Mr_Bigbud
Elfe Mécanique
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Une prise de conscience, que l'on connaissait déjà; que l'on avait en nous depuis peut être le début; réminiscence de ce que nous avons peut être chacun en nos fond. Ou peut être, seulement en moi. Ca je ne le sais pas, mais elle est pour moi, mon chant à présent.
Teknival du 1er mai, la route, quelque centaine de kilomètre, aucun contrôle et l'arrivé ce fit dans l'appréhension, le sourire, la tension, l'excitation.
Ce soir là, le temps était à la pluie. À peine nous étions arrivé et commencions à déambuler sur cette piste de décollage semblant infinie que l'eau pénétrée mes chaussures; et moi faisant de mon mieux pour éviter chacune des flaques. Des sounds système bordes l'asphalte, de long en large. Les bits changeant à chaque pas, explorant la diversité des sons, de la population, de la débauche.
« Que faisons nous là ? Allons nous marcher d'avant en arrière pendant trois jours, sous la pluie battante. Ecoutant de la musique répétitive. Tout cela n'a pas de queue, ni de tête ».
Nous retournons à la voiture; une bonne heure après notre petite visite de ce site dégénéré.
Une seringue pour doser, une bouteille pleine de miprocine. Ouvre la bouche mon ami, et toi à côté aussi.Et puis moi, j'appuie sur le piston, et le liquide coule en moi, le goût médicamenteux active mes papilles et me pupilles se préparent déjà à gonfler comme à leur habitudes en ces moments.
Nous sortons de la voiture. Nico, max, schott, antho et moi même nous dirigeons vers ce bordel innommable. J'évite l'eau, comme toujours; prologue de la soirée.
Un son, une monté boom, boom, boom,boom. Je pars, les gens partent, mes amis partent et nous devenons fou le temps d'une soirée.
La puissante monté se fait entendre sous les gerbes d'étincelles colorées résultant de l'éclatement des fusées dans les airs. C'est parti.
Le bit me prend, je regarde, les gens, le ciel; noir. Je regarde mes amis, et vois un sourire sur chacun d'entre eux, et finalement sur nous tous; animaux déchainés devant un mur balançant sur nos corps vibrants des décibels palpables et colorées. La pluie se met à battre et à quoi bon ! Je lève les bras en l'air et tout le monde, comme ce que je suis, comme ce que nous sommes, trempés jusqu'à la moelle pataugeons dans la mélasse,dans la boue, dans la merde, bercé par un son répétitif et assourdissant, mais tout à fait prenant. Le kick nous fait taper du pied en rythme, nous fait sourire en rythme. Je saute de joie, à pieds joints dans ces fameuse flaques d'eau. Des envies folles de me rouler au sol me prenne. Je ne suis plus qu'un animal enragé demandant du son; et encore du son!
« Allons par là » « où etes-vous? » « juste derrière » « gogogo pa rici »! Un cerveau pour cinq, cinq cerveaux pour communier.
Nous rigolons, nous courrons, faisons de la moto et du vélo, sans moto ni vélo ! Et je commence à comprendre, à prendre conscience; parfois sur la route, parfois devant les murs. Petit à petit une pensée se frai un chemin, ou plutôt devrai-je dire se construit, en perpétuelle mouvement jusqu'à son apogée.
Ici le carré est un cercle disgracieux, merde que nous sommes, nous retournons en coeur à la merde. Comprenant qu'elle n'est que nous, avant la fin.
J'ai passé du temps à chercher du sens à tous cela: nous dansons, drogués sous la pluie, à ne plus en pouvoir. Cela n'a pas de sens... Rien n'a de sens, la vie pour l'homme n'a pas de sens et n'est finalement, que non-sens. Ici nous créons et révélons la vérité de ce non-sens et finalement le faisons. Le sens, est le non-sens, ou le non-sens crée le sens, le groove, l'envie de vivre de sentir puisqu'il n'y a que cela à faire.Pourquoi s'acharner à dessiner la pomme quand on peut la croquer à pleine dent, sentir le goût du sucre fruité envahir notre bouche, notre corps, notre coeur.
La philosophie me dictait de trouver, non, de comprendre. Et en une nuit tout fut détruit. Rien de mieux que de se sentir vibrer, alors vibrons !! Boum Bim bam bim boum boum boumboum.
Tous différent face au mur, je sais que nous marchons dans tous les cas, dans la même direction, celle-ci, celle du non sens prenant sens par celui-ci même.
La teuf est sale, la teuf est moche,mais tout à était compris, nous sommes ensemble pour regarder le ciel et arrêter de se demander où celui-ci s'arrête, pour ne plus que regarder le peu d'étoiles et le levé progressive du jour.
Je m'arrête ici, tout à était dit,en tout cas le principal. Les autres jours furent différents, mais cette artère principale venant de s'épanouir en moi persiste et s'alimente de mon sang . Vois, touche, sent, écoute, admire; et ensemble dans un mouvement uni tout prend son sens ! Vivons !
Je dois avouer que ce Tr, je l'écrit juste après la lecture du Tr de stylo plume (rien contre toi et ton point de vu ne me choque pas le moins du monde, mais cela peut être intéressant d'opposer deux points de vu totalement différents),je le comprend. L'introspection tout ca; elle se fait à tout moment,même sans produit (des unités de ce genre devant un vulgaire retour de son, sans produit j'ai connu, et c'était beau; ou dans son lit le soir avant de dormir). Il suffit d'un déclic, parfois, pour comprendre et tout lâcher. Arrêtons de vouloir y mettre un sens, il n'y en a pas et c'est cela qui est magnifique pour moi, car ce non sens nous permet de nous rouler dans la boue et de pouvoir en jouir sans se poser de question. Simplement, vivons à fond.
BOUM BOUM BOUM BOUM !!
Ps: jamais je n'aurais pu comprendre,avant de comprendre, dans la simplicité de la compréhension.
Let's Groove
Teknival du 1er mai, la route, quelque centaine de kilomètre, aucun contrôle et l'arrivé ce fit dans l'appréhension, le sourire, la tension, l'excitation.
Ce soir là, le temps était à la pluie. À peine nous étions arrivé et commencions à déambuler sur cette piste de décollage semblant infinie que l'eau pénétrée mes chaussures; et moi faisant de mon mieux pour éviter chacune des flaques. Des sounds système bordes l'asphalte, de long en large. Les bits changeant à chaque pas, explorant la diversité des sons, de la population, de la débauche.
« Que faisons nous là ? Allons nous marcher d'avant en arrière pendant trois jours, sous la pluie battante. Ecoutant de la musique répétitive. Tout cela n'a pas de queue, ni de tête ».
Nous retournons à la voiture; une bonne heure après notre petite visite de ce site dégénéré.
Une seringue pour doser, une bouteille pleine de miprocine. Ouvre la bouche mon ami, et toi à côté aussi.Et puis moi, j'appuie sur le piston, et le liquide coule en moi, le goût médicamenteux active mes papilles et me pupilles se préparent déjà à gonfler comme à leur habitudes en ces moments.
Nous sortons de la voiture. Nico, max, schott, antho et moi même nous dirigeons vers ce bordel innommable. J'évite l'eau, comme toujours; prologue de la soirée.
Un son, une monté boom, boom, boom,boom. Je pars, les gens partent, mes amis partent et nous devenons fou le temps d'une soirée.
La puissante monté se fait entendre sous les gerbes d'étincelles colorées résultant de l'éclatement des fusées dans les airs. C'est parti.
Le bit me prend, je regarde, les gens, le ciel; noir. Je regarde mes amis, et vois un sourire sur chacun d'entre eux, et finalement sur nous tous; animaux déchainés devant un mur balançant sur nos corps vibrants des décibels palpables et colorées. La pluie se met à battre et à quoi bon ! Je lève les bras en l'air et tout le monde, comme ce que je suis, comme ce que nous sommes, trempés jusqu'à la moelle pataugeons dans la mélasse,dans la boue, dans la merde, bercé par un son répétitif et assourdissant, mais tout à fait prenant. Le kick nous fait taper du pied en rythme, nous fait sourire en rythme. Je saute de joie, à pieds joints dans ces fameuse flaques d'eau. Des envies folles de me rouler au sol me prenne. Je ne suis plus qu'un animal enragé demandant du son; et encore du son!
« Allons par là » « où etes-vous? » « juste derrière » « gogogo pa rici »! Un cerveau pour cinq, cinq cerveaux pour communier.
Nous rigolons, nous courrons, faisons de la moto et du vélo, sans moto ni vélo ! Et je commence à comprendre, à prendre conscience; parfois sur la route, parfois devant les murs. Petit à petit une pensée se frai un chemin, ou plutôt devrai-je dire se construit, en perpétuelle mouvement jusqu'à son apogée.
Ici le carré est un cercle disgracieux, merde que nous sommes, nous retournons en coeur à la merde. Comprenant qu'elle n'est que nous, avant la fin.
J'ai passé du temps à chercher du sens à tous cela: nous dansons, drogués sous la pluie, à ne plus en pouvoir. Cela n'a pas de sens... Rien n'a de sens, la vie pour l'homme n'a pas de sens et n'est finalement, que non-sens. Ici nous créons et révélons la vérité de ce non-sens et finalement le faisons. Le sens, est le non-sens, ou le non-sens crée le sens, le groove, l'envie de vivre de sentir puisqu'il n'y a que cela à faire.Pourquoi s'acharner à dessiner la pomme quand on peut la croquer à pleine dent, sentir le goût du sucre fruité envahir notre bouche, notre corps, notre coeur.
La philosophie me dictait de trouver, non, de comprendre. Et en une nuit tout fut détruit. Rien de mieux que de se sentir vibrer, alors vibrons !! Boum Bim bam bim boum boum boumboum.
Tous différent face au mur, je sais que nous marchons dans tous les cas, dans la même direction, celle-ci, celle du non sens prenant sens par celui-ci même.
La teuf est sale, la teuf est moche,mais tout à était compris, nous sommes ensemble pour regarder le ciel et arrêter de se demander où celui-ci s'arrête, pour ne plus que regarder le peu d'étoiles et le levé progressive du jour.
Je m'arrête ici, tout à était dit,en tout cas le principal. Les autres jours furent différents, mais cette artère principale venant de s'épanouir en moi persiste et s'alimente de mon sang . Vois, touche, sent, écoute, admire; et ensemble dans un mouvement uni tout prend son sens ! Vivons !
Je dois avouer que ce Tr, je l'écrit juste après la lecture du Tr de stylo plume (rien contre toi et ton point de vu ne me choque pas le moins du monde, mais cela peut être intéressant d'opposer deux points de vu totalement différents),je le comprend. L'introspection tout ca; elle se fait à tout moment,même sans produit (des unités de ce genre devant un vulgaire retour de son, sans produit j'ai connu, et c'était beau; ou dans son lit le soir avant de dormir). Il suffit d'un déclic, parfois, pour comprendre et tout lâcher. Arrêtons de vouloir y mettre un sens, il n'y en a pas et c'est cela qui est magnifique pour moi, car ce non sens nous permet de nous rouler dans la boue et de pouvoir en jouir sans se poser de question. Simplement, vivons à fond.
BOUM BOUM BOUM BOUM !!
Ps: jamais je n'aurais pu comprendre,avant de comprendre, dans la simplicité de la compréhension.
Let's Groove
. Pour ceux qui ont envie de lire le récit d'une expérience à la Mipro tout aussi prenante, mais beaucoup plus limpide, voici ma première expérience avec cette joyeuse molécule: