Eiwhaz
Neurotransmetteur
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- 4 Juil 2012
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Alors voici un début de T.R en commun, c'est notre premier essais donc l'indulgence s'impose, moi je suis en gras (tiens dis donc... et Wuuvgan et italique. Bonne lecture!
Nous sommes deux, l'ennuie nous étripe, la soirée s'annonce mais au ton qu'elle prend on devine qu'il s'agit d'un de ces moment irritants... Alors ça me démange de sortir quelques bières et une bouteille de rosé cachées dans un coin du petit appartement. On tombe sous le coup de l'ivresse, là il nous en faut peut, mais ce n'est pas trop... c'est toujours la même chose et ça met la pression... retomber dans la lenteur. Retrouver la soirée morose à laquelle on vient d'échapper, ce serait mauvais.
Un setting de misère pour une soirée de misère, nulbesoin d'Irma la vieille pour le deviner. Ca se dessinais avec la délicatessed'un brise-glace, en parlant de glace je pouvais décidément pas me voir dedans: la sérotonine avait fait ses valises, et m'avait laissé pour lettre dedivorce des yeux rouges et les dents qui claquent. Pauvre fille, faut direqu'on avais un peu abusé d'elle. En descente de descente, il ne reste quel'alcool, les potes, et l'alcool. Servez m'en trois.
Je ne vous ai pas dit qu'il y avait quelque part, dans la pièce une boite pleine de T****. Ça me démange encore, moi mais le DXM je connais pas.L'autre lui il connait bien, alors je me laisse pas impressionner et voilà que l'ivresse ne ressemble à aucune autre. J'aurais dit- on atteint un plateau 2, les cloques sur mon index et mon majeurs que je ne découvre que maintenant semblent en témoigner.
Je pensais que sérotonine s'était définitivementbarrée, mais non, la petiote avait laissé des affaires dans un coin de ma boîtecranienne. Les comprimés descendent le long de ma gorge aussi facilement que del'air. Ca y est, je suis un cosmonaute. Le monde s'arrête à la porte del'appart. Il n'y a plus de passé, de futur, mince j'ai à peine le temps depenser au présent qu'il est déjà parti. Les dissociatifs et l'alcool,partenaires officiels du programme Apollo. Dopamine tu peux me récompenser,j'ai atteint mon objectif. Je suis complètement pété.
Ah ces fichus voisins, ils l'ont entendu gronder ma vengeance! J'aurais- pourquoi pas- envie de les plaindre. Foutu jeune U-M-Piste du dessous qui n'aime pas qu'on marche l'après midi. Il m'a fait bien plus rire que d'habitude, sans même le voir. Jeune trou-du-cul d'étudiant propriétaire de son petit studio mais qu'il était tout hilarant! Et sans sarcasme! La simple évocation de l’existence d'un type aussi chic se faisant pourrir la nuit [
] par un bonhomme qui joue à se tenir debout... les soirées chez Eiwhaz sont maussades, maussades pour ceux qui sont autours dit on encore.
Le silence de l'espace, c'est rien que desconneries. Mon compagnon hurle aux loups, il retourne à l'état primitif. Je leregarde, amusé, tenter de parcourir la surface de l'appartement. On est bêtes.On est biens. Même si on n'est plus trop grand chose. On s'en contente. Plusbien, même. Et Eiwhaz hurle encore. J'ai un petit moment de lucidité. Uneassociation d'idée. Cris, voisins, appel, police. Merde ! Chut ! En plus ilest... Ah non. Il est pas si tard. J'ai le sentiment qu'on est dans cettecaverne depuis des heures et des heures. On évoque une soirée qui se seraitpassée il y a 2 jours, et dont les séquelles émotionelles ont donné naissance àcette soirée ci. 2 jours, t'es sûr ? Des mois, plutôt. L'espace-temps est passéau blender, faut croire. Sacrée bouillie.
Le reste, je pense que pour tout connaisseur de la molécule à fou-rires bidons, le DXM, ce n'est rien de nouveau. Juste des scènes de folies hystériques, parfois l’esprit se fait vicieusement coincé par des boucles spatio-temporelles, alors il parait que c'est dangereux... on prend toujours des risques à se décoincer de quoique ce soit de toute façon... bref tout ça, plus encore, mais on va pas en rester là, non, on va aller se coucher. Et on va se réveiller. On va errer dans la rue, acheter de la bière, un sacré dosage de codéine, se regarder marcher... mais se surveiller, si on part trop loin on risque de se prendre le coin de la porte du pharmacien du coin. Les gens sont drôles, pas comme l'idée du voisin la veilles, mais ils représentent pas mal dans le grotesque les gens. Et nous, on fait les cons, deux bons gros abrutis et bien ramollis par dessus le marché. Quelle promenade!
Jecrois que j'ai fini ma mission dans l'espace. L'atterissage commence lentement.On se pose avec difficulté chez ce pharmacien, là. Mon pote est encore enorbite, alors je pars au contact de l'ennemi. Il n'y a que deux autres clientsavec moi dans la petite boutique, ca ira vite. Ca ira vite. Ca ira vite. Cafait déjà une demi-heure, on dirait. Je ressort victorieux après une luttedécharnée, et on remonte à la source, allez allez.
On rentre. Quelle ascension ça pu être ces trois étages vers l'appartement! Mon copain le trouve beaucoup moins grand, il le connait bien pourtant l'appartement mais hier pour lui, c'était grand luxe ici, faut dire qu'il a pas tant bougé du canapé, alors que la notion d'espace ça s'apprécie en jouant à marcher, pas en clignant de l'oeil.
C'est dur d'être cosmonaute au chômage. Mais ca vaquand même mieux qu'avant le voyage, j'ai troqué mes yeux rouges contre desyeux mi-clos. Affalé dans le sofa, je végète. La béatitude m'accable. Tout estcool, mais pas trop non plus. J'avais oublié qu'un corps, c'était un peu lourd.
Je pile la Codeine, je fais ma cuisine,faut dire que je suis sacrement un chef pour ça. Une bonne heure- une fois tout- bien fait je m'y attaque. Le DXM ça reste... et là je vais pas étaler l'extase; par pudeur, mais un peu simplement je suis en apesanteur. Quelle drogue... quelle fichue drogue! j'en prend plein la bobine, et que ça tourne à droite, et puis à gauche. La feinte! en fait c’était à droite. On peut décoller aussi. Terrible centrifugeuse. C'est sure qu'il faut pas vouloir perdre sont temps à lambiner devant la télé, non! Il faut faire des trucs. L'inactivité c'est trop dure, épouvantable. Une pure réussite- choquant.
Merde. Le cosmonaute à la retraite, dans son extrême farniente, n'as pas surveillé son compère. Quel sitteur de merde je fais.
Et puis là mon acolyte me fait remarquer que je prend assez cher pour être hors de prix... que le DXM m'a rendu assez mou du bulbe pour avoir filtré n'importe comment mon opiacé. Ça me retourne, je me suis fait trahir par mes automatisme? On fait les compte... si je m'y suis pris comme un manche la dose létale et bien plus fait route à toute allure vers mon foie.
Et je continue à prendre à des tarifs astronomiques! Ça gâche un peu. N'empêche mais bon, c'est pas le genre de voyage où on s'arrête en coure de route parce qu’on est fatigué.
Par précaution on appel ces grands gaillards de pompiers, le feeling est génial avec ces types, vraiment des chics bonshommes, rien à voir avec l'autre voisin du dessus et sa megalo refoulée.
Je fini aux urgences. Là je vaisarrêter de détailler car rien de passionnant, mis à part que là bas je me la suis quand même bien fendu, j'ai tiré le tarot à ma voisine de lit et parler légalisation avec la charmante doctoresse qui m'a été assignée etc... je sors le soir même. Tout, mais surtout pas déçu, même si j'ai passé l'aprem entre un hépatique et une cataleptique.
Nous sommes deux, l'ennuie nous étripe, la soirée s'annonce mais au ton qu'elle prend on devine qu'il s'agit d'un de ces moment irritants... Alors ça me démange de sortir quelques bières et une bouteille de rosé cachées dans un coin du petit appartement. On tombe sous le coup de l'ivresse, là il nous en faut peut, mais ce n'est pas trop... c'est toujours la même chose et ça met la pression... retomber dans la lenteur. Retrouver la soirée morose à laquelle on vient d'échapper, ce serait mauvais.
Un setting de misère pour une soirée de misère, nulbesoin d'Irma la vieille pour le deviner. Ca se dessinais avec la délicatessed'un brise-glace, en parlant de glace je pouvais décidément pas me voir dedans: la sérotonine avait fait ses valises, et m'avait laissé pour lettre dedivorce des yeux rouges et les dents qui claquent. Pauvre fille, faut direqu'on avais un peu abusé d'elle. En descente de descente, il ne reste quel'alcool, les potes, et l'alcool. Servez m'en trois.
Je ne vous ai pas dit qu'il y avait quelque part, dans la pièce une boite pleine de T****. Ça me démange encore, moi mais le DXM je connais pas.L'autre lui il connait bien, alors je me laisse pas impressionner et voilà que l'ivresse ne ressemble à aucune autre. J'aurais dit- on atteint un plateau 2, les cloques sur mon index et mon majeurs que je ne découvre que maintenant semblent en témoigner.
Je pensais que sérotonine s'était définitivementbarrée, mais non, la petiote avait laissé des affaires dans un coin de ma boîtecranienne. Les comprimés descendent le long de ma gorge aussi facilement que del'air. Ca y est, je suis un cosmonaute. Le monde s'arrête à la porte del'appart. Il n'y a plus de passé, de futur, mince j'ai à peine le temps depenser au présent qu'il est déjà parti. Les dissociatifs et l'alcool,partenaires officiels du programme Apollo. Dopamine tu peux me récompenser,j'ai atteint mon objectif. Je suis complètement pété.
Ah ces fichus voisins, ils l'ont entendu gronder ma vengeance! J'aurais- pourquoi pas- envie de les plaindre. Foutu jeune U-M-Piste du dessous qui n'aime pas qu'on marche l'après midi. Il m'a fait bien plus rire que d'habitude, sans même le voir. Jeune trou-du-cul d'étudiant propriétaire de son petit studio mais qu'il était tout hilarant! Et sans sarcasme! La simple évocation de l’existence d'un type aussi chic se faisant pourrir la nuit [
] par un bonhomme qui joue à se tenir debout... les soirées chez Eiwhaz sont maussades, maussades pour ceux qui sont autours dit on encore.Le silence de l'espace, c'est rien que desconneries. Mon compagnon hurle aux loups, il retourne à l'état primitif. Je leregarde, amusé, tenter de parcourir la surface de l'appartement. On est bêtes.On est biens. Même si on n'est plus trop grand chose. On s'en contente. Plusbien, même. Et Eiwhaz hurle encore. J'ai un petit moment de lucidité. Uneassociation d'idée. Cris, voisins, appel, police. Merde ! Chut ! En plus ilest... Ah non. Il est pas si tard. J'ai le sentiment qu'on est dans cettecaverne depuis des heures et des heures. On évoque une soirée qui se seraitpassée il y a 2 jours, et dont les séquelles émotionelles ont donné naissance àcette soirée ci. 2 jours, t'es sûr ? Des mois, plutôt. L'espace-temps est passéau blender, faut croire. Sacrée bouillie.
Le reste, je pense que pour tout connaisseur de la molécule à fou-rires bidons, le DXM, ce n'est rien de nouveau. Juste des scènes de folies hystériques, parfois l’esprit se fait vicieusement coincé par des boucles spatio-temporelles, alors il parait que c'est dangereux... on prend toujours des risques à se décoincer de quoique ce soit de toute façon... bref tout ça, plus encore, mais on va pas en rester là, non, on va aller se coucher. Et on va se réveiller. On va errer dans la rue, acheter de la bière, un sacré dosage de codéine, se regarder marcher... mais se surveiller, si on part trop loin on risque de se prendre le coin de la porte du pharmacien du coin. Les gens sont drôles, pas comme l'idée du voisin la veilles, mais ils représentent pas mal dans le grotesque les gens. Et nous, on fait les cons, deux bons gros abrutis et bien ramollis par dessus le marché. Quelle promenade!
Jecrois que j'ai fini ma mission dans l'espace. L'atterissage commence lentement.On se pose avec difficulté chez ce pharmacien, là. Mon pote est encore enorbite, alors je pars au contact de l'ennemi. Il n'y a que deux autres clientsavec moi dans la petite boutique, ca ira vite. Ca ira vite. Ca ira vite. Cafait déjà une demi-heure, on dirait. Je ressort victorieux après une luttedécharnée, et on remonte à la source, allez allez.
On rentre. Quelle ascension ça pu être ces trois étages vers l'appartement! Mon copain le trouve beaucoup moins grand, il le connait bien pourtant l'appartement mais hier pour lui, c'était grand luxe ici, faut dire qu'il a pas tant bougé du canapé, alors que la notion d'espace ça s'apprécie en jouant à marcher, pas en clignant de l'oeil.
C'est dur d'être cosmonaute au chômage. Mais ca vaquand même mieux qu'avant le voyage, j'ai troqué mes yeux rouges contre desyeux mi-clos. Affalé dans le sofa, je végète. La béatitude m'accable. Tout estcool, mais pas trop non plus. J'avais oublié qu'un corps, c'était un peu lourd.
Je pile la Codeine, je fais ma cuisine,faut dire que je suis sacrement un chef pour ça. Une bonne heure- une fois tout- bien fait je m'y attaque. Le DXM ça reste... et là je vais pas étaler l'extase; par pudeur, mais un peu simplement je suis en apesanteur. Quelle drogue... quelle fichue drogue! j'en prend plein la bobine, et que ça tourne à droite, et puis à gauche. La feinte! en fait c’était à droite. On peut décoller aussi. Terrible centrifugeuse. C'est sure qu'il faut pas vouloir perdre sont temps à lambiner devant la télé, non! Il faut faire des trucs. L'inactivité c'est trop dure, épouvantable. Une pure réussite- choquant.
Merde. Le cosmonaute à la retraite, dans son extrême farniente, n'as pas surveillé son compère. Quel sitteur de merde je fais.
Et puis là mon acolyte me fait remarquer que je prend assez cher pour être hors de prix... que le DXM m'a rendu assez mou du bulbe pour avoir filtré n'importe comment mon opiacé. Ça me retourne, je me suis fait trahir par mes automatisme? On fait les compte... si je m'y suis pris comme un manche la dose létale et bien plus fait route à toute allure vers mon foie.
Et je continue à prendre à des tarifs astronomiques! Ça gâche un peu. N'empêche mais bon, c'est pas le genre de voyage où on s'arrête en coure de route parce qu’on est fatigué.
Par précaution on appel ces grands gaillards de pompiers, le feeling est génial avec ces types, vraiment des chics bonshommes, rien à voir avec l'autre voisin du dessus et sa megalo refoulée.
Je fini aux urgences. Là je vaisarrêter de détailler car rien de passionnant, mis à part que là bas je me la suis quand même bien fendu, j'ai tiré le tarot à ma voisine de lit et parler légalisation avec la charmante doctoresse qui m'a été assignée etc... je sors le soir même. Tout, mais surtout pas déçu, même si j'ai passé l'aprem entre un hépatique et une cataleptique.
