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[DXM] Nom d'un Papillounours Dissocié Mutant

Biquette

Modo vache qui rend chèvre
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5 Fev 2013
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Coucou tout le monde, j'ai décidé qu'il me fallait rattraper mon retard niveau TR, du coup celui-ci est peut-être le premier d'une dizaine à venir. Peut-être, c'est pas dit que j'aie la motivation haha.


Bon, dans mon souvenir c'est là qu'il faut mettre une introduction, alors euh. Euuuuuuh.


Oui. Déjà, ce TR parle de mon 2nd trip au DXM, en groupe. On était 7. Comme ça remonte à plus d'un an et demi, et ma mémoire étant ce qu'elle est, ça va pas être particulièrement développé. J'écris ça surtout pour rendre compte des effets difficiles à cerner du dex, et de sa synergie de groupe très particulière, propre aux dissociatifs. Ce fût mon trip le plus riche avec cette molécule, les autres se résumant à de la belle bouillie cosmique. Ce TR se concentrera surtout sur mon ressentit propre, et mes souvenirs subjectifs (qui ne sont pas forcément dans le bon ordre huhu), parce que ce serait trop long et trop compliqué de rendre compte du ressenti de chacun – et vu que c'est pas facile de prendre du recul sous dxm dans un tel trip, pardonnez le point de vue interne permanent.

Encore une chose à noter : toutes les personnes qui partageront le trip se connaissent et s'entendent bien, une confiance mutuelle soude notre groupe depuis pas mal de temps déjà.
Dans la soirée nous rejoindra une personne sobre, qui ne fait pas partie du groupe mais que tout le monde apprécie.
Je considère tout ce petit monde comme mes meilleurs amis, et d'ailleurs ils me manquent tous et ce trip était quand même sacrément génial et puis, euh, poney.
Voilà pour l'instant émotion !


Evidemment, je vais utiliser les noms originaux parce que les pseudos ça sert à rien.
Ainsi, je me rends avec Scarhino chez Togepi, qui est déjà en compagnie de Ragondin, Papillounours et Goupix.
Avec Scarhino, on va dropper 7,5 mg/kg tout de suite, avant de bouger avec l'équipe au lieu fixé pour tripper : un circuit pour vélos destiné aux classes de primaire, pour se familiariser avec les panneaux de circulation. Il y a de grands gradins pour s'asseoir, et on y est protégé de la pluie.
Il est 20h lorsqu'on y arrive. C'est un coin tranquille où on ne sera pas embêtés, il fait juste assez sombre du à l'absence de lampadaires proches (on y voit bien quand même).
Voilà, le décor est posé.
Une fois arrivé, tout le monde drop sa dizaine de cachetons, pour être approximativement à 5mg/kg. Scarhino ne monte pas encore, tandis que mes perceptions se troublent doucement.

La montée se met en place très progressivement. Mon ressenti habituel avec cette molécule apparaît : des portes qui se ferment et d'autres inconnues, qui s'ouvrent doucement. Ma vision se trouble, un filtre cyan s'y dépose, très cinématographique. Mes mouvements, tout comme ma pensée, manquent de coordination.
Et puis ça s'accélère. Je suis bientôt obligé de m'asseoir, alors que les autres commencent à monter aussi. Tout devient brouillon, plus que mes membres, le monde lui-même semble anesthésié. Ma perception est entrecoupée de flashs obscurs, de vides, que mon cerveau n'a pas le temps de combler par son contenu intérieur. Je dois bientôt me coucher.
Certains semblent vivre une montée de plus en plus éprouvante, et je ne sais plus si je dois lâcher-prise ou me soucier d'eux, sans cesse tiraillé entre ces deux volontés. Scarhino ne souffre d'aucune montée et s'occupe des autres, tout va bien. Papillounours ne sent rien, mais les trois autres sont déjà pliés en deux.
C'est trop fort, je m'abandonne. Par réflexe, je cherche à mettre une musique sur mon mp3, et c'est avec l'énergie du désespoir que je parviens à démêler mes écouteurs. Par contre, choisir une piste est trop compliqué, j'ai ôté mes lunettes et ne parviens pas à les remettre. C'est devenu impossible de focaliser ma vision sur le lecteur et mes doigts ne sont plus assez sensible pour me permettre de repérer le bouton play.
Je ne sais comment, la musique se lance ; au même moment mes lunettes tombent sous les bancs des gradins et glissent tout en bas. Comble du nawak, c'est Echoes des Pink Floyd qui démarre, alors que je voulais un truc doux qui perche pas trop. C'est définitivement la merde.
Je parviens à ôter les écouteurs, j'entends sans être sûr les autres se plaindre de la montée, le tout accompagné de bruit de vomis. Je comprends que c'est Goupix et lui demande plusieurs fois s'il va bien, n'étant jamais sûr que sa réponse est bien réelle. Il finit par me hurler avec une voix de terminator un « OUI » qui ne veut plus rien dire. A moins qu'il s'agisse d'un non. J'en sais rien et préfère laisser tomber, Scarhino s'occupe déjà de lui. Je remets mes écouteurs pour fuir les bruits et odeurs de vomi, espérant mieux encaisser la montée.
La musique m'emporte monstrueusement loin, et les lumières des lampadaires au loin semblent provenir de vaisseaux extraterrestres. Elles se déforment et clignotent alors que mes yeux se révulsent à moitié.
Quelle bouillie ! C'est pas de la psychonautique, c'est du nikédélisme. Ma conscience se barre en couilles mais mon cerveau parvient à retrouver les commandes de mon corps – même si je ne sais pas pour autant ce que je fais.
A partir de ce moment, ma mémoire n'est qu'une bouillie temporelle moins linéaire qu'un nénuphar dans un cyclone. Les actions qui s'ensuivent sont déterminées par une logique propre à mon subconscient et mon pouvoir d'action est profondément limité, sauf en de rares instants de quasi lucidité. Ca ne durera pas plus de 5 ou 10 minutes, le temps de faire la transition entre la montée et le plateau.
Puis j'arrive enfin au pays des lutins.



Plateau
Je finis par éclater la bulle de confusion de la montée. Bien que je ne maîtrise qu'à peine mes membres, mon esprit est beaucoup plus clair. Le temps semble déjà passer plus vite – moins d'une heure s'était écoulée, et pourtant la nuit semblait déjà sur le point de s'achever.
Tout du long, une sorte de connexion psychique avec les autres s'était installée, créant un lien très fort. Je voulais encourager tout le monde à bouger, alors que certains étaient encore en pleine montée ardue.
J'ai perdu beaucoup de souvenirs de ce qu'il s'est passé, des actions produites, mais je me souviens relativement bien des sentiments du moment : nous étions tous interconnectés, beaucoup plus sensibles au non-verbal que d'habitude. Un puissant sentiment de communion se dégageait, alors même que nous parvenions très difficilement à communiquer oralement.


On a finit par tous arriver dans le plateau, sauf Scarhino qui, en dehors d'une réaction allergique, n'avait aucun effet. Sitter malgré lui. Tous postés en haut des gradins, on a mis plusieurs musiques, qui revenaient de façon plus ou moins récurrente entre nous. Parmi elles, We Will Rock You, qu'on a tous chantés en tapant du pied. Le solo de guitare m'a amené à voir une sorte de moto supersonique foncer sur un trait blanc, trait qui incarnait les sonorités de l'instrument. A la fin du morceau, Papillounours s'est exclamé avoir eu une vision et a décrit exactement la même hallu, alors que je n'en avais fait part à personne.
On a aussi écouté Short Change Hero du groupe The Heavy, qui est aussi la musique d'intro de Borderlands 2. Cette musique a beaucoup renforcé ce sentiment de bien-être ensemble.


Concrètement, c'était un joyeux bordel. J'ignore à quel moment nous a rejoint l'ami sobre dont j'ai parlé, nous étions sur des longueurs d'ondes tellement différentes que je l'ai relégué malgré moi au second plan. Tout ce que je sais, c'est qu'il a du bien rigolé en nous regardant.


Ragondin a fortement regretté sa bonne idée de rouler dans les escaliers (hauts d'une cinquantaine de centimètres chacun) ; Papillounours a découvert que faire des pompes dans cet état s'avérait étrangement facile, et que tenter d'en faire avec une seule main était donc obligatoire. Son nez nous a dit le contraire.

En parlant de ce dernier, il n'a apparemment pas vécu de montée, mais avoir bu un peu d'alcool semble avoir facilité l'apparition des effets. Nous avons échangés quelques mots à un moment, puis c'est tout naturellement que j'ai crié « je suis un piti papiiilloooooon » avant de m'enfuir en battant des bras et des mains. Si mes souvenirs sont bons, le bug généré par son rire a été assez grand pour le catapulter dans le trip.


Mes souvenirs sont assez épars. Ce que je pourrais relever, c'est les nombreux câlins groupés qui ont été faits dans cet état de totale désinhibition. Sinon, on a passé beaucoup de temps à courir partout et à tenter de faire du skate. Parler était très superflu et les mots s'apparentaient plus à des pétards déclenchant des explosions de rire.


Tout sentiment d'individualité était annihilé : chacun était acteur du rôle d'être lui-même dans cette grande comédie de groupe. Le DXM semble avoir une synergie de groupe très forte, créant un terrain propice à des délires communs. Par délire, je veux parler davantage de l'état où l'esprit tout entier est focalisé sur un rôle, un cap, un jeu, que de l'état qui consiste à simplement déconner.
Après avoir passé entre deux et trois heures à jouer – j'insiste sur ce mot – dans une déconnexion du quotidien « salvatrice » (entre guillemets, car il n'y a pas besoin de beaucoup de recul pour comprendre qu'il existe bien plus intelligent et accessible que le dxm pour ça, que ce soit avec ou sans drogue), on a commencé à fatiguer. Au bout d'un moment, on est plusieurs à s'être couchés par terre, tous autour d'un téléphone qui diffusait cette musique. Je me souviens avoir vu un tunnel de lumière avec une fleur dorée au bout.


La vision toujours doublée, on contemplait les lunes qui nous semblaient immenses. Le plafond du ciel était très proche, l'immensité était une notion à reconsidérer.
On amorçait tranquillement la descente, avec des « piti papilloooons » et autres souvenirs guillerets qui revenaient en écho.
Je n'ai presque plus de souvenirs de ce qu'a fait notre spectateur de trip et du moment où il est partit, trop immergé dans l'expérience que j'étais.
Alors que j'étais encore avec les autres, Scarhino, qui était resté normal toute la soirée, a subitement senti le besoin impérieux de se déplacer. Il s'est mis à marcher comme un zombie, j'ai tenté de lui barrer le passage mais ça n'a servi à rien. Un peu inquiet, j'ai préféré le laisser, comprenant qu'il devait vivre quelque chose d'intense et que je ne pouvais pas influencer. Quelques minutes plus tard, il s'est assis et je l'ai rejoint. Il a posé sa tête sur mes genoux, comme en proie avec quelque chose de très fort. Il était en plein trip hallucinatoire, comme si son cerveau venait de réaliser qu'il baignait dans un cocktail de DXO et DXM. Réagissant à une impulsion irréfléchie, correspondant à mon état d'esprit sur l'instant, j'ai lancé Again de Archive sur mon téléphone. C'est sur la fin de la musique que j'ai repris mes esprits et réalisé à quel point c'était une connerie. Scarhino a eu une crise de larmes, mais je n'ai pas osé intervenir autrement qu'avec un contact rassurant (qu'il n'a même pas senti, m'a-t-il expliqué par la suite).
J'ai choisi de faire confiance en le processus naturel d'auto-guérison de la psyché, ou, en d'autre termes, je me suis dit qu'il valait mieux le laisser aller au bout de son trip.
Mais c'était sans avoir conscience de toute la dimension malsaine du DXM et de sa traîtrise. L'expérience de mon ami n'a débouché sur rien d'autre qu'un traumatisme, certes pas assez fort pour  avoir d'autres répercussions qu'un mauvais souvenir, mais ce n'est pas pour autant qu'il faut le négliger.



Nous avons finalement tous décidés de rentrer se coucher vers minuit/1h, alors que nous avions l'impression qu'il était 5h du matin. On était tous complètement crevés, marqués par ce trip qui n'a pas eu d'autre but que d'être purement récréatif, et pourtant c'était déjà bien assez. Bonne humeur générale malgré l'expérience de Scarhino.
Le lendemain, on était tous plutôt en forme il me semble, à part une sensibilité vraiment exacerbée et le fait qu'on rigolait vraiment pour rien. On a passé la matinée devant Phinéas et Ferb, et croyez-moi, ce dessin animé est un chef-d’œuvre huhu.



Conclusion



Ce trip n'a rien eu de particulièrement transcendant en apparence, mais en apparence seulement. Pas eu d'hallucinations époustouflantes, de grosses réflexions sur la vie l'univers et le reste (voir pas de réflexion du tout huhu), même pas les caractéristiques d'un trip disso « classique » !
Et pourtant, comme dissimulé sous l'aspect purement déconne, s'est vécue pour moi une sorte de profonde catharsis, presque thérapeutique. Au-delà du fait de relâcher toutes les tensions et d'oublier pour un moment le quotidien, la synergie de groupe et son jeu de rôle authentique a eu un impact à un niveau subconscient.
Et c'est d'ailleurs ça qui m'effraie à présent avec le DXM, c'est que je n'ai pour l'instant expérimenté aucune autre drogue qui semble avoir une influence si profonde qu'elle est cachée à notre vue, et que pire encore, cette influence s'opère sans que la conscience n'en soit jamais informée. Comme si les sous-couches du psychisme se mettaient en branle et qu'il n'y avait aucun signe détectable de cette activité sur le moment (hallucinations, réflexions, etc...). Un aspect vraiment incontrôlable quoi. Après, j'ai pas testé un panel vraiment large de produits, et il n'y a que la muscade qui m'offre un sentiment semblable, mais bon c'est un délirogène. D'ailleurs le dextro a un petit côté délirogène aussi arf.
Mais sinon pour revenir au trip, c'est une expérience qui nous a tous bien soudés, enfin si c'était encore possible de le faire davantage huhu. Malgré l'effet très puissant en groupe qui m'intéresse beaucoup, c'est une drogue que je ne recommande pas de par son aspect imprévisible et somme toute assez malsain. Sans compter l'addiction potentiellement forte chez les gens un peu trop curieux !

C'était un sacré trip, je regrette de ne pas avoir plus de détails. Peut-être que les autres écriront leurs propres Trs, dans ce cas je les posterai à la suite de celui-ci.

Merci si vous avez lu jusqu'au bout ^^
 
D

Deleted-1

Invité
Couac a dit:
Et pourtant, comme dissimulé sous l'aspect purement déconne, s'est vécue pour moi une sorte de profonde catharsis, presque thérapeutique. Au-delà du fait de relâcher toutes les tensions et d'oublier pour un moment le quotidien, la synergie de groupe et son jeu de rôle authentique a eu un impact à un niveau subconscient.
Et c'est d'ailleurs ça qui m'effraie à présent avec le DXM, c'est que je n'ai pour l'instant expérimenté aucune autre drogue qui semble avoir une influence si profonde qu'elle est cachée à notre vue, et que pire encore, cette influence s'opère sans que la conscience n'en soit jamais informée. Comme si les sous-couches du psychisme se mettaient en branle et qu'il n'y avait aucun signe détectable de cette activité sur le moment (hallucinations, réflexions, etc...). Un aspect vraiment incontrôlable quoi. Après, j'ai pas testé un panel vraiment large de produits, et il n'y a que la muscade qui m'offre un sentiment semblable, mais bon c'est un délirogène. D'ailleurs le dextro a un petit côté délirogène aussi arf.

Ce qui différencie les humains des animaux c'est la raison, et le DxM ou autre délirogène fait perdre la raison à haute dose..donc on devient animal et le subconscient agit plus librement puisqu'il n'est pas retenu par notre conscience raisonnée. Mais en gardant un minimum de conscience et en réfléchissant après trip, il y a moyen de se rendre compte de ça, comme quoi même le trip le plus récréatif peut servir à l'introspection !

Pour ma part je pense que la conscience reste informée des sous-couches du psychisme, il faut juste d'une part s'y intéresser pour y penser, mais surtout oser ou arriver à y accéder.

Dans ton cas c'était cool d'y accéder parce que vous étiez en mode love dans votre groupe, donc c'est plaisant de voir vos sous couches psychiques interconnectés, mais quand tu t'intéresses à ça dans d'autres contextes, c'est pas toujours aussi plaisant à ressentir, donc vivement l'analyse pour s'en sortir ou tout du moins mettre une distance émotionnelle là dessus.

Sinon cool ton trip même si t'as l'air d'avoir prit cher, dommage que ça soit aussi vite et durement monté que redescendu, mais d'un autre côté tu n'aurais peu être pas découvert tout ça sans cette montée ultra dissociative.
 

LePtitJO

Glandeuse pinéale
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Slt ici !!!

J aime bien ta facon d ecrire Couac !!! C est bien organiser, simple a lire... On rescent bien chaques "phases" de l'experience...
J aime beaucoup aussi cette idee de trip de groupe (surtout entre bon pot) !! Cette synergie de groupe, "ces calins", et ce rescentis dans tes ecris que chacum ce soucis du bien etre de l autre...

Mais on sent aussi... qu il y a des parties de la soiree qui se sont "perdu" dans le trou noir... Cela est il du a la DXM ou juste parce que ton trip date d il y a un bon moment ???

Pas un brin d apologie... juste un resume des faits, et de ton rescentis !!

Je dois avoue que je n ai jamais vraiment ete branche par la DXM... et je ne le suis toujours pas... MAIS... j ai apprecie ton TR !!

@+
 

Sludge

Holofractale de l'hypervérité
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Chouette TR, ça fait un moment que j'ai envie d'expérimenter le DXM avec des amis, mais bon c'est un trip assez particulier et long, avec des after-effects non négligeables. Et la montée et son concours de vomis, faut avoir au moins deux chiottes et préparer les bassines. Mais le coté "jeu de rôles" et floutage des barrières de la réalité habituelle rend la chose séduisante (le trip, pas le vomi).
 
D

Deleted-1

Invité
Hum vomir n'est pas assuré sous DxM, je dirais même que j'ai plus trippé sans vomir que l'inverse. Après pour la nausée de la montée, ça elle est quasiment toujours là...et surtout à haute dose !
 

Mr.G

Holofractale de l'hypervérité
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Pareillement je n'ai jamais vomi bien que nauséeux.
 

Biquette

Modo vache qui rend chèvre
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Intéressant ton point de vue Laura, tu me fournis en fait la conclusion des pistes de réflexion que j'avais pas encore suivies. Et je plussoie carrément l'idée d'analyser aussi les trips récréatifs, c'est quand on se laisse aller qu'on se donne l'occasion d'apprendre le plus de choses sur nous-même. Ca évite les pièges habituels du brainstorming dans l'action.

donc c'est plaisant de voir vos sous couches psychiques interconnectés
Owi enfile-moi ton gros psychisme :rolleyes:

Mais sinon je suis d'accord, j'pense même que l'analyse de ses émotions devrait être un réflexe inné chez tout un chacun, dès qu'on se sent mal dans une situation où il est possible avec un peu de volonté de changer la donne. Le plus paradoxal étant que cette analyse, si elle est pas obsédante, conduit souvent au lâcher-prise huhu

Et sinon, je pense pas que la puissance de la montée a joué un rôle dans le lâcher-prise, au contraire quand je monte trop vite mon esprit cherche automatiquement à se raccrocher à la moindre once de "réel".

@LePtitJo : merci de ta lecture et ton appréciation ! Pour te répondre, c'est évidemment un peu des deux : le DXM n'a pas effacé les souvenirs mais les a rendus confus, du coup ils ont disparus d'autant plus vite.

@Sludge : Merci ! Par contre je rejoins les autres, le vomi est loin d'être obligatoire, je n'ai perso jamais vomi, et sur les 6 il n'y en a que deux qui sont passés par là. Vive les bananes !
A quels after-effects penses-tu en particulier, sinon ? Je pense qu'avec une bonne journée en mode cocon le lendemain, ça peut le faire très bien.
 
D

Deleted-1

Invité
Yep surtout que l'effet anti dépresseur laisse plutôt de bonne humeur au réveil et se transforme en fatigue au fil de la journée. C'est le soir où le sur lendemain de la prise qu'il peut y avoir un état dépressif, mais on est très très loin des after effects d'une prise de MD ou de stim par exemple, même une descente ou lendemain de psyché est plus dur qu'avec du DxM je trouve...je pense que c'est typique des dissos en général, ça ne laisse pas trop de trace neurologiquement (?) mais plutôt psychologiquement.

Sinon c'est clair que pour bien analyser ses émotions, le mieux c'est de se laisser aller et d'observer des faits plutôt que des pensées, parce que le corps contrairement à l'esprit ne ment pas ! le corps est quand l'esprit se pense être, et devant un fait réel contrairement à une pensée irréelle (dans le sens où quand t'es trippé tout devient plus relatif et incertain et que la pensée est dissociée du corps (en gros l'effet psychologique narratif des dissos où l'on se raconte sa vie plutôt que de kiffer des vagues de chaleur physiques)), l'esprit ne peut pas nier une vérité factuelle venant du corps, ou alors c'est qu'on est dans la dénégation pure et dure, en gros si t'as levé ton bras ou serré ton poing, ba tu ne peux pas vraiment dire que ce n'est pas arrivé, alors que transformer/manipuler une idée ou une pensée est déjà plus facile, suffit de croire en ce que l'on veut ou ce qui nous plait/arrange, et la drogue nous donne raison (vous me direz pas besoin de drogue pour ça mais ça aide beaucoup arf).

Pour les esprits interconnectés, si tu veux des faits réels observables tous les jours, tu prends les bâillements ou les grattements en présence de personne que l'on ne connait pas, genre dans le train je me gratte la joue et la personne en fasse de moi fait de même, ou mon voisin baille et je me met à bailler alors que je ne l'ai même pas regardé ou tout du moins communiqué avec lui...d'où la conclusion qu'il y a bel et bien une interconnexion entre tous les esprits...vu d'ici je dirais qu'on est tous connecté à ce qu'on appelle la réalité...
 

Ev0

Neurotransmetteur
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18 Juin 2013
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Salut, vraiment sympa ton TR, j'aime bien ta façon de présenter!
J'aimerai juste réagir, car dans ta conclusion tu dit que tu trouve le DXM malsain, car pour moi le dxm ne l'ai pas du tout (tout comme le lsd d'ailleurs) car c'est une drogue que je trouve "utile" de par son travail d'introspection, pour moi c'est la md qui est une drogue très malsainne. Voilà en tout cas c'est mon avis et je trouvais interessant de réagir au tiens par rapport à ca! :D
 

Choux

Elfe Mécanique
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15 Juin 2015
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Magnifique TR, ton écriture me fait bien rire et tu présente ton ressenti clairement (je pense). Ca a l'air marrant le DXM :smirk:.

Merci en tout cas.
 

Choux

Elfe Mécanique
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15 Juin 2015
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D'ailleurs j'avais pas vu mais j'ai peut être un début de piste.

Pour les esprits interconnectés, si tu veux des faits réels observables tous les jours, tu prends les bâillements ou les grattements en présence de personne que l'on ne connait pas, genre dans le train je me gratte la joue et la personne en fasse de moi fait de même, ou mon voisin baille et je me met à bailler alors que je ne l'ai même pas regardé ou tout du moins communiqué avec lui...d'où la conclusion qu'il y a bel et bien une interconnexion entre tous les esprits...vu d'ici je dirais qu'on est tous connecté à ce qu'on appelle la réalité...

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:ninja:
 
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