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Gummy Bear is Watching You

TryMe

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16 Oct 2011
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RE-EDIT : MEA CULPA ! Ca paraissait pas si long.
EDIT : Message en 2 parties, c'est trop long. Amuses vous bien (ou pas) à le lire.

Soyez, indulgent, c'est mon premier TR :) Celui-ci date d'il y'a environ un an.

Conditions : Deux potes et moi, dans mon appart, en soirée, avec de la musique en fond (le live de woodstock <3), mois de juin, donc il faisait chaud dans l'appart, malgré le ventilateur (important pour la suite). Salvia reçue quelques jours auparavant : Un bon paquet de feuilles et 1 gramme de x15.
On fumait par roulement : un qui fume, l'autre redescend (+15min après avoir fumé) et l'autre est clean (+30/40min après avoir fumé)
Par précaution, on décide de commencer par les feuilles. Une ou deux bières bues, pas de weed ou d'autres prods.
Je tiens à préciser qu'on s'était renseigné sur les effets de la salvia auparavant, histoire de ne pas prendre quelque chose de totalement inconnu, de la durée des effets etc...

Les premiers essais avec des feuilles, fumées avec une pipe, ne donnent rien, la fumée est déguelasse et brulante. Impossible de tirer completement et de garder la fumée.
On fait donc un bong, avec une bouteille d'eau, et une pipe, à l'arrache. Un collègue tire, aucun effet, je fais de même, aucun effet non plus.
On décide alors de taper dans l'extrait, en ayant marre des feuilles qui ne donnent pas d'effet, et donnent un gout écoeurant.
Je verse alors la première dose, approximativement 0.2g, et la charge dans la douille, sur un lit de feuilles de salvia.
Le premier collègue tire, garde la fumée. On lui enlève la douille des mains, et on compte pour lui à haute voix. Au bout de 25 secondes environ, celui-ci vide ses poumons et expire un peu de fumée. Il devient alors pâle. On lui demande si tout va bien, il nous demande d'éteindre la musique, on reste donc quelques dizaines de secondes en silence, le surveillant. Celui-ci revient alors progressivement à lui, et nous raconte qu'il s'était retrouvé dans une immense pièce blanche, vide, dans laquelle nous n'étions pas, et que la musique l'angoissait (amplifiait le sentiment d'angoisse généré par cette immence piece vide ?). Il redescend alors rapidement (1-2 min après avoir expiré la fumée), et parle avec nous, tout en ayant l'air défoncé/perdu, comme si on venait de le réveiller, cette impression se dissipant en une dizaine de limite.








C'est alors mon tour de fumer. Je me charge une doge légèrement plus grosse (c'est moi qu'ait payé namého !) d'approx. 0.3g, et me prépare alors 2/3 chansons de woodstock que j'adore, assis sur le bord de mon lit. Je tire ma douille, puis compte "mentalement" les secondes, le deuxième collègue m'enlevant la douille à portée.
Pour la suite, je vais d'abord expliquer ce que je ressentais, puis parallement ce que mes potes ont vu.

Au bout de 15/20 secondes, je fais un signe avec les mains, que "ca monte" : Ma vision s'est troublée (genre quand vous tombez dans le sommeil en étant très fatiqué, devant la TV), et je sentais, au niveau de mes mains/pieds, puis progressivement bras/jambe une sentation étrange, l'impression de sentir "monter" le produit du bout de mes extrémités vers mon torse, comme un verre qui se remplit, et les membres devenaient alors "chauds et rassurants", cette chaleur (réelle, car on est au mois de juin), me confortait. Cette sentation n'a durée que quelques secondes (max 10s), puis j'ai alors recraché la fumée, ce dont je n'ai pas de souvenir précis, sombrant déja dans Salvialand.

TOUT ce que je connaissais m'était inconnu, tout concept "basique" m'était étranger, j'étais vide, observateur, incapable de juger ce que je voyais en comparant à un vécu précédent. Le concept de vie, de société ou n'importe quoi, m'était étranger, j'étais tout neuf. (Ce sentiment s'est révélé à moi, lors de la "descente", et que j'ai repris conscience de tout.) Je me retrouvais "observateur" dans une sorte de tunnel, celui-ci n'était pas délimité physiquement, mais j'avais la vision "d'ondes'" se propageant sur ce qui devait être les parois de ce tunnel. Les ondes, étaient semblables à cela : , en cela, qu'elles venaient d'un infini lointain, vers moi, et continuaient derrière moi, elles étaient donc définies spatialement. Les intervalles entre chaque "raie" étaient assez importants (une vingtaine d'intervalles dans tout mon champ de vision) et floues, donc pas définies précisément, de couleur variant du rouge à l'orange/jaune, des couleurs chaudes donc. Tout cela me donnait un sentiment rassurant. Je n'avais plus conscience de rien, même de mon corps à ce moment là, mes seules réceptions sensorielles venaient seulement de la musique (Jefferson Airplane - Volunteers il me semble, ou quelque chose du genre, donc pas vraiment soft, mais non agressif à l'oreille non plus), et de ma vue (enfin, mes visions). Mon esprit étant vide, ne pouvant donc pas analyser/comparer, comme il le fait normalement, pour toute chose vécue, j'étais contemplatif. Je voyais alors se former, dans l'axe de ce tunnel, un genre de tapis roulant, sur lequel des objets devant être des jouets (ils n'étaient pas définis visuellement, je voyais des choses non définies, mais j'avais le sentiment que cela était un jouet), défilaient dans le sens des "ondes lumineuses", comme si j'étais à l'intérieur d'un processus/usine fabricant des jouets. Puis, au dessus de cette chaîne de "production de jouets", semblait se trouver un observateur, du genre un personnage Légo, qui observait le fonctionnement, du genre directeur d'usine. Je baignais donc dans cet univers de chaleur, de bien être, d'enfance.
Puis, mon regard cherchant au bout de ce tunnel, d'où les ondes provenaient, je vis une forme, qui semblait être une tête d'ourson en gélatine ( genre là tête de cet ours ). Je restais contemplatif devant cette tête d'ourson m'envoyant ces ondes lumineuses.

Puis, j'entendais les voix de mes potes, me demandant si ça allait, m'expliquant que j'avait fumé de la salvia. J'eu alors vaguement conscience de leur existence, et vis l'un d'entre eux apparaitre dans mon tunnel. Il était à ma gauche, et je le vis alors, apparaitre, avec des contours flous, sur la gauche de mon tunnel, à l'endroit où il se situait vraiment. J'étais alors face à mon ourson psyché, et une partie de mon pote qui apparaissait sur le bord de ma vision. Je comprenais ce qu'il disait, et tentais de lui répondre que tout allait bien, il me laissa alors profiter. Il me dit de m'allonger, ce que je fis, j'étais alors allongé dans l'axe de ce tunnel, et j'essaye alors de fermer les yeux pour voir si je voyais d'autres choses : déception, je ne voyais plus rien, et la musique ne me produisait aucun effet). Je rouvris les yeux et me redressais alors, afin de revoir ce tunnel, ce que je refis.
Ayant eu conscience de l'existence de ce pote, je retrouvais légèrement mes esprits, et je me remémorrais alors avoir fumé, et j'essayais alors de lui expliquer ce que je voyais, lui étant impatient de fumer à son tour. Cependant, ces tentatives d'explications, et donc de "raccrochage avec la réalité", n'altéraient pas mon trip.

Je me remis alors avec l'ourson, mon collègue disparaissant de mon champ de vision. Les ondes lumineuses disparaissaient progressivement (genre l'opacité d'un filtre sur photoshop qui diminue, si ca peut aider), et je pris alors conscience de l'existence "spatiale" (je savais uniquement les situer, rien d'autre, ni leur nom ou leur utilité, j'avais conscience que "ces choses" était là) des meubles importants de la pièce (table, bureau...). C'est alors que en regardant cette grosse tête d'ourson, et en essayant de loucher, afin d'avoir une vision globale de la chose (ca m'a paru clair sur le coup, "flouter ma vision" afin de voir ce que les "taches colorées" formées par les meubles m'inspireraient...). C'est alors qu'avec la disposition de livres/vetements et autres choses sur mon étagère, je compris que c'était une tête de panda, et la tête d'ourson se transforma en tête de panda toujours colorée rouge/orange.

Je pris alors conscience que le ventilateur (oscillant), m'envoyait de l'air sur le bras. Or, j'avais chaud, je transpirais d'autant plus que j'étais perché, mais cette sensation de chaleur/humidité, était ultra-confortable, c'était comme d'être dans un bain chaud., et le ventilateur, lorsqu'il passait sur mon bras, provoquait une sensation de froid semblable à celle qu'on a en sortant de la douche, qui me dérangeait énormément, il fallut donc l'éteindre afin que je reste le plus à l'aise possible.
Je continuais de parler à mon pote, sachant que c'était mon pote, mais étant completement déconnecté de la réalité (En parlant par la suite avec mes potes, ils m'ont expliqué que lorsque j'ai essayé d'expliquer mon trip, mes paroles étaient incompréhensibles (alors que cela était clair dans mon esprit).) Je vais essayer de décrire le sentiment que j'avais alors à ce moment :
 

TryMe

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Je n'étais pas humain, tout comme mon pote, lui n'était qu'une voix à qui je parlais et à qui je faisais confiance, je n'avais même pas idée de ce qu'un humain pouvait être.
Pour moi, l'espace (au sens propre, TOUT) n'était que de l'eau, chaude, dense (du genre la gélatine de l'ourson), dans laquelle mon corps baignait (la sensation de chaleur et d'humidité), et la pièce que je voyais, dans laquelle se trouvait tous ces objets et mes potes, n'était qu'une bulle dans ce monde. Il y avait donc une immensité de bien-être, au milieu de laquelle se trouvait cette bulle, laquelle me paraissait minuscule, et dans laquelle ne se trouvait que ce que je pouvais voir de mon appartement. J'étais donc immergé dans ce monde, et ma tête, immense comparée à la taille de la bulle, était posée contre cette bulle, afin que mes yeux puissent observer ce qu'il se passait à l'intérieur. J'éssayais de décrire celà à mon pote, sans que celui-ci n'y comprenne rien. (Cela dit, je n'ai jamais réussi à l'expliquer clairement, ceci est ma tentative la plus claire.) J'étais donc observateur de ce minuscule monde, tout en étant parfaitement à l'aise et comfortable. Je continuais à observer les vagues lumineuses, qui envoyaient un semblant d'énergie, en communion avec la musique, et ne faisais rien d'autre que profiter et essayer d'expliquer ce que je ressentais.

La musique s'arrêta, étant finie, et je sentais le trip "s'évaporer" de moi, tout disparaissait progressivement, et un sentiment d'angoisse/deception naissait en moi, je dis alors à mon pote de remettre la musique, ce qu'il fit sans tarder, et tout me revint alors, et je repartis de plus belle.
Je pris alors conscience que le ventilateur (oscillant), m'envoyait de l'air sur le bras. Or, j'avais chaud, je transpirais d'autant plus que j'étais perché, mais cette sensation de chaleur/humidité, était ultra-confortable, c'était comme d'être dans un bain chaud., et le ventilateur, lorsqu'il passait sur mon bras, provoquait une sensation de froid semblable à celle qu'on a en sortant de la douche, qui me dérangeait énormément, il fallut donc l'éteindre afin que je reste le plus à l'aise possible.

Le temps faisant on effet, cela faisait déja 10/15 min que j'évais fumé, et j'étais toujours perché dans mon monde de gélatine, bulle etc...
Le pote à proximité reçu un message, et me dit qu'un autre pote ne passerait pas, qu'il venait juste de passer manger à Mcdo (osef mais bon). Je prix alors brutalement conscience de l'existence d'un monde extérieur à cette bulle, et à celle-ci venait donc se greffer l'élément "Mcdo", puis cet autre pote. Puis je repris conscience d'être dans mon appartement, de l'existence de la rue visible depuis ma fenêtre. Le monde se redessinait dans ma tête. Je demandais à mon pote de me parler "du monde extérieur", mais avant qu'il ne parle, je reconstruisais rapidement dans ma tête tout ce monde, l'existence d'endroits/objets/gens les connexions entre ces éléments.(Comme j'ai abusé de la longueur, celui qui lit ça gagne un bonbon) Je commençais à bien redescendre sur Terre. Je n'avais plus d'hallucination visuelle, si ce n'est une legère vibration de ma vision, mais plus de créations visuelles, de vagues lumineuse etc...

Je me contentais de m'installer confortablement afin de recréer le monde dans ma tête : au fur et au mesure que je pensais à une chose, je la reliais logiquement à ce monde (penser à un objet -> cela sert à telle chose, puis cela m'inspirait un autre élément du monde etc...). Le premier pote étant bien redescendu, il s'occupera de surveiller le deuxième qui n'avait pas encore fumé d'extrait, et n'attendait que cela à nous écouter raconter nos trips. Je prépara la douille, puis m'installa pour le surveiller aussi, pendant que mon esprit continuait à "recomposer" le monde.






Le deuxième pote tira une douille d'approximativement 0.3g, garda la fumé une trentaine de seconde, puis la recracha dans un grand éclat de rire, du genre ébahi. Il rigola pendant une vingtaine de secondes, se bavant dessus tant il rigolait, puis nous fit un signe de la main "coucou".Il bougea ses bras, cherchant à atteindre quelque chose devant lui. Il rigolait en me voyant parler avec l'autre pote, puis au bout de quelques minutes, l'effet s'estompa, et il redevint normal, le premier paraissant encore fatigué/choqué de son trip.
Celui qui venait de redescendre nous expliquait qu'au bout des 20s d'inhalation, il s'est retrouvé sur un bateau qui partait d'un quai (genre le début de titanic), et il nous fit alors "coucou", à nous, qui étions sur le quai. Puis, lorsqu'il me voyait parler à l'autre pote, il avait l'impression "d'être dans une sitcom", d'où ses rires permanents. J'ai pas cherché à en savoir plus

On alla prendre l'air quelques instants à l'extérieur, nottament parce que, malgré une conception de la réalité qui était redevenue normale, j'étais encore troublé par ce sentiment d'avoir été déconnecté de toute réalité, et cette conception d'un monde personnel par mon esprit. Ils partirent et j'alla me coucher directement, avec cette sensation d'être légèrement perdu. Le lendemain, tout cela n'était plus qu'un souvenir, et ce monde "révé", ne me semblait plus être qu'une hallucination et n'avait plus ce caractère réel qu'il possédait la veille.
 

TryMe

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Je n'ai ensuite pas retouché à la salvia durant plus de 3 mois. Il me restait une dose d'extrait x15 qu'un pote gaspilla, en recrachant la fumée directement, celle-ci l'ayant irrité.
Il me restait donc une cinquantaine de grammes de feuilles, suffisament donc pour en reprendre, et faire essayer aux volontaires avertis des effets, autant de fois que possible.
J'ai investi dans un bang "moyen/petit", a peine suffisant à refroidir la fumée (si trop rempli, il avale de l'eau, si pas assez, cela ne refroidir pas assez). Voici les effets constatés ces quelques fois suivantes (feuilles uniquement, environ 1g/douille, étant majoritairement consumés) :


- 1° Douille : Fin de soirée chez un pote (le premier à avoir essayé l'extrait x15, plus haut), on est 2, à écouter de la musique, lui se fait à manger. Je suis déconnecté du monde d'ou je suis, j'observe la piece, les objets ne se détachent pas de leur support, ils forment un tout, un genre de tableau. Des couleurs sont "apposée" sur chaque "ensemble d'objets" (du genre une tasse posée sur une table, forme un tout vu en bleu, alors que la boite de chocolat posé sur cette meme table est détachée de ce tout et est d'une autre couleur). Cela dure 30 secondes à 5 min, je ne sais pas. Grosse euphorie lors de la reprise de conscience et explication avec le pote. 2° Douille, je suis déconnecté quelques secondes, la tête penchée sur la droite, voyant des raies colorées passant à ma droite, entre moi et le mur, au niveau de mes genoux. Je suis ces rayons des yeux, et vois que chaque rayon part d'un objet dans la pièce. Le temps de le réaliser et de suivre des yeux quelques rayons, et l'effet s'estompe, grosse euphorie, avec le collègue qui a coulé sa douille 10 min avant.

- 1° Douille : Sentation de chaleur dans les membres retrouvée, sensation d'être posée. Deux ou Trois joints légers tournent au moment ou se coulent les douilles. 15min après, 2° Douille : Tout ce que je vois, se décale vers le bord haut/gauche de ma vision, en rythme avec la musique. Comme si mon esprit prenait une photo de ma vision, puis décalait cette photo vers le haut/gauche de ma vision durant quelques fractions de secondes (dépendant du rythme de la musique), puis cette image disparait et une nouvelle apparait, le processus se répétant. A travers ce phénomène, je vois, par transparence, normalement. J'ai donc un genre de vision dédoublée, avec une image qui bouge selon la musique, et l'image réelle qui est fixe. L'effet est sympa 10 min, mais il dure plus d'une heure, s'estompant très légèrement, ce qui m'angoisse légèrement, sachant que cela va se dissiper, mais surtout, l'effet (ou sa durée), m'énerve et me lasse. J'arrète de fumer, et attends de rentrer chez moi pour me coucher et que le phénomène se dissipe.
Un autre collègue (n'ayant jamais fumé de salvia auparavant) ayant fumé 2 ou 3 douilles à "vu des papillons", et vu des points lumineux bouger, ou un truc du genre.

- 1° Douille tout seul chez moi (Oui, je sais, pas bien, mais j'avais préparé mon environnement (rangé, pas de couteaux à proximité, volets fermés, lumière tamisée, musique)) : Vision légèrement mouvante (du genre quand on essaye de résister à un somnifère, pris à dose thérapeutique), j'ai le sentiment qu'il est 17h alors qu'il est 22h, mais cela me parait réel malgré l'horloge qui indique 22h, Euphorie. Dure une dizaine de minutes.

- Je fais essayer à une personne n'ayant jamais fumé de salvia. On est trois, dans un appartement, fin de soirée, il est 3h du mat, musique tranquille (toujours woodstock qui tournait en fond je crois). Il coule une première douille ratée, n'ayant jamais essayé. La seconde passe bien, il se sent "bien", "comme sous weed". On attend 5 min, rien de plus, il en reprend une : Légères déformation sonores, il est complétement posé, mais rien de visuel ni de psychologique. Je me coule une douille pour voir si les feuilles valent toujours quelque chose (n'ayant pas fumé depuis des mois, je craignais que les feuilles ne fassent plus d'effet). 1° Douille : Sensation de bien-être m'envahit, mais pas comme expliqué précédement, en même temps, il fait -10°C dehors, et maxi 10/15°C à l'intérieur, donc la sensation de chaleur... J'attends 2 min, rien de plus, j'en coule donc une deuxième : 30 secondes après avoir inhalé, je recrache, et maxi 5 secondes après, je suis déconnecté : Je me retrouve dans un tunnel composé de raies colorées, semblables au trip sous x15, sauf que les raies sont fixes, de couleur jaune/beige fade et marron, ces couleurs ne varient pas. J'ai la sensation que "l'usine de jouets" est là, avec le bonhomme légo qui observe de plus haut, puis cette idée disparait, et ces raies m'évoquent les lignes circulaires à l'intérieur du tronc des arbres. C'est ca ! Je suis à l'intérieur d'un tronc d'arbre, à l'horizontale, et je peux observer à l'intérieur de celui-ci. Après quelques secondes, tout disparait, et je me retrouve avec mes deux collègues, amusé par ce trip, mais pas perturbé comme au x15.






Sur les 4 personnes qui ont essayé les feuilles sans jamais avoir essayé la salvia, et encore moins d'extrait, une seule a eu des hallucinations visuelles, mais elle a fumé au moins 4 douilles de salvia en moins d'une heure. Les autres n'ont pas eu d'effets évidents comme je peux en avoir, avec uniquement des feuilles. Je ne sais pas si c'est l'effet d'accoutumance inversée, le corps qui est "prêt" à réagir a la salvinorine, où si c'est purement psychologique et la moindre dose fait quel'esprit nous remémore ce qu'on a pu vivre sous extrait.

Toujours est-il que c'est fun, et la faible durée d'action me rassure afin de ne pas partir en c**ille et finir en HP (Je reste persuadé qu'avec un trip de plusieurs heures dans l'état ou j'étais sous extrait m'enverrait directement à l'HP)


C'est tout. Pour le moment.

EDIT : Encore désolé pour la longueur du (des!) message. Ca fait 1 an que j'essaye de raconter le plus clairement possible ce que j'ai vécu sous salvia, alors bon, j'ai préféré faire au plus clair qu'au plus court.
 

Sludge

Holofractale de l'hypervérité
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17 Sept 2011
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Excellent Trip Report de Salvia, l'un des meilleurs que j'ai pu lire. Il retranscrit très bien ce que fait la Salvinorine, il décrit parfaitement le sentiment de réalité du trip, la puissance des délires induits... Bienvenue !
 
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