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5-f-ur-144

Ouroboros

Holofractale de l'hypervérité
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1 Déc 2010
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Salut la compagnie,

Je me fend d'un petit TR sur ce produit au nom barbare : le 5F-UR-144 (vendu comme du UR-144, faite analyser vos produit )
Je ne suis pas un grand fan des cannabinoides de synthese en général, mais quelque report sur celui ci et un petit tour sur bluelight une nuit bien chargée m'on poussé a l'achat compulsif de divers RC dont le sus-nommé UR-144 ( qu'on appelle maintenant uranium appauvri entre nous )

La premiere chose qui m'as intrigué a propos de ce prod c'est la partie tetramethyl. Je n'avais jamais vu une molécule avec une forme pareille et ca m'as chatouillé la curiosité.
Le deuxième element, sans doute l'element décisif, c'est que j'ai ouïe dire que le UR avais un coté dissociatif.

Un petit tour sur wikipedia nous apprend qu'il n'as qu'une petite activité avec les récepteur CB1 qui sont responsable de l'effet "high" du cannabis mais que par contre c'est un agoniste complet des récepteur CB2 qui sont réputé être les récepteur responsable des cotés anti-douleur et anti-inflammatoire.

Ce qui aurai du normalement donné un produit peu psycho-actif, cependant l'effet de l'UR est indéniablement trés psycho-actif. Ce qui relance le débat sur le lien entre CB2 et défonce.

Sur bluelight certain avance l'hypothèse que ce produit jouerais aussi sur les récepteurs NMDA, qui sont les récepteurs qui sont touché par les drogue dissociative tels que la ketamine et le DXM pour ne cité que ceux la. Mais aucune étude en laboratoire ne permet d'étayer cette théorie.


Voila ca c'était pour la petite histoire, je passe maintenant au coté plus pratique.


La premiere taff sur le bouzin étais vraiment sur-dosé. Eyeball fais en loucedé dans le salon familiale avec les dosage du JWH en tete. Aucune idée de la dose, mais beaucoup.
Ca monte vite et ca monte fort. Le premier effet que je remarque c'est une sorte d'anesthesie de mes parois buccale, l'impression que ca me donne c'est d'avoir snifé du butane.
Et la directement je démarre sur une grosse distortion visuelle. Comme si l'image de mon salon s'aplatissait et se tordais légèrement. En parallèle une grosse confusion me frappe de plein fouet et un effet physique qui me scotche au canapé. Quelque distortion corporelle aussi, l'impression d'etre baloté.
Je stress salement, j'ai pris une dose apparemment massive d'un RC dont je ne connais ni les effets ni la durée, la bonne idée que j'ai eu la ! Je ramasse dans la geule force G5 et je prie pour que ca ne dure pas 4h ( j'avais du sommeille a rattrapé et full metabolite mxienne dans le système ). Mes pensée s'enchaine tres vite et impossible de les arrêtée, comme si j'enchainais une tres longue phrases mentale sans fin. Je me remet en question sur tout, je m'enerve contre moi meme d'avoir été aussi con et d'avoir dosé ca comme un barlos.

L'effets est sans conteste légèrement dissociatif et on je ne peut renier le coté psychédélique de la défonce. Sur le moment je repense a une phrase glané sur la toile " The UR-144 give me a nice indica feeling." sur le moment je ris tres jaune. Heureusement la durée du trip est courte, un gros rush qui va en s'intensifiant sur 15-20 minute suivi d'un plateau qui s'allonge pendant une heure. Apres ma grosse frayeur ( d'ailleurs merci a ma femme d'avoir été la parce que sinon c'était la crise de panique assuré ) je me dit : moi quand je tombe de cheval...

Je retente une deuxième taf, cette fois ci je met le moins possible de poudre, ca monte moins sec mais l'effet est semblable, confusion, legere anesthesie, legere dissociation, pensée en acceleré et grosse remise en question, aussi une implication plus grande dans le fil de mes pensée, du genre émotif m'voyez.

Au final un produit interessant mais que je fumerais pas tout les jours rapport a cette confusion foudroyante. Si vous voulez testé la bete, allez y vraiment mollo mollo sur le dosage parce que ca démarre au quart de tours.
 

Acidbuzz

Holofractale de l'hypervérité
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25 Oct 2010
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Merci pour ce TR détaillé, il tombe pile poil :D

Comment as-tu "occupé" l'effet, tu as été "soufflé" au premier abord, mais qu'en est-il de l'accompagnement ? Musique, vidéos ... ça passe comment ? mieux ? nul ? Trop scotché pour faire quoi que ce soit ?

Le côté pensées à 100km/h et remise en question est intéressant !
 

Ouroboros

Holofractale de l'hypervérité
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Je l'ai fumé sans accompagnement pour l'instant, puis sur la premiere douille surdosé j'aurais pas su me concentré sur de la musique ou une vidéo. Apres j'en ai fumé dans le train avant hier et la j'ai flashé sur le paysage qui defilais ou les discutions alentour mais ca restais un trip plus orienté vers l'interieur que vers l'exterieur.
 

Acidbuzz

Holofractale de l'hypervérité
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Ok, top ! Ça me convient le côté "intérieur", vivement :)
 

Ouroboros

Holofractale de l'hypervérité
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Suite des tests en laboratoire :

Finalement j'ai trouvé que le bon dosage pour commencé se situe plutot vers 2-3mg, puis quand on commence a etre habitué plutot 3-4.
Ca monte tres vite, y allez doucement en fumant et attendre un peu entre chaque taff pour voir ou ca en est, parce que ca peut devenir assez fort.

C'est un effet plutot calmant, toujours une sensation bizarre dans la bouche, un coté dissociatif bien présent (ce qui pour moi en fais d'emblé un produit que je tappe dans la case "addictif") qui deviens plus psychedelique en montant un poil dans le dosage.

Une bonne taf est quand meme assez incapacitante, envie de s'ecraser dans le matelas, petite baisse de tension peut-etre. Parfois des petite sensation de "pression sur le crane" comme j'ai pu en avoir avec la mxe, effet que j'aime pas trop.

Ca nique clairement la concentration, ca déconnecte un peu du monde réel, et ca met en mode questionnement existentiel un peu comme le font les dissos mais d'une maniere plus confuse et emballée.

Par contre ca dure vraiment pas longtemps, 20 minute en grosse montée puis ca descent doucement pendant 40 minute.
La tolerance arrive tres vite et réduis encore le temps de trip.


En résumé un produit qui a un potentiel addictif bien present, je pense pas que j'en recommanderais parce que ca dois pas etre bon pour la santé, mais en soi c'est pas inintéressant.
 

Acidbuzz

Holofractale de l'hypervérité
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Merci pour le feedback, ça le fait !
Par contre, je comprend pas la notion dissociatif <-> addictif ... j'ai du mal à capter. Des précisions ? (rien de mal, juste j'aimerais plus de détails, ça m'intéresse :))
 
T

Towelly

Invité
Il parle au niveau d'un Homo Kétaminus, c'est très addictif un coté dissociatif.
 

Acidbuzz

Holofractale de l'hypervérité
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Justement, c'est ma question : en quoi c'est addictif un côté dissociatif ? (j'ai ma petite idée, mais j'aimerais bien l'avis d'Homo Kétaminus)
 

Ouroboros

Holofractale de l'hypervérité
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Tu me pose une colle la...

J'vais y reflechir.
 

tartopom

Holofractale de l'hypervérité
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Beh perso je la vois au niveau du fait qu'on soit anesthésié, perception de l'espace-temps altérée... Mais le tout dans un doux cocon de soie (enfin sauf si on tape des grosses tartines) avec le cerveau ramolli. Et ensuite, tu as le fait de pouvoir enchaîner les traits (ou en l'occurence, les buzz/douilles) sans que ce soit trop hard voir dangereux. La kéta/mxe (pas le DXM, trop violent, chaque trip est un combat) ça peut beaucoup se rapprocher des opiacés/oïdes je pense - balancez pas vos tomates merci, je parle à un sens assez large - sauf que tu n'as pas l'addiction physique qui te pousse ardemment à enchaîner...

Bref le danger principal avec les disso c'est que tu peux enchaîner sans trop de dommages à court termes et que l'effet n'est pas mindfuck comme le LSD, au contraire ça pose pas mal. En plus de ça je trouve la MXE assez "sociale", tu peux parler à quelqu'un sans trop de problème si t'es pas à ton XXXème milligramme de la soirée.
 

Le-Père-Chè

Holofractale de l'hypervérité
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Mais potes quiffaient la perche que procure la kéta, on en revient à une abdiction sans signes physiques, mais trés fort psychologiquement quand on en abuse. Ca devient vite une évasion, facile a géré dès que le rituel s'installe et de là, une habitude vicieuse peut s'installer.
 
D

Deleted-1

Invité
Acidbuzz a dit:
Justement, c'est ma question : en quoi c'est addictif un côté dissociatif ? (j'ai ma petite idée, mais j'aimerais bien l'avis d'Homo Kétaminus)


Dissossié son esprit et son corps c'est surtout se déconnecter de l'emprise physique de la réalité, perso les dissos sont les seuls prods qui me permettent une pleine mobilité dans mes mouvements, je suis complètement détendu et relaxé, mes mouvements sont fluides et précis, je me sens serein et en phase avec moi même. Physiquement c'est libérateur, le côté anesthésiant est très plaisant, c'est déjà pas mal pour une addiction physique.

Mais effectivement comparé à l'impact sur le mental c'est moins prenant je trouve, la dissociation de l&#8217;esprit suit le même schéma de déconnexion sauf qu'ici c'est le corps et l'esprit, l'ego n'intervient plus directement dans notre réflexion, la conscience et l'inconscient sont donc en communication directe, et ça crée un dialogue intérieur, je vois ça comme une forme de pensée en logique interne, une autre réalité que l'on se créé où l'on se sent seul au monde, perso ça ne me dérange pas trop pendant les trips aux dissos, je sais qu'avec du monde l'effet appartenance à un groupe peut être vraiment agréable, une bonne communion si la dose est modérée.
Les dissos sont des prods qui passent bien en solo comme en groupe, l'effet est anesthésiant et planant, je trouve que c'est la drogue la plus constructive qui soit, le fait d'être dans le rêve et de pouvoir vivre des scénarios en se les racontant, d'être en phase total avec le Tout comme de mentalement rentrer dans une matière, il y a un panel de choix bien vaste, chez moi les humeurs sont très facilement modulable par la pensée, par exemple lorsque le trip n'est pas stable et que les humeurs sont rapprochées cycliquement dans un cours laps de temps, l'analyse du moment présent va être de forme sinusoïdale pour imager la chose, je vois là les moments où l'on pense sans trop contrôler son esprit et sa logique de dissociation, les émotions sont comme dans une machine à laver (dédicace au DXM). Le côté le plus agréable de l'effet dissociatif (et des autres drogues) se fait lorsque sa pensée baigne dans la situation la plus adapté à son émotion du moment présent, plus on rentre dans le moment présent, dans une phase, plus la pensée ralenti, les idées défilent de moins en moins vite et il est d'autant plus facile de les analyser. Plus l'esprit part plus l'ego s&#8217;échappe dans une direction opposé, le style de réflexion change en fonction de si l'on pense à des concepts où à soi même, par exemple je pense à un souvenir, je suis dans l'action qui se déroule dans ma tête, je me transcende dans ma propre réalité des faits, je rentre en moi et d'un coup je prend un cran de recul, j'analyse sous forme de concept ce à quoi je pensais et j'en fais comme une "théorie". Donc lorsque j'ai une bonne idée qui surgit en étant dissocié, je peut facilement croire à ce que je pense et en faire une "vérité", aussi l'effet mystique peut être bien présent, ce qui influe son état d'esprit lors de la transe.
De cette diminution du flow mental, il est possible d'interpréter une émotion et alors d'analyser sa pensée sur le moment présent, de se souvenir qu'une ou plusieurs fois précédentes, dans ce même état précis et en faisant la même activité, cette logique déjà analysé avait par habitude et conditionnement amené à un autre état d'esprit précis, donc connu. De là il faut jongler entre analyse et solution par réflexion à d'autres idées afin d'anticiper les faits et de faire en sorte d'envisager uniquement des pensées plaisantes. Il devient facile de se balader dans sa tête, d'ouvrir des portes que l'on peut refermer à souhait, plus on franchi les barrières de l'ego qui se déconnecte, plus on résout/esquive ses propres mécanismes de défense de la personnalité, on se voit de plus en plus tel que l'on est, mais pas celui que l'on aimerait être, ça c'est pendant les phases d'imagination de rêves/fantasmes. Plus on se découvre dans ces phases plus on repousse l'ego qui protège l'intégrité de notre personnalité...avant qu'on ne soit québlo dans ce monde, à partir de là c'est le moment où il n'y a plus que des portes qu'on ne veut pas ouvrir, la dépendance mental nous restreint à quelques portes qui tournent en rond, les pensées reviennent plus ou moins toujours au un même point, ça varie en fonction du besoin et de l'envie, plus on est dépendant mentalement plus on pense obstinément au besoin que l'on s'est créé au travers d'un long raisonnement mental. En gros on en a besoin parce que l'on y pense. Pour sortir de sa dépendance mental il faut juste se créé comme sous prod un autre monde, modifié sa perception des choses actuelles, une réalité où sa conso n'est pas quotidienne et géré par un esprit qui ne pense qu'à la défonce, qui vit pour ça et surtout par ça. Penser à sa propre lâcheté de fuir la réalité et ses responsabilités quotidiennement est un bon déclencheur pour embrayer une réflexion, ça attaque bien émotionnellement et donc ça marque, on retient ce genre de pensée, après faut entretenir l'envie de s'en sortir en continuant d'avoir une vision plus saine de la vie...Derrière on se retrouve soi même, c'est cool.
 
J

Ji-doo

Invité
Pffiiiouuuu...tu va loin (comme d'hab') mais c'est intéressant, merci !
 
T

Towelly

Invité
Laura Zerty a dit:
Dissossié son esprit et son corps c'est surtout se déconnecter de l'emprise physique de la réalité, perso les dissos sont les seuls prods qui me permettent une pleine mobilité dans mes mouvements, je suis complètement détendu et relaxé, mes mouvements sont fluides et précis, je me sens serein et en phase avec moi même. Physiquement c'est libérateur, le côté anesthésiant est très plaisant, c'est déjà pas mal pour une addiction physique.

Mais effectivement comparé à l'impact sur le mental c'est moins prenant je trouve, la dissociation de l&#8217;esprit suit le même schéma de déconnexion sauf qu'ici c'est le corps et l'esprit, l'ego n'intervient plus directement dans notre réflexion, la conscience et l'inconscient sont donc en communication directe, et ça crée un dialogue intérieur, je vois ça comme une forme de pensée en logique interne, une autre réalité que l'on se créé où l'on se sent seul au monde, perso ça ne me dérange pas trop pendant les trips aux dissos, je sais qu'avec du monde l'effet appartenance à un groupe peut être vraiment agréable, une bonne communion si la dose est modérée.
Les dissos sont des prods qui passent bien en solo comme en groupe, l'effet est anesthésiant et planant, je trouve que c'est la drogue la plus constructive qui soit, le fait d'être dans le rêve et de pouvoir vivre des scénarios en se les racontant, d'être en phase total avec le Tout comme de mentalement rentrer dans une matière, il y a un panel de choix bien vaste, chez moi les humeurs sont très facilement modulable par la pensée, par exemple lorsque le trip n'est pas stable et que les humeurs sont rapprochées cycliquement dans un cours laps de temps, l'analyse du moment présent va être de forme sinusoïdale pour imager la chose, je vois là les moments où l'on pense sans trop contrôler son esprit et sa logique de dissociation, les émotions sont comme dans une machine à laver (dédicace au DXM). Le côté le plus agréable de l'effet dissociatif (et des autres drogues) se fait lorsque sa pensée baigne dans la situation la plus adapté à son émotion du moment présent, plus on rentre dans le moment présent, dans une phase, plus la pensée ralenti, les idées défilent de moins en moins vite et il est d'autant plus facile de les analyser. Plus l'esprit part plus l'ego s&#8217;échappe dans une direction opposé, le style de réflexion change en fonction de si l'on pense à des concepts où à soi même, par exemple je pense à un souvenir, je suis dans l'action qui se déroule dans ma tête, je me transcende dans ma propre réalité des faits, je rentre en moi et d'un coup je prend un cran de recul, j'analyse sous forme de concept ce à quoi je pensais et j'en fais comme une "théorie". Donc lorsque j'ai une bonne idée qui surgit en étant dissocié, je peut facilement croire à ce que je pense et en faire une "vérité", aussi l'effet mystique peut être bien présent, ce qui influe son état d'esprit lors de la transe.
De cette diminution du flow mental, il est possible d'interpréter une émotion et alors d'analyser sa pensée sur le moment présent, de se souvenir qu'une ou plusieurs fois précédentes, dans ce même état précis et en faisant la même activité, cette logique déjà analysé avait par habitude et conditionnement amené à un autre état d'esprit précis, donc connu. De là il faut jongler entre analyse et solution par réflexion à d'autres idées afin d'anticiper les faits et de faire en sorte d'envisager uniquement des pensées plaisantes. Il devient facile de se balader dans sa tête, d'ouvrir des portes que l'on peut refermer à souhait, plus on franchi les barrières de l'ego qui se déconnecte, plus on résout/esquive ses propres mécanismes de défense de la personnalité, on se voit de plus en plus tel que l'on est, mais pas celui que l'on aimerait être, ça c'est pendant les phases d'imagination de rêves/fantasmes. Plus on se découvre dans ces phases plus on repousse l'ego qui protège l'intégrité de notre personnalité...avant qu'on ne soit québlo dans ce monde, à partir de là c'est le moment où il n'y a plus que des portes qu'on ne veut pas ouvrir, la dépendance mental nous restreint à quelques portes qui tournent en rond, les pensées reviennent plus ou moins toujours au un même point, ça varie en fonction du besoin et de l'envie, plus on est dépendant mentalement plus on pense obstinément au besoin que l'on s'est créé au travers d'un long raisonnement mental. En gros on en a besoin parce que l'on y pense. Pour sortir de sa dépendance mental il faut juste se créé comme sous prod un autre monde, modifié sa perception des choses actuelles, une réalité où sa conso n'est pas quotidienne et géré par un esprit qui ne pense qu'à la défonce, qui vit pour ça et surtout par ça. Penser à sa propre lâcheté de fuir la réalité et ses responsabilités quotidiennement est un bon déclencheur pour embrayer une réflexion, ça attaque bien émotionnellement et donc ça marque, on retient ce genre de pensée, après faut entretenir l'envie de s'en sortir en continuant d'avoir une vision plus saine de la vie...Derrière on se retrouve soi même, c'est cool
.

C'est génial les pâtés, moi j'aime ça sur du pain bien chaud.
 

Ouroboros

Holofractale de l'hypervérité
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1 Déc 2010
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Ha laura ca faisait longtemps je me demandais ou t'etais passé.



Ca se vois que t'as cogité.

Je rejoins ton raisonnement sur le fait que les dissos font vraiment penser en concept et permette un recul sur la réalité et une analyse qu'il serais impossible d'atteindre sans.

Cela viens il des recepteur NMDA ? du glutamate ? Je ne m'y connais pas assez pour le dire.
Mais sortant juste d'un mega binge a la keta je me pose de plus en plus de question sur les dissos. J'ai l'impression de commencer a cerner les effets ( m'aura quand meme fallu des années ).

Je trouve que les disso sont vraiment les produit idéaux pour stimuler l'imagination, faire des introspections, commbattre la deppression. Le seul probleme c'est la dépendance psychologique qui est énorme et qui pousse dans l'abus a un détachement de la réalité qui s'il n'est pas bien géré peux vité tourné a la névrose.



Acidbuzz t'avais testé finalement t'en pense quoi ?
 
D

Deleted-1

Invité
Je me suis calmé en retournant chez mes parents, fini de faire le sous marin en prodant pour aller de plus en plus en profondeur...

Pour les récepteurs chepa non plus, mais niveau dépression je trouve que les dissos permettent d'affronter le mal par le mal, un regard extérieur sur sa propre personne, plaisant à voir ou pas ?

Moi j'aime pas le pâté, surtout les croutes en fait !
 

Ouroboros

Holofractale de l'hypervérité
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1 Déc 2010
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Ouroboros a dit:
Tu me pose une colle la...

J'vais y reflechir.


J'ai trouvé ma réponse.


Les Dissociatifs sont addictif parce qu'ils te permettent de passer des semaines entieres juste a pensé en te donnant l'impression de faire quelque chose.
 

Acidbuzz

Holofractale de l'hypervérité
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Ouroboros a dit:
Les Dissociatifs sont addictif parce qu'ils te permettent de passer des semaines entieres juste a pensé en te donnant l'impression de faire quelque chose.

Je comprend ce point de vue, c'est la même chose avec le canna. Ça permet de d'occuper l'esprit pendant un certain temps (chose que je faisais pas mal quand je tapais des bangs tout le temps) ... là où les dissos donnent la lucidité et l'imagination manquante de cet état. S'habituer à s'occuper l'esprit, c'est ne plus savoir comment l'utiliser en temps normal ("arrghh, j'ai besoin d'un truc pour penser !"). C'est peut être ça finalement l'addiction aux dissos ...

Mais je pense qu'il ne faut pas généraliser : la disso de la K, du MXE, des X-MEO-PCP, du N20, du DXM et autres joyeusetés (NEK ...) ... n'ont finalement pas tant de choses de similaires, mis à part la dissociation elle-même. L'un peut être plus euphorique, l'autre plus long, l'autre anesthésiant, l'un juste mental ... Du coup parler d'anesthésie et de dépendance physique n'est pas forcément adapté de mon point de vue. J'aimerais tellement qu'ils soient tous anesthésiants, ça me ferait oublier mes douleurs :D

Sinon, testé l'UR-144. Effectivement, c'est puissant. 6mg dans un joint (j'ai fais mon propre blend, 25mg/g), et j'ai du le fumer en 3 fois tellement ça m'a arraché.
Au programme, après plusieurs tests :
- Grosse claque physique, limite psychédélique, collé à ma chaise et grosse lourdeur
- Coeur qui s'emballe pas mal (moins pire que l'AM-2201)
- Bonne claque mentale mais trop courte (20 minutes de rires et de wtf à plusieurs, juste wtf tout seul), puis descente tranquille équivalent à un pétard pas trop chargé pendant 45 minutes. Le contraste est trop important pour apprécier vraiment cet effet bien plus light qu'à la montée mais ça reste cool
- Introspection plutôt forte si souhaitée. A la fermeture des yeux, ça part dans tous les sens avec une certaine fluidité et lucidité, quelques remises en questions et même des "visions" genre hallus de disso.
- Potentialise plutôt bien avec du canna non synthétique (fumer un joint après, pendant ou avant = winner)
- Tolérance rapide et difficile à "réduire"
- Aucune stimulation, ce qui permet de dormir tranquille pendant/après
- Musique pas meilleure, mais plus suggestive

Winner pour ma part, mieux que l'AM-2201 du fait de l'effet physique puissant, même si moins "rigolo" que l'AM. Plus gentil avec le coeur, aussi.

Merci Ouro pour la découverte ;)
 

superflu

Holofractale de l'hypervérité
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20 Sept 2011
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C'est obligatoire avec les cannabinoides synthé le coeur qui s'emballe? Je connais que le jwh 122, mais c'est clairement ce qui me fait réfléchir deux fois avant de m'en rouler un, direct je monte dans les tours... Ils sont tous pareils à ce niveau là?
 

Acidbuzz

Holofractale de l'hypervérité
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25 Oct 2010
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Non, pas tous comme ça, heureusement ! Les deux prods suscités (UR/AM) restent des brutes à eux seul, il y a plus soft en JWH ;) (JWH-073 par ex)
Le 210 n'éclate pas le coeur mais stimule malgré tout, faut aimer. Difficile de dormir avec en tout cas, même après 2/3h (pour ma part) !
 
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