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Dépucelage en tawa

psychotrique

Holofractale de l'hypervérité
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12 Nov 2013
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Première prise de champ' pour ma part, en teuf, désolé pour le pavé, les fautes, les abus de langage, ...
GL, désolé, un peu long.

Set&Setting :

Serein, je commence à me faire à la free, ambiance plus conviviale que d’habitude : on est plusieurs à droper (contre 2-3 habituellement), sa me rassure. Ce doit être ma 3[SUP]e[/SUP] vraie perche (je ne compte pas les cartons secs et les cachets typés doliprane).
Le son tabasse, bières, weed et jerricanes de flottes à gogo, je me suis fait trainer, pas de soucis vis-à-vis de la caisse (je me connais, c’est une source de parano)

Drop :

Champottes mexicanos, le plaisir de la teuf, aucune autre info. Je ne me souviens plus trop des doses, environ 2.5g par personne + 1g environ en infusion (d’ailleurs tres appréciable, même si je me doute que les effets en sont amoindris).
Nous sommes 5 a partir : S, G, F (sa copine), et L.
S m’a fait découvrir la teuf, G lui a fait découvrir la weed, L est un ami très proche. Groupe soudé !
2 autres amis participent à la bringue, mais ne tape rien.

T0 : Gout ? Immonde, une sacrée opération que de finir le sachetton, mais ça passe comme un doigt dans un cul (sa coince au début ^^). J’ai préféré l’infusion quand même.

T+10 min : Ok. La montée se fait tranquillement, je sens que sa part et reste sur mes gardes, c’est la première fois que je ressens aussi intensément la montée (avis de néophyte).
On bouge vers le son, je sens que sa pousse au cul d’à peu près tout le monde (F ne sent rien, attends un peu, tu vas voir !)
L est surexité, il voulait y gouter à ce trip « tapage de pied sur la lune ».
S et G me paraissent grimper comme moi, mais depuis qu’ils m’ont ruiné mon dépucelage au LSD a coup de « tu placebottes mon cher », j’ai du mal à partager ce que je ramasse avec eux (ce qui explique pour beaucoup la suite des évenements).

T+30 min : Bon, là, ça commence à être le bazar. Belles OEV dans ta face, j’ai l’impression que mes idées se concrétisent. Il me suffit de penser à la barre métallique soutenant le son qui se tord pour la voir se tordre. Tout gagne alors en signification, je me revois me dire : « Aller, ça commence, accroche toi à ton slip, tu voulais voyager, tu vas morfler ».
Je garde la tête haute, même si j’ai l’impression que mon être se ratatine sur lui-même. Enveloppé dans un nuage de chaleur, je laisse mon attention se porter sur chaque détail qui m’entoure.
Les visus sont colorés, en mouvement, tout à l’air de suivre une courbe parfaitement définie, qui m’apparaît tellement simple et grossière que j’en ris. « C’est totalement délirant ».

T+45min : Je commence à me sentir pris dans le trip. Au-delà du sentiment de grand-n’importe-quoi, qui provoque chez moi une certaine euphorie (certaines images étaient d’un ridicule qui me faisait mourir de rire), les ressentis deviennent intenses et amplifiés de manière ahurissante. Je perds le fil de mes mouvements, et laisse mon corps suivre instinctivement le kick omniprésent qui me maintient plus ou moins debout (j’aurais pu tuer le Dj à chaque arrêt de ce dernier, je me sentais à poil).
J’aperçois S, G, F accompagnés de nos 2 sitters plus en retrait du son, ils captent mon regard et parlent de moi. Oui, bon, paranoiac-dream, tous les regards étaient braqués sur moi cette nuit là, mais je sens qu’il y a quelque chose de fourbe dans leur manière de m’observer, je n’aime pas avoir le sentiment d’être le sujet d’un quelconque jugement (que c’est bon d’apprendre à se connaître).
Bref, je les rejoins. L est parti tripper dans son coin, dommage, c’est le seul en qui j’ai vraiment confiance à cet instant, le seul dont le regard ne pourrait me paraître inquisiteur. Ils me demandent si je ramasse, je leur dis que oui, mais que ça demeure gérable (pour l’instant, eh eh). Très peu réceptifs à ma réponse, je sens leurs visages s’allonger brusquement, et prendre des formes peu usuelles (« sens » et non pas « vois » car à cet instant précis, mes yeux, mes oreilles et ma bouche ne font qu’un, comme s’il m’était impossible de discerner ce qu’un sens m’apporte d’un autre). J’avais envie de parler, mais mes mots restaient bloqués, comme si le champotte me disait « tais-toi, et observe ». J’étais en mode récepteur, les sens aux aguets, je regardais de partout, m’extasiais d’un rien que je percevais comme tout. C’était tres déroutant, et extraordinaire à la fois. J’observais mes pieds, qui ne ressemblaient en rien à des pieds, puis me ressaisissait en me disant que ce ne sont que des pieds, qu’ils me paraissent différents à cause du champi, et passais a autre chose. Et parmi tout ce chaos qui me semblait étrangement sensé, de par sa totale incohérence avec ce que je comprenais habituellement, je perçus qu’il y avait surement un message derrière tout ça.

T + ? (quand je lis un TR, j'aime le "?") : Les choses s’emballent, j’ai voulu pousser le trip, lui donner une impulsion pour qu’il parte vraiment loin, c’est réussi. Je ramasse comme pas permis, mais sans pour autant cesser d’apprécier. L’idée même du bad trip n’aura pas traversé mon esprit une seule seconde (d’où une certaine incompréhension à mon réveil).
S parlera plus tard de mon visage « qui s’allongeait tellement qu’il en cachait le reste de mon corps » (S était bien perché, ce qui m’a après coup rassuré).
Sa grouille autour de moi, je me sens petit au milieu de tous ces « grands » qui ne jouent pas dans la même cours que moi. Je me demande comment ils peuvent rester aussi sereins alors que sa boue en moi. J’ai envie de hurler et d’arracher mon enveloppe corporelle pour laisser sortir ce qui pourra comprendre tout ce que je vois. « Tu t’es pissé dessus ». Vlam ! Mon fute est trempé, je sens de l’eau jusqu’à mes genoux, commence à flipper. Merde, t’imagine, se pisser dessus sous prod en teuf, pouah, y a plus glorieux. Je baisse les yeux, et la seule chose visiblement nette est mon jean, le reste est totalement chaotique (je me souviens de formes lumineuse apparaissant et disparaissant du néant en permanence). Il est clean, tout va bien. Je comprends alors que ce que je m’imagine prend une tournure bien plus « réelle » dans ce contexte. Des lors tout s’accélère.

Black-Hole :

A partir de ce moment, je n’ais que quelques flashs. Ce trip m’a laissé verbalement foutrement frustré : j’ai tellement de mal à me souvenir, et à caler des mots sur ce que j’ai ressenti, que le TR devient réellement hard à partir de là.
Je croise L qui trip comme un malade, ce sont des « gros, tu m’as fait renaître, j’en révais », « c’est le délire !! », « je t’aime ! ». L avait l’air d’apprécier. Je lui réponds (quel pied de parler), ce qui me remet d’aplomb physiquement. Son visage est top : je ne vois que les reliefs, qui s’apparentent à des jeux de lumières style spots ronds, plus ou moins intenses, redessinant la surface de sa tête. Eclatage de rire, tip top pour retrouver un semblant de stabilité (je me sentais vraiment paumé, comme si je venais de comprendre un truc de fou, sans pour autant savoir ce que c’est).
On se fume un weed, un gros weed. Il me remet dedans, propre.
J’ai de moins en moins l’impression d’être en teuf, je sens mon égo se dissoudre dans un énorme champignon qui rit de moi, du style « que croyais-tu, c’est l’heure de ta leçon petit » (avec une grosse voix qu’on apparenterait à GOD si on se perdait en spéculations).

Bref, ça devient n’imp, le sol n’a plus rien de naturel, j’ai l’impression de marcher sur un tapis synthétique ondulé, l’odeur de la weed semble figer la scène dans un climat plastifié, où toute texture (même l’odeur) devient une surface lisse, sur-intensifiée par mon délire.
Dans ma tête, c’est l’avance rapide. Je sens qu’à chaque idée que j’effleure, un lien se tisse, m’apportant une multitude de nouvelles idées, à lier, toujours plus rapidement. Je pars loin, tres loin.
La suite, c’est surtout S qui me l’a raconté. Me voyant parti loin, il a le super-réflexe de perché papa-poule de me surveillé (pas en me parlant, ou en me demandant de parler, mais plutôt en m’observant plus intensément). Leurs regards resteront gravés dans mon peu de mémoire alors active. Ils sont tous là (sauf L qui prend son pied), on est enfermé dans une voiture qui me paraît trop petite, même si j’ai l’impression de pouvoir me mouvoir comme dans un amphithéâtre, je ne vois plus le ciel et me sait cloisonné. Je n’aime pas ça, je veux sortir et aller respirer de l’air frais. Pour une raison que j’ignore (faute de mémoire, je ne sors pas tout de suite).
D’après S, G et F, il n’y a pas que dans ma tête que je suis à 2000%. Je parle vite, les fait rire, ils ont l’impression que je suis fou (ou tout simplement perché ^^). Les idées fusent «ma main, une claque, mon père, le produit, … » Les idées s’enchainent, et partent de plus en plus loin, pour toujours en revenir au même point (Maxi-boucle). Et leurs regards qui me narguent. Je vois comme des yeux qui m’enfoncent dans ma petitesse « Il est trop perché, ça craint », et moi paumé qui n’y comprend rien : on était pourtant là pour partir non, alors pourquoi me regardent-ils comme si j’avais fait une connerie ? Je le leur dit : « Arretez de me regarder comme ça, arretez ! » Je ne badais pas, mais voulait qu’ils arrêtent de parler dans mon dos, qu’ils s’expriment. Je n’aime pas être jugé.
Je n’ai plus conscience du temps, poursuit ces idées qui me fuient puis me rentrent dedans. J’essaie de sortir, suis à l’extérieur, claquant la porte pour la fermer, mais elle rebondie. Le lendemain, j’apprendrais que j’étais encore dedans, et que je la claquais sur la voiture de S (heureusement, elle n’a rien eu, je ne devais pas y aller si fort que ça).
Ensuite, spirale infernale, black-out.
Je n’ai dés lors aucun souvenir réel et me réveille dans la voiture. Je suis vivant, ouarf, ça c’était du trip.

S : « Tu m’as trop fait bader gros ».
Baboum, le bad trip, apres le trip. Entouré d’une aura mysterieuse, S ne me dira jamais vraiment ce qu’il s’est passé. Apres m’avoir re-raconté certaines scènes, ma mémoire revient, partiellement.
Tous les deux dans sa voiture, la soirée s’est calmée (les autres roupillent). Je suis loin, et encore au taquet. Lui me dira avoir déperché à ce moment là.
Il m’a dit que je partais trop loin, j’en venais à parler à ma main (ce qui ne m’étonne pas vraiment). Il me voyait déjà à l’HP. Je me souviens de sa main agressive qu’il posait sur mon visage pour me calmer, c’était horrible. Ensuite, il a essayé d’appeler ma copine (qui soit dit en passant n’est pas une fada des teufs et compagnie), m’a collé le combiné à l’oreille.
Reprenant contact avec la réalité, en un clin d’œil je lui dis de se rendormir, que tout va bien. J’avais réussi a dépercher en moins de deux, et elle me dira plus tard n’avoir senti quoique soit de particulier dans ma voix. Le téléphone rangé, je pars encore plus loin. Le trip a pris un coté malsain, et S était devenu le méchant de l’histoire, je lui en voulais, ce n’était pas mon ami.
Il me raconte la suite, je l’ai insulté pendant quelques temps, et lui était satisfait, sentant que je revenais à la réalité. Puis le sommeil m’a emporté.

Ce voyage m’a fait les miches, si l’on peut dire.
Techniquement, c’était ce que j’attendais. Différent du LSD, avec lequel j’ai vraiment ressenti cette notion de plateau, quand tout te semble avancer au même rythme que toi, et que le délire commence à se stabiliser dans telle ou telle direction. Là ça a été plus chaotique. Mais c’est surtout la fin qui m’a déstabilisé, et qui apes coup, m’a donné du fil à retordre.
Le S&S me paraissait idéal, mais en fin de compte, il m’a manqué le lien avant départ auquel se raccroché quand sa part en couille. Le manque de confiance à l’égard du regard de mes amis présents a sans doute été la cause du bordel final. S a été marque par cette nuit, et je m’en veux pour ça. Etant de nature à s’inquiéter pour autrui, il a du être servi.
Je n’ai pas aimé sa manière de me « sortir de mon trip », je l’ai trouvée brusque et surtout pas adaptée. A aucun moment je ne me suis senti mal, mais ayant perdu le fil, je ne sais que penser de l’aspect nécessaire de son acte. Son coup de fil à ma copine a été décisif et mes insultes aussi. Il n’a pas apprécié, et le lendemain a agit comme si j’avais fais une énorme connerie et répétait « j’étais avec l’autre fou », « et l’autre fou qui gueulait », … A cet instant précis, en sortie de trip, j’étais tout seul, et c’était dur. Sur le chemin du retour, je retenais des larmes d’incompréhension qui me torturaient l’esprit.

Ainsi font font font … les petits champignons.
Je garde un merveilleux souvenir de ce voyage, comme de la plupart d’entre eux. Ca a été pour moi un parfait dépucelage, avec orgasme supracosmique final et une sensation de dépassement de soi-même unique.
La descente a été plutôt hard (étrange pour des champottes) surtout a cause du pseudo-bad de S entrainant le mien (ou l’inverse « God only knows »). J’avais vraiment un putin de sentiment de solitude et me sentais tellement petit et de trop que je n’en garde pas un tres bon souvenir.

Je ne m’étalerais pas trop sur le passage S et moi. Je ne sais pas si son geste est à blâmer ou non, manque de souvenirs en étant la cause, j’étais peut être trop loin… Mais pour moi, le trop, c’est à moi de le définir, pas à un spectateur qui est loin d’être dans ma tête. Les sitters présents (et tous les autres) demeureront dubitatifs quant à la tournure des évènements entre S et moi. Aujourd’hui encore, j’ai du mal à lui faire comprendre qu’il n’est pas dans ma tête ^^.

Champignons magiques : tip top pour se découvrir. Ce produit met en évidence les traits de sa propre personnalité que l’on refoule le plus, d’où l’importance de se connaître, et d’avoir confiance en son setting (on comprend les mises en garde avec l’expérimentation).
Un pur plaisir de rédiger un TR, de caler des mots sur ce qui ne peut être décrit par des mots. Sacrements frustrant d’écrire un TR dont les souvenirs sont flous, les gars, respects ;)
Etant donné que mes collègues sont aussi néophytes que moi en la matière, il y a beaucoup de points qui restent vraiment flous, c’est aussi pourquoi je raconte tout ça ici.

J’espère que ma petite expérience vous intéressera, et désolé pour le pavé :smoke:!
 

Nicoto

Neurotransmetteur
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25 Août 2013
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TR très sympa à lire :) t'as pris une sacrée dose pour une première fois.
 

Tisalut

Holofractale de l'hypervérité
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13 Nov 2011
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Woow ! Ça c'est du trip qui envoie ! Et super bien raconté ! Merci du partage mec, vraiment !

Ya pleins de trucs super intéressant dans ton Tr, et tu analyse tout le bazar plutôt bien !
Déjà ouais t'es parti carrément loin. C'est rare d'avoir de gros blackout avec un psyché quand même.
Du coup t'étais ptetre pas tout à fait en phase avec tes potes : tout le monde était là pour se la mettre, mais pas forcément de la même manière, genre eux était là pour se percher la tête et taper du pied, toi t'étais là pour te faire aspirer dans le vortex. D'où la différence d'approche et leur réaction quand ils ont vu que tu partais plus loin que leur propre limite (alors que tu n'avais pas dépassé la tienne).
Bon après je dis ça mais j'en sais rien, j'étais pas là et je te connais pas. Mais c'est l'impression qui m'es ressortie en lisant ton texte.

Sinon c'est parfaitement possible d'avoir une descente tendu avec les psychés, prend la fatigue physique (une nuit à sauter partout avec le cerveau à 200%) et ajoute à ça le bordel mental induit par le trip... ça peut être super éprouvant.
Encore merci d'avoir partagé ça avec nous !
 

Monkey Die Yunkie

Elfe Mécanique
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18 Sept 2013
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Jolie TR, un plaisir à le lire, ta pris bien chère ^^
J'ai un pote qu'a eu une expérience similaire (black out, pipi, sortie astral) tout ca ^^.
 

Lotre

Holofractale de l'hypervérité
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30 Nov 2011
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J’essaie de sortir, suis à l’extérieur, claquant la porte pour la fermer, mais elle rebondie. Le lendemain, j’apprendrais que j’étais encore dedans, et que je la claquais sur la voiture de S (heureusement, elle n’a rien eu, je ne devais pas y aller si fort que ça).

Hahaha j'ai explosé de rire là :lol:
 
D

Deleted-1

Invité
C'est super relou les "potes" qui transposent leur peur sur les autres parce qu'ils les jugent trop loin...trop loin par rapport à qui ? ba par rapport à leur jugement dénué de rationnalité...après ya pas à les blâmer, comme tu la dis tes potes n'étaient pas expérimentés, mais à part te laisser te découvrir toi même en te laissant divaguer avec ta main, ça ne servait à rien de chercher à te faire redescendre...à part à te faire bader.

La prochaine fois tu pourras ajuster ton set&setting ---> ne pas tripper avec des gens qui sont prêt à influencer ton propre trip pour leur bon vouloir...que ton pote s'inquiète pour toi c'est bien gentil, mais qu'il agisse contre ton gré, ça c'est clairement pas la bonne méthode (désolé j'ai une dent contre ces gens qui ne peuvent s'empêcher de vouloir "aider les gens", enfin non, plutôt s'impliquer dans leur vie en strikant tout sur leur passage...et puis cimer les réflexions d'après trip...faut être un connard pour juger quelqu’un de fou parce qu'il est défoncé...c'est normal qu'avec 3.5g de champis dans la tête, et ça pour un troisième trip, tu en viennes à péter un câble et à parler à ta main.

M'enfin tu pourras expliquer à ton pote qu'en parlant à ta main tu te parlais à toi même, et qu'en cherchant à comprendre les significations des mots que ton esprit débitait, tu aurais pu construire de jolies réflexions très personnelles...et tu pourras aussi dire à tes potes que leurs regards inquiets vis à vis de ta personne te déstabilise plus qu'autre chose...et que si ça continue, tu peux être sur que tes descentes seront toutes faites de malaises.

Ps : ne te laisse plus jamais enfermer dans un lieu avec des gens qui semblent te juger, c'est l'enfer ! et dans une voiture c'est bien plus pire !!!
 

Titifly

Glandeuse pinéale
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14 Août 2012
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Salut Psychotrique,

Merci pour ton Tr bien trash et très instructif pour les nouveaux qui voudraient se lancer, sans se préparer.
J'ai connu le même problème que toi lors de mon premier BAD trip, et la même raison que toi m'as fait perdre la raison, l'angoisse d'être jugé par tes proches et surtout dans ton dos.... pfff quelle horreur.

Je ne sais pas si c'esr raisonable, mais je ne trip plus jamais avec , 1 : des inconnus, 2 : avec qui que se soit d'autre que des gens en qui j'ai une totale confiance.
Du coup, j'ai l'impression que je suis presque à l'abri des bad trip, certainement à tort.

Franchement si t'es à ton 3ème coup d'essai, essai de soigner ton S & S pour le 4ème et quelque chose de béton. Et du coup, tu vas pouvoir profiter de cette expérience dans les moindres détails en pouvant t'abandonner complêtement, et la....fff c'est vraiment unique.

A ++
 

Milly88

Matrice périnatale
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6 Déc 2013
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Hello dsl de te déRanger mais je voulais savoir si tu avais trouver un endroit où on peut trouver des psylos à genève?
 

Sludge

Holofractale de l'hypervérité
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17 Sept 2011
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16 405
Suis ce plan, il t'emmènera au meilleur spot :
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psychotrique

Holofractale de l'hypervérité
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12 Nov 2013
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1 136
J'aurais pris à droite de l'arbre, t'as pas mis les sables mouvants à gauche, c'est risqué!
Sournoiserie.
Content que le Tr puisse trouver un semblant d'utilité, j'avais pas encore à l'esprit le principe du s&s, et suis le plus informé sur les produits au sein de mon groupe d'amis, du coup, c'est un peu la galère pour s'y retrouver entre les pseudo-conseils infondés et les effets à l'époque inconnus.
Mais bon, merci pour vos conseils qui m'instruisent beaucoup et me rassurent. On va dire que les connaisseurs se font plus que rare autour de moi, dommage!
 

Lemineur

Neurotransmetteur
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15 Jan 2013
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Coucou Psychotrique :)
Merci pour ton Tr très sympa :)

J'avoue qui rester dans une voiture y a pas plus mauvais plan ! dès fois quand tes potes se font un peu lourd c'est pas plus mal de "couper le cordon" le temps de la soirée.
Certes c'est pas très "Safe" mais je pense qu'il vaut mieux se caler devant le son histoire d'en profiter au maximum !
Il m'est arrivé la même chose à Hadra y quelques années et j'en garde un souvenir inoubliable ( trip au LSD qui faut que je me motive à écrire d'ailleurs)

La bise ;)
 
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