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Herbe révélatrice (cannabis)

Crazy_French

Elfe Mécanique
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2 Avr 2010
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Coucou ! Le topic "comment gerez vous votre psychonautisme" m'a fait penser à mon plus gros trip sous herbe. Alors j'ai rassemblé mes souvenirs et tada !

Alors pour commencer, la musique, comme sous les anciennes trips, fut exacerbé. Mais bien plus que les fois précédentes. Auparavant, je sentais de très légers fil d'énergie musicale me rentrer dans les oreilles pour se ramifier en 3 parties dans mon cerveau : une vers le sommet, l'autre vers le centre et la dernière par la mâchoire. Et bien cette fois là,, ces noeuds étaient presque totalement rentré  pour se rejoindre tandis qu'un autre fil d'énergie passait par ma nuque pour descendre jusqu'au bassin en se ramifiant lui aussi avec les côtes. C'était surprenant car plus je laissait la musique me prendre, plus je sentais ces courants qui progressaient par a coups. J'ai assimilé ça avec les courant d'énergie pouvant parcourir le corps. Je crois que la dose étaient encore trop faible pour sentir tout mon corps et c'est une expérience que j'ai vraiment envie de retenter !


Ensuite, après un bon moment à me concentrer sur ces courants, j'ai pris un livre. C'était les "Champs Magnétiques" de Breton et Soulpaut en écriture automatique. Pour ce qui connaisse pas c'est en gros le fait d'écrire ce que dicte notre inconscient sans que notre conscient interviennent par une remise en cause des écrit d'ordre esthétiques ou morale. Le tout en étant dans un état de semi-sommeil, hypnotique donc loin des prods hallucinogènes. Un petit extrait :

« Glace sans tain » :
« La fenêtre creusée dans notre chair s'ouvre sur notre cœur. On y voit un immense lac où viennent se poser à midi des libellules mordorées et odorantes comme des pivoines. Quel est ce grand arbre où les animaux vont se regarder ? Il y a des siècles que nous lui versons à boire. Son goûter est plus sec que la paille et la cendre y a des dépôts immenses. On rit aussi, mais il ne faut pas regarder longtemps sans longue vue. Tout le monde peut y passer dans ce couloir sanglant où sont accrochés nos péchés, tableaux délicieux, où le gris domine cependant.
Il n'y a plus qu'à ouvrir nos mains et notre poitrine pour être nus comme cette journée ensoleillée.
Tu sais que ce soir il y a un crime vert à commettre. Comme tu ne sais rien, mon pauvre ami. Ouvre cette porte toute grande, et dis-toi qu'il fait complètement nuit, que le jour est mort pour la dernière fois.


Lors que je lisais, seul le mot que je lisais m'apparaissait net, tout les autres étaient floutés. Comme si j'avais une lunette posé au centre de mon regard (et non plus sur mon nez), là où je lisais justement le mot. j'arrivais à donner du sens à la majorité des phrases, qui sont pourtant totalement absurdes, soit en les imaginant pour les auteurs, soit en les intégrant à ma vie. C'était génial !


Vient ensuite l'écriture, qui fut elle aussi plus ou moins automatiques. Parce qu'enfaite c'était pas comme un fleuve sans fin de pensées couchées sur papier. Enfaite je pensait à un chose, et c'est là que tout jaillissait ! J'en est fait une partie en vers et une autre, il y à pas longtemps en prose. Mais je vous préviens, parfois ça tient du délire mais je vous avoue que cette expérience d'écriture me fut largement bénéfique : les choses qui me tourmentaient autrefois, j'ai réussit à les mettre sur papier, à les sortir de ma putain de tête. Même si ça les à pas résolus, ça m'a permit d'être mieux dans ma peau car je pense avoir réussit à les cerner. Mais bon, y'en à toujours un qui me dérange plus que les autres et qui s'appelle l'amour. Rha là là..


PS : j'ai pas mit mes écrits, car ça prends trop de place mais si vous voulez je peut soit les poster ici si vous insisté, soit vous les envoyez par MP.
 
D

Deleted-1

Invité
C'est quoi ton herbe ? de la weed ou un de ces trucs chelous qu'on trouve aux puces ?
 

Crazy_French

Elfe Mécanique
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2 Avr 2010
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Lol nan de l'herbe, de la bonne locale si je me souvient. Pourquoi cette question ?
 

1943737629E9

Banni
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24 Juin 2009
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Je me suis posé la meme question, je croyais que tu parlais d'une plante entheo au debut :)
 

Crazy_French

Elfe Mécanique
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Ha nan c'est juste le titre qui m'est venu comme ça sans trop réfléchir ^^ Désolé pour la confusion :p
 

Micou

Glandeuse pinéale
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Moi j'y tiens, à lire tes écrits ;) Ça me paraît d'ailleurs la chose la plus importante de tout le message, et tu ne l'as pas mise, coquin ! :p
 

Crazy_French

Elfe Mécanique
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bon ok j'me lance, même si c'est assez voir totalement personelle :D J'ai gardé les dates. Vous les avez en exclusivité !

12/01/2010


I

Est’ce la folie
Ou un simple mal de crâne
J’en sais rien
J’men fous en fait
Alyssa
A la vie
L’aube magique
Yep
Sacré cœur
Sauvez nous
A la mort

Vœux pieux, ou pas
A la vie
Noir comme mon cœur
Trébuche
Westphalien magnifique
Et ta vue alors ?
Salerme me noie
Ta bouche, ton corps entier
Encore
Noir come mon âme
Détroit étroit
Et toi ?


II

Mon dieu, où allons-nous ?
Merde
Je suis athée
J’avais presque oublié
Bon
Que faire
Vivre ou survivre
Seul
Il ne faut pas pourtant
Mais personne pour m’accompagné
Mon dieu
Ta gueule et laisse moi réfléchir
Je ne réfléchis que trop
Agis !
J’ai peur



III

Mon chat me cherche
Il me trouve
Là, en train d’écrire et de trop réfléchir
Ah ! Là ! yl se souvient après
Je t’aime. Je t’aime
Mais je n’arrive pas à te le dire
Il veut des caresses
Ça se voit
J’en aimerais de ta part
Comme j’aimerais t’en faire
Te souviens-tu du jour
Où l’on t’avait abandonnée
Moi je m’en souviens
J’y pense beaucoup
Car ce fut une douce sensation
D’être le seul à être
Allé te chercher
Malgré les moqueries des autres
Qui me narguaient
Te souviens-tu quand tu m’as pris
Mes hanches pour être stable
Sur mon vélo
Moi je m’en souviens
Ce jour là tu as prit plus que mes hanches
Bien plus
Tes mains douces et froides
Agréables et extase de mes sens
Ont emportées mon cœur pour toi


IV

Est-ce un jeu
Auquel rien ne me comprend
L’inverse est sûrement vrai


V

Il faut libérer mon esprit
Détruire ce mur
Vraiment haut
Passer les portes
Serais-je encore seul
Montrez mort vous êtes
Quand j’avais besoin de vous
Vos écrits restent
Radeaux dérivant sur un monde condamné
Il faut libérer mon esprit
Mais seul le cadavre exquis est incompris
Et l’écriture totalement automatique
Ne me vient pas
Esprit trop conscient
Il me faut peut-être un joint
Des champis ou tout autre
Psychotrope
Pour attraper cette partie
La lacérer, la dépecer, l’éventrer
Pour me croire libre
La musique aide
Oui je le crois
La musique parfait ma folie
Et ma solitude
Je crois que je serais seul
A passer les Portes
J’ai envie de vomir
La musique m’emporte
Ma folie aussi
J’ai mal au bras droit
Le gauche me maintient
Ça accélère
Mal mal mal
Je veux en sortir
Je veux vivre
Au moins un jour
Une douceur m’emporte
Je me sens fou, seul
Et délicieusement engourdi


VI

Toujours le même mal de crâne
Toujours la même folie
Toujours la même solitude
Seule la musique à changée
Elle est passée
Du son pur
A une autre forme
De pureté
Une folie cachée
Une folie pure

Je pense
Que
Je
Vais
Fumer
Je cherche la transcendance
Est-ce que je vais la trouver
J’en sais rien
J’suis pas devin
Mais je cherche
Sans agir
Mon plus grand défaut
Ma grosse connerie
La fumée élève mon âme
Si imparfaite soit-elle
Le chaos est magnifique
Cette beauté
De la musique
De mon esprit
De mon corps
De moi
Cette musique
Me rappelle un bon moment
A deux
Ça me change
10h24
Le temps passe vite ou non
La perception du temps
Cette nuit là
A été altérée
Par mon inconscient
Oui ! Même vielle
La molécule était altératrice
Les formes n’étaient plus formes
Le monde autour de moi
Evoluait
Selon la volonté de mon inconscient
Et de la musique
Des alliés dans ma lutte
On parlait d’elle
Mon désir infini
Seul mon sentiment aux tripes
N’était pas altéré
Car c’était c’est
Toujours
Un vœu de mon inconscient
Retour aux sources
Instinct primaire
Oui !
Un autre allié
Une autre alliée potentielle

Retour
La molécule ne m’a pas totalement libérée
La musique non plus
Elle encore moins
Puisque je suis seul
Dans mon esprit
Le psychisme est surréalité
Je couche mes sentiments pour la première fois
Au lit
Puisque c’est aujourd’hui leur jour de naissance
Dans la vie surréaliste
Ils auront d’autres frères et sœurs
Dans un certain temps
Pas grave
Le temps est sans importance
Surtout pour les mortels
Comme moi
D’autres expériences auront lieu
Un cobaye
Mon esprit
Sous le regard inconnu
De l’inconscient
Il vient repart
Cela change selon ce qu’on lui donne à manger
Aujourd’hui et pour longtemps
Le mien préfèrera la plante à la merde
Car nous sommes la merde
Et la plante qui contient
La chose
Nous élèves dans notre âme et inconscience

Not nit
Si robert
Regarde ta voix
Regarde ta musique
Regarde ton amour
Regarde ta passion
Regarde ton regard
Regard ton conscient
Tu es fou
Tu es total cinglé
Regarde le regard
Des autres
Car tu es seul
Seul à chercher le paradis perdu
A travers ta voix
A travers ta musique
A travers ton amour
A travers ta passion
A travers ton regard
A travers ton inconscient
Je suis fou
Je suis total cinglé
Je regarde
Et j’apprends


Retour
Ce son je me souviens
Cette nuit là je l’aie ressenti différemment
Plus profond
Car mon inconscient régnait
Pour la nuit


VII

Marteau
Marteau
Marteau
Marteau
Pour annihiler les vers
De mon cerveau
Qui me pervertissent
Ma solution finale
Non pas de show
J’ai les masses en horreur
Je devais savoir
Jugement final


VIII

De quoi je pourrais parler
J’en sais rien
J’écris simplement mes pensées
Fugaces
Pour ne pas les perdre
Je pense avec mon esprit
Je pense avoir eu une révélation aujourd’hui
Jour que je n’oublierais pas


IX

Je sais ce que je ne sais pas
Et je ne sais pas ce je sais
Sur toi
Inconnue
Je te veux et tu m’ignore
Et j’ignore si tu me veux
Souffrance
Je m’intéresse à toi
Plus que tu ne le crois
Cet amour m’a permis d’avancer
De connaître et de savoir
Des choses qui me construisent
Mais tu restes néanmoins
Inaccessible
Malgré ce que tu m’as apporté


X

Je hais les masses
J’ai peur des gens
Mais j’ai bien plus peur de toi
Toi que je désire
Plus que tout


XI

Il y a le soi seul
Il y a le soi à plusieurs
Notre comportement
Change selon le cas de figure
Alors
Quel est notre véritable
Nous-mêmes ?
Seul ou plusieurs ?
Sommes-nous schizophrènes ?


XII

Deviendrais-je poète
Comme Pinky ?
Qu’est ce que le poète ?
Comment le définir ?
J’exprime pour la première fois
Mes sentiments
A moi-même


XIII

M’aideras-tu
A parfaire ma réalité
A travers l’exaltation
Et la compréhension
De notre inconscient ?


XIV

Dormir
Ne penser à rien
Ne rien penser
Rien penser ne pas
Penser rien pas ne

XV

Une fois encore
A quoi ça rime ?

13/01/2010


XVI

Faut que je te parle
Du truck qui m’est arrivé
Cette révélation
Dont je t’aie parlé
Plus haut
Ça c’est passé hier
Je ne crois pas au hasard
Comme tu le sais
Merci Morrison
Merci Robert
Merci Pinky
Merci toi
Merci elle
Merci Freud
J’ai pas l’habitude
De demander
Quelque chose à quelqu'un
Mais hier soir
J’y aie fait abstraction
Et j’ai demandé
A mon inconscient
« Je veux rêver »
Cette nuit
Pour la première fois depuis longtemps
Mon inconscient
M’a fait rêver
C’est pourquoi j’écris
Pour ne pas l’oublier
J’écrirais
A partir de maintenant
Tout ce qui m’arrivera d’important
Ou non
Je me demande
Si quelqu'un d’autre
Lira ces lignes
Comprendra vraiment
Mes sentiments
Puisque pour la deuxième fois
De la leur vie
Ils sont posés là
Nus
Sous le regard des curieux
Et amis
Qui s’intéresse à moi
Qui font les cent pas
Autour du mur
Merci


XVII

Je passe dans un self avec des amis
Je ne sais pas qui
Le décor m’est inconnu
Je n’y suis jamais allé
Les gens me semblent froids
Juste concernés par eux-mêmes
Et encore
Je tente de parler
Avec une personne
Que je reconnais
J’étais en primaire avec elle
Elle m’envois chier
Je vais penaud à une table
En maugréant

Assis là
Une autre personne
Que je ne connais pas
Me demande mon âge
Je lui réponds
Et semble surprise
Après lui avoir
Redit la réponse
Plusieurs fois
Incompréhension

Respiration
Réveil

XVIII

Malgré ma surréalité
Malgré ma pensée
Malgré ma musique
Malgré mon mur
Je reste un homme
Comme beaucoup d’autres
Au premier abord
Avec ses forces et ses faiblesses
Dont mon amour
Pour toi


XIX

Mes yeux en vitrine
N’ont vus qu’une merveille
Je la croise souvent
Sur la plage artificielle
Cerclée
Au détour d’un couloir
Sombre
Dans une pièce
Chauffée
Je la vois
Sans lui parler
Alors qu’il ne faut pas


XX

Mon amour est douleur
Par mon incompétence
A être franc
Même si je suis
D’un autre pays

XXI

J’écoute avec des écouteurs
Je suis seul chez moi
Je mange sur une unique chaise
Je dors dans mon propre lit
Je fume devant ma musique
J’écris sur cette page solitaire
Que je suis
Aliéné, fou
Barré, timbré
Psychopathe
Au bord du gouffre
Mon remède se trouve
Dans deux endroits
Premièrement
Mon inconscient
Recherche encore solitaire
Sur la majorité du chemin
Deuxièmes
Parmi vous
Vous les autres
Et je crois
Aussi en toi


XXII

Cette nuit-là
A deux
Seule une petite partie
De mon ressentit
T’es parvenu
Tu t’es ouvert
Plus que moi
Cette nuit là
J’aurais aimé agrandir
Ma brèche encore plus
De mes mains nues
Mais je ne l’aie pas fait
Je le fait maintenant
Bienvenue dans mon monde

Ce qui suit est la suite (naaaaan) que j'ai fait quelques mois plus tard. Mais cette fois, c'est en prose !

01/05/2010

Le pouvoir des mots existent-ils encore ? Quel peut être sa puissance ? Le langage en a un, mais le perd. Notre langue ne l’a plus. En existe-il un autre qui l’a encore ? Notre limite se situe dans celle du conscient et de l’inconscient. Le cerveau possède le sien. Indéchiffrable. Les choses se ressente plus qu’elle ne se décrive. La poésie a une partie de ce pouvoir perdue. Les surréalistes l’on comprit. Les psychanalystes aussi. Que sais-je sur moi à part que je suis l’amalgame de ce que j’ai ressentit et intégrer, intérioriser. Mes mots peuvent-ils le retranscrire. Comment retranscrire une impression ? Par le partage de ces impressions. Les autres peuvent comprendre ces mots et les intégrer en eux par rapport à la masse qu’ils sont. Mais la limite est dans le fait que chaque masse est différente. Les mots sont donc différents pour tous. Et les impressions ? Synthèse de nos 5 sens, du conscient. Mais aussi de la pensé et de l’inconscient. Cette solitude est une bénédiction et une malédiction. On se sent unique mais seul. La compréhension des gens est imparfaite puisque les mots et impressions sont uniques. Nous comprenons-nous nous même ? Si le pouvoir des mots est encore indéfini, l’inconscient l’est encore plus. Je ne comprends pas le mien, ce bordel, cette folie. Mes mots ont-il in pouvoir ?
Réussir à être quelqu'un est difficile. Le savoir tout autant. Avant cela on a tous une folie. Comme tout, unique pour chacun. Donc d’autant plus grave qu’incompréhensible. L’inconscient est folie, le conscient aussi mais le cache, s’inhibe, alors que l’inconscient non lorsqu’il est libre. Il ne se crée pas un mur pour être accepté par tous. Il faut réussir a lié les deux. Détruire le mur muet et se faire porter par sa masse dans l’acceptation de celle-ci. Être ce que l’on ressent, tout le temps. Seul moyen de cesser d’être hypocrite à l’ombre du mur.
La musique a ce pouvoir. Ephémère mais véritable car inconsciente. Elle ne vit pas mais nous fait vivre. Elle nous fait regarder la vérité en face. Elle n’est qu’onde perçut par notre conscient qu’assimile ensuite notre inconscient. Mais peu le font. C’est pourquoi mes musiques sont incomprises : parce que je suis seul dans ma folie et ma tête. La musique ne se décrit pas : elle se ressent. En un instant une onde nous modifie, change notre regard. Il faut garde ces yeux neufs. La drogue est du même acabit, en beaucoup plus développer. Les deux ensembles sont parfait car simple impression. A notre bonheur car nous avons un conscient et un corps à faire vivre. La surréalité peut-elle nous tuer dans notre quête identitaire ?

02/05/2010

Pourquoi moi ? Qu’est que je peux lui proposer de plus qu’un autre ? Je dois lui parler de mes mots. Qu’elle comprenne mes impressions. LA drogue m’aide à les trouver mais c’est à moi de les prononcer. Je ne peux pas l’oublier, elle m’obsède, me fait délirer et rêver. Mes mots, ma drogue, ma poésie intérieure, ma musique, mes sensations et impressions, mon entourage elle, mon conscient et inconscient. Je suis ça et seul. Masse à parfaire et comprendre. Surtout comprendre. Pourquoi me dit-on fou ? Je ne comprends pas. Parce que je ne suis pas dans la norme ? Par rapport a quoi, a qui ? C’est juste une cherche intérieure. Je l’aime et n’en peux plus d’être derrière un mur. Me comprend-t-elle ? J’espère. Être en phase avec l’inconscient. La musique. Variété de genres, tous unique. Je ne la comprends pas comme les musiciens. Eux non plus. Je la synthétise pour mon inconscient. Première forme de surréalité. Mon amour d’une musique m’est autant incompréhensible que mon amour pour elle. Que faire. Je me sens faible et impuissant en face d’elle. Fait-elle partie de mon inconscient ? Pas de paix intérieure. Pas encore. Le shit ou l’herbe ne suffissent plus ou pas. Les champignons me sont encore étrangers. Ayahusca, plante magique. Nouveau besoin s’ajoutant à elle, mon premier besoin à assouvi avant l’Ayahusca et l’osmose dune surréalité.

Par contre, le premier qui me traite de fou je lui retourne le compliment pour avoir tout lus :eek:
 
D

Deleted-1

Invité
Ce qui est vraiment fou c'est d'avoir tout mis par écrit, y penser ok, l'écrire en plus c'est autre chose.
 

Crazy_French

Elfe Mécanique
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Le but d'écrire c'était justement pour moi de tenter de le sortir de la tête pour y revenir ensuite après. Parce qu'avant ça, ça ne faisait que tourner et j'arrivais pas à y réfléchir vraiment. Enfin si mais je posais juste les questions en boucles sans y répondre.
 

Micou

Glandeuse pinéale
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J'ai pas lu tout tes textes en vers (je le ferai mais pas le temps ce soir), en tous cas ça m'a l'air une belle tranche d'écriture automatique tout ça ;)
J'ai lu ton texte en prose, c'est pas mal du tout, ça pose des questions qu'on pourrait dire "classiques" - existence de l'objectivité ? de la normalité ? qu'est-ce que l'interprétation etc. - mais toujours intéressantes, à creuser ; et ces questions, tu les poses bien. Donc j'aime bien, ça sent la franchise, l'honnêteté, la spontanéité à plein nez ! :)

En parlant d'objectivité et tout, j'avoue que j'ai une foi énorme dans la subjectivité absolue - qui trouve sa base dans l'unicité psychique de chacun, bien sûr. Pour l'écriture, et pour essayer de donner un "pouvoir" à mes mots, j'ai rapidement voulu me dégager de toute volonté de faire passer un message précis à travers mes textes, privilégiant la lointaine métaphore, le ressenti, le jeu musical des mots. En d'autres termes, je préfère, en écrivant, générer des sensation plus que des idées.
Je me souviens avoir écrit un petit poème en prose, qui parle justement d'un trip à la weed que j'avais tapé en ville, dans un après-midi ensoleillé. Et, personnellement, je ne vais pas attendre pour le poster - ma prétention en prendrait un coup ! :p

Le combien ? début Juin.
- bientôt minuit.


Les bottes en cuir du type étaient faites exprès. La droite, rythmique, frappait le carreau épais. Remontant le long du comptoir en bois, le mouvement atteignit sa main jusqu'à ce qu'elle volle au dessus d'un paquet de tabac en le saisissant. En s'infiltrant dans la poche, il fit ses bruits secs habituels.
La porte est poussée. Le type est dehors. Les couleurs sont là, elles le regardent par ses yeux. Le soleil plaque ses ombres dans la poussière de la ville. Le vent s'agite un peu ; le vert, là-haut dans les arbres, bouge aussi.
Le type entrouvre ses lèvres, en se tenant toujours là. Sa main, de bas en haut, y dépose l'extrémité d'un spliff.
Tchic.
Les poumons du type subissent avec plaisir la douce chaleur qui les pénètre. Puis, après un long temps, ils l'expédient.
Les couleurs sont encore là. Plus que jamais. La musique vient ; c'est celle de la ville. Elle s'organise, s'affine, se signifie. C'est la douceur épicée et grenue de ces ondes si chaudes, aux amplitudes précisément choisies, qui se réveille.
Le type marche. D'un geste vif, pourtant si lourd, ses doigts font ricocher le mégot contre le métal d'une plaque d'égout. Son voyage vient de commencer.
Autour de lui, les regards se concentrent et sont interprétés - sont-ils bien interprétés ? il doute. Personne ne se comprend ; l'unique substance capable de combler tous ces blancs est le trouble, le trouble de l'incompréhension.
Ses pensées le mènent où il ne sait pas. Il sent toute sa concentration, volatile. l'écarlate droiture d'une barre en acier l'interpèle. Les vibrations d'un parallélépipède ne lui sont pas pénibles. Il se tient.
Il voit des choses. Peut-être.
Les volumes, autour, sont bien là. Ils le regardent quand il rentre.
La musique revient, celle des pas. Un frottement. Alors, vient celle qui est imaginée. Les voix d'hommes ou de femmes. Les cordes ou les souffles. L'onde, divisée, est unique ; unie ?
Elle provient du tout et pénètre ses ouïes attentives. C'est une immense signification qui se libère.
Alors, il ne voit plus. Le son suffit certainement. le silence, après, suffit d'avantage.


Même influence. En rajoutant, bien sûr, toutes ces expériences qui m'ont aidé, et aimé.
Musique : bande originale de Easy Rider.


Voilà, si je l'ai posté direct, c'est parce que je trouve qu'il est intéressant de se faire mutuellement lire des textes, entre psychonautes... surtout quand ils ont un lien avec notre passion.
À vos plumes.
 

Crazy_French

Elfe Mécanique
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J'aime beaucoup ton texte. C'est vrai, simple mais pas simpliste et on sens que t'as vécut quelque chose d'agréable. J'ai essayer de retrouver l'état de mon TR jeudi, mais même avec des quantité astronomique de vrai shit, j'y arrive pas. C'est là qu'on vois pas la séparation entre les deux. Et qu'il faut vraiment que j'en reprenne, de la vraie ^^
 

Micou

Glandeuse pinéale
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26 Avr 2008
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Sinon, y a toujours ton ami le space yaourt qui t'emmènera bien loin ;)
 

Crazy_French

Elfe Mécanique
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Ah ouais, faut que je trouve une recette ça serait bien ça !
 

Micou

Glandeuse pinéale
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C'est tout simple : tu prend du com' pas très cher (pas besoin d'y mettre le prix, garde ton olive et ton afghan pour leur saveur dans le buzz), tu coupes une dose en petits bouts que tu mets dans une cuiller à soupe d'huile, tu fais chauffer le tout avec un briquet ou une plaque de cuisson jusqu'à ce que le s*** fasse des bulles et se délaye de lui-même entièrement dans l'huile, puis tu mets tout ça dans un yaourt bien frais (attention c'est chaud, fais gaffe si ton pot est en plastique). Ajoute du sucre, remue, et mange :) C'est pas très bon mais efficace, rapide et pas cher.
 

Crazy_French

Elfe Mécanique
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Ah, si simple que ça ? Merci du conseil, je tenterais et je mettrais ce que j'en est pensé ;)
 

Donkey Bird

Holofractale de l'hypervérité
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23 Fev 2008
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400185deterrage.jpg


Quand tu as écrit instinctivement tu étais bien enfumé. Et tu avais cette défonce si particulière ou ca fuse dans ta tête de question en question avec entre temps quelques petites affirmations aussitôt remisent en question, nan?

En tout cas c'est intéressant comme concept!
 
D

Deleted-1

Invité
killerbob a dit:
avec entre temps quelques petites affirmations aussitôt remisent en question, nan?

En tout cas c'est intéressant comme concept!

C'est très intéressant oui, tes affirmations ne sont elles jamais "vraies" ? t'as beau chercher une faille, l'affirmation est telle que tu ne peux que t'y soumettre...? (je parle d'introspection et d'ouverture sur le monde principalement, bordel ça veut pas dire grand chose ça, mais je ne trouve pas mieux...)
 

Donkey Bird

Holofractale de l'hypervérité
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23 Fev 2008
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A l'inverse de toi je ne peux pas m'y 'soumettre' une affirmation dans ce cycle infernale de question et automatiquement remise en question...

SI bla bla bla alors bla bla mais si bla bla ca fait poum! A oui mais non parce que si bla bla bla alors bla bla donc si ... :rolleyes:

Et je serait pas te dire si c'est une réelle introspection, dans le sens ou j'ai pas vraiment l'impression que ca mène à quelque chose, sauf à l'impossibilité de couché avec Morphé!
Peut-être quand écrivent instinctivement quand je suis dans cet état ca aiderais!?
 
D

Deleted-1

Invité
Franchement si j'écris chacun de mes trips (ou presque) c'est pour penser à tout, me remémorer des moments particuliers, avoir ta pensée devant les yeux ça aide un peu beaucoup quand même pour bien réfléchir.

Après ya longtemps que j'ai quitté le
killerbob a dit:
SI bla bla bla alors bla bla mais si bla bla ca fait poum! A oui mais non parce que si bla bla bla alors bla bla donc si ... :rolleyes:
pour passer au "bla bla bla, bla bla bla, ah ça ça m'intéresse je réfléchis dessus", une pensée est arrivée d'un coup, je la garde en tête, l'analyse dans tous les sens et la valide si ya aucun contre sens où autre éventualités possibles avec.

Bon j'écris ça à l'heure qu'il est, on va dire que dans 5 ou 6 ans je relirais certaines choses et n'auraient qu'une seule envie : les modifier. L'évolution quoi...on change d'avis en permanence tout au long de sa vie en fonction du recul pris, mais je sais que là maintenant, je suis sur de certaines choses en tant qu'ado et elles ne changeront pas avant pas mal de temps, voir peu être jamais (merde j'ai encore écris un truc barré, je le laisse pour le relire dans 5 ans arf).
 

Donkey Bird

Holofractale de l'hypervérité
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23 Fev 2008
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Héhé :)
Quand je suis dans cet état ca devient incontrôlable! Je peux pas m'arréter sur une question et me mettre à réfléchir dessus, tout vas trop vite... Peut-être qu'avec de l'entrainement :-/
 
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