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1 ere soiree salvia

  • Auteur de la discussion Tchao
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T

Tchao

Invité
Nous voilà deux dans un vaste parc en pleine nuit, la pleine lune nous éclaire bien, c’est pratique pour préparer notre premier vrai voyage avec Sally. Je regarde mon pote qui tire sa douille, il coule se lève, marche 3 pas et s’éffondre roule et bouge dans son « sommeil », relève la tête, il écarte les bras au dessus de lui c’est amusant de regarder ce qui nous attend, je me distrait donc en préparant ma douille de 0.15g de *10, je m’assoit et coule, je me lève marche, rien toujours rien, ah tiens des picotement qui monte à la tête, puis trou noir, je me rappelle ensuite, vouloir rejoindre mon ami (dans ma tête : faut que je rejoigne Tristan faut que je rejoigne Tristan…) Je marche, trottine, le sol défile vite sous mes pieds tous est extrêmement flouté et découpé en losange, je ne peux décoller mon regard du sol, j’ai l’impression de tirer sur une corde de ma main droite pour avancer je la regarde « «ah bah nan elle bouge pas » mais l’impression persiste, étrange sensation, je là distingue mal ,tout est flou sauf ma main gauche qui tient mon mp3 qui est totalement net, à se moment je pense que seul cette main est avec moi et comprend ce que je ressent. Je me demande pourquoi mes pieds butent contre le sol, j’essaye de bien les lever, ça cogne toujours. Mon pote m’appelle je relève ma tête, saute la bute de terre qui m’empêchait enfaite d’avancer depuis le début, ah sa y est je ne suis plus perdu, je retrouve des repères spatiaux. Mon amis me redemande de venir mais je me sens attire (psychologiquement) par une masse noir je rentre dedans « ouh que c’est dense », je force, m’enfonce, je trouve ça excitant, je me perd dans un nœud géants, puis je m’effondre me laisse porté dans la masse, j’abandonne la traversée, je suis perdue mais serein, mon ami me tire du buisson. Je me relève et d’un coup je ne peux plus m’empêcher de parler je parle très vite un flot incessant de parole viennent toutes seul, je ne contrôle pas le flot mais je contrôle les mots, alors je dis « je peux pas m’arrêter de parler » peut être 20 fois de suite j’arrive à changer quelques mots dans ma phrase mais impossible de cesser. Mon pote me dit de me taire, ouf sa marche, bah enfaite je pouvais merci mon pote. Le trip s’apaise, on discute un peu de notre trip, je roule je renverse la moitié je reroule, pouf hum c’est bon sa calme.

Un peu déçu malgré moi car mise part l’aspect autiste je ne vois pas trop ce que ça ma apportée. A retenté les yeux fermé ? avec plus de matière.
 
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