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ALCOOLISME : HORS L'ABSTINENCE, POINT DE SALUT ?

Acacia

𝓥𝓪𝓹𝓸𝓾𝓻𝓸𝓾𝓼 𝓢𝓱𝓪𝓭𝓮𝓼蒸気の色合い
Inscrit
25 Mai 2017
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5 254
J'ai trouvé assez interessant et pertinent  cet entretien, entendre un peu parler RdR ça fait plaisir 


[font=Roboto, Arial, sans-serif]Depuis le 23 février, l’alcool est interdit dans certaines rues de la capitale dès 11h du matin. Une décision prise sous prétexte de rassemblements jugés indésirables dans le contexte de crise sanitaire. Comme si personne ne se retrouvait pour partager un déjeuner ou un café. Et cette stigmatisation de l’alcool, loin d'être anecdotique, a des conséquences sur la santé.

En effet pendant des décennies, le milieu médical n’a eu d’autre option que l’abstinence totale à proposer. Et les consommateurs ont vécu des décennies avec l'épée de Damoclès de la rechute comme seule compagne d’infortune. Ce “dogme abstinenciel” imprégnant le secteur sanitaire et social a ainsi montré ses limites.

Le sevrage s'il est répété est en effet délétère. Il peut même s’avérer mortel s’il est brutal et sans encadrement. Certaines institutions dont les règlements intérieurs interdisent l’alcool se sont par ailleurs placées hors la loi, rendant de plus leurs structures inaccessibles aux patients en ayant le plus besoin. Outre les retards de prise en charge, pour les personnes désireuses de soins, les postures attendues ont aussi été sources de culpabilisation et d’une moins bonne relation avec les soignants.

Heureusement, une nouvelle manière de concevoir notre rapport à la substance existe et la démarche de réduction des risques (RDR) tend à se développer. Alors sur quels principes, pour quels résultats et surtout de quelle manière est-ce que cela interroge de nos représentations sociales de l’alcool? Bienvenue dans l’épisode numéro 3 de Symptômes Critiques.[/font]
 

rkns

Matrice périnatale
Inscrit
30 Oct 2018
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14
Salut Acacia,

Déjà merci pour cette vidéo très intéressante sur une molécule bien tordue et ses effets aussi plaisants que misérables.

Ayant bu pendant 10ans tous les jours, j'ai été alcoolique (vous comprendrez pourquoi je parle au passé) puis début juin 2018 j'ai compris que j'allais crever (délirium tremens pendant sevrage, pancréatite, début de fibrose hépatique, thrombose de la veine mésentérique, et moult passages à l'hôpital car sevrages trop difficiles et dangereux sans médicaments benzodiazepines et ré hydratation par voie veineuse) je suis devenu abstinent (un temps), zéro alcool, plus une goutte.

Je vis en Suisse, j'ai été suivi dans un centre ambulatoire, et incroyable mais vrai, on m'a dit "continuez de boire, essayez de baisser d'une bière (11,6°) par jour pour commencer...."
Ça c'était entre 2013-2015. J'ai en failli crever de boire... Ils sont fous... Mais c'est en Suisse je ne connais pas le système de soin français.
Heureusement, une des infirmières addictolgue m'a suivi et sauvé la vie entre 2016 et 2017 en dehors de ce centre de m***.

Bien sûr je suis partial à mort sur le sujet de l'alcool !

Et les phrases telles "l'alcool fait partie du patrimoine, des moeurs, le vin se déguste, tous les spiritueux ont des notes fruitées subtiles".... Conneries, ça s'appelle le déni.  
Désolé les gens il faut dire ce qui est dit par le M. de la vidéo "on boit pas pour le goût mais pour l'effet", franchement.

Arrêtez l'hypocrisie, vous au nez et joues rouges et yeux jaunis ^^, qui disent que l'alcool n'est pas une drogue (sur certains plateaux tv suisses-romands.....)  

J'adhère tout à fait à l'idée que chez certains l'alcool développe une addiction maladive (comme moi), et d'autres PICOLENT, ASSUMENT et FONCTIONNENT ensuite tout à fait normalement dans la société, travailundefined.

Un des sujets c'est l'alcool interdit pendant la pandémie.
Dans mon canton suisse, ils ont interdit la vente d'alcool de 21h à 7h00 depuis 2012, je peux vous dire que j'étais tremblant en manque à 7h à l'ouverture des premières épiceries les matins où j'avais épuisé le stock d'alcool de la veille, même l'alcool de secours, et ouais O0O !
Mais que faire pour l'alcoolique qui attend 11h du matin parce que c'est la pandémie ? je sais pas, par contre est-ce qu'il y'a beaucoup de personnes non alcooliques qui ont besoin de boire avant 11h?

L'alcool ça déshinibe, ça chauffe les gens, et malade alcoolique comme moi ou siroteur/euse d'occasion on a tous le même effet "les interdits sont + flous" et on enlève les masques on s'embrasse, c'est génial et c'est vrai!
Est-ce bien en tant de pandémie :masque:  ?

Après il y'a l'autre aspect du reportage très intéressant, c'est à quel point ta conso (en plus des problèmes physiques) d'OH fiche ou ne fiche pas en l'air ta vie et surtout celle de ton entourage, parce que l'alcoolique crée autour de lui des co-dépendants.

Concernant les centres comme la "Ferme" du reportage, j'ai été 4mois dans un centre en Valais (suisse) et j'ai pas arrêté de boire (sauf les 4 mois) mais j'ai compris la chose la + évidente mais si difficile à imprimer !
"Mais c'est évident, je suis malade alcoolique et c'est pas grave, j'ai pas choisi d'être malade, mais j'ai un devoir pour moi et mes proches, me soigner!"


J'en reviens à mon alcoolisme, après 1ans et demi d'abstinence totale, un peu avant noël, j'ai voulu reboire parce que je suis un peu barge probablement mais on m'a tellement dit "une goutte et c'est fini c'est la rechute" qu'évidemment j'ai voulu voir, non boire  ;-)

Et bien dans mon cas, comme j'ai compris qu'à part ma prise de conscience et mon abstinence décidée il n'y avait plus que la peur que certaines personnes cultivaient à propos de moi et de l'alcool, j'ai re bu une soirée avec un collègue qui ne savait rien de mon passé.
J'ai eu chaud  :bluush: un peu la gerbe, mais cette soirée passée (juste 2 bons verres de rouges plus que 2 unité OH  :mrgreen: hein, au moins 5dl pour les deux verres) j'ai jamais rechuté. Le lendemain j'avais pour la première fis depuis longtemps la pâteuse et mal aux cheveux! J'ai bu un gatorade et beaucoup de flotte et esta se accabo! fini!

Et cet automne, j'ai re consommé cette fois en accompagnement d'une autre substance. J'ai jamais rechuté....

Encore une fois je partage mon expérience, c'est personnel, mais j'ai conscience que pour quelqu'un de l'extérieur ou un proche, c'est complètement con d'avoir re bu un soir, et d'avoir picolé une soirée avec un prod.

Mais j'ai compris que j'avais juste évolué, d'ailleurs je suis confronté à l'alcool tous les jours (moins cette année évidemment) et pour ma part, ça ne me dégoute pas, ça ne me fait pas envie, par contre je suis obligé de remarquer l'état pitoyable de mes amis ou simplement des gens, plus la soirée avance dans la nuit.

Alors oui, y'a un problème en Europe avec l'alcool et les moeurs! 
Quand est-ce qu'on arrêtera de parler du cannabis comme du déclencheur de psychoses et de ticket pour les autres drogues ? 
Il y'combien de morts de l'alcool (maladies)/années en fr ? Combien d'arrestations accidents etc provoqués à la base par cette molécule ? Et par rapport au cannabis ? 


Belle journée à vous, encore merci du partage!

@+
 

Aiskhynê

Chatterrante acidulée
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25 Déc 2011
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4 112
Perso j'sais pas si j'ai été alcoolo, je dirais plutot polytox.

Malgré tout j'ai commencée à picoller à 13 ans, j'me suis calmée vers 16-17 et j'ai repris bien des années plus tard quand plus aucune autres drogues me faisaient effet.

Je suis très vite passée à 3L de vodka par jours avec masse de sirop et j'ai tournée comme ca un moment, j'ai fais quelques sevrages, j'me suis accrochée aux benzo, j'ai fais encore quelques sevrages, j'me suis foutue dans l'hero, j'ai fais des sevrages encore et encore...

Puis j'ai arrêtée d'etre polytox, d'avoir besoin chaque jour d'un truc, peu importe le truc.

Avant tout ca, j'pouvais boire une fois, prendre une fois des benzo ou des opiacés, meme de l'héroïne sans en ressentir de craving, avoir une consommation déraisonnable.

Idem avec le cannabis tien.

Y'a juste 2 semaines j'etais encore incapable de gerer le cannabis sans partir dans des consommations excessives.

La, je ne gere plus les benzo si j'en prends, idem pour les opiacés. Meme si je n'achète pas d'opiacés, j'attends qu'ont m'en donne et du coup je gère.

L'alcool par contre je suis capable de boire sans rechutter et perso si, j'aime boire pour le gout ! De toute façon ca ne me fait effet qu'après une longue pause.

Aucun autre gabaminergiques ne me font effet ou très peu (benzo, kava, ghb) donc le gout c'est bien tout ce qui reste... xD

Et curieusement j'ai pas cette envie de binge l'alcool comme les benzo, c'est peut etre aussi du au fait que ca m'écoeure vite maintenant.

Le cannabis maintenant que j'ai reussi a arreter le tabac avec, je le gere enfin !

Enfin fumé au bang j'ai du mal à gérer, mais en infusion ca passe grave bien.

Tout ca pour dire que je pense que les addictions évolues et que rien n'est définitif !

Peut etre qu'un jour j'pourrais gerer l'hero ? Ou juste prendre un benzo sans finir la boite, tout comme avant j'fumais 10g de shit par jours si j'avais ça sous la main.

Et que maintenant j'me contente de quelques douilles ou d'un peu d'huile.

Perso l'abstinence ca n'a jamais fonctionné au contraire... Pour les opiacés par exemple, j'me dis que comme pour le reste j'arrêterais jamais, mais que je ne chercherais pas à etre défoncée à ça, j'attends que ça se propose à moi et du coup ca m'enleve une charge mentale de me dire "nannnnn plus jamais je pourrais ressentir ça... " Horreur !

Après chacun gere comme il peut, mais perso le zero absolu est plutôt flippant.

Après j'connais des gens qui juste avec une bière retombent dedans direct aussi. J'pense que de toute manière tous les cas de figure existent et qu'il faut faire du cas par cas.

Mais j'pense aussi que les soignants n'ont pas que ca a faire de faire du cas par cas et que cette idée de l'abstinence totale c'est pour reduire les risques de rechute.

Perso par contre ca aurait plutot tendance à produire l'effet inverse.
 

Acacia

𝓥𝓪𝓹𝓸𝓾𝓻𝓸𝓾𝓼 𝓢𝓱𝓪𝓭𝓮𝓼蒸気の色合い
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25 Mai 2017
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Merci de vos témoignages et réfléxions, pour ma part je n'ai jamais apprécié l'alcool donc j'ai pas grand chose à dire dessus, mais vos messages étaient très interessants
 

rkns

Matrice périnatale
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30 Oct 2018
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14
Aiskhynê a dit:
Perso j'sais pas si j'ai été alcoolo, je dirais plutot polytox.

Malgré tout j'ai commencée à picoller à 13 ans, j'me suis calmée vers 16-17 et j'ai repris bien des années plus tard quand plus aucune autres drogues me faisaient effet.

Je suis très vite passée à 3L de vodka par jours avec masse de sirop et j'ai tournée comme ca un moment, j'ai fais quelques sevrages, j'me suis accrochée aux benzo, j'ai fais encore quelques sevrages, j'me suis foutue dans l'hero, j'ai fais des sevrages encore et encore...

Puis j'ai arrêtée d'etre polytox, d'avoir besoin chaque jour d'un truc, peu importe le truc.

Avant tout ca, j'pouvais boire une fois, prendre une fois des benzo ou des opiacés, meme de l'héroïne sans en ressentir de craving, avoir une consommation déraisonnable.

Idem avec le cannabis tien.

Y'a juste 2 semaines j'etais encore incapable de gerer le cannabis sans partir dans des consommations excessives.

La, je ne gere plus les benzo si j'en prends, idem pour les opiacés. Meme si je n'achète pas d'opiacés, j'attends qu'ont m'en donne et du coup je gère.

L'alcool par contre je suis capable de boire sans rechutter et perso si, j'aime boire pour le gout ! De toute façon ca ne me fait effet qu'après une longue pause.

Aucun autre gabaminergiques ne me font effet ou très peu (benzo, kava, ghb) donc le gout c'est bien tout ce qui reste... xD

Et curieusement j'ai pas cette envie de binge l'alcool comme les benzo, c'est peut etre aussi du au fait que ca m'écoeure vite maintenant.

Le cannabis maintenant que j'ai reussi a arreter le tabac avec, je le gere enfin !

Enfin fumé au bang j'ai du mal à gérer, mais en infusion ca passe grave bien.

Tout ca pour dire que je pense que les addictions évolues et que rien n'est définitif !

Peut etre qu'un jour j'pourrais gerer l'hero ? Ou juste prendre un benzo sans finir la boite, tout comme avant j'fumais 10g de shit par jours si j'avais ça sous la main.

Et que maintenant j'me contente de quelques douilles ou d'un peu d'huile.

Perso l'abstinence ca n'a jamais fonctionné au contraire... Pour les opiacés par exemple, j'me dis que comme pour le reste j'arrêterais jamais, mais que je ne chercherais pas à etre défoncée à ça, j'attends que ça se propose à moi et du coup ca m'enleve une charge mentale de me dire "nannnnn plus jamais je pourrais ressentir ça... " Horreur !

Après chacun gere comme il peut, mais perso le zero absolu est plutôt flippant.

Après j'connais des gens qui juste avec une bière retombent dedans direct aussi. J'pense que de toute manière tous les cas de figure existent et qu'il faut faire du cas par cas.

Mais j'pense aussi que les soignants n'ont pas que ca a faire de faire du cas par cas et que cette idée de l'abstinence totale c'est pour reduire les risques de rechute.

Perso par contre ca aurait plutot tendance à produire l'effet inverse.

Bonjour,

Je vous comprends à propos de votre tolérance aux benzo, j'en ai tellement pris (entre alcoolisations, pendant sevrages OH) qu'il m'a fallut au moins 1ans sans benzo pour retrouver l'effet. (mais au bout d'une semaine c'est fini, je peux prendre 5mg de xanax sans ressentir de calme réel! Comme le calme d'après la première alcoolisation du matin après la gerbe et la tremblote, glauques souvenirs mais quel plaisir, je pense que je vivais physiquement ça comme un shoot)

En tout cas j'espère que vous avez "arrêté" (espacé beaucoup les prises) le GHB si ça ne vous fait plus trop d'effet, sérieux c'est dangereux cette merde.... Mais je donne pas de leçon, je ferais juste gaffe quand même!

Ok, je suis trop partial  :-D je vous crois si vous dites que vous aimez le goût! 

Nan mais sérieusement, même dans ce centre en suisse où j'étais 4 mois, le canton d'alcoolique par excellence (faites un tour en Valais^^amitiés de Suisse ;-) ), les addictologues, le médecin, la psy, les infirmier/ères, les animatrices/eurs ET les patients ont étaient tous d'accord sur le problème visible de l'alcool ; 
les délits qui sont commis par des personnes lambdas qui ont malheureusement torché un peu trop (les embrouilles familiales sous fond d'OH, les accidents de la routes ou accidents tout court, les hospitalisations, c'est que l'alcool, malheureusement, fait faire des conneries, provoque des accidents et des maladies!
L'alcool c'est le début des emmerdes (court, moyen, long terme), mais on fait l'autruche parce que ça nous donne l'illusion de pouvoir tenir! Tenir dans ce monde !? Il est là problème fondamental des addicts (peu importe la substance)


Donc problème insoluble actuellement je pense (en+ pandémie) car OH encré dans les moeurs, je vais être cynique je suis de la génération des Binge drinking début 2000 à boire jusqu'à tomber. 
Pour résoudre le problème il faudrait attendre quelques générations, les jeunes qui ont mon âge quand je commençais à picoler, ils ont un tout autre rapport à l'alcool! Ils consomment toujours, certes, mais pas comme nous pauvre ado sans but sauf finir HS
Et les vieux qui s'accrochent à leur patrimoine culturel alcoolique vont partir..... 

Les gens qui boivent tous les jours, qui travaillent, même certains à des hauts postes, et qui ne prétendent pas avoir de problème avec la substance, regardez-les (en suisse c'est flagrant)  paniquer si on touche à la possibilité ou non de boire en parlant des problèmes d'alcool à la tv, 
Et c'est l'oeil apeuré d'un dépendant que je vois se défendre, se trouver des excuses sur les vignobles ancestraux, pas celui d'un usager qui comme il le dit, peut se passer d'alcool puisqu'il n'a pas de problème avec l'alcool.

Ahaha c'est compliqué avec le passé de l'Europe ^^

Bien à vous.


rkns a dit:
Aiskhynê a dit:
Perso j'sais pas si j'ai été alcoolo, je dirais plutot polytox.

Malgré tout j'ai commencée à picoller à 13 ans, j'me suis calmée vers 16-17 et j'ai repris bien des années plus tard quand plus aucune autres drogues me faisaient effet.

Je suis très vite passée à 3L de vodka par jours avec masse de sirop et j'ai tournée comme ca un moment, j'ai fais quelques sevrages, j'me suis accrochée aux benzo, j'ai fais encore quelques sevrages, j'me suis foutue dans l'hero, j'ai fais des sevrages encore et encore...

Puis j'ai arrêtée d'etre polytox, d'avoir besoin chaque jour d'un truc, peu importe le truc.

Avant tout ca, j'pouvais boire une fois, prendre une fois des benzo ou des opiacés, meme de l'héroïne sans en ressentir de craving, avoir une consommation déraisonnable.

Idem avec le cannabis tien.

Y'a juste 2 semaines j'etais encore incapable de gerer le cannabis sans partir dans des consommations excessives.

La, je ne gere plus les benzo si j'en prends, idem pour les opiacés. Meme si je n'achète pas d'opiacés, j'attends qu'ont m'en donne et du coup je gère.

L'alcool par contre je suis capable de boire sans rechutter et perso si, j'aime boire pour le gout ! De toute façon ca ne me fait effet qu'après une longue pause.

Aucun autre gabaminergiques ne me font effet ou très peu (benzo, kava, ghb) donc le gout c'est bien tout ce qui reste... xD

Et curieusement j'ai pas cette envie de binge l'alcool comme les benzo, c'est peut etre aussi du au fait que ca m'écoeure vite maintenant.

Le cannabis maintenant que j'ai reussi a arreter le tabac avec, je le gere enfin !

Enfin fumé au bang j'ai du mal à gérer, mais en infusion ca passe grave bien.

Tout ca pour dire que je pense que les addictions évolues et que rien n'est définitif !

Peut etre qu'un jour j'pourrais gerer l'hero ? Ou juste prendre un benzo sans finir la boite, tout comme avant j'fumais 10g de shit par jours si j'avais ça sous la main.

Et que maintenant j'me contente de quelques douilles ou d'un peu d'huile.

Perso l'abstinence ca n'a jamais fonctionné au contraire... Pour les opiacés par exemple, j'me dis que comme pour le reste j'arrêterais jamais, mais que je ne chercherais pas à etre défoncée à ça, j'attends que ça se propose à moi et du coup ca m'enleve une charge mentale de me dire "nannnnn plus jamais je pourrais ressentir ça... " Horreur !

Après chacun gere comme il peut, mais perso le zero absolu est plutôt flippant.

Après j'connais des gens qui juste avec une bière retombent dedans direct aussi. J'pense que de toute manière tous les cas de figure existent et qu'il faut faire du cas par cas.

Mais j'pense aussi que les soignants n'ont pas que ca a faire de faire du cas par cas et que cette idée de l'abstinence totale c'est pour reduire les risques de rechute.

Perso par contre ca aurait plutot tendance à produire l'effet inverse.

Bonjour,

Je vous comprends à propos de votre tolérance aux benzo, j'en ai tellement pris (entre alcoolisations, pendant sevrages OH) qu'il m'a fallut au moins 1ans sans benzo pour retrouver l'effet. (mais au bout d'une semaine c'est fini, je peux prendre 5mg de xanax sans ressentir de calme réel! Comme le calme d'après la première alcoolisation du matin après la gerbe et la tremblote, glauques souvenirs mais quel plaisir, je pense que je vivais physiquement ça comme un shoot)

En tout cas j'espère que vous avez "arrêté" (espacé beaucoup les prises) le GHB si ça ne vous fait plus trop d'effet, sérieux c'est dangereux cette merde.... Mais je donne pas de leçon, je ferais juste gaffe quand même!

Ok, je suis trop partial  :-D je vous crois si vous dites que vous aimez le goût! 

Nan mais sérieusement, même dans ce centre en suisse où j'étais 4 mois, le canton d'alcoolique par excellence (faites un tour en Valais^^amitiés de Suisse ;-) ), les addictologues, le médecin, la psy, les infirmier/ères, les animatrices/eurs ET les patients ont étaient tous d'accord sur le problème visible de l'alcool ; 
les délits qui sont commis par des personnes lambdas qui ont malheureusement torché un peu trop (les embrouilles familiales sous fond d'OH, les accidents de la routes ou accidents tout court, les hospitalisations, c'est que l'alcool, malheureusement, fait faire des conneries, provoque des accidents et des maladies!
L'alcool c'est le début des emmerdes (court, moyen, long terme), mais on fait l'autruche parce que ça nous donne l'illusion de pouvoir tenir! Tenir dans ce monde !? Il est là problème fondamental des addicts (peu importe la substance)


Donc problème insoluble actuellement je pense (en+ pandémie) car OH encré dans les moeurs, je vais être cynique je suis de la génération des Binge drinking début 2000 à boire jusqu'à tomber. 
Pour résoudre le problème il faudrait attendre quelques générations, les jeunes qui ont mon âge quand je commençais à picoler, ils ont un tout autre rapport à l'alcool! Ils consomment toujours, certes, mais pas comme nous pauvre ado sans but sauf finir HS
Et les vieux qui s'accrochent à leur patrimoine culturel alcoolique vont partir..... 

Les gens qui boivent tous les jours, qui travaillent, même certains à des hauts postes, et qui ne prétendent pas avoir de problème avec la substance, regardez-les (en suisse c'est flagrant)  paniquer si on touche à la possibilité ou non de boire en parlant des problèmes d'alcool à la tv, 
Et c'est l'oeil apeuré d'un dépendant que je vois se défendre, se trouver des excuses sur les vignobles ancestraux, pas celui d'un usager qui comme il le dit, peut se passer d'alcool puisqu'il n'a pas de problème avec l'alcool.

Ahaha c'est compliqué avec le passé de l'Europe ^^

Bien à vous.

(juste rajouter que c'est en vente libre, c'est des millards par années, c'est glauque mais c'est bien réel, pensez au alcoopops sucré, je suis devenu alcoolo en commençant par ce qui était le moins dégeu'  :-D )
 
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