes, puis ensuite t'envoyer le reste :wink:

Et tu n'en avais pas non plus pris assez pour être complètement bloqué dans le monde de la K et être trop loin pour ne plus penser à tous ça (^_^)

Pour le fait que tu ai des nausée ou que tu vomis sous K, je trouve ça assez bizarre car c'est une substance qui seule ne provoque normalement pas de nausée :?
Sinon la ketamine est basique, la prochaine fois je te conseille de prendre 1/2L de jus d'orange ou quelque chose d'acide, avec un peu de chance ça supprimera les nausée :)

Le N2O est lui aussi un dissociatif (antagoniste des récepteurs NMDA) et il est justement assez connu pour relancer la machine couplé à d'autres dissociatifs ou à des psychédéliques (agoniste des récepteurs 5HT2x).

C'est marrant, les charges d'orgasmes pour moi ce fut avec DXM + jus de pamplemousse blanc + pâtes :p
J'ai bien cru que j'allais en crever tellement c'était bon XD

Vu que ton copain apprécie beaucoup tu devrais lui conseiller le K-hol, quand on aime bien la K c'est vraiment magnifique :D

Par contre la K a un pouvoir addictif très important, il faut vraiment faire gaffe à ne pas tomber dedans.
De plus la tolérance arrive assez rapidement et elle est très très lente à redescendre (autant voir plus que les opis), il faut plusieurs mois, voir années au bout d'un moment, pour quelle disparaisse totalement.
Certaine personnes acquièrent une tolérance tellement haute qu'ils ne peuvent plus atteindre le K-hol même après plusieurs années d'arrêt :(


En ce qui concerne la dissolution de l'égo elle arrive assez fréquemment lors du K-hol, et de temps en temps avec de bonne grosses doses de DXM.

Les deux sont assez différentes, avec la K je ne sais plus ce qui je suis, ce que je suis, mais je m'en fous, je me sens tellement bien (^_^)
Avec le DXM il y a plusieurs stades, il y a un moment où c'est le chaos total, une folie pure dans laquelle chaque pensée qui viens est détruite par l'illogisme, souvent je me tape d'énorme crise de fou rire tellement je trouve ça marrant.
Après ça avec le DXM il m'est arrivé une fois d'aller dans un monde dans lequel je ne faisais plus qu'un avec le monde immatériel, je n'existait plus, j'étais à l'intérieur d'un monde infini dans lequel toutes choses et toutes personnes étaient connectées entre elles, le monde matériel ne serais qu'une plate forme pour faciliter les échanges, mais en réalité les hommes et les esprits sont tous connectés entre eux.
A ce moment je pouvais penser mais je pensais en disant "il", car je faisais partie d'un tout et ma propre existence en tant qu'individus ne correspondais à rien, il m'étais impossible de m'appeler "je".
 

Supervixen

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Un genre de courrier très laconique avec accusé de réception qui disait « Bonjour. Vous allez probablement vomir. Cordialement. »

:mrgreen:

Tiens, l'avais jamais vu ce TR. ça me renseigne un peu sur la kéta, mais ça me fait aussi douter de sa supposée ressemblance avec le dxm : il en faut vachement moins, déjà. C'est bon à savoir : voyant les doses de dxm que je m'enfile, si j'avais pas lu ça, je me serais probablement fait une diagonale de cd, que dis-je, un poteau, que dis-je, une AUTOROUTE de kéta la première fois que cette substance serait tombée entre mes blanches mains... Mais en fait, nan. :shock: Ferai gaffe. Question subsidiaire : la loutre a-t-elle essayé le dxm ? Et Monsieur Loutre ?
 

Loutre

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Supervixen a dit:
Un genre de courrier très laconique avec accusé de réception qui disait « Bonjour. Vous allez probablement vomir. Cordialement. »

:mrgreen:

Tiens, l'avais jamais vu ce TR. ça me renseigne un peu sur la kéta, mais ça me fait aussi douter de sa supposée ressemblance avec le dxm : il en faut vachement moins, déjà. C'est bon à savoir : voyant les doses de dxm que je m'enfile, si j'avais pas lu ça, je me serais probablement fait une diagonale de cd, que dis-je, un poteau, que dis-je, une AUTOROUTE de kéta la première fois que cette substance serait tombée entre mes blanches mains... Mais en fait, nan. :shock: Ferai gaffe. Question subsidiaire : la loutre a-t-elle essayé le dxm ? Et Monsieur Loutre ?
Un crash-test, oui.
On avait pas de balance, on a donc décidé d'utiliser notre échelle de mesure naturelle : le pifomètre.
Résultat for bibi : J'ai rien senti. Au bout de 3 heures, tête qui tourne légèrement, mais sans plus.
Résultat for M. : Bad complet. "Ça ressemble à la kéta en totalement négatif".
Mais les doses étaient... approximatives. Voire totalement aléatoires.

Same player shoot again, work in progress, just do it, yes we can, prochain essai programmé, technique de la Loutre-Qui-Frétille-Derrière-le-Buisson enclenchée.
J'ai une balance depuis deux jours. Hin hin. J'te tiens au courant.

PS : Je compte toutefois réessayer la kéta, d'une provenance différente si possible, histoire de.
 

Supervixen

Holofractale de l'hypervérité
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Beurk, le dxm ça se sniffe pô. C'est pas bon, ça fait moins d'effet et faudrait te remplir intégralement la narine pour en prendre suffisamment. Para.
Pour ton monsieur, qu'il ne s'inquiète pas : à mon avis, il sera tout à fait capable d'apprécier la bête.
Sinon question con, ta kéta tu l'achètes via internet ou c'est un gentil monsieur pas très en accord avec la législation française qui te la procure ?
 

ToToro

Holofractale de l'hypervérité
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30 Mai 2006
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Epsil a dit:
Un crash-test, oui.
On avait pas de balance, on a donc décidé d'utiliser notre échelle de mesure naturelle : le pifomètre.
Résultat for bibi : J'ai rien senti. Au bout de 3 heures, tête qui tourne légèrement, mais sans plus.
Résultat for M. : Bad complet. "Ça ressemble à la kéta en totalement négatif".
Mais les doses étaient... approximatives. Voire totalement aléatoires.

Same player shoot again, work in progress, just do it, yes we can, prochain essai programmé, technique de la Loutre-Qui-Frétille-Derrière-le-Buisson enclenchée.
J'ai une balance depuis deux jours. Hin hin. J'te tiens au courant.

PS : Je compte toutefois réessayer la kéta, d'une provenance différente si possible, histoire de.

L'ambiance du DXM est tout de même beaucoup plus sombre que celle de la K.
La K c'est un peu le soleil et le DXM la lune, c'est un prod de nuit, avec une ambiance bien dark tandis que pour la K c'est lumineux et tout marrant (bon, je dis ça mais certaines personnes trouvent la K assez sombre, perso qu'est ce que je me marre avec elle).

La K c'est surtout un dissociatif fun, le DXM c'est plus introspectif.

Et même dans ceux qui aiment bien les dissociatifs certains ne supportent pas le DXM, j'ai un amis grand fan des dissociatifs, qui adore la K en IM, les grosse douilles de Salvia ou des bonnes doses de N2O, mais à côté de ça il évite le DXM car il trouve ça trop sombre et ça lui donne des cauchemards les jours qui suivent la prise.
 
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