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[5-MeO-MIPT] Ma 1ère OD tryptaminique ... :s

schtroumpfette

Psycho disparu·e
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11 Juin 2007
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D'habitude quand j'prends la peine de rédiger un TR, c'est pour relater une très bonne expérience. J'espère que celui-ci sera l'exception qui confirme la règle, et pas le premier d'une série d'autres...

Avant de commencer le récit de la soirée en elle-même, il est utile de vous dire que ce n'était pas la première fois que je consommais du 5-MeO-MIPT. J'en avais déjà pris à 3 ou 4 reprises, dont une fois où j'avais même redrop quelques heures plus tard. Je savais donc – ou plutôt croyais savoir – à quoi m'attendre en buvant ma fiole ce soir-là, puisque toutes les fioles de RC's qui circulent par chez moi proviennent plus ou moins de la même source et sont dosées pareil, selon les standards TIKHAL ou PIKHAL. Enfin, théoriquement...

La soirée s'annonce parfaite : j'suis d'humeur joyeuse, avec de bons potes, à une vraie teuf à l'ancienne dans un cadre somptueux (un ancien dépôt de tram à ciel ouvert, qui depuis sa désaffection a été laissé à l'abandon, et dont les ruines ont été intégralement graffées). La nuit est étoilée, le son est bon, l'ambiance vraiment familiale. Bref, c'est le set & settings idéal pour un voyage tryptaminique. C'est donc en toute confiance que je bois ma fiole, et que j'vais danser devant le mur en attendant la montée.

Environ 20 minutes plus tard, ça y est, je sens que ça commence à me travailler : une vague sensation de flottement, une certaine modification de mes perceptions sensorielles, surtout tactiles et visuelles (les déformations psychédéliques classiques). Mais déjà j'me rend compte que y a un truc qui cloche, c'est pas comme les autres fois : les visus sont plus fortes et plus présentes que d'habitude, et surtout le body-load est beaucoup important, jusqu'à devenir réellement incommodant, ce qui n'avait jamais été le cas dans le passé.
Comment expliquer ? Je me sentais... terrassée par la drogue... physiquement. Tout à coup, j'ai eu une suée... mais une putain de sale suée vraiment crade, jamais aucune montée d'aucune drogue m'avait fait ça: mon front s'est mis à ruisseler de sueur et dans le même j'avais froid, horriblement froid. J'ai du m'assoire, KO. Mais aucune position ne convenait, j'avais un malaise étrange dans les muscles et mêmes dans les os qui rendait toute position inconfortable, tout mouvement pénible. Je sentais tout mon corps se révolter, lutter contre l'invasion de la molécule. Mon estomac semblait se rétracter, comme s'il voulait se retourner pour chasser l'intruse. Mais j'crois que le pire était encore la sensation qu'une pression d'une force incroyable s'exerçait sur chacun de mes organes, et me compressait de l'intérieur. Chaque parcelle de mon être était oppressé.
Enfin, quand je dis chaque parcelle, je parle toujours sur le plan physique. Parce que mentalement, ça allait étonnament bien: pas de bad, d'idées glauques ou de parano à l'horizon ; au contraire, l'envie de danser, de faire la fête, et de profiter des effets agréables auxquels je sais que cette satanée montée va faire place tôt ou tard ... mais quand ? C'est ça la seule inconnue.

En attendant, je suis avec un pote à qui j'ai demandé de rester avec moi le temps que ça passe. J'essaye de lui expliquer ce que j'éprouve, mais je ne trouve pas les mots adéquats pour exprimer ce malaise que je ne comprends pas. « Bad physique », c'est ce que je trouverai de mieux sur le moment (ce n'est que plus tard que « OD » s'imposera comme l'évidence) En quatre années de prods divers, j'avais jamais rien ressenti de tel, ni même soupsonné qu'on pouvait ressentir ça. Subir à ce point au niveau du corps alors que dans la tête, tout va très bien, la def est bien sûr présente mais est festive et tout à fait gérable. C'est vraiment déroutant, j'avais déjà connu la situation inverse, mais ça...

Pendant tout ce temps-là, je subissais péniblement, mais je ne paniquais pas. En moi-même, je me disais : « à l'aise, tu es capable d'encaisser ça, y a forcément un moment où ça va devenir moins intense, plus gérable que maintenant ». Je me demandais juste combien de temps encore cette montée allait durer, combien de temps mon corps allait mettre avant de reprendre le dessus. J'essayais de penser à autre chose en discutant avec mon pote, mais la sensation de malaise était vraiment intense, impossible de la faire passer à l'arrière plan. A un moment, constatant que ça fait plus d'une heure qu'on est assis au même endroit et que ça n'a pas l'air d'aller mieux, mon pote me propose d'essayer de marcher quelques pas, juste histoire de bouger. Pourquoi pas, de toute façon ça peut pas vraiment empirer hein ? Boeeah, c'est bizarre de se déplacer. Ca n'est ni plus ni moins pénible que lorsque j'étais assise, ça l'est tout autant, mais différement. On va se poser un peu plus loin, ça change, on a pas la même vue et on est près d'autres gens. Je me sens toujours aussi mal, mais ici ou ailleurs c'est pareil. Mon pote discute un peu avec les gens autour, mais c'est vraiment des gros blaireaux; donc on décide d'un commun accord avec mon pote de bouger ailleurs.

Un peu plus loin, y a un gros tas de pierres blanches, ça forme un genre de petite colline. « Viens, on grimpe au sommet, j'roule un joint là-haut, doit y avoir une chouette vue » me propose mon pote. J'lui fais remarquer que j'suis pas au top de la forme, j'me sens pas trop de jouer aux alpinistes là maintenant tout de suite. Mais il insiste, me dit qu'il m'aidera. Il a l'air d'y tenir, j'accepte à contre-coeur pour lui faire plaisir, et parce que ça fait un moment maintenant qu'il s'occupe de moi plutôt que de profiter de la teuf qui bat son plein. Je peine un peu, mais avec son aide, je parviens à me hisser là-haut. Effectivement, la vue est magnifique, et ça me fait sourire d'imaginer le tableau qu'on offre nous aussi, perchés tous les deux sur ce tas de pierres blanches au milieu d'un désert de ruines industrielles graffées. Je me rends compte que ça se calme, ça devient moins intense. La montée est passée, et j'ai survécu ! Le joint achève de me détendre. On refait le monde un moment là en haut, puis on décide d'aller – enfin – profiter du son, qui est grandiose.

Le reste de la teuf a été très chouette, et ça s'est prolongé bien tard. Heureusement pour moi, qui aura quand même passé plus de 2 heures super mal avant d'arriver à encaisser la montée. Ce jour-là, j'ai eu des échos de trois autres personnes, dont deux que je sais aussi si pas plus experimentées que moi, qui ont toutes trois trouvé que les fioles étaient plus corsées que d'habitude. Après vérification, il semblerait effectivement que le mec avait un rien plus chargé cette fournée-là. Ca m'a quand même foutu un peu la trouille, cette histoire, et a un peu calmé mes ardeurs niveau RC's.

Gaffe à vous en tout cas.
 
D

Deleted-1

Invité
Je déteste les montées !

Cet état limite vaseux, incertain, un coup t'es en haut, un coup t'es en bas et puis surtout le bodyload ---> j'aime vraiment pas !

Mais c'est marrant que tu es souffert juste physiquement et pas trop mentalement, ça peut venir d'une merde mis dans la fiole ou d'une mauvaise conservation ?
 

schtroumpfette

Psycho disparu·e
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11 Juin 2007
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Non non, c'était juste bien plus dosé que d'habitude. Je ne suis pas la seule à l'avoir ressenti ce soir-là, et ça a été confirmé par la suite. Le truc, c'est que si j'suis la seule à en avoir souffert comme ça, c'est parce que les 3 autres personnes à qui c'est arrivé sont de grands et forts gaillards, tandis que moi j'suis une petite nana qui atteint même pas le mètre 60 et pèse dans les 50kg toute mouillée... Tout au long de la montée, même si je ne comprenais pas exactement ce qui m'arrivait, j'avais l'intuition que c'était "trop de drogue pour mon petit corps".

Moi normalement j'adore les montées, et le 5-MeO-MIPT c'est une molécule que je connais, et c'est même une de mes préférées. Mais là, c'était nettement de trop.
 
D

Deleted-1

Invité
ARF
J'ai beau être un grand et fort gaillard, quand ton corps n'a pas envie de la molécule ba tu douilles un peu...c'est tellement chelou le corps humain...

"mon front s'est mis à ruisseler de sueur" ---> ah ouai ça je connais et c'est pas cool du tout...
 
D

D.F.

Invité
Les montées c'est ce qu'il y'a de meilleur D:

Comme le décrivait schtroupfette, c'est un véritable orgasme pour moi, orgasme qui se met en place pour culminer tout au long du plateau. ça me prend, ça monte je me mets a avoir la banane et tout, impossible de faire la gueule.

A part évidemment quand ça redescends. T.T
 
D

Deleted-1

Invité
Ah c'est marrant ça..moi c'est sale montée, bon trip et descente sans problème, voir agréable...
 

Supervixen

Holofractale de l'hypervérité
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5 Fev 2009
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Euuuh donc les fioles sont vendues sans que soit précisée la quantité exacte de prod contenue ??? Personne me fera boire un truc en me disant juste "y a du 2C-x dedans" (enfin, à la réflexion si, peut-être, si c'était un truc que je cherchais depuis longtemps, mais j'aurais tort).
Nan parce que se prendre une claque par surprise perso je le vis plutôt bien (par exemple quand 5tr4t0 me sert 24mg de 2C-E au lieu de 16 comme prévu, grâce à une erreur de pesage dont il n'a pris conscience que la semaine suivante :p ), mais ça n'est pas le cas de tout le monde... pi une "petite" différence peut être ressentie plus violemment selon les prods !
 

schtroumpfette

Psycho disparu·e
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11 Juin 2007
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Supervixen a dit:
Euuuh donc les fioles sont vendues sans que soit précisée la quantité exacte de prod contenue ??? Personne me fera boire un truc en me disant juste "y a du 2C-x dedans" (enfin, à la réflexion si, peut-être, si c'était un truc que je cherchais depuis longtemps, mais j'aurais tort).
Non, c'est pas précisé explicitement, tout simplement parce que la plupart des gens s'en foutent éperduement (déjà que y en a qui sont près à en acheter sans connaître ne fût-ce que le nom de la molécule: "tant que ça pète, hein"...)
Maintenant, en ce qui me concerne, je sais de sûre source que le mec qui prépare la solution à mettre dans les fioles le fait en calculant pour que dans une fiole de 10ml, il y ait une dose standard de produit actif (pas sûre à 100%, mais j'pense bien que c'est 15mg pour le 2-ce, 5mg pour le 5-MeO-MIPT, ...)
Là, pour une fois, la solution était un rien plus concentrée. Mais comme tu dis, ce petit écart peut faire une grosse différence pour le consommateur...
 
D

Deleted-1

Invité
Supervixen a dit:
Nan parce que se prendre une claque par surprise perso je le vis plutôt bien (par exemple quand 5tr4t0 me sert 24mg de 2C-E au lieu de 16 comme prévu, grâce à une erreur de pesage dont il n'a pris conscience que la semaine suivante :p )

AhAh Oups...pourquoi je suis aussi loin moi..?
 

dehn

Sale drogué·e
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20 Mar 2010
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Ce n'est pas vraiment que le dosage soit totalement inconnu, c'est plutôt l'information qui se perd et se déforme lors du téléphone arabe entre la source et le consommateur.
Pour les fioles de 5-MeO-MIPT je pense que c'est plutôt 10-15mg, comme pour le 2C-E. En tout cas avec 5mg tu ne sentirais pas grand chose.
 

schtroumpfette

Psycho disparu·e
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11 Juin 2007
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Bon ben voilà, bel exemple du téléphone arabe... Au temps pour moi! :lol:
 
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Deleted-1

Invité
J'y connais que dalle en matière de deal de Rc et je me demande comment les dealers gèrent les doses...ils font plusieurs type de fiole genre 10mg, 15mg et 20mg..?

Comment ont fait pour choisir SA dose en teuf ?
 

taAke

Holofractale de l'hypervérité
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25 Août 2007
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Non en général y'a pas plusieurs quantités, le mec se fait pas chier a faire 50 packaging. En teuf tu choisis pas TA dose devant tout un panel de doses, c'est pas Shoppy. Tu fais au moins risqué, en achetant a un mec qui s'y "connais", connait la dose, ses effets etc. Et au pire, si une est trop dosée, tu peux toujours en acheter 2 et tu partages avec un pote en plusieurs fois.
 
D

Deleted-1

Invité
Ok c'est ce que je pensais. Un jour j'irai et je saurais...
 
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