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[Info] Alprazolam

XGeo

Elfe Mécanique
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29 Oct 2012
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Bonsoir,

J'aurai besoin de parler d'un truc, ma mère prend de l'alprazolam ou xanax... J'aimerai savoir car j'ai vu que c'était classé en tant que benzodiazepine ( si je ne me trompe pas ) et que sa avait un fort pouvoir addictif, quand j'ai vu sa je suis aller lui en parlé et elle ma dit que c'était un decontractant musculaire et que sa l'aidé pour dormir ( je l'a croit ) Mais sur la chose ou je ne la croit pas trop, ces que je lui ai également posé la question " est ce que tu sais arreter sa, tu ne ressent pas le besoin " elle bien evidemment dit non...


Sa fait un bout de temps quel prend ceci dès année suite a une depressions ou quelque chose comme sa aucune idée elle m'a jamais trop parlé de sa...

J'aimerai en savoir plus merci a vous :p
 

Magicarpe

Glandeuse pinéale
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13 Mai 2012
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Bah y a pas grand chose à dire ... C'est sur que si elle en consomme depuis des années elle aura du mal à arrêter !
De ce que j'ai vu sur la nocivités c'est comme pour tous le reste ! Des études qui se contredisent après qui croire dans tous ça ? Après sa doit pas être super safe non plus !
Après c'est ta mère elle est grande, tu peux pas lui empêcher d'en prendre.
Sinon c'est très banal, surtout en France ou on à une bonne sécurité sociale.
 

Ouroboros

Holofractale de l'hypervérité
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1 Déc 2010
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Effectivement c'est une benzodiazepine.

Tous les benzo on des propriétés myorelaxante (relaxant musculaire), anxiolytique ( calmante), hypnotique, et anticonvulsivante. Mais chaque varieté va etre plus l'une que l'autre.

Ils sont également tous addictif et provoque un syndrome de(plus ou moins important selon la posologie sevrage plus ou moins important selon la posologie qui dans les pire cas peuvent conduire au deces si on n'arrete pas de maniere progressive.

Si ta mere en a besoin c'est pas "grave" qu'elle en prenent, mais préviens la bien que si elle décide un jour d'arreter ( ce qui est bien quand on en a plus besoin ) il faut absolument qu'elle le fasse avec l'aide de son médecin.
 

Jojo18

Glandeuse pinéale
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10 Sept 2012
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J'pense que tout cela: dépendance et compagnie, c'est avant tout dans la tête ! Faire prendre conscience à quelqu'un que l'arrêt de telle ou telle substance provoquera chez lui un symptôme de sevrage est le meilleur moyen de le rendre encore plus "accro" et de rendre ce sevrage encore plus difficile.
Ne dis rien, et si de tels symptômes se manifestent effectivement à l'arrêt, là on en connaîtra la cause.
Je connais beaucoup de personne, à qui on a dit que l'arrêt d'un médicament (AD souvent en l’occurrence) était très difficile et devait se faire de manière progressive, qui du coup ont très peur d'arrêter un traitement et, lorsqu'ils doivent le faire, simule (de manière inconsciente) de lourds symptômes de sevrage. C'est ce qu'on appelle la dépendance psychologique qui, pour la plus part de ces traitements, est souvent bien plus importante que la dépendance physique (je ne nie pas cette dernière avec les benzos, mais je sais qu'elle est bien plus faible que la dépendance psy').
Je parle par expérience, mes cas n'en font pas non plus une généralité !
 

Ouroboros

Holofractale de l'hypervérité
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C'est un peu une énormité que tu nous balance la !
La dependance physique est physique comme son nom l'indique. Donc c'est pas dans la tete.

Et je pense que c'est mieux d'etre prévenu que ca peut etre dangereux de se sevrer tout seul que de pas le savoir.
 

Jojo18

Glandeuse pinéale
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10 Sept 2012
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Je ne nie pas l’existence de cette dépendance physique pour le cas des Bzps. Je dis que la dépendance psychique de ces derniers est souvent plus forte et le fait de ne pas la connaitre, permettrait de passer le cap des symptômes physiques de sevrage (des petits picotements,de la nervosité par exemple), s'ils apparaissent, avec plus de facilité (parfois sans même s'en rendre compte), et surtout sans "psychotage", qui parfois conduit au bord de la déprime, pour rien !
 

Ouroboros

Holofractale de l'hypervérité
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1 Déc 2010
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C'est pas parce que t'est pas au courant que tu peux avoir des convulsion si tu fais un sevrage trop brutal que tu va pas les avoir...
Apres Xgeo stress pas trop non plus tout les gens qui arretent les benzo risque pas de mourire sinon on serais pas dans la merde.
 

Jojo18

Glandeuse pinéale
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10 Sept 2012
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Les facteurs dose et durée du traitement sont à prendre en cause aussi ! J'entendais par là que j'ai déjà vu des gens tapper de crise de manque (et pas que de bzp, d'une manière générale) uniquement psychologique (qui parfois génère même des symptômes physiques). Ne jamais sous estimer ses facultés à leurrer cerveau. C'est sur cette même ligné que fonctionne les placebos. Mais ça c'est une tout autre chose...
 

Ouroboros

Holofractale de l'hypervérité
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La dessus je suis d'accord.
 

pums

Elfe Mécanique
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21 Avr 2010
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J'ai pris de l'Alpro pendant 2 ans à doses variables entre 0,5 et 2,5mg/jour. J'ai réussi à me sevrer en 6 mois en baissant les doses d'environ 0,5/mois.

ça s'est plutôt bien passé cad pas d'effet de manque physique, pas de rechute et pas eu envie de remplacer le médoc par autre chose.

Donc oui c'est possible de sortir du cercle salement vicieux des médocs:

- arriver à changer ses habitudes : c'est à dire baisser d'un ou 1/2 cachet tout les mois.
- Etre en voie de guérison ou être guéri de sa dépression
- se servir d'un truc cool qui peut (parfois :p) nous arriver dans la vie comme tremplin au sevrage, ça parait tout bête mais cela peut être un déclencheur

Pour moi cela a duré 6 mois, pour ta mère ce sera peut-être plus.Le sevrage benzo n'a pas été lourd et physique mais plutôt long est bien psychologique...

8 mois après j'ai toujours ma plaquette de benzo dans le portefeuille mais je n'ai jamais repris de cachet même après quelques descentes de stim assez hard.

Ce dont je suis sur c'est que je suis bien mieux maintenant que pendant ma période benzo :yawinkle:
 

XGeo

Elfe Mécanique
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29 Oct 2012
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Bonjour

Merci de vos réponse j'ai tout bien j'en tiendrai compte

Merci a vous encore
 

Magicarpe

Glandeuse pinéale
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13 Mai 2012
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@jojo18 : Faut quand même pas sous-estimer la dépendance physique, y a des cas de morts en sevrage brutal d'alcool ou de benzo !
Le délirium tremens pour l'alcool par exemple qui est hyper connu

[h=2]Étymologie[/h] Du latin delirium, folie (dérivé de deliriare, littéralement « sortir hors du sillon »), et tremens, tremblement. Le latin moderne delirium tremens, délire tremblant, a été introduit en 1813 par le médecin britannique Thomas Sutton, pour désigner « cette forme de delirium aggravée par le saignement mais améliorée par l'opium[SUP]2[/SUP] ».
[h=2]Synonymes[/h] Délire alcoolique ; délire hallucinatoire du sevrage à l'alcool ; hallucinose du sevrage à l'alcool ; hyperactivité autonome associée à un sevrage à l'alcool[SUP]3[/SUP].
[h=2]Signes cliniques[/h] Le tableau clinique est caractérisé par des signes de sevrage classique auxquels s'ajoutent un syndrome confuso-onirique associant une désorientation spatio-temporelle, une obnubilation et un délire. Des hallucinations visuelles mettant en scène des animaux (zoopsies) y sont très fréquemment associées ainsi que sur le thème sexuel, familial ou professionnel.
Des crises convulsives sont fréquentes dans les premières 48 heures. Sans traitement, le risque de décès peut aller jusqu'à 15 % selon les études. L'ensemble de la symptomatologie est source d'anxiété et d'agitation pouvant être à l'origine d'actes agressifs.

Le sujet est également très sensible à l'environnement. C'est pourquoi il est important de le rassurer par la voix et le comportement.

source wikipedia

Bon je sais wikipedia c'est pas 100% sûr mais c'est quand même vrais en générale :p.
 

Sludge

Holofractale de l'hypervérité
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Tro lol des halu
 
M

Mushin

Invité

(Dsl du HS mais bon vu qu'on l'évoque ce ptit DT ^^)


Le DT .... la hantise dans mon service quand on lisait sur la CPA "Ethyl" (en gros, consommateur régulier, pas nécessairement alcoolique).

Et Sludge, les hallu sont ultra violentes ^^". Ça commence souvent par la vision de bestioles dans la chambre, araignées, fourmis, souvent des insectes ou arachnides, après c'est encore moins glam et oppressant pour la personne (mais en général le souvenir de ce délire est très confus, la personne sachant seulement qu'elle n'était plus "elle même", et se confond en excuses bien souvent). Sueurs, tremblements, fièvre, hallu, agitation psychomotrice, et en fait la mort peut survenir si on ne fait rien dans bien plus de 15% des cas ^^" : mal épileptique dû à la fièvre, déshydratation et désordres électrolytiques conduisant à des troubles du rythme cardiaque sérieux, mise en danger dû à l'état hallucinatoire intense, lésions cérébrales laissant des séquelles pouvant aller jusqu'au développement d'un Korsakoff entre autre.

Et niveau agressivité c'est impressionnant et dangereux à chaque fois, y'a pas de DT "tranquille", j'aimerai bien donner des exemples plus concrets mais bon, parler du taf c'est pas trop autorisé ...

Mon conseil RdR la dessus si vous consommez très souvent et que vous devez vous abstenir pour x ou y raison plus de 3 jours, surtout penser à s'hydrater dès l’arrêt. Ça prévient le Delirium. Si malgré tout les signes du pré DT s'annoncent (faut savoir être vigilant, reconnaitre les symptômes, comme un diabétique doit reconnaitre l'arrivée d'une hypoglycémie), à savoir bah, début de tremblements, sueurs, le Valium est un bon anxiolytique, et surtout garder son calme, éviter de céder à l'agitation psychomotrice qui va emballer le processus, et toujours s'hydrater bien entendu. Et si le DT se déclare bah les urgences c'est ouvert h24. Plus tôt c'est pris en charge avec un traitement et une surveillance médicale et moins les lésions cérébrales seront sérieuses.

Passé une semaine en général ça se tasse, quand c'est pris en charge.

Et pour nous : si vous devez vous faire opérer et que vous et l’éthanol êtes potes, essayez de vous sevrer avant, ça sera mieux pour tout le monde. Et surtout ne pas cacher sa conso lors du RdV avec l'anesthésiste. Ou en cas d'urgence qui mène à l'hospitalisation, penser à le signaler.

Prenez soin de vous ! =)
 

Jojo18

Glandeuse pinéale
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10 Sept 2012
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J'entend bien, je ne nie pas que les benzos incluent de la dependance, j'affirme que la ci dite est considérée "légère à moyenne" ce qui inférieur à la dependances physiques.
Les éventuel symptômes physiques de sevrage sont biens loin du delirum tremen entraîné par une drogue des plus puissante dans sa destruction: l'alcool.
Perso j'ai pris Xanax 0,5 mg/jour sur une période de 6 mois, j'ai reduis à .25 par mesure de prévention la dernière semaine, et c'est passé tout seul ! Je n'ai strictement rien ressenti d'anormal et je suis pas bien resistant. Mais après encore une fois on réagit tous différemment et le dosage et la durer peuvent jouer beaucoup chez certaines personnes, ce qui pourrait aboutir à des sevrages difficiles.
 

pikapika

Neurotransmetteur
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12 Nov 2012
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moi pour la réduction des benzo je vous conseille le clonazepam c'est ce qu'on me donnait en centre de sevrage .

les comprimés si je ne m'abuse ce sont des 2,5 mg ou des 2 mg ( je penche plus pour des deux ) secable en quatre donc assez facile à diminuer .

ClonazépamRivotrildemie vie d'élimination 16-20h

Je le conseille ce qui ne veut pas dire que le fait de stopper les benzo avec le rivotril (clonazepam ) n'entrainera pas d'effets propre à la diminution des benzo , les tremblements , l'anxieté , le stress et ce genre de chose seront tout de même présente mais pourront être attenuée par la prise conjointe d'un neuroleptique et ou a.d


bref ça sera pas la joie : courage .
 

Ouroboros

Holofractale de l'hypervérité
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1 Déc 2010
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Le clona c'est un benzo aussi au passage. ( je me doute que tu le sais mais ton message peut faire penser le contraire)
Donc syndrome de sevrage aussi. Donc le seul avantage au sevrage serais pour toi que les piloche sont sécable ?
 
J

Ji-doo

Invité
pikapika a dit:
moi pour la réduction des benzo je vous conseille le clonazepam

En général, pour arrêter les benzos les molécules à longue demi-vie sont préférées (diazépam, prazépam) car moins susceptibles de provoquer des rebonds trop violents.
Et pour ces benzos, il existe des dosages peu élevés (diazépam 2 mg sécable, lysanxia 10mg sécable) ou en gouttes ce qui permet de diminuer petit à petit.
De plus, le clonazépam étant utilisé comme anti-épileptique, l'arrêt doit être vraiment très progressif à mon avis (prévenir une potentielle crise d'épilepsie si arrêt brutal ?)...
 
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