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Envie d'avoir envie

LenaC40

Matrice périnatale
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19 Avr 2019
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Bonjour à tous,

Allez je me lance, tout d'abord merci à psychonaut qui m'a beaucoup accompagné dans mes questions ces dernières années, qu'elles soient saines ou non ^^

Petite présentation rapide.

Dépendante à la cocaine depuis 5 ans, en tentative de sevrage depuis 2.

Comme beaucoup de monde, la drogue j'ai commencé de manière festive, mdma, exta, en soirée de temps en temps, uniquement avec des amis qui avaient une consommation plutôt trés raisonnée, ce qui me limitait pas mal.
Puis j'ai découvert la coke et la a commencé la descente.

La première année, c'etait un peu en soirée le week end.

Puis petit a petit, un peu chaque jour. Avec toute l'euphorie et la revendication qu'on connait.... Comme une fierté de consommer. 

Puis la dépression s'installe, on consomme un peu plus, on se cache, plus question d'en parler. la culpabilité est arrivée.

Il y a 2 ans, j'en était à 1G semaine, ce que je trouvais énorme..... la bonne blague. 
Toujours cachée, même mon conjoins n'en avait aucune connaissance.

Puis je décide de me prendre en main, je quitte mon mec, et je prend rdv avec un addicto.
Psychiatre + psy chaque semaine depuis.
Concerta + paroxétine + xanax

Je vous passe les détails de ces deux dernières années, mais le sevrage a été a la fois une réussite et un mega échec.

Réussite car ça y est, je ne me sens plus sous l'emprise de cette drogue, disons que je peux imaginer sortir de chez moi sans, j'arrive même à ne pas consommer pendant 2/3 jours quand je suis chez des amis (qui bien entendu n'e sont pas au courant), quand je n'en ai plus, je ne fais pas 2h de route pour en trouver, fini les heures à 4 pattes par terre pour essayer de trouver des miettes... Disons que la drogue ne m’obsède plus.

Echec, car par la succession de tentatives d’arrêt ratées, j'en suis aujourd'hui à mini 5g semaine.
Bon en vrai, si je me suis enfin décidé a écrire c'est parce que je viens de finir les 5g achetés mardi midi..... donc il y a 2 jours..... ca craint.

Alors je SAIS qu'il faut que j’arrête, je SAIS que je me ruine la santé, je me rend compte que j'ai dépensé plus de 10 000e rien que cette année, je sais que je met mon nouveau couple en danger....
Mais je n'arrive pas a me considérer comme une droguée. 
Factuellement je sais que je le suis, mais je n'arrive pas à y croire je pense.


Alors voila, j'ai juste envie d'avoir envie d’arrêter.....

Merci


Petit Edit : comme je consomme toujours seule et ne connait pas grand monde qui consomme (mis a part mon dealer qui est devenu un vrai pote... la cata) peut être que quelqu'un peu me donner un ordre d'idée sur sa conso.... je crois que ca me ferai du bien de me rendre compte... je n'arrive pas a me considérer comme une droguée..... idem, je sais, mais ca ne fait pas echo..... je crois que je ne veux pas réaliser

bonne journée a tous, il est temps pour moi de retrouver mes patients (et oui, les cordonniers les plus mal chaussés....)
 
A

Acope

Invité
Oh... Les seuls noms spécifiques que j'ai reconnu sont ceux de tes médicaments (paroxetine, Xanax) j'en ai gobé pendant un an de la paroxetine x) 

Alors peut être que ce que je vais dire n'est pas approprié, je ne sais pas, j'ai jamais consommé quoique ce soit et encore moins de la cocaïne. Mais une cure de désintoxication ne fonctionnerait pas tu penses ? Dans un établissement spécialisé. Puisque tu dis avoir l'envie d'arrêter ça peut, peut être marcher .

En tout cas je te souhaite du courage, 

Acope
 

LenaC40

Matrice périnatale
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19 Avr 2019
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6
Bonjour Acope. 

La cure de desintox est efficace en ce qui conerne le sevrage "physique", le craving et le cassage de routine dans la consommation. 

Je gère maintenant très bien le sevrage physque qui heureusement dans la cocaïne est très court et j'ai déménagé 3 fois pour casser mes habitudes...

Ce n'est pas en 10 jours desinox que je vais régler mon pb de sevrage psychologie, et la c'est vraiment ce dans quoi je suis... 
Dans le sevrage tu as plusieurs phases, j'en suis dans la dernière, celle dans laquelle tu sais pourquoi tu consommés, tu sais ce qu'il faudrais faire, tu sais ce quel bénéfice tu trouves dans la conso, tu t'es détaché de cette identité de drogué que tu n'arrivais pas à lâcher de peur de n'être plus rien. 

La phase où tu as réglé tes démons, ou tu sais quel bénéfice tu y trouves (perso pour moi j'ai un TDA, la c me permet de travailler non stop bien plus efficacement même si le traitement par ritaline est efficace), que finalement tu n'as plus d'intérêt à consommer. Mais que tu n'as pas la motivation nécessaire pour arrêter. 
Toute la différence entre l'envie et la motivation. 

Mais que fais tu la toi alors ? Une étude systémique sur les consommateurs ? 
Tu m'as l'air bien interressé par tout ça... ?
 

GaetanCz

Elfe Mécanique
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15 Avr 2019
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458
Alors, je n'ai jamais été dépendant à une substance forte donc je vais essayer de t'apporter ce que je peux de ma perspective..

Déjà, c'est en cours, tu as passé une 1ère phase, là tu écris sous le forum, le fait de vouloir totalement arrêter est en toi et va continuer à te "hanter" jusqu'à que tu le fasse donc c'est très bon signe! Ca va se faire.

Ensuite, j'ai l'impression qu'il y a une part de toi qui sait qu'elle est drogué comme tu le dis et une autre part qui veut pas l'entendre.. un conflit interne. 
D'un point de vue psychologique, si tu peux identifier de plus en plus pq une partie de toi veut pas l'entendre, ça peut aider à résoudre le pb. En fait, dans mon expérience quand on fait ce travail d'introspection (que tu as déjà entamé de ce que je peux lire), tu vas pouvoir voir de plus en plus en détail et en profondeur les parties de toi qui sont en jeu et notamment celle qui s'en tape royalement d'être dépendante :angel:  et là, cette part-là sera totalement mis à nu, echec et mat :D
Le titre est parlant aussi "envie d'avoir envie", c'est cette part-là qui parle. Pq elle a envie d'avoir envie ? Comment réagit t-elle quand on la prive de cette envie ?

Bon courage.
 

snap2

Psychopstick
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6 Mai 2015
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Hello! L'équipe de moderation te souhaite la bienvenue !


Je pense pas que la définition de "drogué" puisse apporter quoi que ce soit à l'équation. Enfin personnellement je n'avance pas en me mettant dans des cases. L'important c'est de voir à partir de quand ta consommation créée un réel souci qu'il soit physique, psychologique, social ou financier.
Comparer les consommations c'est tout aussi inutile à mon avis, le but de ce forum n'est ni de culpabiliser ni de rassurer les gens dans leur consommation. Après rien ne l'interdit tant que ça ne tombe pas dans l'apologie.

Perso je consomme vraiment de façon peu régulière par période mais parfois il m'arrive des semaines de binge et je finis par m'en rendre compte généralement assez tôt et à freiner. Mais je sais bien que c'est pas le cas de tout le monde.
Pour lutter contre l'addiction il n'y a pas de remèdes miracles, il faut une énorme volonté pour arrêter. Pas juste un "ça serait bien" qui trotte dans la tête, même si c'est déjà le début de quelque chose. Pour moi je fonctionne en apprenant de mes erreurs et j'ai besoin de faire des conneries avant de changer de comportement, généralement il me faut ça pour prendre assez de recul. Mais avec la coke et l'augmentation de la confiance en soi qu'elle procure ça doit justement affaiblir cette remise en question. J'ai préféré y toucher juste une fois en m'assurant de ne pas pouvoir en reprendre et j'avoue que le craving est particulièrement coriace.
Ce que je disais c'est que chacun doit trouver sa manière de s'auto-réguler et que malheureusement ça peut arriver qu'elle soit enfouie sous un tas de poudre blanche. Dans ce cas faut se forcer à calmer sa consommation dans un premier lieu histoire de se remettre dans un état de réflexion sobre et raisonné pour pouvoir faire le point sur sa conso. Enfin ça c'est valable pour moi en tout cas.

Si tu as des questions particulières ça sera un plaisir de te répondre et si jamais t'as un souci quelconque avec le forum n'hésite pas à nous contacter dans la section "communication privée avec l'équipe de modération".
Bon courage à toi et plein de soutien
Snappy
 

Acacia

𝓥𝓪𝓹𝓸𝓾𝓻𝓸𝓾𝓼 𝓢𝓱𝓪𝓭𝓮𝓼蒸気の色合い
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25 Mai 2017
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Salut, je ne suis pas certain que ce que j'ai à dire puisse t'aider, mais je tente quand même .
Les seules drogues auxquelles je suis accro, c'est le tabac et le cannabis (les deux mélangés) donc j'imagine que mon expérience est moins "difficile" que la tienne .
J'ai passé à peu près 6 mois à fumer des joints quasiment H24 et à subir d'atroces cravings dès que je n'en avais plus, socialement cela devenait très difficile en gros quand j'avais du cannabis, vers la fin des 6 mois je ne m'arrêtais que quand il était l'heure d'aller en cours ou quand je sentais que j'avais "trop" fumé . En gros à chaque fois que je sortais et que je parlais à des gens je badais, et face à la violence des cravings, je préférais m'isoler pour ne plus être parano que mettre un terme à mes excès .

Ceci ne regarde que moi, je ne promeut pas les psychédéliques, mais c'était sous un trip aux champignons que j'ai vraiment pris conscience que le cannabis ne m'apporterais plus jamais rien si ce n'est mettre fin à mes cravings... mais le plus dur n'a fait que commencer à ce moment là . J'en ai parlé à des amis, j'ai beaucoup réfléchi sur moi-même, j'ai rechuté des dizaines de fois face au craving mais à force de passer des bons moments sans cannabis (ou sans coke pour ta part) on commence à avoir le déclic et à apprécier la sobriété . Pour moi, le truc c'est vraiment d'accumuler des bons moments sans le produit .
Je dis tout ça mais j'en suis pas encore venu à bout, je fume encore un peu presque tous les soirs avant de dormir mais je suis très loin du stade auquel j'en étais il y a de ça quelques semaines .
Comme tu semble l'avoir vécu pour la coke quand on est dans une addiction comme ça, le produit deviens une partie de notre personnalité, il faut apprendre à ne plus aimer cette partie de nous même, à accepter de l'abandonner .

Changer de cadre et passer des bons moments sans le produit, il me semble que là où tu en es c'est le plus important .
PS : tu es déjà sur la bonne voie ne l'oublie pas ! tous les gens qui veulent arrêter rechutent... et un jour ils ne rechutent plus :)
 

Tridimensionnel

Holofractale de l'hypervérité
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27 Avr 2016
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Bonsoir Lena, comme les personnes précédentes je n'ai jamais été dépendant et encore moins au crack, néanmoins il y a ce topic qui décrit une expérience similaire : https://www.psychonaut.fr/thread-20158.html?highlight=crackhead
L'autrice du post n'a apparemment pas eu de problème avec le manque psychologique (ce sur quoi tu dis achopper) néanmoins peut-être y aura-t-il dans les commentaires des information intéressantes pour toi :)
 

Éléphant

Neurotransmetteur
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15 Déc 2017
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Indica a dit:
Comme tu semble l'avoir vécu pour la coke quand on est dans une addiction comme ça, le produit deviens une partie de notre personnalité, il faut apprendre à ne plus aimer cette partie de nous même, à accepter de l'abandonner 
Je plussoie totalement. Une des principales raisons selon moi qui font que, malgré toute notre bonne volonté, on arrive pas à lâcher une substance, c'est que celle-ci est devenu une partie de nous, et c'est toujours extrêmement compliqué de se séparer de quelque chose qu'on identifie à soi (à mon avis ça marche aussi pour les relations intimes).
Pour prendre mon exemple personnel, il y a des choses que je fais après avoir fumé un joint que j'ai beaucoup moins envie de faire (voire absolument aucune envie) quand je suis sobre. Et après quelques mois de sevrage, je me rends compte que ces choses ne m'attirent plus tellement, comme si j'étais obligé de reconsommer pour retrouver le plaisir de les faire.

EDIT : Et il n'est même pas seulement question de choses que l'on fait mais également de ce que l'on pense être (nos qualités, nos défauts, etc...) et aussi l'image que l'on a auprès des autres.
Si tout le monde nous connaît comme le mec toujours peace et toujours cool parce qu'on passe notre temps à fumer des joints (ou alors la nana en permanence sûre d'elle et hyper motivé pour la coke, mais concernant cette drogue je me base vraiment que sur des clichés, j'ai même jamais vu quelqu'un sous coke ^^ ), bah ça va être compliqué de sortir de cette image. Le jour où tu vas arrivé un peu frustré et tendu, que tu vas t'embrouiller avec le premier gars à te bouger un peu parce que t'as pas ton joint, ça va leur faire tout drôle aux gens...
Bref, rien de neuf, l'addiction est un bel engrenage.
 

LenaC40

Matrice périnatale
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19 Avr 2019
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Et voilà, tu as tout dis. L'impression de ne pas pouvoir fonctionner sans. Surtout avec la cocaïne, moi qui ai un travail qui me demande énormément de taff, le fait d'être convaincue que si je ne consomme pas, jamais je n'arriverais à tout faire. Accepter que oui, c'est humain de ne pas pouvoir bosser 20h par jour... Accepter de lâcher.
La je suis en vacances, les premiers 4 jours depuis 5 ans ou je ne pense même pas à consommer. Mais le retour dimanche à ma vie parisienne m'inquiète !
J'envisage même de changer de taff, que j'adore pourtant... Mais il faut que je sorte de la ! Surtout si je veux garder mon nouveau conjoins, déjà 10 mois que je me planque... Quand on est drogué on deviens expert en manipulation et j'en ai marre de lui faire croise que j'ai une toute petite vessie ^^

Et ton cliché est pas faux !
Merci pour ta réponse, ça fait du bien d'entendre ce que je ressens dans la bouche de qq'un d'autre

Et merci à tous d'ailleurs, j'ai pas pris le tps de vous remercier chacun mais c'est cool de pouvoir discuter avec qq'un d'autre que mon psychiatre à qui j'ose même plus dire quand je rechute de peur de le décevoir ou mon dealer qui est tellement devenu un pote que même lui s'inquiète et refuse de me vendre plus que ma dose habituelle ^^
 

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Holofractale de l'hypervérité
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Salut, Si tu as l'impression que c'est ton taff qui conduit cette envie de consommation alors en effet, c'est peut être pertinent de réfléchir a le changer, ou voir de changer d'approche face à ton investissement horaire. La consommation régulière de coke c'est vraiment pas terrible a long terme :/ J'aime pas conseiller des produits à la place des autres, surtout que ça viendrait légitimer une conso qui n'as pas besoin de l'être. Mais si vraiment changer de travail devient une option non envisageable, peut être te tourner vers des stimulants moins lourd pour ta santé pourrait être un peu mieux ? C'est toujours pas l'idéal mais ça peut être "moins pire".
 

Éléphant

Neurotransmetteur
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15 Déc 2017
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LenaC40 a dit:
Et voilà, tu as tout dis. L'impression de ne pas pouvoir fonctionner sans. Surtout avec la cocaïne, moi qui ai un travail qui me demande énormément de taff, le fait d'être convaincue que si je ne consomme pas, jamais je n'arriverais à tout faire. Accepter que oui, c'est humain de ne pas pouvoir bosser 20h par jour... Accepter de lâcher.
La je suis en vacances, les premiers 4 jours depuis 5 ans ou je ne pense même pas à consommer. Mais le retour dimanche à ma vie parisienne m'inquiète !
J'envisage même de changer de taff, que j'adore pourtant... Mais il faut que je sorte de la ! Surtout si je veux garder mon nouveau conjoins, déjà 10 mois que je me planque... Quand on est drogué on deviens expert en manipulation et j'en ai marre de lui faire croise que j'ai une toute petite vessie ^^

Et ton cliché est pas faux !
Merci pour ta réponse, ça fait du bien d'entendre ce que je ressens dans la bouche de qq'un d'autre

Et merci à tous d'ailleurs, j'ai pas pris le tps de vous remercier chacun mais c'est cool de pouvoir discuter avec qq'un d'autre que mon psychiatre à qui j'ose même plus dire quand je rechute de peur de le décevoir ou mon dealer qui est tellement devenu un pote que même lui s'inquiète et refuse de me vendre plus que ma dose habituelle ^^

Ouaip, je vais un peu redire la même chose que dans mon premier message mais c'est vraiment ça le plus compliqué selon moi quand on cherche à arrêter un produit : y a pas que le produit qu'on arrête, y a aussi tout ce qui tourne autour (activités, personnes, etc...) auxquelles ont est attaché.

Je pense vraiment que c'est vain de chercher à stopper une conso si on est pas capable de se détacher de tout ce qui tourne autour (et parfois, faut reconnaître que c'est juste pas le moment, c'est pas une raison non plus pour abuser ^^). Après c'est possible de faire ça progressivement, en stoppant certaines activités et en les remplaçant par d'autres, en fréquentant moins souvent des lieux "à risque", en prenant ses distances avec certaines relations... Après c'est sûr que quand ça devient lié au taf c'est pas évident !

Après moi je dis ça, je consomme toujours mes 2-3 joints par jour alors que ça fait des années que j'ai envie d'arrêter de fumer, donc je suis clairement pas un exemple j'ai pas encore passé le cap ^^
 

krokow

Neurotransmetteur
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12 Mar 2015
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38
Bienvenue a toi, moi la paroxetine je suis intolerent total. Du coup je suis au seroquel. De 400 a 800/ jour
 
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