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Flims d'Horreur/Slasher/Gore/Ultra violence

Xon

Holofractale de l'hypervérité
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24 Fev 2009
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Je voudrais juste aborder un genre de film peu connu, peu accessible, et difficilement appréciable pour beaucoup: l'ultra-violence.

Mais qu'est ce que c'est?

Et bien on pourrait qualifier ces films d'analyse sociologique poussée à l'extrême. Parce que les extrêmes existent, et qu'ils constituent toujours le risque "ultime" d'une situation sociale donnée.

Ces films ont donc pour but de partir d'un contexte donnée, composé de différents personnages la plupart du temps dans la même réalité sociale, et de faire le lien entre ce contexte et la violence de ces personnages, en général au travers d'un élément bien précis. C'est froid, parfois insoutenable, souvent cruel, c'est l'utra-violence. Une réalité peu connue et je l'espère très loin de nous tous rassemblés sur ce forum.

Bon, ce sont mes mots, j'vous ressort pas un article wiki. Donc à prendre avec des pincettes, et regardez pour vous en faire votre propre idée.

Il y a un auteur en particulier qui aime aborder cette thématique au sein de ses films: Shinya Tsukamoto, le réalisateur des films "cyber punk" aka la saga des Tetsuo. Voici des exemples de ses oeuvres, toutes plus intéressantes les unes que les autres:

Bullet Ballet

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Synopsis:
Quelques jours après le suicide de sa compagne, Goda croise dans une ruelle Chisato, une fille qu'il avait rencontrée et sauvée peu de temps avant, alors qu'elle tentait de se jeter sous un train. Mais celle-ci, hurlant au viol, le publicitaire se retrouve face à face à Goto et sa bande. Agressé et volé, il est sommé par ces derniers de ramener tout son argent la prochaine fois. À bout de nerfs, Goda décide d'acheter une arme. Mais lors de la transaction, il ne remarque pas que l'arme en question n'est qu'un simple pistolet à eau. Il se résout alors de monter son propre revolver avec des pièces de métal. Il n'a plus qu'une obsession : tuer.

Il s'agit donc d'un film où tout, absolument tout, tourne autour des armes à feu. Le pouvoir qu'elles procurent, la violence qui en résulte, la facilité d'utilisation, contre les autres ou contre sois-même. Comme dans la plupart de ses films, il aborde également divers thèmes récurrents: la vangeance en tant que prétexte à la violence, et la sensation d'emprisonnement au sein de la grande ville, réalité au sein de laquelle il faut survivre plutôt que de s'enfuire.


Tokyo Fist

Shinya-Tsukamoto-Tokyo-Fist-1.jpg


Synopsis:
Tsuda est un simple homme d'affaires, un peu stressé, un peu fatigué, et dont la vie de couple se limite à quelques séances de télévision à deux... Un peu par hasard, Tsuda va croiser le chemin d'un ami, qu'il n'a pas vu depuis longtemps. Une émulation ainsi qu'une violente concurrence va naître entre les deux hommes, qui vont bientôt partager deux choses : une fascination pour la femme de Tsuda, et la pratique de la boxe comme exutoire à leur vie inerte.

Tsukamoto aborde ici la violence physique, à main nue. Des différentes facettes de cette violence, il aborde sa fonction d'exutoire. Ce film est clairement à mettre en lien avec fight club, abordant le même thème mais choisissant de la mêlée à une intrigue. Tokyo Fist est uniquement centré sur ces phases de combats. En effet, les contacts physiques de ce film sont d'une rare violence, et il est aisé de remarquer à quel point les effets sonores sont trash et travaillés lorsqu'un coup est porté.
Encore une fois, l'auteur met la violence en lien avec l'emprisonnement urbain, thème également présent dans Fight club. La vie, insipide, change radicalement de sens le temps d'un combat à mains nues. Quand la douleur fait se sentir vivant...

Requiem pour un massacre

REQUIEM%20POUR%20UN%20MASSACRE.jpg


Synopsis:
Biélorussie 1943. Sous les invectives d'un villageois, deux enfants creusent le sable pour récupérer des objets divers enfouis avec les cadavres de soldats. Le plus âgé, Fiora trouve un fusil et revenu à son domicile, malgré l'opposition farouche de sa mère, décide de rejoindre les partisans. Ceux-ci viennent le chercher et en dépit des adieux déchirants de sa maman, il part en la laissant aves ses deux sœurs car son père est sans doute au front.

Arrivé au camp, il découvre son nouveau cadre de vie et est affecté à diverses tâches mais les maquis à peine revenus à leur base doivent repartir et comme il est très jeune on le laisse sur place. Ulcéré d'être ainsi déprécié, il commence à s'enfuir lorsqu'il rencontre une jeune fille, Glacha, avec qui finalement il revient au camp. Lorsqu'ils arrivent le repaire des partisans est anéanti par un bombardement et des soldats allemands traversent les bois.

Genre très différents des deux premiers, il s'agit d'un film réalisé par Elem Klimov en 1985, donc lorsque la Russie était l'URSS. Ce film a pour toile de fond l'avancée de l'armée allemande à travers les pays de l'est lors de la seconde GM, et rend compte de la violence gratuite inhérente à cette avancée. Violence cruelle allemande, dans le massacre de civiles et la destruction de villages pour le plaisir, le viol etc. Violence des partisans, pour la nécessité, car il n'y a que la violence pour répondre à une violence d'une telle ampleur.
Ce thème a été mainte fois abordé dans le monde du cinéma. Celui-ci est pourtant différent et unique, de par sa froideur, son réalisme (scène de la vache = vraies balles= vraie vache morte), et sa violence simple mais insoutenable.

Caligula

caligula.jpeg


Synopsis:
Caligula est en train de folâtrer avec sa sœur Drusilla lorsque survient Macron porteur d'une convocation émanant de Tibère. A Capri où il s'est retiré, le vieil empereur lui fait découvrir les multiples facettes de sa grotte au plaisir. Bientôt Tibère est terrassé par une paralysie. Caligula venu à son chevet arrache son anneau du pouvoir au mourant que Macron achève. Caligula est maintenant empereur. Il ouvre son règne par une amnistie générale qui le rend extrêmement populaire. Mais, peu après, il fait arrêter l'ambitieux Macron et l'envoie à la mort. Suivant les conseils de Drusilla, l'empereur se cherche une épouse parmi les prêtresses d'Isis. Au cours d'un festin il accuse de trahison Gemellus le petit-fils légitime de Tibère, qui a surpris l'acte criminel de Macron, et se débarrasse de lui. Caesonia l'élue de l'empereur est enceinte. Devant les notables romains assemblés, elle accouche d'un enfant que Caligula proclame son héritier. Toutefois celui-ci, à la fureur de l'empereur qui refuse la vérité, est une fille. Une fièvre ayant emporté sa sœur et véritable "épouse", Caligula décrète un mois de deuil total. Plus tard, il se proclame Dieu et laisse libre cours à sa tyrannie folle et sanguinaire

Alors alors... Encore un film ayant pour thème l'ultra-violence, et encore dans un contexte bien différent. Direction l'antiquité, un film de Tinto Brass datant de 1979.
Ce film, mêlant Violence gratuite et pornographie est un petit bijoux. Il aborde l'antiquité sans maquillage, et est à l'heure actuelle considérée comme le film le plus proche de la réalité de l'époque. Non, l'antiquité romaine n'était pas un monde tout beau, en particulier sous le règne de cet empereur très connu. Ce film nous emmène donc au travers de la folie d'un empereur, ou la violence est cette fois liée à la toute puissance apparente d'un homme se prenant pour un dieu et détruisant tout ce qui se dresse sur sa route.

Voilà voilà, je ne mets pas de liens, ces films sont facilement trouvables en torrent. J'ai réellement accroché avec ces films et pourtant, je ne suis vraiment pas quelqu'un défendant la violence. Cependant, la façon dont elle est abordée par ces auteurs est réellement magnifique, et il est alors aisé de comprendre les mécanismes qui la rende inévitable.

Bon film pour ceux qui seront curieux ^-^
 

Supervixen

Holofractale de l'hypervérité
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5 Fev 2009
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Merci pour ces suggestions, j'avoue que je connais assez peu le genre. J'ai un lointain souvenir de "Sympathy for Mr Vengeance", de Park Chan Wook, mais peut-être bien que ça rentre plutôt dans la catégorie "sadique", et non pas "ultra-violent".
 

Donkey Bird

Holofractale de l'hypervérité
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Je n'arrive pas à regarder ces films en général mais pour en citer deux qui m'ont retournés à l'époque:

Salo ou les 120 jours de sodome:
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Synopsis : Durant la République fasciste de Salo, quatre seigneurs élaborent un règlement pervers auquel ils vont se conformer. Ils sélectionnent huit représentants des deux sexes qui deviendront les victimes de leurs pratiques les plus dégradantes. Tous s'enferment alors dans une villa près de Marzabotto afin d'y passer 120 journées en respectant les règles de leur code terrifiant.

Cannibal holocaust:
Cannibal_Holocaust_movie.jpg

Synopsis : Une équipe de journalistes composée de trois hommes et une femme se rend dans la jungle amazonienne à la recherche de vrais cannibales. Bientôt, la troupe ne donne plus aucun signe de vie. Le gouvernement américain décide alors d'envoyer une équipe de secours sur place. Celle-ci retrouve, grâce à une tribu amazonienne, les cassettes vidéos de la première équipe, qui renferme le terrible secret de leur disparition...
 

Supervixen

Holofractale de l'hypervérité
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Cannibal Holocaust ? Moi, ça m'a fait rigoler. Par contre celui de Pasolini oui, il faudrait que je me bouge les fesses et que je le regarde un jour.
 

Donkey Bird

Holofractale de l'hypervérité
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Vixx tu n'as donc pas de coeur !!!
*S'en va outré en pleurant le manque de sensibilité des gens. Chocked :crybaby: *
 

NeoNono

Holofractale de l'hypervérité
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Merci pour les idées films, ce style ne me rebute pas vraiment, j'vais ptete m'en faire un de la série que t'as donné. Certains m'ont pas mal tapé dans l’œil. Sinon pour Cannibal Holocaust, ça m'a plus fait marrer qu'autre chose, aussi. Surtout la scène où le mec :
"Merde, j'viens de me faire mordre par un serpent, j'vais rapidement crever ... J'suis au milieu de la jungle ... Qu'est ce que j'fais ? *3sec de réflexion* Ben j'prends ma machette et j'me coupe la jambe ... C'est le mieux à faire, avec un peu de chance ça cicatrisera"

Dans le style vraiment angoissant, pas vraiment dans la violence (Quoi que ya quelques scènes assez simpa, surtout la fin ...) mais plus dans une des ambiances les plus glauques que j'ai pu voir :

The Doom Generation de greg araki. L'histoire est assez géniale. C'est un couple qui rencontre un mec assez barré qui va les entraîner dans des putains d'emmerdes, réglant ses problèmes à coup de flingues, le trio va se transformer en triangulaire finissant dans le sang, le sperme et la cyprine (Et pas n'importe quelle cyprine parce que c'est Rose McGowan en actrice principale). La fin est juste ... monstrueuse.
 

fenrir

Glandeuse pinéale
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Sympathy for Mr vengeance m'a terriblement surpris. Je pense qu'il s'inscrit dans le style. Après dans le plus soft ya le très bon Old boy (aussi de Park Chan Wook).
Cannibal Holocaust m'a laissé perplexe dans l'utilisation de la violence sur certains moments (pas trop vu l'intérêt de massacrer des bestioles...) mais m'a quand même bien fait réfléchir et m'est apparu bien plus intelligent que ce que je pensais au départ.

Salo, j'ai pas regardé jusqu'au bout. Deg, mais sans plus, pour moi une sorte de mise en scène des perversions humaines dans leur aspect les plus glauque. Pas trouvé un grand intérêt à les voir bouffer de la merde et se baiser parmis.

Je sais pas si tu considère cela comme de l'ultra violence, mais Jacob's Ladder m'a littéralement scotché et foutu bien mal.

J'aime beaucoup ces films, car ils me font énormément réfléchir et ont l'avantage de montrer un aspect de l'homme tabou et habituellement caché en ce sens, ces films sont très "vrais" quoique souvent exagérés. Mais je n'en regarde pas trop souvent, car ca a tendance à me foutre mal pour deux jours...

Un dernier pour la route que je n'ai pas vu mais dont on m'a souvent parlé, c'est: "A Serbian Film"

voilà le trailer pour ceux qui voudraient voir:

[youtube]L_SIDOVFBTQ[/youtube]
 

Donkey Bird

Holofractale de l'hypervérité
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23 Fev 2008
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Bon si Cannibal Holocaust fait rire tous le monde, pour pas trop passez pour le bisounours du forum je vais dire que j'étais jeune et que j'avais l'esprit fragile quand je l'ai vu...

Sinon y'a suis-ci,

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Tueurs nés:
Synopsis : Un couple de tueurs, Mickey et Mallory, se servent des médias jusqu'à devenir des stars de l'actualité.

Il est pas 'dur' mais c'est un bon défouloir.
 

Xon

Holofractale de l'hypervérité
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24 Fev 2009
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@ fenrir:
Conçernant Old boy, nan je ne le classe pas dans ce genre de film. Pour moi il s'agit plutôt d'un thriller, certes particulier. A la sauce coréenne quoi. Bien que la chute soit particulièrement trash, ca reste avant tout un film intriguant, poétique et noir.

Sympathy for mister vangeance, du même auteur, est une petite perle, je suis tout à fait d'accord avec toi. Mais pareil, le film n'est pas forcément centré autour de la violence comme echapatoire illusoire.

Ouais c'est dur de classer dans ce genre de catégorie. Je pensais également à Orange mécanique, mais c'est plus un film d'anticipation, catégorie que j'aimerai également détailler sur le forum.

Merci pour vos réactions et les deux films linké que je connaissais point (serbian film et natural born killer), je me ferai un plaisir de les télécharger.

(Sinon the doom generation est énorme, t'as l'air d'avoir de très bonnes références ^-^)
 

Virgil

Holofractale de l'hypervérité
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30 Sept 2009
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Johnny Mad Dog,

Un film français sur les enfants soldat. Les acteurs auraient été de vrais combattants.
Très bon film qui abordent plusieurs sujet, la psychologie, le non-sens de la guerre,...

Le genre de film que j'aime bien regarder quand je crois avoir des soucis,... ça me remet vite en place...

208_80254.jpg
 
G

Guest

Invité
A Serbian Movie, je la sentais pas, on m'a forcé à le voir.

Dieu que c'était mauvais.

Mais vraiment pourri, intérêt zéro, le scénar' a dû être écrit par 5 mecs qui se sont enfermés dans une pièce avec un gros tas de cocaïne et se sont dit "ok, maintenant on fait le scénar le plus trash qu'on puisse trouver".

Aucune ingéniosité, de la violence gratuite (ie qui ne sert à RIEN) et le film est vide de tout propos. Un coquille vide étonnement vite oubliée (malgré le fait que certaines scènes sont juste abusement horribles, le fait que tout soit si vide empêche qu'elles ne se fixent dans la mémoire).
 

Xon

Holofractale de l'hypervérité
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24 Fev 2009
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Ok Tiax, je tiens comptede ton com', mais pour la forme je le DL quand même ^-^

Sinon, dans un tout autre registre, plus axé Yakuza avec la culture et la torture inhérente au contexte:

ichi-the-killer.jpeg


Ca se passe de commentaire, tordu et trash à souhait.

Takashi Miike, un auteur décidement unique qui mérite le détour.
 
L

Larry_Golade

Invité
A Serbian Film, typiquement le genre que je me refuse absolument à voir. J'ai toujours aimé les zombies, les tripes à l'air, étou étou, la violence surréaliste sur écran quoi. Mes limites tiennent moins à ce qui est montré qu'au contexte dans lequel c'est montré, mais le coup du new born porn, il y a refus en bloc. Même si ce film était unanimement décrit comme une oeuvre majeure sur un condition humaine avilie par l'industrie capitalisto-phallocratique du porno, etc., ça serait toujours non. La course au "film le plus violent", très présente chez certains fans de genre, me dérange beaucoup.

Pour autant parmi mes oeuvres récentes favorites il y a le Irréversible de Gaspar Noé, sans doute ce que ce dernier a fait de plus faible ou de meilleur en raison des conditions de tournage, d'un manque de préparation, etc., mais d'une grande valeur morale. Le film questionne par l'image notre rapport à la violence à l'écran, à cette part dégueulasse qui veut voir du SM homosexuel, du meurtre à l'extincteur et du viol. Je conseille la critique qu'avait écrit l'américain Roger Ebert à ce sujet, il a presque tout dit : http://rogerebert.suntimes.com/apps/pbcs.dll/article?AID=/20030314/REVIEWS/303140303/1023

Il y a aussi Martyrs de Pascal Laugier, qui m'avait retourné il y a bientôt trois ans, j'en avais pleuré dans la salle (pendant que deux weshs se marraient quelques rangs plus loin...). Là encore contrairement à ce qu'ont pu dire les porcs de Paris Match, il n'y a aucune gratuité dans ce qui est montré et nous sommes toujours invités à essayer de nous placer du point de vue des victimes. Toutes proportions gardées c'est dans la continuité du Jeanne d'Arc de Dreyer.
 

tsoonamy101

Banni
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28 Mai 2011
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L'ultraviolence se retrouve aussi dans des films plus "humoristiques", exemple :


GG Xon pour le post de présentation, je pense qu'il y a du très dans ce que tu nous propose!
 

skateraxel

Glandeuse pinéale
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4 Juin 2011
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Y'a aussi Visitor Q pour ceux qui ne connaissent pas,un film jap' vraiment barré



Synopsis :

Portrait d'une famille japonaise : le père est un journaliste raté dont les employeurs ne veulent plus et qui couche avec sa fille prostituée. La mère, elle, vend de temps en temps son corps afin de payer l'héroïne qui lui permet d'oublier que son fils la frappe. Quant à celui-ci, il se fait régulièrement humilier et tabasser par ses camarades de classe.
Le père décide de réaliser un documentaire sur son fils. Arrive alors un inconnu qui va bouleverser cette vie de famille.

Et la bande annonce en VO :

http://www.allocine.fr/video/player_gen ... 36796.html
 

Xon

Holofractale de l'hypervérité
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24 Fev 2009
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Yeah encore un Takashi Miike.

Je conseille vraiment sa filmographie aux amateurs du genre.

Il a aussi participé à plusieurs courts métrages, comme par exemple 3 extrêmes.
 

Heelium

Neurotransmetteur
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29 Avr 2011
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Irr%C3%A9versible.jpg


Film de Gaspar Noé (il a réalisé Enther the Void aussi pour ceux qui connaissent)

J'avou que j'ai vraiment du mal avec ce genre de film et avec la violence gratuite en général.
Pour vous donner une idée, une scène plutôt connue que je supporte pas :
[youtube]x3zT7KRc7w0[/youtube]

Et la bande d'annonce :
[youtube]bNK9O8Y7U8Q[/youtube]
 
L

Larry_Golade

Invité
Rooooh, mais Irréversible n'est gratuit que dans la mesure où le hasard est gratuit. Tout le cinéma de Noé, même ses oeuvres les plus mineures comme le chiantissime court-métrage We fuck alone, traite d'individus enfermés dans leurs désirs et leurs pulsions (généralement le sexe, la violence, la défonce) et échouant à communiquer. C'est plus explicite dans Seul Contre Tous et Enter The Void, mais on le retrouve dans Irréversible : comparer la scène du métro, très bavarde et qui décrit un moment joyeux, et celles du viol et du Rectum, dont les dialogues sont majoritairement des cris, des insultes ("Salope bourgeoise", etc.) et des questions basiques répétées ad nauseam ("Il est où le Ténia ?"). Je ne sais pas si Noé veut faire passer un message, mais la violence qu'il montre n'est pas gratuite.

Après je ne te reproche évidemment pas d'avoir du mal face à ces images, c'est y prendre du plaisir qui serait un peu chelou :wink: .
 

tagadatagada

Sale drogué·e
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4 Jan 2008
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Introuvable sur le net Visitor Q, tout au moins en streaming. Un bout de temps que je cherche à le voir.

Merci pour ce topic.
 

Kùtùleza

Neurotransmetteur
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6 Juil 2011
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Jamais pu regarder plus de 30 minutes
 
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