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Fear and Loathing in Las Vegas sous acide.

raoulduke69

Elfe Mécanique
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14 Mai 2011
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Voila voila j'ai finalement décider de venir compter ma petite histoire de l'autre fois.

Je ne sais pas pour vous, mais quand je me fais un trip solo a la maison, pas moyen de rester coucher sur mon lit a regarder les murs, c'est beaucoup trop flippant, je déteste l'introspection mis a part quand elle est voulue [besoin de faire un break dans ma vie et de voir les choses avec une regard different, sans aucune influence sur mon jugement des choses...]. Il m'arrive d'écouter de la musique mais mon activité préfére c'est de me mater ma liste de film a voir sous acide. Pourquoi perdre son temps a matter des films alors que le LSD offre tellement plus de possibilité vous allez me dire. En fait j'adore matter des films car il n'y a que sous acide que j'ai l'impression d'être vraiment aux cotes des acteurs, vivre le film, comprendre ce que veux faire réellement faire passer comme message le réalisateur, c'est excellent!!.

Pour l'instant il n'y en a que 2 qui on réellement réussi a me faire vibrer, d'un cote il y a "Bully" de larry clark, ce film me fout une claque a chaque fois que je le matte, mais faites attention, il est super malsain dans le sens ou perso je suis rester marquer pendant un bon moment apres avoir passer une nuit avec un pote, chacun sous 5 cartons, a le matter en boucle non stop de 22h a 9h du mat le lendemain matin... c'est une expérience assez éprouvante!!
Et il y a "Las Vegas Parano" de Terry Gilliam, que je matte généralement toujours en 1er pendant la montée. J'ai matter ce film de nombreuses fois mais je l'est toujours vu de la meme manière: c'est l'histoire d'un journaliste et de son avocat qui vont a las vegas pour couvrir une course de moto assez importante. Ils en profitent pour s'armer d'un arsenal de drogues diverses qu'ils consommeront durant tout leur voyage, mais apres avoir dépasser les limites en saccagant 2 chambres d'hôtel, en foutant un peu partout dans la ville, ils repartent chacun de leur cotes, reprenant le cours normal de leur vie.

[VERSION "REVELATION SOUS LSD"]
Pour la première fois l'autre soir, j'ai compris le film d'une façon différente, et d'ailleur apres réflexion je ne sais pas trop quoi penser de cette version, si ce n'est qu'elle est assez loufoque et très certainement erronée.
C'est a la fin du film que j'ai eu le déclic, pour moi, raoul duke n'est pas un journaliste, c'est un hippie qui ne sait pas remis des années 60, qui est extrememnt nostalgique de cette époque et qui tripe non stop pour s'enfuir des réalités de son époque qu'il n'arrive pas a accepter. Le film lui meme n'est qu'un trip de A a Z, depuis le moment ou il reçois le coup de fil du journal, qu'il ne reçoit d'ailleur pas, c'est juste que dans son trip il s'invente le statut de docteur en journalisme, jusqu'au moment ou il se réveille dans la 2e suite. Gonzo quant a lui est un riche homme d'affaire qui lui aussi ne s'est pas remis des années 60, mais qui contrairement Duke, s'est intégrer la société et il decide de revoir son vieux pote hippie Duke pour allez faire un prit trip a Las Vegas comme au bon vieux temps.
A la fin, duke ne fais que "sortir de son trip" et il lui revient tout une série de flashback que l'on ne voit pas pendant le film [ex: au circus circus on les voit partir parce que gonzo a une crise de panique mais ont voit en fait qu'il font un véritable carnage, mais ils ne s'en rendent meme pas compte tellement il sont tripper].

Peace
 

Ubik012

Holofractale de l'hypervérité
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Intéressant, faudrait que je revois tout ça. Le fait que ce ne soit qu'un trip pourrait notamment s'expliquer par le fait que le bouquin est un roman et non du vécu vrai, Gilliam a ptetre voulu faire passer ça. J'reregarderai bientot.
 

Poulinos

Holofractale de l'hypervérité
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Si j'pense que c'est réellement un journaliste. C'est inspiré de la vie de Hunter S Thompson qui était un précurseur du journalisme gonzo (journalisme qui se fait à l'arrache, le fait de raconter tout ce qui se passe autour du sujet à couvrir. exemple : le journaliste doit couvrir un concert de rock et le mec se met à raconter des conneries sur son voyage les conneries qu'il a fait, le fait qu'il a fumé un gros joint avec l'artiste, des trucs dans ce genre).

Tiens d'ailleurs ca me fait rire j'avais vu une vidéo de philippe manoeuvre parlant de journalisme gonzo. Je l'ai !

http://www.dailymotion.com/video/xcqxck ... on-vu_news

Mais oui en effet ton interprétation n'est pas fausse. A l'époque, les types vivaient sans penser à ce qu'il allait se passer la veille. Des vrais arrachés quoi. C'est vrai que ça pourrait être marrant de taper un trip devant Las Vegas Parano. Bon visionnage sous acide !!
 

Poulinos

Holofractale de l'hypervérité
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Lol c'est pas marrant de se foutre de ma gueule.

Mais ouais j'ai tapé un peu trop vite. "Ils ne pensent pas à ce qu'il va se passer le lendemain" et cherche juste à tripper et à repousser leurs limites. Bref, j'me suis levé tôt ce matin et j'suis fatigué et j'raconte des conneries !
 

Acidbuzz

Holofractale de l'hypervérité
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Second degré, personne se fout de toi ici ... et puis la théorie ne tient pas debout, étant donné que le film est basé sur un livre qui est inspiré de l'histoire vraie du journaliste Hunter S. Thompson :D Même l'avocat a existé (Oscar Zeta Acosta).

Cela dit, c'est marrant ce point de vue acidesque :)
 

Ubik012

Holofractale de l'hypervérité
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Acidbuzz a dit:
Second degré, personne se fout de toi ici ... et puis la théorie ne tient pas debout, étant donné que le flim est basé sur un livre qui est inspiré de l'histoire vraie du journaliste Hunter S. Thompson :D Même l'avocat a existé (Oscar Zeta Acosta)

Bien inspiré d'un livre mais qui n'est justement pas une histoire vraie. Du coup, par la symbolique, le réal a ptetre voulu faire passer ça, enfin..
Larry_Golade a dit:
A l'époque, les types vivaient sans penser à ce qu'il allait se passer la veille.

Ils étaient très forts dis-moi :lol: .
uhuhuhuhuhuhuhu :lol:
 

Sludge

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Il a bien dit le livre est inspiré d'une histoire vraie. Donc l'histoire du livre est bien romancée en effet mais se base sur une réalité. Allez on arrête de se toucher le gland, on sait tous ça ! :lol:

Sympa l'interprétation sinon, très Lynch-ien.
 

Ubik012

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Ben j'ai pas la correspondance de Thompson sous les yeux, prétée, mais il dit clairement à un moment un truc du style "Quoi, vous avez cru que Las Vegas Parano était une histoire vraie ?" (et j'en suis vraiment plus ou moins sur, c'fait deux mois que jsuis à fond dedans.) Mais du coup, l'histoire est devenue vraie après, enfin par exemple pour le derby, il en a fait un après, parce qu'on lui reprochait justement son invention, donc il y a été dans plus ou moins les mêmes conditions qu'il avait écrit.

edit : viens de trouve ça : "Later, he wrote, "I found myself imposing an essentially fictional framework on what began as a piece of straight/crazy journalism"
 

Sludge

Holofractale de l'hypervérité
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Il n 'avait pas fait le derby du tout avant le roman ? J'étais persuadé que c'était plus ou moins une réalité (très transformée) comme son histoire sur les bikers. C'est pour moi le principe du Gonzo et j'ai même vu le documentaire récent sur sa vie, mais j'ai peut-être raté un truc...
 

Ubik012

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Le derby non, la conférence avec les flics et d'autres trucs oui.
Las Vegas est justement son "vrai roman" en gros. Fait chier que j'ai pas la correspondance sous les yeux, aurais bien retrouvé quelques lettres.
 

Neron

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Il y a un passage dans le bouquin ,qui est citée dans le film à un moment dans le film et qui resté célébré:

"Étranges souvenirs dans cette nuit tendue de Las Vegas. 5 ans ont passé déjà... 6 ans ? Ça parait plutôt une vie entière. Le genre de zénith qui ne se reproduit jamais. Être à San Francisco dans les sixties, signifiait vivre à une époque et dans un lieu bien particulier. Mais aucune explication, aucun mélange de mot, de musique, ne peut restituer ce que c'était d'être et de vivre dans ce coin du temps et de l'espace. Quoi que ça ait pu vouloir dire. Il y avait de la folie dans tous les sens, à toute heure. On pouvait allumer des étincelles partout. Il y avait ce sentiment extraordinaire que quoi que nous fassions, c'était juste que nous étions en train de gagner. Et ça je crois, c'était la force qui nous poussait. Cette sensation de victoire inévitable sur les forces du vieillissement et du mal. Pas au sens militaire du mot victoire, on en avait pas besoin. Notre énergie déborderait par dessus tout. Nous avions un élan formidable. Nous surfions sur la crête d'une vague très haute, et très belle. Alors maintenant, moins de 5 ans après, vous pouvez aller au sommet d'une colline escarpée de Las Vegas, regarder vers l'ouest, et si vous avez le regard qu'il faut, vous pouvez voir la ligne de partage des eaux et de la terre, l'endroit où la vague a fini par déferler, et opérer son reflux."
Johnny Depp, Las Vegas Parano (1998), écrit par Terry Gilliam et Tony Grisoni

A mon avis H.S Thompson était quelqu'un d'assez clairvoyant pour comprendre que l'époque qu'il vivait avait un caractère tout à fait unique, c'est ce qu'il dit dans se passage. Las Vegas Parano c'est à mon avis la gueule de bois qui a suivit le "Summer of love" qu'on retrouve aussi bien dans ce livre/film, que dans la musique ou l'art en général de l'époque.
Quand on a (re)découvert que vivre d'amour et d'eau fraiche constamment défoncé, ça ne peux pas faire que du bien et que ce ne sera strictement jamais éternel.
Et à mon avis derrière son cynisme Thompson s'est très bien rendus compte de cet état de fait et c'est ce qu'il tente de retrouver dans le livre, il le dit très clairement: "le rêve américains" sur laquel la jeunesse américaine et mondial avait presque mit le doigt...

D'ailleurs je conseil à tous de regarder un super documentaire sur Hunter.S Thompson qui est sortis il ya déjà un an ou deux. On y découvre des facettes assez inattendus du personnage et on comprends un peu mieux le sens profond de Las Vegas Parano!

Et le regarder sous LSD? Why not :)
 

Kougui

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Je pense que regarder Where the Buffalo roam peut pas mal aider à comprendre Las Vegas parano...

Edit : Même si c'est un navet.
 
L

Larry_Golade

Invité
Sinon Fear and Loathing est quand même un film plutôt chiantissime avec des acteurs qui cabotinent tellement que c'en est insupportable dès la vingtième minute.

trollface-3078_preview_thumb.jpg


(mais sérieusement, suis-je le seul à avoir été déçu par ce qu'on présente comme "ze" film de la perche ? J'ai parfois l'impression que l'énumération et la mise en image du plus de drogues possible sert d'argument et compense l'inanité de l'objet filmique en tant que tel)
 

Sludge

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Je ne pense pas que ce soit "Ze film sur les drogues" mais il me fait mourir de rire à chaque fois. Mais depuis que je consomme par contre, je le trouve tout à fait superficiel dans sa description du monde des psychédéliques. On y voit qu'une espèce d'éloge (relative hein) de la défonce sans y aborder une seconde les effets sur la conscience. Mais osef, c'est drôle et plein de phrases cultes.
 

Neron

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Pour moi Las Vegas Parano n'est pas un film sur la drogue, mais plutôt sur des drogués à un certain moment donner.
Un vrai film sur la drogue et fait par un drogué se serait déjà plus Enter The Void dans l'esprit et encore ça ne traite pas majoritairement de se sujet.
'Altered States' (Au delà du réel en français) est vraiment un film sur la drogue d'après ce que j'ai compris, mais pas vu :?
 

Acidbuzz

Holofractale de l'hypervérité
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Sludge a dit:
Je ne pense pas que ce soit "Ze flim sur les drogues" mais il me fait mourir de rire à chaque fois. Mais depuis que je consomme par contre, je le trouve tout à fait superficiel dans sa description du monde des psychédéliques. On y voit qu'une espèce d'éloge (relative hein) de la défonce sans y aborder une seconde les effets sur la conscience. Mais osef, c'est drôle et plein de phrases cultes.

Je plussoie. Rien que l'anticipation des phrases cultes me fait déjà rire, sobre ou sous prod :D

Après, il est clair que le film traite d'un époque et de deux déglingués :) (qui ne connaissaient pas la RDR :D) C'est pas un film sur la drogue, et encore moins sur le psychédélisme !

Enter the void, The trip (pas le nouveau, hein) ... ça c'est centré sur la prise de drogue et ses effets, mais c'est moins marrant :D
 

raoulduke69

Elfe Mécanique
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Sludge a dit:
Mais depuis que je consomme par contre, je le trouve tout à fait superficiel dans sa description du monde des psychédéliques. On y voit qu'une espèce d'éloge (relative hein) de la défonce sans y aborder une seconde les effets sur la conscience.
:shock:

Maintenant nous sommes tous branchés sur un trip de survie. Finie l'énergie qui alimentait les sixties. C'était ça le défaut dans la cuirasse du trip de Timothy Leary. Il a rebondi à travers l'Amérique, vendant l'expansion des consciences, sans même réfléchir aux réalités bien dégueulasses qui attendaient tous ceux qui l'avaient pris au sérieux. Tout ces tristes défoncés à l'acide qui croyaient s'offrir la paix et la compréhension à 3 dollars la dose. Mais leur égarement et leur faillite sont les nôtres aussi. Ce que Leary a emporté dans sa chute, c'était l'illusion centrale de tout un mode de vie qu'il avait aidé à promouvoir. Une génération d'infirmes à vie, d'explorateurs ratés, qui n'ont jamais assimilé le mensonge mystique originel de la culture psychédélique. L'assomption désespérée que quelqu'un, ou au moins une force, entretient la lumière au bout du tunnel.

Hunter S. Thompson, Las Vegas Parano (1998)
 

Sludge

Holofractale de l'hypervérité
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raoulduke69 a dit:
Sludge a dit:
Mais depuis que je consomme par contre, je le trouve tout à fait superficiel dans sa description du monde des psychédéliques. On y voit qu'une espèce d'éloge (relative hein) de la défonce sans y aborder une seconde les effets sur la conscience.
:shock:

Maintenant nous sommes tous branchés sur un trip de survie. Finie l'énergie qui alimentait les sixties. C'était ça le défaut dans la cuirasse du trip de Timothy Leary. Il a rebondi à travers l'Amérique, vendant l'expansion des consciences, sans même réfléchir aux réalités bien dégueulasses qui attendaient tous ceux qui l'avaient pris au sérieux. Tout ces tristes défoncés à l'acide qui croyaient s'offrir la paix et la compréhension à 3 dollars la dose. Mais leur égarement et leur faillite sont les nôtres aussi. Ce que Leary a emporté dans sa chute, c'était l'illusion centrale de tout un mode de vie qu'il avait aidé à promouvoir. Une génération d'infirmes à vie, d'explorateurs ratés, qui n'ont jamais assimilé le mensonge mystique originel de la culture psychédélique. L'assomption désespérée que quelqu'un, ou au moins une force, entretient la lumière au bout du tunnel.

Hunter S. Thompson, Las Vegas Parano (1998)

Oui il évoque des faits historiques mais ça ne fait pas partie de l'aventure de nos deux personnages. Eux ne vivent que de la défonce. Et quelqu'un qui ne connait pas Leary (c'était mon cas jusqu'à il y a peu) passe totalement à coté.
 
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