Salut à tous 
Je post aujourd'hui mon premier TR, soyez indulgent et désolé d'avance pour les fautes ça fait un bout de temps que je veux poster ce TR, étant donner que mon trip date d'il y a un mois environ, mais je préférais attendre avant de l'écrire, histoire de prendre du recule sur les événements et de pouvoir mettre toutes mes idées au clair.
Ce n'est pas mon premier trip sous psylo, j'en avait déjà fait un qui s'était très bien passé, dans la nature, au Mont Royal, à Montréal. Mais voilà, une semaine plus tard mes amis et moi avons une grande envie de repasser une journée d'euphorie à ne rien comprendre et à apprécier les délicieuses hallus des champignons magiques.
Nous sommes 5, Jake, David, Jimmy, Albert (qui est le seul à ne pas en prendre) et moi. Comme nous n'avions plus beaucoup de temps avant de repartir, nous voulons tout faire bien, à la base nous devions tripper chez Albert mais finalement son père reste chez lui et nous sommes dans l'obligation de trouver un autre endroit.
Nous décidons de nous poser dans un parc non loin de chez lui, il commence à se faire tard et le soleil commence à se coucher, même si nous ne voulions pas le faire la nuit nous ne pouvons pas déplacé au lendemain. Une fois arrivé au spot nous partageons équitablement le mush David, Jimmy et moi, nous mangeons tous nos 2.7 grammes (la première fois nous en avions pris 2), Jake lui en prend 2. Nous sommes tous d'accord sur le fait que l'endroit ne nous inspire pas confiance, mais on reste dans cette endroit en ce disant que nous oublierons vite cette sensation (grosse erreur).
Nous essayons de mettre de côté le fait qu'il commence sérieusement à faire nuit en attendant la montée. David est le premier à sentir les effets suivit rapidement de Jimmy. Pour moi, ça a toujours été plus long, même si je les mangent plus rapidement. David nous annonce avec un énorme sourire aux lèvres que ça y est, il est en train de monter, et pas qu'un peu, Jimmy lui répond que lui aussi et nous décrit la manière dont les nuages se déforme à ses yeux. Nous mettons de la musique, leur musique préféré, je suis heureux de les voir dans cette état, j'ai hâte de les rejoindre.
Au bout de quelques minutes je regarde David, je m'aperçois qu'il a cessé de sourire, de rigoler, il nous dit qu'il doit aller rejoindre Albert qui est un peu plus loin en train de se rouler un joint. Mais dès la première seconde après qu'il se soit lever, son corps se raidit, ses yeux cessent de bouger et il tombe, heureusement pour lui sa chute se termine sur mes jambes, il aurait pu se faire mal sur une racine, nous sommes tous terrifiés par ce qu'il vient de ce passer, il se réveille une seconde plus tard, mais pendant ce peu de temps j'ai le temps de me dire : «et si il se réveillait pas?» , il essaye de nous rassurer en disant que tout va bien, il persiste à vouloir rejoindre Albert mais cette fois-ci je l'accompagne, nous faisons quelques pas ensemble et de nouveaux je le sent qui se remet à perdre le contrôle de lui même, je l'agrippe pour accompagner sa chute.
Je m'assois à côté de lui, j'essaie de le calmer, mais il n'arrête pas de me répéter la même chose : «il faut qu'on parte, c'est trop organique ici», «l'organique», il ne cesse pas de répéter ce mot. (Il nous a expliqué après qu'il sentait le mauvais côté de la nature s'emparer de lui, comme une force étrange qui le rongeait petit à petit, je n'ai moi même pas vraiment compris, mais il avait l'air terrifié.) Nous ne trainons pas pour rentrer chez Albert, Jake et Jimmy, eux, sont aller chercher à boire au Mac do pour essayer de changer de vibe. Sur le chemin, je sens les effets montés petit à petit mais tous ces événements ne me donnent plus envie du tout de tripper. Arrivé chez Albert, par chance son père est partit, je commence à avoir des hallus, les murs ondulent, j'ai des flashs de couleurs violet, puis vert, puis jaune, je ne comprend rien de tout à ce qui se passe, j'ai peur.Je suis complètement submergé par toutes ces folies, je n'ose même plus regarder mes amis car leur visage se déforme tellement que ça m'effraie encore plus. Je n'arrive plus à me dire que je suis en train de vivre. À un moment, Albert vient vers moi inquiet : «Ya les cops (flics) devant la porte! Leurs phares éclairs la maison!» mais je suis tellement perché que je n'arrive pas à avoir peur de ça.
Je suis complètement submergé par toutes ces folies, je n'ose même plus regarder mes amis car leur visage se déforme tellement que ça m'effraie encore plus. Je n'arrive plus à me dire que je suis en train de vivre.
À un moment, Albert vient vers moi inquiet : «Ya les cops (flics) devant la porte! Leurs phares éclairs la maison!» mais je suis tellement perché que je n'arrive pas à avoir peur de ça.
Pendant un moment, je ne sais pas pourquoi, mais j'ai peur de mourir, avant de me dire que c'est impossible. Pour nous calmer, Albert décide de mettre un film, X men, mais des que je regarde plus de 30 seconde le film, j'ai peur de rentrer dedans, et de ne plus pouvoir en sortir. Je ne sais plus sur quoi me concentrer, j'essaie de me laisser aller, mais quelque chose en moi veut que tout ça s'arrête. Je décide de sortir dans le jardin pour fumer une clope, seul, et c'est à partir de ce moment là que je commence à me calmer, je réussi à me concentrer sur la fumé, et ça me fait oublier le reste.
Puis, Albert accompagne David chez sa copine et Jimmy et Jake revienne, nous installons des coussins et des matelas par terre dehors, on s'allonge tout les trois côte à côte et à partir de la, la vibe change totalement, la peur se transforme en des rires qui ne s'arrête jamais, nous sommes dans un état de bonheur comme jamais nous l'avons était, les nuages se dessinent en fractal, tout est magnifique, tout est hilarant! On raconte n'importe quoi et chaque phrase nous font mourir de rires.
Chacune de mes positions sont confortables, j'ai besoin de rien. David et Albert reviennent et la soirée continue dans des vomissements de rires. Je suis soulagé d'avoir passer le stade de peur qui m'a paru si long et insoutenable.
Nous partageons tous nos points de vues, nos ressentiments.
Au final, ce trip m'a apporté beaucoup de choses, et même si c'était une expérience horrible et que je ne le souhaite à personne, je ne le regrette pas. Maintenant je sais que les pressentiment sont très important et ne doivent pas être négligés.
La plus grosse erreur qu'on puisse faire est de bloquer les effets, il faut juste se laisser aller.
Merci à tous ceux qui on prit le temps de me lire (désolé pour les fautes) je vous serrez reconnaissant si vous preniez un peu plus de temps pour faire partager votre point de vue, des conseils. Je vous souhaite à tous des happy trips et de bonnes vacances pour ceux qui le sont!
Je post aujourd'hui mon premier TR, soyez indulgent et désolé d'avance pour les fautes ça fait un bout de temps que je veux poster ce TR, étant donner que mon trip date d'il y a un mois environ, mais je préférais attendre avant de l'écrire, histoire de prendre du recule sur les événements et de pouvoir mettre toutes mes idées au clair.
Ce n'est pas mon premier trip sous psylo, j'en avait déjà fait un qui s'était très bien passé, dans la nature, au Mont Royal, à Montréal. Mais voilà, une semaine plus tard mes amis et moi avons une grande envie de repasser une journée d'euphorie à ne rien comprendre et à apprécier les délicieuses hallus des champignons magiques.
Nous sommes 5, Jake, David, Jimmy, Albert (qui est le seul à ne pas en prendre) et moi. Comme nous n'avions plus beaucoup de temps avant de repartir, nous voulons tout faire bien, à la base nous devions tripper chez Albert mais finalement son père reste chez lui et nous sommes dans l'obligation de trouver un autre endroit.
Nous décidons de nous poser dans un parc non loin de chez lui, il commence à se faire tard et le soleil commence à se coucher, même si nous ne voulions pas le faire la nuit nous ne pouvons pas déplacé au lendemain. Une fois arrivé au spot nous partageons équitablement le mush David, Jimmy et moi, nous mangeons tous nos 2.7 grammes (la première fois nous en avions pris 2), Jake lui en prend 2. Nous sommes tous d'accord sur le fait que l'endroit ne nous inspire pas confiance, mais on reste dans cette endroit en ce disant que nous oublierons vite cette sensation (grosse erreur).
Nous essayons de mettre de côté le fait qu'il commence sérieusement à faire nuit en attendant la montée. David est le premier à sentir les effets suivit rapidement de Jimmy. Pour moi, ça a toujours été plus long, même si je les mangent plus rapidement. David nous annonce avec un énorme sourire aux lèvres que ça y est, il est en train de monter, et pas qu'un peu, Jimmy lui répond que lui aussi et nous décrit la manière dont les nuages se déforme à ses yeux. Nous mettons de la musique, leur musique préféré, je suis heureux de les voir dans cette état, j'ai hâte de les rejoindre.
Au bout de quelques minutes je regarde David, je m'aperçois qu'il a cessé de sourire, de rigoler, il nous dit qu'il doit aller rejoindre Albert qui est un peu plus loin en train de se rouler un joint. Mais dès la première seconde après qu'il se soit lever, son corps se raidit, ses yeux cessent de bouger et il tombe, heureusement pour lui sa chute se termine sur mes jambes, il aurait pu se faire mal sur une racine, nous sommes tous terrifiés par ce qu'il vient de ce passer, il se réveille une seconde plus tard, mais pendant ce peu de temps j'ai le temps de me dire : «et si il se réveillait pas?» , il essaye de nous rassurer en disant que tout va bien, il persiste à vouloir rejoindre Albert mais cette fois-ci je l'accompagne, nous faisons quelques pas ensemble et de nouveaux je le sent qui se remet à perdre le contrôle de lui même, je l'agrippe pour accompagner sa chute.
Je m'assois à côté de lui, j'essaie de le calmer, mais il n'arrête pas de me répéter la même chose : «il faut qu'on parte, c'est trop organique ici», «l'organique», il ne cesse pas de répéter ce mot. (Il nous a expliqué après qu'il sentait le mauvais côté de la nature s'emparer de lui, comme une force étrange qui le rongeait petit à petit, je n'ai moi même pas vraiment compris, mais il avait l'air terrifié.) Nous ne trainons pas pour rentrer chez Albert, Jake et Jimmy, eux, sont aller chercher à boire au Mac do pour essayer de changer de vibe. Sur le chemin, je sens les effets montés petit à petit mais tous ces événements ne me donnent plus envie du tout de tripper. Arrivé chez Albert, par chance son père est partit, je commence à avoir des hallus, les murs ondulent, j'ai des flashs de couleurs violet, puis vert, puis jaune, je ne comprend rien de tout à ce qui se passe, j'ai peur.Je suis complètement submergé par toutes ces folies, je n'ose même plus regarder mes amis car leur visage se déforme tellement que ça m'effraie encore plus. Je n'arrive plus à me dire que je suis en train de vivre. À un moment, Albert vient vers moi inquiet : «Ya les cops (flics) devant la porte! Leurs phares éclairs la maison!» mais je suis tellement perché que je n'arrive pas à avoir peur de ça.
Je suis complètement submergé par toutes ces folies, je n'ose même plus regarder mes amis car leur visage se déforme tellement que ça m'effraie encore plus. Je n'arrive plus à me dire que je suis en train de vivre.
À un moment, Albert vient vers moi inquiet : «Ya les cops (flics) devant la porte! Leurs phares éclairs la maison!» mais je suis tellement perché que je n'arrive pas à avoir peur de ça.
Pendant un moment, je ne sais pas pourquoi, mais j'ai peur de mourir, avant de me dire que c'est impossible. Pour nous calmer, Albert décide de mettre un film, X men, mais des que je regarde plus de 30 seconde le film, j'ai peur de rentrer dedans, et de ne plus pouvoir en sortir. Je ne sais plus sur quoi me concentrer, j'essaie de me laisser aller, mais quelque chose en moi veut que tout ça s'arrête. Je décide de sortir dans le jardin pour fumer une clope, seul, et c'est à partir de ce moment là que je commence à me calmer, je réussi à me concentrer sur la fumé, et ça me fait oublier le reste.
Puis, Albert accompagne David chez sa copine et Jimmy et Jake revienne, nous installons des coussins et des matelas par terre dehors, on s'allonge tout les trois côte à côte et à partir de la, la vibe change totalement, la peur se transforme en des rires qui ne s'arrête jamais, nous sommes dans un état de bonheur comme jamais nous l'avons était, les nuages se dessinent en fractal, tout est magnifique, tout est hilarant! On raconte n'importe quoi et chaque phrase nous font mourir de rires.
Chacune de mes positions sont confortables, j'ai besoin de rien. David et Albert reviennent et la soirée continue dans des vomissements de rires. Je suis soulagé d'avoir passer le stade de peur qui m'a paru si long et insoutenable.
Nous partageons tous nos points de vues, nos ressentiments.
Au final, ce trip m'a apporté beaucoup de choses, et même si c'était une expérience horrible et que je ne le souhaite à personne, je ne le regrette pas. Maintenant je sais que les pressentiment sont très important et ne doivent pas être négligés.
La plus grosse erreur qu'on puisse faire est de bloquer les effets, il faut juste se laisser aller.
Merci à tous ceux qui on prit le temps de me lire (désolé pour les fautes) je vous serrez reconnaissant si vous preniez un peu plus de temps pour faire partager votre point de vue, des conseils. Je vous souhaite à tous des happy trips et de bonnes vacances pour ceux qui le sont!
