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Guerres, révolutions et drogues

  • Auteur de la discussion Ji-doo
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Ji-doo

Invité
Ce n'est un secret pour personne, les drogues sont utilisées depuis longtemps lors de conflits, pour permettre aux soldats d'obtenir un avantage sur l'adversaire, en général des stimulants (par exemple de la dexedrine ou du modafinil pour rester plus longtemps éveillé, ou la méthamphétamine distribuée généreusement par la Wehrmacht aux soldats allemands pendant la seconde guerre mondiale).


Une autre option, c'est l'utilisation comme armes chimiques. Par exemple, un dérivé du fentanyl a déjà été utilisé à Moscou dans le cadre d'une prise d'otage.
Entre 1948 et 1975, les scientifiques de l'armée américaine ont mis au point plusieurs "agents incapacitants" à Edgewood, dont le fameux "BZ", un hallucinogène de longue durée qui provoque désorientation et amnésies, et des effets secondaires jusqu'à plusieurs semaines. Le projet MK-ultra avait aussi utilisé le LSD et d'autres substances dans un but de contrôle mental (plus d'infos dans ce topic).


Une autre manière d'utiliser les drogues pour la guerre, c'est d'en faire un moyen d'asservir une population (guerres de l'opium en Chine par exemple).
En parallèle, le trafic à été utilisé en douce par différents services secrets pour se financer, notamment en France (Quand les services français trafiquaient l ) ou aux USA ( "Bank of Colombian Cocaine Industry" : l'affaire BCCI - les arènes ).

Ce qui est moins connu, c'est que certaines substances sont utilisées dans le cadre de mouvements révolutionnaires. Les printemps arabes auraient bénéficié du captagon, ce stimulant médiatisé récemment car utilisé par les djihadistes:

Courrier Internationnal a dit:
La cruauté – tout comme la détermination – des combattants de Daech s’expliquerait par leur consommation d’une drogue interdite, le captagon. Et qui serait produite depuis 2011 en Bulgarie dans un “laboratoire de l’Alliance atlantique”, comme le précise l’agence officielle russe Ria Novosti. Le journal en ligne Tunisie numérique et l’agence de presse cubaine Prensa Latina vont dans le même sens.
Pour Ria Novosti, cette “potion de la terreur” a joué un grand rôle dans les “printemps arabes”, son usage expliquant en partie l’enthousiasme des “foules de Tunis, d’Egypte et de Libye”. L’agence rappelle aussi, comme de nombreux autres médias russes, une affirmation qui n’a jamais pu être étayée de manière indépendante : le captagon aurait été également distribué à des manifestants sur la place Maïdan (Kiev), et aurait été utilisé aussi par les forces ukrainiennes comme stimulant lors de leurs opérations dans l’est de l’Ukraine.


D'autres s’interrogent sur les soudaines "épidémies de Spice" (débris végétaux contenants des cannabinoïdes synthétiques) et notamment la flambée de décès et d'hospitalisations survenues en Russie:

Sputnik a dit:
De nouvelles variétés de spice sont utilisées dans l’organisation des "révolutions colorées", a déclaré mardi le directeur du Service fédéral russe de contrôle des stupéfiants (FSKN) Viktor Ivanov lors d'une réunion des chefs des polices antidrogues de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS)...
...Et d'ajouter que, selon la police antidrogue russe, certains centres de recherche dans le monde, notamment aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, travaillaient pour pouvoir utiliser ce genre de substance lors des "révolutions de couleur".
N'hésitez pas à balancer vos idées, théories, infos concernant ces sujets..
 

Mr.G

Holofractale de l'hypervérité
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M.Orange

Sale drogué·e
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Ha bin ouaip si l'express le dit^^.

C'est ça la verititude!!!!!!

Après c'est ptete vrai, mais en ces temps (crise, deplacements de population), il ne manquerait que les mensonges de masses pour entamer la prochaine grande guerre...

Tiens je suis en train de me dire....entre grande guerre et guerre tout court, c'est quoi la différence????Ha oui je sais!!!!Simplement qu'elle se passerait chez nous^^!
 

Sludge

Holofractale de l'hypervérité
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Ji-doo

Invité
Sludge a dit:
suggérant que la came a été délibérément répandue ou tolérée pour faire crever les pauvres aux U.S.A.

Effectivement, certaines données sont plus que troublantes...
Dans le document sur la BCCI (cf: voir les liens de mon premier message), ce passage est assez explicite:


Ernest Backes et Denis Robert a dit:
les services américains - DEA en tête - avaient complaisamment fermé les yeux sur les activités illégales de Noriega, devenu l’un des plus puissants barons de la cocaïne sur le continent américain. Dans le même temps, la Contra elle-même percevait une partie des bénéfices engrangés sur le marché nord-américain de la cocaïne. L’explosion du crack dans les ghettos de Los Angeles sera l’une des retombées indirectes du "Contragate", comme le révélera en août 1996, dans les colonnes du San Jose Mercury News, le journaliste Gary Webb (7). Dans son rapport annuel paru en 1997, l’Observatoire géopolitique des drogues résume cet échange de bons procédés : "Des avions venus des États-Unis - chargés dans certains cas sur les bases militaires de Fort Lauderdale et Homestead - apportaient des armes et des équipements vers la base de Ilopango, au Salvador, à destination des troupes du Frente Democrático Nicaraguense [le plus important mouvement de la Contra] postées au Honduras, et vers un ranch situé au nord du Costa-Rica, propriété d’un citoyen américain, John Hull. Celui-ci soutenait les rebelles du front sud en étroite relation avec la CIA et le National Security Council [...]. Les avions repartaient ensuite pour la Colombie. À leur retour, ils transportaient de la marijuana et des chargements de cocaïne fournis par le cartel de Medellín [...] à la fois vers Ilopango et vers le ranch de Hull, où se trouvaient plusieurs pistes d’atterrissage. La drogue était ensuite acheminée en Floride. Plusieurs témoignages indiquent qu’elle fut souvent déchargée sur des aéroports militaires comme celui de Homestead."


Et l'enquête de Garry Webb (journaliste) sur le sujet est assez énorme:

Paul Moreira a dit:
Un an avant que je le rencontre, à l’été 96, Webb avait déclenché une énorme vague dans l’opinion américaine. Il avait révélé comment deux dealers de cocaïne nicaraguayens avaient inondé de drogue les ghettos noirs de Los Angeles dans les années 80. Les gangs Crips et Blood avaient transformé cette cocaïne en crack. Une drogue plus addictive encore. Le crack alimentait des légions de toxicomanes, la prostitution, la prison, des enfants délaissés par des mères accrochées à la plus destructrice des substances… L’invasion par le crack, les propres élus locaux de la communauté en avaient été témoins. Maxine Waters est une congressiste démocrate black du ghetto de South Central à Los Angeles. Elle n’a jamais perdu le contact avec la rue. Les mômes des gangs qu’elle a vu grandir et déraper, la respectent assez pour lui parler : « Quasiment du jour au lendemain, il y en avait partout. Tous les jeunes en vendaient. Je leur demandais : Mais où diable trouvez vous l’argent pour acheter toute cette drogue ? Ils me disaient : on nous fait crédit, on paye après… Mais après, bien sûr, il y en avait beaucoup qui ne pouvaient pas rembourser leurs dettes. Et là, commençaient les problèmes, les meurtres, la violence… La guerre des gangs était décuplée… Jusqu’à l’enquête de Gary Webb, je me suis toujours demandé : mais d’où vient toute cette came ?!…

...Les deux dealers nicaraguayens dénoncés par Gary Webb n’étaient pas de simples gangsters. Ils appartenaient à un réseau de soutien financier à la Contra, un groupe armé contrôlé par la CIA, qui combattait un gouvernement de gauche au Nicaragua. Le financement de la Contra était organisé sous l’ordre du président Reagan. Le réseau était noyauté à tous les niveaux par des barbouzes, des supplétifs sous contrat avec la CIA. L’argent ne peut venir que de financement illégaux car jusqu’en 1986, le Congrès américain refusait que l’argent du contribuable serve à payer des opérations terroristes. De 1980 à 1986, la Maison Blanche du mettre en place plusieurs combines illicites pour armer les Contras. Dans l’un de ces réseaux parallèles, les hommes du président en sont venus à collaborer avec des trafiquants de cocaïne...

...En août 1996, le San Jose Mercury News publie enfin son enquête : « The Dark Alliance ». La grande presse et la télévision commencent par l’ignorer.
C’est là qu’intervient Internet. Consciente du caractère choquant et parfois difficilement croyable des révélations de Webb, la direction de son journal a décidé de mettre en ligne les documents bruts recueillis au cours de l’investigation. Les procès verbaux de la police et la justice, les photos, les enregistrements audios devant les tribunaux… Des centaines de pièces à portée d’un simple click. Chaque lecteur internaute peut ainsi vérifier par lui-même les assertions de l’auteur, refaire l’enquête à son tour...

...Mais les blacks s’estiment ciblés. Pour certains, la CIA veut la peau des afro-américains… On parle de génocide et on rappelle l’exemple de Tuskegee, en Alabama, où pendant quarante années, de 1932 à 1972, 399 soldats noirs avaient été injectés avec la tuberculose et la syphillis, à leur insu, aux fins d’expériences médicales. La presse black extrémiste de The Nation of Islam titre : « Comment le gouvernement américain a répandu la cocaïne dans les ghettos noirs ».

...Le 8 octobre 1998, avec un an de retard, la CIA rend enfin les résultats du rapport interne, celui promis par John Deutsch sur les allegations de Webb. Il s’agit du tome 2, le plus intéressant, le plus abouti. Devant une brochette de parlementaires, Frederick Hitz, inspecteur général de la CIA, présente les conclusions.

Tout d’abord, dit-il, l’agence dément avoir collaboré « directement ou indirectement » avec les deux dealers nicaraguayens, Blandon et Meneses, dénoncés par Gary Webb :
« – Nous sommes catégoriques en ce qui concerne l’absence de relations entre la CIA et Blandon et Meneses… »
Mais l’enquête ne s’en tient pas là. Dans le coeur des 400 pages, cela fourmille d’informations qui indiquent une collaboration étroite entre la Maison Blanche et des dizaines de dealers de cocaïne, des spécialistes du blanchiment d’argent sale liés au crime. Un sénateur qui sait lire, a découvert, en plein milieu du texte, quelques phrases alambiquées. Le doigt sur le rapport, lunettes demi-lunes posées sur le bout du nez, il demande des éclaircissements à l’homme de la cia devant les caméras de la chaîne parlementaire C-Span.
« Vous indiquez avoir trouvé des cas pour lesquels la CIA n’a pas aussitôt coupé les liens avec des individus qui soutenaient la contra et qu’on soupçonnait de trafiquer de la drogue. Est ce que ça pouvait vouloir dire que ces gens trafiquaient sur le sol américain ?
– Oui, répond l’Inspecteur Général.

– Ces allégations couvraient-elle du trafic en Californie ?
– Non… Enfin… Pas spécifiquement… »

...En quelques semaines, la CIA reconnaît officiellement devant un groupe de parlementaires avoir collaboré avec des dealers qui vendaient de la cocaïne aux américains et avoir changé les règles pour ne pas avoir à les dénoncer. Théoriquement, ces aveux devraient donner lieu à un tremblement de terre. Quelles conséquences vont-ils avoir ?
Aucune ou presque.
Le rapport passe inaperçu. Deux petits papiers en pages intérieures dans le New York Times et le Washington Post. Rien, pas une ligne, dans le Los Angeles Times qui avait pourtant crucifié Gary Webb.
Il faut dire que le rapport de la CIA sort très opportunément. A l’automne 98, l’Amérique est inondée par le scandale des scandales. Des forêts entières sont coupées chaque jour pour imprimer les derniers rebondissements de cette affaire planétaire : une stagiaire de la Maison Blanche répondant au nom de Monica Lewinsky aurait procédé à des faveurs buccales sur la personne du Président. En plein bureau ovale. L’Amérique, vissée à sa télé, ne prête aucune attention aux articulets signalant du bout du stylo et avec mille précautions que leur agence de renseignements aurait peut-être un peu collaboré avec quelques trafiquants de cocaïne. Elle n’a d’yeux que pour la bouche pulpeuse de Monica…

Un film a été réalisé sur le sujet, "Secret d'état" sorti en 2014.

Il y a aussi ce documentaire en 2 parties pour ceux que ça intéressent:

[video=dailymotion;xexfbx]
 

Xochipilli94

Holofractale de l'hypervérité
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Je suis assez d'accord avec tout ça. Part contre l'info de l'agence russe, cubaine et tunisienne (pro benali) me parait totalement bidon. Ça me paraît plus être un ramassis de propagande pour faire comprendre au peuple qu'il faut rester docile parce-que ceux qui sèment la terreur (moudjahidines) et ceux qui font des révolutions (le peuple) sont de "sâles drogués, dont la drogue est produit par l'OTAN", comme les "dangereux ukrainienbde maïdan".

Tout ça c'est totalement bidon.. Sérieusement, un peuple qui se soulève pour ses droits.. Vous croyez vraiment qu'il n'y a que la drogue pour faire ça ?
 
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Ji-doo

Invité
Xochipilli94 a dit:
Ça me paraît plus être un ramassis de propagande pour faire comprendre au peuple qu'il faut rester docile parce-que ceux qui sèment la terreur (moudjahidines) et ceux qui font des révolutions (le peuple) sont de "sâles drogués, dont la drogue est produit par l'OTAN", comme les "dangereux ukrainienb de maïdan

Euh, pour le captagon utilisé par les djihadistes y a quand même peu de doutes là dessus...regarde la multiplication des saisies au Moyen Orient (et en particulier en Syrie) ces dernières années. Et ça ne serait pas la première fois qu'on utilise un stimulant dans une guerre. L'intérêt est double: augmentation de la vigilance des combattants et gros profits générés par la fabrication et vente des pilules (la guerre ça coûte cher).


Courrier Internationnal a dit:
ce trafic est à l’origine de la création des principaux groupes mafieux du pays et connaît un essor spectaculaire jusqu’à l’entrée de la Bulgarie dans l’Union européenne, en 2007. Depuis, selon les experts, la production s’est déplacée vers le Moyen-Orient et, depuis 2011, surtout la Syrie où elle échappe à tout contrôle. Mais un certain savoir-faire bulgare en la matière persiste. Issus des grandes usines pharmaceutiques communistes, des “experts” bulgares parcourent le monde arabe en faisant monnayer leurs compétences. L’un d’eux, âgé de 47 ans, a été arrêté en novembre 2014 au Liban.

Même si la presse russe n'est pas forcément objective, le fait est que les trafiquants bulgares sont toujours présents dans ce trafic.


Xochipilli94 a dit:
Tout ça c'est totalement bidon.. Sérieusement, un peuple qui se soulève pour ses droits.. Vous croyez vraiment qu'il n'y a que la drogue pour faire ça ?

Non, mais les "révolutions" sont loin d'être toujours neutres (faudrait être naïf pour le croire)...
Quelques exemples: crois-tu que Salvador Allende au Chili a été renversé par hasard (tiens, d'ailleurs c'était un 11 septembre), idem pour Lumumba au Congo ou encore le coup d'état en Iran (1953) ?
Est-ce que l'histoire ne se répète pas encore en Ukraine ou ailleurs ?
Dans ce contexte, rajouter la dope à l'équation agirait peut-être comme un catalyseur...
 

Xochipilli94

Holofractale de l'hypervérité
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Le média que tu as relayé conclut que le produit est utilisé "pour" ces causes. Tandis que moi je suggère plutôt qu'elle est utilisé (le plus souvent minoritairement) "par" les acteurs de ces causes. Toute la différence est là. Donc je ne suggère pas que drogue ou pas il y a eu je suggère surtout qu'il est impossible de droguer des millions de personnes, et, qu'importe si la révolution est orienté ou non, ces valeurs universelles sont parfaitement légitimes, même sobre.
Donc le média officiel russe qui nous fait un joli parallèle entre les méchants djihadistes qu'ils croient combattre même en Tchétchénie, les méchants nazis ukrainiens et tout ces peuples rendus vicieux par la drogue de l'Occident ça me parait plus bidon qu'autre chose. Qu'importe si Abdel Kevin est obligé de partager sa plaquette de captagon avec Jean kalash parce-que les bombardements lui foutte le moral dans les chaussettes.


Le plus insupportable dans tout ça c'est qu'on veut nous faire croire que Maidan c'est la CIA alors que bien évidemment des rebelles équipés de Missiles Anti-aériens qui s'entraînent sur des Boeing ça ne choque personne ! Et la drogue dans tout ça !
Bon sang ! Ma famille n'est pas de la CIA pourtant elle a bien le droit d'espérer pouvoir bénéficier des qualités démocratiques de l'Europe pour son pays ! Mais non, le voisin Poutine en a décidé autrement. Donc tes politiques sont toujours corrompus, tes médias toujours menés par des oligarques, tes élections toujours truqués. Et pendant ce temps que dans nos pays riches on se palluche sur le messie russe, en Ukraine on plus de quoi vivre ! Et je parle même pas des plus pauvres ! Je te parle de la situation de la CSP+ ultra diplômé que j'ai pour belle mère. Alors soyons réaliste deux minutes. La real politic c'est tout le monde a intérêt dans tout. Après c'est à toi de choisir ton camp. Personnellement ma loi c'est les droits de l'homme, et en attendant de pouvoir me poser dans une zad je préfère encore rester du côté de "l'État" français de la 5eme république plutôt que du côté du dictateur le plus puissant que le monde connait actuellement.

Enfin bref je dévie un peu du sujet, tout ça pour dire qu'on drogue pas des millions de personnes chimiquement. (L vaccin non plus). On les drogues et les conditionnes par l'information, le désir, etc. Mais non seulement c'est impossible de droguer des millions de personnes mais en plus c'est parfaitement illogiques quand les objectifs sont aussi nobles et humains. Pas besoin de drogue pour faire comprendre aux Syriens que Assad est fou.
 

Mr.G

Holofractale de l'hypervérité
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surtout qu'il est impossible de droguer des millions de personnes,


Monsanto, Coca, Mediator.
 
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Ji-doo

Invité
Xochipilli94 a dit:
qu'importe si la révolution est orienté ou non, ces valeurs universelles sont parfaitement légitimes...Enfin bref je dévie un peu du sujet

Ça change tout, au contraire...mais ce n'est pas le débat en effet.

Xochipilli94 a dit:
je suggère surtout qu'il est impossible de droguer des millions de personnes....

Pourtant, il suffit de regarder ce qu'a fait (et continue de faire, encore plus dans les pays d'Afrique) l'industrie du tabac: de l'invention de la cigarette industrielle (avec toute la recherche scientifique investit pour booster les mécanismes de dépendance - ammoniaque et autres additifs) au lobbying auprès des États et des organismes de santé (études financées allant dans leur sens) afin de retarder au maximum l'information sur les méfaits du tabagisme (encore récemment avec le tabagisme passif).
Et c'est des millions de cobayes là...

Comme le suggère Stonix, l'industrie pharmaceutique est responsable de multiples scandales, pour ne citer qu'un exemple (les ISRS):

les études menées sur certains ISRS (les premières mises en garde dans la littérature spécialisée concernant la Fluoxétine datent déjà de 1983) ont montré une augmentation des passages à l’acte auto- et hétéro-agressifs et ce non seulement chez des patients avec un diagnostic de dépression mais aussi, ce qui est encore plus inquiétant, chez les volontaires sains...

En 1995, une étude du British Médical Journal (BMJ) a montré que tous les ISRS sont concernés.

En 2006, la FDA et la firme Glaxo Smith Kline (GSK) ont confirmé que les adultes déprimés de tout âge prenant de la Paroxetine ont un taux de mortalité par suicide plus élevé et un taux d’idéations suicidaires 6,4 fois plus élevé que les patients sous placebo. Par ailleurs la méta-analyse de GSK parue en mai 2006 montre, en résumé, que l’usage de la paroxétine entraîne un risque plus important de suicide non seulement chez les jeunes adultes avec un diagnostic de dépression mais aussi chez ceux souffrant de dysthymie, d’attaque de panique, d’anxiété généralisée et de trouble obsessionnel compulsif sans idéations suicidaires préalables.

Pour P.R. Breggin, il ne fait aucun doute que GSK par une manipulation subtile des résultats des études sur la paroxétine a tenté de masquer le problème le plus longtemps possible...

Ces médocs sont des best sellers pour les labos et à une époque, ils (via les visiteurs médicaux) les ont "vendu" aux toubibs comme alternative aux benzos (qui commençaient à faire parler d'eux en mal, concernant la dépendance physique notamment), soi-disant pas de sevrage contrairement aux BZD (on sait maintenant que c'était du bullshit, essaye d'arrêter un traitement à la paroxétine d'un coup pour voir).


Xochipilli94 a dit:
On les drogues et les conditionnes par l'information, le désir, etc..

Justement, on peut se poser des tas de questions sur les besoins crées artificiellement !
Des campagnes de publicité pour les cigarettes (à destination des femmes) orchestrées par Edwards Bernays dans les années 20, à l'augmentation exponentielle de la consommation de cannabis des sixties à maintenant, en passant par l'épidémie de crack des années 80 dans les ghettos noirs américains...

Et aujourd'hui ?
J'aimerai bien savoir par exemple qui est derrière le premier manuel d'utilisation des research chemicals publié sur internet (et qui a popularisé leur usage), signé par "Fraters Illuminati Boy, Et Al."
 

Rafikh

Alpiniste Kundalini
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Sludge a dit:
Un petit pamphlet suggérant que la came a été délibérément répandue ou tolérée pour faire crever les pauvres aux U.S.A.: Capitalisme + Came = Génocide (Michael Cetewayo Tabor)


J'avais vu un reportage sur le sujet sur Arte, ou il parlait de ça, et du bussiness des prison qui sont privatisées aux usa, et donc que la prohibition ramène donc des "clients" pour faire tourner les prison qui sont désormais des entreprises, flippant.
 

Sludge

Holofractale de l'hypervérité
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Un extrait du blog de camarades parties au Kurdistan :
Daesh
Beaucoup de Tchétchènes, un certain nombre de militaires turcs, des jeunes saoudiens, des belges, des français, des « enfants-bombes ». Des camés gavés de produits pour les faire tenir face à leurs horreurs. Des soldats djihadistes de tous les pays lourdement armés de leurs tanks et mortiers. Des morts en sursis. Des morts laissés sur place, et finalement récupérés et enterrés par les kurdes des YPG/YPJ. L’abandon de tous ces corps par l’État Islamique, ainsi que les prisonniers faits parmi leurs troupes, ont permis aux camarades de mieux comprendre qui sont ces multiples soldats de Daesh, et comment ils fonctionnent. Les combattant.e.s kurdes reconnaissent volontiers qu’ils étaient un peu largué.e.s au début des combats parce qu’ils ne comprenaient rien à ces soldats d’un type nouveau pour eux. « Nous savions comment fonctionnent les armées turque et iraniennes. Mais pas les fascistes de Daesh. Leurs généraux sont riches, ont beaucoup de pouvoir et ne prennent que peu de risques. Et leurs soldats de base sont tarés et ressemblent plus à des morts-vivants qu’autre chose. » Selon des témoignages d’enfants-soldats de l’État Islamique faits prisonniers par les Peshmergas – kurdes d’Irak – beaucoup des jeunes recrues subiraient des sévices, des viols et l’obligation d’assister à des scènes sanglantes, à seule fin de casser leur virilité, leur dignité, de les réduire à l’obéissance, et de les habituer à vivre dans l’horreur. Les camarades insistent également sur deux choses : tout d’abord, le fait qu’ils ont retrouvés dans les treillis de bon nombre de cadavres ennemis plein de cachetons et de seringues. Et deuxièmement qu’une des tactiques souvent utilisées par Daesh est l’attentat suicide sur la ligne de front : « Il nous est arrivé de subir des assauts45 à 50 soldats ennemis avançaient sur notre position en se faisant exploser les uns après les autres. » Cela fait froid dans le dos, et laisse imaginer à quel point leur lavage de cerveau n’avait qu’un seul objectif : celui de les maintenir jusqu’à la mort dans un cauchemar éveillé.
Source : https://nevarneyok.noblogs.org/post/2015/04/28/deux-jours-a-kobane-avec-les-camarades-des-ypj-ypg/
 
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Ji-doo

Invité
Sludge a dit:
Selon des témoignages d’enfants-soldats de l’État Islamique faits prisonniers par les Peshmergas – kurdes d’Irak – beaucoup des jeunes recrues subiraient des sévices, des viols et l’obligation d’assister à des scènes sanglantes, à seule fin de casser leur virilité, leur dignité, de les réduire à l’obéissance, et de les habituer à vivre dans l’horreur. Les camarades insistent également sur deux choses : tout d’abord, le fait qu’ils ont retrouvés dans les treillis de bon nombre de cadavres ennemis plein de cachetons et de seringues...

Ca me fait penser aux méthodes mises au point par le Dr Ewen Cameron* quand il était à la tête du Allain Memorial Institute (à Montréal) dans le cadre de MK-Ultra:
Il avait mis au point un "traitement", dont la seconde partie consistait à faire subir au sujet de sévères séances d'électrochocs afin de balayer son ancienne structure de comportement. Après, Cameron s'efforçait de le reconditionner à l'aide d'une méthode appelée "psychic driving". Puis le sujet est abruti avec des sédatifs et des phrases répétitives...

Et aussi, aux méthodes de la Clinique Tavistock (qui semble être à la pointe des méthodes d’ingénierie sociale):

Lavage de cerveau Rees, Trist, et leurs associés de Tavistock, utilisèrent diverses techniques coercitives, appliquant toutes le même schéma : induire un stress psychologique et physique très fort chez un individu, puis le soulager de ce stress. A force d’une alternance répété de stress et de soulagements, le « patient » finit par devenir malléable. Les Tavistockiens tentèrent de perfectionner ces techniques coercitives en ayant recours à des thérapies d’électrochocs, à l’hypnose, ainsi que l’administration de drogues altérant l’esprit, afin de « reprogrammer » leurs victimes, ou plus vulgairement de leur laver le cerveau.

Eric Trist

Alors qu’ils exploraient ces techniques, Rees réalisa que l’approche la plus radicale devait prendre en considération le « rôle des facteurs sociaux dans la maladie psychologique ». En d’autres mots, bien que les techniques de lavage de cerveau individuel mentionnées ci-avant soient puissantes, elles n’égalent pas le pouvoir du groupe à déterminer le comportement d’un individu au sein de ce groupe. Rees et ses partenaires explorèrent donc les « dynamiques de groupe », adoptant l’approche de Melanie Klein, qui « se concentrait sur les relations, plutôt que sur les conduites instinctives et l’énergie psychique ». [5] L’idée était de reconstituer lors de thérapies de groupe une dynamique familiale, ou une dynamique de pression des pairs ; dans ce cadre, des objectifs prédéterminés ont été imposé au groupe par la méthode du consensus, ou plutôt « démocratie », pour reprendre leur langage scientifique. Le principe de cette opération est de rendre l’individu docile en le soumettant aux objectifs prédéterminés du groupe et en le poussant à abandonner sa souveraineté au profit de ce dernier. Les techniques de Tavistock étaient si efficaces que l’Empire britannique finit par fournir des « cobayes » à la clinique : la responsabilité de la sélection des officiers de l’armée britannique leur fut confiée, et le gouvernement britannique permit à Tavistock d’élaborer les programmes d’entraînement pour les officiers. Tavistock exporta ensuite ses techniques de programmation collective sur le champ de bataille, baptisant cette pratique la « psychiatrie de commandement ».

https://web.archive.org/web/20130618081839/http:/www.mecanopolis.org/?p=5194


* Et dire que ce type a été membre du tribunal médical de Nuremberg qui avait jugé les expériences sur des cobayes humains par l'Allemagne nazie... :roll:






 

amicale_du_pc

Holofractale de l'hypervérité
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les substances ça nous rend égocentrique quand c'est notre seule sphère intellectuelle. C'est le vecteur de toutes nos préoccupations. Quand on passe par la cure ou non on reste avec ça... Mais il y a d'autres sujets d'actualité par lesquels on s'intègrerait mieux dans notre envirronement... Je trouve que la question de Ji-dhou tombe à pic. Je voudrais faire une rédaction sur le Jihad. Je sens déjà vos antennes et tentacules inquisiteurs en train de m'explorer en reconnaissance pour savoir à qui on cause. Oui, pour le Jihad il s'agit d'évaluer la proportion d'amphés ("...aaah ouf !!!") dans l'ensemble de la foi. Au gré des pages Web on trouve ça et là des infos associant le Captagon à la motivation de ces combattants qui font les gros titres des News depuis des années maintenant... En affinant mes recherches j'ai compris que cette guerre en Irak et Syrie (qui nous envoie une migration de réfugiés) n'est qu'une grosse entreprise d'amphés. Lors des années 70 (oué oué je sais...) le Captagon faisait le paysage commun socio-médical de notre société comme substitut facilement disponible pour les crises de manque, puis sur prescription et pour finir il fut banni et classé au registre des stupéfiants lui-même. Il disparut d'Occident. Et voila que après des décennies je le retrouve au Moyen-orient en train de turbiner à plein régime...


http://www.msn.com/fr-fr/actualite/...-magique-des-djihadistes/ar-BBk7ImW?ocid=iehp


il faut pouvoir aborder TOUTES les facettes d'un dossier mis à l'étude (et moi j'ai envie de vous taquiner...)
j'comprends rien mais le pot de fleur on dirait qu'il va tomber ppffff
 

dehn

Sale drogué·e
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Ça parle beaucoup du Captagon dans les médias récemment (et donc par ici aussi), mais je trouve que beaucoup de bêtises sont racontées à son sujet (comme à chaque fois que les médias parlent d'une drogue).

Je ne sais pas pour les autres pays, mais en Belgique le Captagon était relativement couramment prescrit comme "aide à l'étude" dans les années 70s, un membre de ma famille en a régulièrement consommé à l'époque afin de se préparer aux examens. Le Captagon était même encore disponible en pharmacie belge il y a moins de 10 ans (par exemple un post sur Doctissimo datant de 2008 en parle). Donc ça me fait un peu rire de voir que maintenant ce produit est surnommé "potion de la terreur" et "drogue du djihad" par de nombreux médias.

En fait si vous jetez un oeil à la molécule de fénéthylline (nom scientifique du Captagon), vous verrez qu'en fait il s'agit simplement d'un "collage" entre l'amphétamine traditionnelle et la théophylline (molécule proche de la caféine). Une fois ingéré les deux molécules se séparent et c'est l'amphétamine qui provoque l'effet stimulant. Donc en gros, le Captagon, c'est du speed en comprimé, tout simplement (mais sans doute "à libération prolongée", puisqu'il faut le temps que ça se métabolise en amphétamine).
512px-Fenethylline.svg.png


Et je doute fortement que ISIS ou quiconque dans la région consomme ou produise réellement du Captagon, car ce serait juste idiot : l'amphétamine est plus stimulante et plus facile à produire que la fénéthylline. Je pense que ces comprimés de "Captagon" circulant au Moyen-Orient sont simplement des comprimés d'amphétamine, donc le même produit circulant en Europe sous le nom de "speed". Si les habitants de la région appellent ces comprimés "Captagon", c'est sans doute juste un vestige d'une époque où ce produit était légalement disponible dans le commerce. En fait ça fait des décennies que le "Captagon" est populaire dans la région, pas seulement pour faire la guerre comme récemment, mais tout simplement à but récréatif ou fonctionnel (comme le speed en Europe donc).

Un article scientifique de 2004 semble également confirmer que ces fameux comprimés de "Captagon" ne seraient rien d'autre que du speed :
Fenethylline, commonly known by the trademark name ‘captagon’, is one of the most popular drugs of abuse among the young affluent communities of the Middle East. The Drug Control Department of the Public Security Directorate of Jordan has put captagon under control in the year 1988. Samples from 124 batches seized were analyzed by means of gas chromatograph–mass spectrometry (GC–MS). The analysis demonstrates the presence of amphetamine, caffeine and several other substances, besides, the absence of fenethylline. Based on GC–MS analytical data, comparisons were made between the various samples to determine the similarities and obtain inferences with respect to commonality of origin.

Bref, en fait il n'y a absolument rien de nouveau : les combattants syriens utilisent l'amphétamine (mais sous le nom de "Captagon"), ou peut-être d'autres stimulants, comme le font de nombreuses armées dans le monde depuis la seconde guerre mondiale (au moins).
 

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